Cherche idées de livres pour ado sur le thème de la délinquance

Bonjour à tous,

Suite à une demande de ma belle-soeur, je cherche un livre pour un ado sur le thème de la délinquance (les bandes, le deal, la violence...)...Auriez-vous des idées?
Pour l'instant, j'ai trouvé Le mal dans la peau de Brigitte Peskine...

Un grand merci d'avance pour vos conseils!

J'ai bien aimé Je m'appelle America.
http://www.babelio.com/livres/Frank-Je-mappelle-America/180641

Aurélien Malte ?

Lettres de l'intérieur, de Marsden (émouvant et très bien foutu)
Lambada pour l'enfer, d'Hector Hugo
Hate list de Jennifer Brown (pas seulement pour ado, un excellent roman pour tous)
Malataverne, de Bernard Clavel (je ne l'ai pas lu depuis un moment, peut-être a-t-il trop vieilli)
Le passage, Louis Sachard (génial)
Confession d'un gang de filles de Joyce Carol Oates (peut-être un peu de sexe, je ne me rappelle plus s'il y a des détails croustillants)

Bonjour, 
Tu recherches des ouvrages de fiction ? Des autobiographies ? Sur la France ou à l'étranger ?
Bien à toi

Peu importe, Hirondelle78, c'est pour un ado qui a de gros soucis...

Merci à tous pour les nombreuses idées déjà données!

Ca ne correspond pas exactement à ce que tu cherches, a priori, mais j'ai beaucoup aimé le livre Peine Maximale, de Anne Vantal (résumé ici).

Il retrace le projet d'un jeune homme accusé de vol, avec circonstances aggravantes, en empruntant le point de vue de plusieurs protagonistes, dont les jurés présents au procès. Il ne s'agit pas tout à fait de délinquance, au sens de bande organisée ou de délinquance répétée, mais le livre entraîne une réflexion prenante sur la façon dont un jeune peut se laisser entraîner dans une spirale qui le conduit tout droit à la case prison - y compris si ses intentions initiales sont très défendables, comme c'est le cas dans ce livre.

Avec ça, une écriture fluide, agréable à la lecture, qui ne gâche rien.

Merci pour ce conseil, Danska!

blanche a écrit:Peu importe, Hirondelle78, c'est pour un ado qui a de gros soucis...

Merci à tous pour les nombreuses idées déjà données!

Lire des trucs sur la délinquance, la violence, la drogue, n'est peut-être pas forcément une bonne idée pour un ado qui a de gros soucis, surtout si ces soucis sont du même ordre que les bouquins qu'on tente de lui faire lire. Surtout si le but est de le détourner de ses penchants jugés inappropriés en espérant que les bouquins lui inculqueront un peu de morale et de bon sens.

Bonjour, 
Chiens perdus sans collier. 

Je vais regarder le reste. 

Sur le fond, je plussoie la réflexion de Pseudo. Le cas échéant (je ne connais pas la situation de ton neveu),  une AEMO demandée par la famille pourrait être efficace... Je sais que c'est dur humainement, mais s'il n'est pas suivi par ailleurs (que ce soit sur 375-1, ou sur Ordonnance 1945) et qu'il file un mauvais coton, c'est, à la base, ce qui serait le plus efficace...

Moi aussi, mais je m'insurge : plussoyer est transitif.

Toutes mes excuses, PY ! Je vais corriger ma faute de syntaxe. 

Autre point qui m'est venu en tête, toujours en présumant qu'il n'est pas suivi. 

Voir un avocat spécialisé dans les affaires de mineurs. Les coordonnées sont disponibles auprès du barreau le plus proche. Deux objectifs. 

1) Entre adultes, faire le point. Par définition, ces avocats ont l'habitude de voir des gosses qui vrillent et pourront conseiller les parents, y compris sur ce qu'ils ont le droit de faire !

2) Avec le mineur. Rappeler la loi, les risques etc. Pour un mineur encore peu impliqué dans la délinquance (jamais été écroué, peu de GAV au compteur, peu de condamnations), c'est souvent remarquable. La parole de l'avocat est prise au sérieux. Ce n'est pas le père (mon daron est un c'n), ni la mère, mais un tiers, professionnel du droit. 

Garder en tête que l'avocat est tenu au secret. Il n'appellera pas la police ! 

Mais il faut aller vite, car un mineur qui vrille peut vraiment passer de l'autre côté en quelques mois. 

Je mets ces observations sous forme lisible par tous, car n'importe qui peut être confronté à cette situation. 

Bon courage

Hirondelle78 a écrit:

Sur le fond, je plussoie la réflexion de Pseudo. Le cas échéant (je ne connais pas la situation de ton neveu),  une AEMO demandée par la famille pourrait être efficace... Je sais que c'est dur humainement, mais s'il n'est pas suivi par ailleurs (que ce soit sur 375-1, ou sur Ordonnance 1945) et qu'il file un mauvais coton, c'est, à la base, ce qui serait le plus efficace...

C'est peut-être un peu musclé, surtout qu'on ne connait pas du tout la situation.

Pseudo a écrit:

Hirondelle78 a écrit:

Sur le fond, je plussoie la réflexion de Pseudo. Le cas échéant (je ne connais pas la situation de ton neveu),  une AEMO demandée par la famille pourrait être efficace... Je sais que c'est dur humainement, mais s'il n'est pas suivi par ailleurs (que ce soit sur 375-1, ou sur Ordonnance 1945) et qu'il file un mauvais coton, c'est, à la base, ce qui serait le plus efficace...

C'est peut-être un peu musclé, surtout qu'on ne connait pas du tout la situation.

C'est une AEMO administrative. Un tiers professionnel est souvent nécessaire lorsqu'il y a un dérapage, notamment via les fréquentations. 
Il vaut mieux une AEMO administrative qu'une AEMO judiciaire. Au moins, dans le premier cas, la famille a son mot à dire... 

J'édite pour préciser un point. Une AEMO, c'est une assistance éducative en milieu ouvert, autrement dit avec maintien du mineur dans sa famille. Il n'y a donc pas la violence inhérente à une décision de placement. Le risque majeur, dans la situation de l'ado qui a de gros soucis, c'est que le juge (souvent à titre pre-sententiel, voire à titre de peine) place le mineur. Ne nous leurrons pas, le pronostic s'assombrit sérieusement. On n'en est pas là ! Le but est de ne pas y être !

Cela dit, l'étape avocat serait ce que je préconise en 1re intention...

Hirondelle78 a écrit:

Pseudo a écrit:

Hirondelle78 a écrit:

Sur le fond, je plussoie la réflexion de Pseudo. Le cas échéant (je ne connais pas la situation de ton neveu),  une AEMO demandée par la famille pourrait être efficace... Je sais que c'est dur humainement, mais s'il n'est pas suivi par ailleurs (que ce soit sur 375-1, ou sur Ordonnance 1945) et qu'il file un mauvais coton, c'est, à la base, ce qui serait le plus efficace...

C'est peut-être un peu musclé, surtout qu'on ne connait pas du tout la situation.

C'est une AEMO administrative. Un tiers professionnel est souvent nécessaire lorsqu'il y a un dérapage, notamment via les fréquentations. 
Il vaut mieux une AEMO administrative qu'une AEMO judiciaire. Au moins, dans le premier cas, la famille a son mot à dire... 

J'édite pour préciser un point. Une AEMO, c'est une assistance éducative en milieu ouvert, autrement dit avec maintien du mineur dans sa famille. Il n'y a donc pas la violence inhérente à une décision de placement. Le risque majeur, dans la situation de l'ado qui a de gros soucis, c'est que le juge (souvent à titre pre-sententiel, voire à titre de peine) place le mineur. Ne nous leurrons pas, le pronostic s'assombrit sérieusement. On n'en est pas là ! Le but est de ne pas y être !

Cela dit, l'étape avocat serait ce que je préconise en 1re intention...

Il y a heureusement nombre de jeunes qui passent par des périodes un peu compliquées sans avoir besoin d'une AEMO. Parfois un tiers proche de la famille, une écoute (professionnelle ou pas) trouvée, dénoue la situation.