- brebisnoireNiveau 5
Bonjour,
Je suis prof d'éducation musicale et j'ai une discopathie cervicale et lombaire qui me crée des douleurs constantes, avec notamment une perte motrice du bras droit, en gros accompagner les élèves au piano est au mieux difficile.
Le hic, c'est qu'en musique je joue au piano toute la journée, nous devons normalement accompagner au maximum les élèves et là ça devient un calvaire alors que je me contente de plaquer des accords. Mon médecin m'a dit que la position au clavier allait déclencher les douleurs, il me conseille une reconversion ou un changement de matière.
J'aime enseigner, j'avais au départ préparé le concours de CRPE (et je n'y suis pas allée car enceinte) avant de finalement passer le CAPES, du coup j'envisage de demander un détachement dans le primaire mais je ne sais pas comment le faire.
J'ai peur de passer par la médecine du travail, je ne veux pas qu'on me mette au placard, qu'ils arrivent à la conclusion que je risque de ne pas tenir le coup physiquement et que je ne suis plus apte à enseigner....
Mon médecin pense qu'il vaut mieux faire une demande sans parler des problèmes de dos, en espérant que ce soit accepté, mais qu'elles sont mes chances ?
A qui en parler ? : je pensais en parler à mon CDE cette semaine mais je n'en ai pas eu le courage. Est-ce judicieux ? Dans quelle mesure puis-je espérer que ça ne fuitera pas vers l'inspection ou le rectorat...que je puisse garder la maitrise sur mon avenir...
Il est difficile pour moi de prendre une décision objective actuellement car j'ai creusé ma propre tombe cette année : heures supp + projet chorale + projet cm2/6e + peac...bref c'était la 1ère fois qu'on me proposait des projets et je me suis emballée, et en plus je suis PP (bon de 5e heureusement). Sauf que là mon corps dit stop, je craque mais je ne peux pas me faire arrêter car toutes les semaines j'ai une répét' pour un ou 2 des projets...donc traitements lourds + kiné mais qui ne me soulagent pas à 100 %.
Que pensez-vous de ma solution ? Je vois beaucoup de posts parlant de détachement du primaire vers le secondaire mais pas l'inverse ... le primaire m'a toujours attiré, j'aime l'enthousiasme des plus jeunes, l'idée de les suivre réellement toute une année, de pouvoir approfondir les notions ...et en plus je pourrais envisager de devenir conseillère péda en musique par la suite...par contre je vais avoir une masse de travail importante au moins la 1ère année pour la préparation des cours, j'en suis consciente, et même certainement les 1ères années.
En contre-partie, plus de piano, plus d'ados à gérer, avec un peu de chance 1 seul établissement, plus de conseils de classe, finis les 500 copies à corriger et les 500 bulletins à remplir d'un coup, un emploi du temps "normalisé"
L'autre souci : à priori j'ai raté les délais pour faire une demande pour la rentrée prochaine, peut-on faire une demande tardive ? Dans ce cas peut-on éviter de parler du souci de santé pour "excuser" le retard de la demande ?? Est-ce que je ne devrais pas sinon refaire une année (en évitant les heures supp' et les projets divers pour me ménager) et suivre la procédure en temps et en heure ? A l'heure actuelle, quand j'y pense, j'aime mon poste fixe mais je me passerais bien de mon CS, surtout au niveau géographique, mais les emplois du temps à la noix qui nous attendent avec les EPI l'an prochain me font peur quant à mon endurance physique.
Et enfin, je ne suis pas à l'aise face à ma hiérarchie, l'idée d'en parler à l'inspection me terrifie, j'ai l'impression de leur faire un petit dans le dos car je ne suis que néotit2 et je n'ai jamais été inspectée encore depuis la tit'...bref l'impression qu'on a misé sur moi et que je les lâche avant d'avoir fait mes preuves.
Merci d'avance de m'avoir lue et pour vos conseils
Je suis prof d'éducation musicale et j'ai une discopathie cervicale et lombaire qui me crée des douleurs constantes, avec notamment une perte motrice du bras droit, en gros accompagner les élèves au piano est au mieux difficile.
Le hic, c'est qu'en musique je joue au piano toute la journée, nous devons normalement accompagner au maximum les élèves et là ça devient un calvaire alors que je me contente de plaquer des accords. Mon médecin m'a dit que la position au clavier allait déclencher les douleurs, il me conseille une reconversion ou un changement de matière.
J'aime enseigner, j'avais au départ préparé le concours de CRPE (et je n'y suis pas allée car enceinte) avant de finalement passer le CAPES, du coup j'envisage de demander un détachement dans le primaire mais je ne sais pas comment le faire.
J'ai peur de passer par la médecine du travail, je ne veux pas qu'on me mette au placard, qu'ils arrivent à la conclusion que je risque de ne pas tenir le coup physiquement et que je ne suis plus apte à enseigner....
Mon médecin pense qu'il vaut mieux faire une demande sans parler des problèmes de dos, en espérant que ce soit accepté, mais qu'elles sont mes chances ?
A qui en parler ? : je pensais en parler à mon CDE cette semaine mais je n'en ai pas eu le courage. Est-ce judicieux ? Dans quelle mesure puis-je espérer que ça ne fuitera pas vers l'inspection ou le rectorat...que je puisse garder la maitrise sur mon avenir...
Il est difficile pour moi de prendre une décision objective actuellement car j'ai creusé ma propre tombe cette année : heures supp + projet chorale + projet cm2/6e + peac...bref c'était la 1ère fois qu'on me proposait des projets et je me suis emballée, et en plus je suis PP (bon de 5e heureusement). Sauf que là mon corps dit stop, je craque mais je ne peux pas me faire arrêter car toutes les semaines j'ai une répét' pour un ou 2 des projets...donc traitements lourds + kiné mais qui ne me soulagent pas à 100 %.
Que pensez-vous de ma solution ? Je vois beaucoup de posts parlant de détachement du primaire vers le secondaire mais pas l'inverse ... le primaire m'a toujours attiré, j'aime l'enthousiasme des plus jeunes, l'idée de les suivre réellement toute une année, de pouvoir approfondir les notions ...et en plus je pourrais envisager de devenir conseillère péda en musique par la suite...par contre je vais avoir une masse de travail importante au moins la 1ère année pour la préparation des cours, j'en suis consciente, et même certainement les 1ères années.
En contre-partie, plus de piano, plus d'ados à gérer, avec un peu de chance 1 seul établissement, plus de conseils de classe, finis les 500 copies à corriger et les 500 bulletins à remplir d'un coup, un emploi du temps "normalisé"
L'autre souci : à priori j'ai raté les délais pour faire une demande pour la rentrée prochaine, peut-on faire une demande tardive ? Dans ce cas peut-on éviter de parler du souci de santé pour "excuser" le retard de la demande ?? Est-ce que je ne devrais pas sinon refaire une année (en évitant les heures supp' et les projets divers pour me ménager) et suivre la procédure en temps et en heure ? A l'heure actuelle, quand j'y pense, j'aime mon poste fixe mais je me passerais bien de mon CS, surtout au niveau géographique, mais les emplois du temps à la noix qui nous attendent avec les EPI l'an prochain me font peur quant à mon endurance physique.
Et enfin, je ne suis pas à l'aise face à ma hiérarchie, l'idée d'en parler à l'inspection me terrifie, j'ai l'impression de leur faire un petit dans le dos car je ne suis que néotit2 et je n'ai jamais été inspectée encore depuis la tit'...bref l'impression qu'on a misé sur moi et que je les lâche avant d'avoir fait mes preuves.
Merci d'avance de m'avoir lue et pour vos conseils
- RabelaisVénérable
Sinon: médecine du travail, dossier handicap et temps partiel .
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- brebisnoireNiveau 5
De ce que je sais, ces temps partiels ne sont accordés qu'à l'issue d'un arrêt maladie de moyenne à longue durée...
Je n'ai que 34 ans, je veux garder l'espoir de m'épanouir professionnellement et aussi que la médecine trouvera une solution adéquate à un moment donné.
J'ai peur que rentrer dans le système de la médecine du travail soit sans retour en arrière possible ??
En plus, il n'y a que le piano et les gestes de direction de choeur qui posent problème, enseigner est possible et même plutôt une bonne solution car la position debout est la moins douloureuse pour moi
Je n'ai que 34 ans, je veux garder l'espoir de m'épanouir professionnellement et aussi que la médecine trouvera une solution adéquate à un moment donné.
J'ai peur que rentrer dans le système de la médecine du travail soit sans retour en arrière possible ??
En plus, il n'y a que le piano et les gestes de direction de choeur qui posent problème, enseigner est possible et même plutôt une bonne solution car la position debout est la moins douloureuse pour moi
- DaphnéDemi-dieu
En effet le temps partiel me semble la meilleure solution, et ça éviterait le CS.
- ChirimoyaNiveau 8
Bonjour, ayant aussi des soucis de santé, je me pose des questions concernant le temps partiel. Est-il possible d'obtenir un temps partiel rémunéré à temps plein en cas de souci de santé ? Si oui, comment procéder pour le faire reconnaître ?
- Henri StanleyNiveau 2
Je vous souhaite bon courage. Dans l'EN, c'est la croix et la bannière. Vous n'êtes plus une personne, vous êtes avant tout un dossier financier, quelle que soit votre valeur. J'en sais quelque chose.
- Panta RheiExpert
Pour obtenir "aménagement de son poste de travail" et/ou allègement de service, il faut:
1° Avoir obtenu la RQTH
2° Avoir rencontré un médecin de prévention de ton Académie.
=> C'est lui ou elle qui donne un avis favorable (ou pas).
=> Attention: même en cas d'invalidité permanente (basse vision / handicap moteur), voire évolutive (dans un sens péjoratif comme DMLA, SEP et autres joyeusetés), il faut renouveler la demande tous les ans.
=> Chaque académie dispose d'une enveloppe d'EQT (18 ou 15) et ensuite vient le moment où chaque cas est discuté, voire défendu par le Médecin de Prévention.
Bref, tous les ans, l'on tremble à l'idée que d'autres sont encore plus en situation de handicap.
1° Avoir obtenu la RQTH
2° Avoir rencontré un médecin de prévention de ton Académie.
=> C'est lui ou elle qui donne un avis favorable (ou pas).
=> Attention: même en cas d'invalidité permanente (basse vision / handicap moteur), voire évolutive (dans un sens péjoratif comme DMLA, SEP et autres joyeusetés), il faut renouveler la demande tous les ans.
=> Chaque académie dispose d'une enveloppe d'EQT (18 ou 15) et ensuite vient le moment où chaque cas est discuté, voire défendu par le Médecin de Prévention.
Bref, tous les ans, l'on tremble à l'idée que d'autres sont encore plus en situation de handicap.
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- Henri StanleyNiveau 2
ne pas oublier que c'est l'inspecteur d'académie qui donne un avis final, lui seul.
- Henri StanleyNiveau 2
ce qui signifie bien qu'une situation de maladie et/ou de handicap est avant tout un élément... administratif.
Ce qui est fou, c'est le nombre de commissions qui peuvent discuter de ton cas sans que jamais tu ne sois invité ou consulté.
Ce qui est fou, c'est le nombre de commissions qui peuvent discuter de ton cas sans que jamais tu ne sois invité ou consulté.
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