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- profs(Niveau 9
Bonjour,
J'enseigne en bac Pro et un tout petit peu en BTS (privé sous contrat). Je souhaite enseigner davantage en post bac, mais je me heurte à certaines difficultés.
D'après mes recherches :
Le terme "possibilité" me semble flou. Il peut pour un temps plein ? pour un mi-temps ? si le ciel est bleu ? ......
Le lien suivant me laisserait penser qu'un PLP peut enseigner autant qu'il le souhaite en BTS mais c'est seulement un exemple.....
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=87302
Est ce que qqun parmi vous à des certitudes sur le fait qu'un PLP pourrait aller à plein temps sur un BTS ?
Comme je l'ai dit plus haut, je me heurte à des difficultés. Il semblerait que l'IPR concerné fait son possible pour refuser que des PLP aillent en BTS. Je n'en suis pas certain car je n'ai pas eu l'info en direct par l'IPR mais par des "on dit".
Si tel est le cas, forcer le passage peut devenir dangereux car j'imagine qu'il prendrait un malin plaisir à venir inspecter le PLP et faire un rapport catastrophique.
Qu'en pensez vous ? Si cela est vrai il est quand même malheureux de ne pas pouvoir faire appliquer les textes.
Je me dis alors qu'il serait (si l'IPR est catégoriquement opposé) peut être judicieux de participer au mouvement sur une autre académie en espérant que l'IPR de cette académie là ne soit pas opposé à cette perspective. Mais, un PLP a-t-il le droit de participer au mouvement sur des heures BTS ? (un document syndical lu sur internet me pousserait à dire "oui")
Dans le cas où je peux enseigner à 100 % en BTS mais que par malchance, il y ait des pertes d'heures, serais je le premier touché parce que je suis PLP ?
Cela fait beaucoup de questions mais s'il y a des personnes calés sur le sujet, merci pour vos réponses.
J'enseigne en bac Pro et un tout petit peu en BTS (privé sous contrat). Je souhaite enseigner davantage en post bac, mais je me heurte à certaines difficultés.
D'après mes recherches :
Le décret n° 2009-918 du 28 juillet 2009 porte modification du décret n° 92-1189 du 6 novembre 1992 relatif au statut particulier des professeurs de lycée professionnel, notamment sur les points suivants :
- possibilité d’ intervention en BTS et licence professionnelle :
Le terme "possibilité" me semble flou. Il peut pour un temps plein ? pour un mi-temps ? si le ciel est bleu ? ......
Le lien suivant me laisserait penser qu'un PLP peut enseigner autant qu'il le souhaite en BTS mais c'est seulement un exemple.....
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=87302
Exemple 3 : Service en STS dans deux établissements de deux communes différentes
Un PLP à temps complet en STS assure dans son établissement d'affectation principale :
- 2 fois 2 heures devant deux groupes issus d'une division Y ;
- 2 fois 2 heures devant deux groupes issus d'une division Z ;
- 2 heures devant la division Z entière.
Il complète son service dans un autre établissement situé dans une commune différente où il assure :
- 2 fois 2 heures devant deux groupes issus d'une division A ;
- 2 fois 2 heures devant deux groupes issus d'une division B.
Le service effectué par l'enseignant devant les élèves est de 18 heures.
Réduction pour complément de service dans un établissement d'une autre commune = maxima de service réduit d'1 heure = 17 heures.
Nombre d'heures pondérées = 17 x 0,25 = 4,25 heures.
Nombre d'heures totales = 18 heures (devant élèves) + 4,25 heures (de pondération) + 1 heure (de décharge de service) = 23,25 heures.
Dans ce cas, l'agent percevra 5,25 HSA.
Est ce que qqun parmi vous à des certitudes sur le fait qu'un PLP pourrait aller à plein temps sur un BTS ?
Comme je l'ai dit plus haut, je me heurte à des difficultés. Il semblerait que l'IPR concerné fait son possible pour refuser que des PLP aillent en BTS. Je n'en suis pas certain car je n'ai pas eu l'info en direct par l'IPR mais par des "on dit".
Si tel est le cas, forcer le passage peut devenir dangereux car j'imagine qu'il prendrait un malin plaisir à venir inspecter le PLP et faire un rapport catastrophique.
Qu'en pensez vous ? Si cela est vrai il est quand même malheureux de ne pas pouvoir faire appliquer les textes.
Je me dis alors qu'il serait (si l'IPR est catégoriquement opposé) peut être judicieux de participer au mouvement sur une autre académie en espérant que l'IPR de cette académie là ne soit pas opposé à cette perspective. Mais, un PLP a-t-il le droit de participer au mouvement sur des heures BTS ? (un document syndical lu sur internet me pousserait à dire "oui")
Dans le cas où je peux enseigner à 100 % en BTS mais que par malchance, il y ait des pertes d'heures, serais je le premier touché parce que je suis PLP ?
Cela fait beaucoup de questions mais s'il y a des personnes calés sur le sujet, merci pour vos réponses.
- CathEnchanteur
Je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas.
Puisque c'est possible, il ne peut pas y avoir de limitation en terme de nb d'heures.
Les IPR font parfois obstruction, préférant garder ces heures pour leurs ouailles (et étant entendu qu'un PLP sait à peine lire...).
S'il y a perte d'heures, sera concerné le dernier arrivé, non ?
Puisque c'est possible, il ne peut pas y avoir de limitation en terme de nb d'heures.
Les IPR font parfois obstruction, préférant garder ces heures pour leurs ouailles (et étant entendu qu'un PLP sait à peine lire...).
S'il y a perte d'heures, sera concerné le dernier arrivé, non ?
- profs(Niveau 9
Cath a écrit:Je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas.
Puisque c'est possible, il ne peut pas y avoir de limitation en terme de nb d'heures.
Les IPR font parfois obstruction, préférant garder ces heures pour leurs ouailles (et étant entendu qu'un PLP sait à peine lire...).
S'il y a perte d'heures, sera concerné le dernier arrivé, non ?
Merci pour ta réponse.
Je ne sais pas trop en fait ("peut aller" c'est très flou). C'est pour cela que j'espère avoir des réponses sur le forum.
Pour les pertes d'heures, je ne sais pas non plus. Tout dépend du "peut aller". Peut il y aller de plein droit ? Peut il y aller seulement si aucun Capet ne s'est positionné sur le poste ?
Je pense que cela peut intéresser bcp de monde.
- celitianSage
Il faut aussi voir qu'en gestion, tu as des agrégés qui n'arrivent pas à avoir de BTS car les heures sont déjà prises par des certifiés.
La situation est peut être différente dans le priver mais, dans le public, je n'ai jamais vu de Plp gestion sur du post bac à temps complet.
La situation est peut être différente dans le priver mais, dans le public, je n'ai jamais vu de Plp gestion sur du post bac à temps complet.
- profs(Niveau 9
celitian a écrit:Il faut aussi voir qu'en gestion, tu as des agrégés qui n'arrivent pas à avoir de BTS car les heures sont déjà prises par des certifiés.
La situation est peut être différente dans le priver mais, dans le public, je n'ai jamais vu de Plp gestion sur du post bac à temps complet.
Là où je suis ou là où je souhaiterais être, il y a seulement un ou deux agrégés. De plus, il va y avoir des départs à la retraite et je ne pense pas que bcp de personnes postulent. Cela a déjà été le cas l'année dernière et de nombreuses heures ont été "données" à des contractuels.
Ma question n'avait donc pas vraiment de lien avec une quelconque "concurrence" entre les concours (sauf peut être dans le cas d'une perte d'heures).
As-tu déjà vu des PLP gestion sur un mi-temps ? (plus ? moins ?)
- celitianSage
Oui, dans des LP qui ont un BTS avec pas assez d'heures pour creer un poste de certifié ou dans des Bts avec trés peu d'heures de gestion comme les Bts industriels.
- JEMSGrand Maître
Bonjour,
Je connais un peu la situation. J'ai occupé un poste à mi-temps BTS mais sur du remplacement (TZR PLP affecté sur un service d'agrégé). Tout peut se faire. Le texte de loi dit que l'on peut le faire. Après, je ne te cache pas que dans mon académie, les réticences sont très grandes pour qu'un PLP soit positionné sur un poste de certifié (alors je n'imagine pas d'agrégé).
Cependant, pour des raisons de structure (3/4 heures de BTS) tu peux rencontrer des PLP en BTS (chez moi en culture, en mathématiques et en langues).
Je connais un peu la situation. J'ai occupé un poste à mi-temps BTS mais sur du remplacement (TZR PLP affecté sur un service d'agrégé). Tout peut se faire. Le texte de loi dit que l'on peut le faire. Après, je ne te cache pas que dans mon académie, les réticences sont très grandes pour qu'un PLP soit positionné sur un poste de certifié (alors je n'imagine pas d'agrégé).
Cependant, pour des raisons de structure (3/4 heures de BTS) tu peux rencontrer des PLP en BTS (chez moi en culture, en mathématiques et en langues).
- celitianSage
@JEMS c'est pareil dans mon académie, et c'est logique et normal car nous choisissons le concours en fonction des élèves que nous voulons avoir.
De plus, si la différence est faible entre PLP et Capet, elle est énorme avec l'agrégation (pour les 2 d'ailleurs).
De plus, si la différence est faible entre PLP et Capet, elle est énorme avec l'agrégation (pour les 2 d'ailleurs).
- profs(Niveau 9
Merci pour vos réponses.
SVP je ne souhaite pas faire dévier le sujet sur "qui est le plus légitime ?"
Comme je l'ai dit dans un message précédent, il n'y aura probablement personne qui se positionnera sur le poste. S'il y en a une, il n'y aura alors plus de débat pour moi. (Même si je trouve le décret très flou avec le "il peut".)
Si une personne pointue passe sur ce sujet, merci de m'éclaire sur ce "il peut".
J'imagine qu'un IPR "pense" de la façon suivante : Si les heures de BTS sont affectées sur un PLP (dans le cas où aucun certifié, aucun agrégé n'aurait postulé ), elles ne seront alors plus déclarées vacantes. Le PLP restera alors sur les heures de BTS tant qu'il n'y aura pas de pertes d'heures (peut être donc toujours).
S'il pense réellement comme cela, je peux le comprendre. Il défend son pré carré. Toutefois, peut-il s'opposer à cette affectation ?
Il paraîtrait (source machine à café) que l'IPR aurait répondu de manière négative à des demandes de l'établissement pour placer un PLP en BTS (sur des heures totalement libres). Ne souhaitant pas se heurter à cet IPR l'idée n'a pas été poursuivie et des contractuels ont été pris sur les heures. Est ce une situation normale ? L'IPR est-il dans son droit ? Si l'établissement avait placé le PLP sur ces heures, aurait-il alors fait une inspection "sanction" ?
SVP je ne souhaite pas faire dévier le sujet sur "qui est le plus légitime ?"
Comme je l'ai dit dans un message précédent, il n'y aura probablement personne qui se positionnera sur le poste. S'il y en a une, il n'y aura alors plus de débat pour moi. (Même si je trouve le décret très flou avec le "il peut".)
Si une personne pointue passe sur ce sujet, merci de m'éclaire sur ce "il peut".
J'imagine qu'un IPR "pense" de la façon suivante : Si les heures de BTS sont affectées sur un PLP (dans le cas où aucun certifié, aucun agrégé n'aurait postulé ), elles ne seront alors plus déclarées vacantes. Le PLP restera alors sur les heures de BTS tant qu'il n'y aura pas de pertes d'heures (peut être donc toujours).
S'il pense réellement comme cela, je peux le comprendre. Il défend son pré carré. Toutefois, peut-il s'opposer à cette affectation ?
Il paraîtrait (source machine à café) que l'IPR aurait répondu de manière négative à des demandes de l'établissement pour placer un PLP en BTS (sur des heures totalement libres). Ne souhaitant pas se heurter à cet IPR l'idée n'a pas été poursuivie et des contractuels ont été pris sur les heures. Est ce une situation normale ? L'IPR est-il dans son droit ? Si l'établissement avait placé le PLP sur ces heures, aurait-il alors fait une inspection "sanction" ?
- JEMSGrand Maître
L'IPR fait ce qu'il veut dans certaines disciplines... il y a eu un poste vacant trois années consécutives en mercatique + éco droit BTS à côté de chez moi... j'étais TZR PLP sans poste et c'est une contractuelle qui a été affectée. Pourtant, j'ai laissé une très bonne impression à l'équipe.
- celitianSage
Je comprends mieux ta situation, tu penses que l'IPR préfère que le poste reste vacant et que des contractuels défilent plutôt qu'un PLP prenne le poste définitivement.
J'ai peur qu'effectivement l'ipr soit obligé de donner son accord car ce sont des mouvements distincts, c'est un peu la même chose que pour les postes à profil en BTS.
Il faut également voir qu'en gestion, il y a tous les ans des suppressions de postes (de moins en moins d'élèves en STMG, en tout cas dans mon académie) et donc des certifiés en carte scolaire, donc même si personne ne demande actuellement le poste, cela peut évoluer.
J'ai peur qu'effectivement l'ipr soit obligé de donner son accord car ce sont des mouvements distincts, c'est un peu la même chose que pour les postes à profil en BTS.
Il faut également voir qu'en gestion, il y a tous les ans des suppressions de postes (de moins en moins d'élèves en STMG, en tout cas dans mon académie) et donc des certifiés en carte scolaire, donc même si personne ne demande actuellement le poste, cela peut évoluer.
- celitianSage
Et une réflexion, peut-être idiote, si le poste reste libre, pourquoi ne pas essayer de passer le capet ou l'agrégation à l'intérne , là plus de problème, et tu seras même prioritaire pour avoir le poste.profs:( a écrit:Merci pour vos réponses.
SVP je ne souhaite pas faire dévier le sujet sur "qui est le plus légitime ?"
Comme je l'ai dit dans un message précédent, il n'y aura probablement personne qui se positionnera sur le poste. S'il y en a une, il n'y aura alors plus de débat pour moi. (Même si je trouve le décret très flou avec le "il peut".)
Si une personne pointue passe sur ce sujet, merci de m'éclaire sur ce "il peut".
J'imagine qu'un IPR "pense" de la façon suivante : Si les heures de BTS sont affectées sur un PLP (dans le cas où aucun certifié, aucun agrégé n'aurait postulé ), elles ne seront alors plus déclarées vacantes. Le PLP restera alors sur les heures de BTS tant qu'il n'y aura pas de pertes d'heures (peut être donc toujours).
S'il pense réellement comme cela, je peux le comprendre. Il défend son pré carré. Toutefois, peut-il s'opposer à cette affectation ?
Il paraîtrait (source machine à café) que l'IPR aurait répondu de manière négative à des demandes de l'établissement pour placer un PLP en BTS (sur des heures totalement libres). Ne souhaitant pas se heurter à cet IPR l'idée n'a pas été poursuivie et des contractuels ont été pris sur les heures. Est ce une situation normale ? L'IPR est-il dans son droit ? Si l'établissement avait placé le PLP sur ces heures, aurait-il alors fait une inspection "sanction" ?
- CathEnchanteur
Enfin, au bout d'un moment, ça devient ridicule de s'arc-bouter sur des idées... Que l'IPR préfère un agrégé, je le comprends, mais qu'il s'obstine à refuser un PLP et préfère voir défiler des contractuels ...
- celitianSage
Ah dans l'idée, je suis d'accord c'est débile mais j'ai connu la carte scolaire, pour un collègue c'est l'année prochaine, en gestion il y a très peu de postes donc imagine que tu apprends qu'un poste est occupé par un PLP, bof bof.
De plus c'est dans les 2 sens, un certifié/agrégé TZR aura les mêmes difficultés à avoir un poste fixe en LP même si cela l'arrange.
De plus c'est dans les 2 sens, un certifié/agrégé TZR aura les mêmes difficultés à avoir un poste fixe en LP même si cela l'arrange.
- profs(Niveau 9
celitian a écrit:Et une réflexion, peut-être idiote, si le poste reste libre, pourquoi ne pas essayer de passer le capet ou l'agrégation à l'intérne , là plus de problème, et tu seras même prioritaire pour avoir le poste.profs:( a écrit:Merci pour vos réponses.
SVP je ne souhaite pas faire dévier le sujet sur "qui est le plus légitime ?"
Comme je l'ai dit dans un message précédent, il n'y aura probablement personne qui se positionnera sur le poste. S'il y en a une, il n'y aura alors plus de débat pour moi. (Même si je trouve le décret très flou avec le "il peut".)
Si une personne pointue passe sur ce sujet, merci de m'éclaire sur ce "il peut".
J'imagine qu'un IPR "pense" de la façon suivante : Si les heures de BTS sont affectées sur un PLP (dans le cas où aucun certifié, aucun agrégé n'aurait postulé ), elles ne seront alors plus déclarées vacantes. Le PLP restera alors sur les heures de BTS tant qu'il n'y aura pas de pertes d'heures (peut être donc toujours).
S'il pense réellement comme cela, je peux le comprendre. Il défend son pré carré. Toutefois, peut-il s'opposer à cette affectation ?
Il paraîtrait (source machine à café) que l'IPR aurait répondu de manière négative à des demandes de l'établissement pour placer un PLP en BTS (sur des heures totalement libres). Ne souhaitant pas se heurter à cet IPR l'idée n'a pas été poursuivie et des contractuels ont été pris sur les heures. Est ce une situation normale ? L'IPR est-il dans son droit ? Si l'établissement avait placé le PLP sur ces heures, aurait-il alors fait une inspection "sanction" ?
Cette réflexion n'est pas idiote du tout bien entendu.
Pour plusieurs raisons :
1ère raison : En interne il faut faire un dossier sur une situation pédagogique vécue or je n'ai pas la spécialité ni en BTS ni en STMG. Je l'ai eu il y a plusieurs années mais étant donné les méthodes pédagogiques d'aujourd'hui, mon dossier ferait un peu "has been". On m'a suggéré de me rapprocher d'un prof ayant cette spécialité pour créer un cours que je pourrais animer à sa place.
2ème raison et la principale je dois bien avouer : Je n'ai plus envie de me pencher à nouveau sur un concours. Ma vie n'est plus rythmée par cela. J'imagine déjà des personnes derrière leurs écrans en train de se dire "ben reste en LP et fais pas chier alors....". Elles ont en partie raison mais le décret dit qu'un PLP "peut aller" en BTS.... De plus, j'ai enseigné plusieurs fois dans le supérieur et il n'y a jamais eu de souci. Je suis techniquement moins fort qu'un agrégé il faut bien le reconnaître, mais depuis de très nombreuses années maintenant j'ai toujours fait le programme (pour son immense partie) et les élèves/étudiants (dans l'immense majorité) ont toujours travaillé dans le calme en classe. Il faudra bien un jour se pencher sur le parcours professionnel des enseignants et la gestion des carrières et des motivations sans toujours se référer à un concours passé il y a 10, 20, .... ans. A titre personnel, il est bien plus difficile aujourd'hui d'enseigner en LP qu'en BTS et la différence de contenu ne vient pas compenser cette difficulté. Ces remarques n'engagent que moi et je ne prétends pas détenir la vérité.
- celitianSage
Tu as raison, je pense qu'enseigner en LP a toujours été plus difficile, je suis une ancienne PLP et je n'en pouvais plus des BEP compta, des 3/4 techno.
Le décret sous-entend peut-être qu'un PLP peut y enseigner mais sans y être nommé en tant que titulaire sauf accord de l'ipr ?
Le décret sous-entend peut-être qu'un PLP peut y enseigner mais sans y être nommé en tant que titulaire sauf accord de l'ipr ?
- profs(Niveau 9
celitian a écrit:Ah dans l'idée, je suis d'accord c'est débile mais j'ai connu la carte scolaire, pour un collègue c'est l'année prochaine, en gestion il y a très peu de postes donc imagine que tu apprends qu'un poste est occupé par un PLP, bof bof.
De plus c'est dans les 2 sens, un certifié/agrégé TZR aura les mêmes difficultés à avoir un poste fixe en LP même si cela l'arrange.
Je comprends cette situation. Mais pourquoi avoir créé une possibilité dans les textes si ce n'est pas pour l'appliquer ensuite ?
Je tiens aussi à attirer l'attention sur une chose. Le décret parle des BTS et pas des STMG. Je comprends donc qu'un PLP "peut aller" en BTS (normalement sans autorisation) mais pas en STMG (ou alors avec autorisation).
Il y avait peut être la volonté par ce décret de montrer que les BTS ont des effectifs venant pour bcp des LP et que donc des PLP pouvaient y aller mais que les STMG devaient être davantage préparés à aller en IUT et donc étaient réservés au CAPET et agrégés ?
- celitianSage
Je pense plutôt qu'il a des spécialités de PLP qui sont enseignées en BTS, et qui n'ont pas de Capet.
- profs(Niveau 9
celitian a écrit:Je pense plutôt qu'il a des spécialités de PLP qui sont enseignées en BTS, et qui n'ont pas de Capet.
Probablement aussi mais ces BTS devaient bien exister avant ce décret non ?
Pourquoi avoir voulu préciser en 2009 que des PLP pouvaient aller en BTS ?
- profs(Niveau 9
Voici le lien du décret :
http://ekladata.com/snuepversailles.eklablog.com/perso/decrets/decret%20du%2028%2007%2009_statutplp.pdf
- peuvent également exercer : Pour moi quand je lis la phrase je ne vois pas de restriction et vous ?
- quand celles ci sont organisées par convention avec les établissements scolaires : cela veut dire quoi svp ? (mais cela ne concerne que les licences non ?)
http://ekladata.com/snuepversailles.eklablog.com/perso/decrets/decret%20du%2028%2007%2009_statutplp.pdf
Article 2
Après le premier alinéa de l’article 2, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Ils peuvent également exercer dans les classes ou divisions conduisant à l’obtention de brevets de technicien supérieur et dans les formations conduisant à l’obtention de licences professionnelles quand celles ci sont organisées par convention avec les établissements scolaires. »
- peuvent également exercer : Pour moi quand je lis la phrase je ne vois pas de restriction et vous ?
- quand celles ci sont organisées par convention avec les établissements scolaires : cela veut dire quoi svp ? (mais cela ne concerne que les licences non ?)
- celitianSage
Peut-être qu'avant les PLP ne pouvaient pas être nommés définitivement sur les postes.
De toute façon, il faut bien comprendre que l'EN fait ce qui l'arrange, j'ai des collègues agrégés qui font des heures en LP pour compléter les services.
Tu as demandé à un syndicat, ils sont habitués à traiter de cas particuliers.
De toute façon, il faut bien comprendre que l'EN fait ce qui l'arrange, j'ai des collègues agrégés qui font des heures en LP pour compléter les services.
Tu as demandé à un syndicat, ils sont habitués à traiter de cas particuliers.
- profs(Niveau 9
Non je n'ai pas demandé à un syndicat.
J'ai appelé un service du rectorat une fois pour un autre problème et j'avais posé la question rapidement à la fin de l'appel. Mais je n'avais pas senti une connaissance du sujet chez la personne. Elle ne connaissait pas le décret et avait seulement su me dire ce que tout le monde dit depuis toujours 'les plp en LP et les capet, agrégés en BTS".
Selon moi le problème soulevé ne se pose pas trop souvent (Peu de PLP demandent des BTS ou rares sont les postes de BTS qui ne sont pas pourvus). Par conséquent le décret existe mais les quelques demandes (avec ou sans connaissance du décret) qui ont pu être faites ont été probablement balayées par les IPR de manière autoritaire (c'est mon interprétation).
J'ai appelé un service du rectorat une fois pour un autre problème et j'avais posé la question rapidement à la fin de l'appel. Mais je n'avais pas senti une connaissance du sujet chez la personne. Elle ne connaissait pas le décret et avait seulement su me dire ce que tout le monde dit depuis toujours 'les plp en LP et les capet, agrégés en BTS".
Selon moi le problème soulevé ne se pose pas trop souvent (Peu de PLP demandent des BTS ou rares sont les postes de BTS qui ne sont pas pourvus). Par conséquent le décret existe mais les quelques demandes (avec ou sans connaissance du décret) qui ont pu être faites ont été probablement balayées par les IPR de manière autoritaire (c'est mon interprétation).
- profs(Niveau 9
Pour info mais je n'en sais pas beaucoup plus.
Un PLP enseigne principalement en LP et peut enseigner en BTS ou licence.
La règle serait différente selon les académies, les inspecteurs ou même selon les besoins de l'établissement. D'après un directeur qui a fait pas mal d'académies, il y aurait une sorte de consensus sur 6h en post bac. Il faudrait veiller toutefois à ce que le PLP garde quand même toujours au moins 9h en LP (même si un lien sur le site du ministère donne un exemple d'un PLP à plein temps en BTS (voir plus haut)).
Dans tous les cas, de toute façon, il ne sert à rien d'aller contre l'avis d'un IPR qui pourrait, s'il n'est pas très très bienveillant, faire une inspection sanction.
Un PLP enseigne principalement en LP et peut enseigner en BTS ou licence.
La règle serait différente selon les académies, les inspecteurs ou même selon les besoins de l'établissement. D'après un directeur qui a fait pas mal d'académies, il y aurait une sorte de consensus sur 6h en post bac. Il faudrait veiller toutefois à ce que le PLP garde quand même toujours au moins 9h en LP (même si un lien sur le site du ministère donne un exemple d'un PLP à plein temps en BTS (voir plus haut)).
Dans tous les cas, de toute façon, il ne sert à rien d'aller contre l'avis d'un IPR qui pourrait, s'il n'est pas très très bienveillant, faire une inspection sanction.
- CathEnchanteur
Tiens, il me revient qu'on m'avait dit, quand j'ai commencé à enseigner en BTS, qu'un IPR ne pouvait pas m'inspecter, car justement j'étais PLP, et que donc je ne le serai jamais sur une classe de BTS.
- profs(Niveau 9
Si si un IPR peut t'inspecter même si tu es PLP en lycée technologique. Après effectivement, il ne met pas une note suite à cette inspection (dans l'ancien système).
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