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- CeladonDemi-dieu
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-najat-vallaud-belkacem-la-ministre-qui-glousse-et-qui-toise-11-01-2017-2096204_2134.php#xtor=CS3-190
C'est dans le Point, mais réservé aux abonnés.
C'est dans le Point, mais réservé aux abonnés.
Etonnant, Sophie...La scène se déroule dans une atmosphère confidentielle. Les « questions sur la politique d'éducation » n'attirent pas la foule des grands jours dans l'hémicycle. Il s'agit de traiter de sujets techniques entre spécialistes. Sauf qu'au moment où les députés de l'opposition posent leurs questions, la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem leur répond d'une façon de plus en plus agressive et désobligeante.
- ipomeeGuide spirituel
Bon, sur la video on en voit suffisamment de la morgue désobligeante de la ministre. le masque se craquèle de plus en plus. Je ne voterai plus PS.
- RendashBon génie
Mouais.
Indépendamment de ce que je peux penser de Vallaud-Belkacem, de son bilan et de son attitude en tant que ministre, je ne suis pas choqué par le fait d'envoyer paître sur la question de l’éducation prioritaire un membre du parti du candidat Fillon. L'ex-UMP qui évoque l'éducation prioritaire, ou l'éducation tout court, c'est du foutage de gueule, presque aussi ridicule qu'un pro-Fillon qui s'indignerait de la réforme du collège.
Indépendamment de ce que je peux penser de Vallaud-Belkacem, de son bilan et de son attitude en tant que ministre, je ne suis pas choqué par le fait d'envoyer paître sur la question de l’éducation prioritaire un membre du parti du candidat Fillon. L'ex-UMP qui évoque l'éducation prioritaire, ou l'éducation tout court, c'est du foutage de gueule, presque aussi ridicule qu'un pro-Fillon qui s'indignerait de la réforme du collège.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ipomeeGuide spirituel
Oui, tu as raison. Je me suis laissé emporter par ma répulsion pour NVB.
- Dame JouanneÉrudit
J'ai aussi souvenir d'une séance au parlement où NVB gloussait et discutait avec sa voisine pendant qu'un député alsacien (ou autre département frontalier) l'interrogeait sur l'avenir de l'allemand. Et sa réponse a été arrogante et méprisante. Pourtant la question du député était alors tout à fait légitime.
- HypermnestreÉrudit
Rendash a écrit:Mouais.
Indépendamment de ce que je peux penser de Vallaud-Belkacem, de son bilan et de son attitude en tant que ministre, je ne suis pas choqué par le fait d'envoyer paître sur la question de l’éducation prioritaire un membre du parti du candidat Fillon. L'ex-UMP qui évoque l'éducation prioritaire, ou l'éducation tout court, c'est du foutage de gueule, presque aussi ridicule qu'un pro-Fillon qui s'indignerait de la réforme du collège.
Certes, mais le problème est qu'elle adopte cette attitude de mépris même pas dissimulé de façon très large, quel que soit son interlocuteur...
- RendashBon génie
hypermnestre a écrit:Rendash a écrit:Mouais.
Indépendamment de ce que je peux penser de Vallaud-Belkacem, de son bilan et de son attitude en tant que ministre, je ne suis pas choqué par le fait d'envoyer paître sur la question de l’éducation prioritaire un membre du parti du candidat Fillon. L'ex-UMP qui évoque l'éducation prioritaire, ou l'éducation tout court, c'est du foutage de gueule, presque aussi ridicule qu'un pro-Fillon qui s'indignerait de la réforme du collège.
Certes, mais le problème est qu'elle adopte cette attitude de mépris même pas dissimulé de façon très large, quel que soit son interlocuteur...
Très certes, oui D'où la précision que j'ai apportée, que je graisse ici.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- laMissSage
Elle ne fait que renvoyer la balle en ricanant, en méprisant ou en s'énervant, sur ce sujet comme sur les autres. Stratégie d'évitement.
De toute façon, c'est simple : c'est soit l'évitement, soit le mensonge.
De toute façon, c'est simple : c'est soit l'évitement, soit le mensonge.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Si la morgue, le mépris, le copinage et l'usage abusif de l'ironie était un frein à une quelconque carrière politique, ça se saurait.
Dans un pays qui a eu Mitterand, Sarkozy, qui a voulu très fort Juppé, et qui aura peut-être Fillon, ce genre de critique est risible. Et injuste, car j'ai l'impression que le vrai problème est ailleurs.
Qu'on ne se méprenne pas, je trouve le bilan éducatif du quinquennat mauvais (coucou Florence Robine) et la communication qui allait avec était pire encore (voilà pour NVB).
EDIT et après vision de l'extrait, je ne vois rien d'inhabituel. Elle utilise un ton qui lui est propre, mais il n'est pas en contradiction avec les codes implicites de la communication lors des questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale. C'est un triste spectacle, où le plaisir de la joute l'emporte sur l'intérêt général (il n'y a pas si longtemps, ces joutes pouvaient aboutir à des duels). On peut voir bien pire à la télévision, notamment le mercredi après-midi sur France 3 (remarquez, j'ignore si c'est encore le cas).
Dans un pays qui a eu Mitterand, Sarkozy, qui a voulu très fort Juppé, et qui aura peut-être Fillon, ce genre de critique est risible. Et injuste, car j'ai l'impression que le vrai problème est ailleurs.
Qu'on ne se méprenne pas, je trouve le bilan éducatif du quinquennat mauvais (coucou Florence Robine) et la communication qui allait avec était pire encore (voilà pour NVB).
EDIT et après vision de l'extrait, je ne vois rien d'inhabituel. Elle utilise un ton qui lui est propre, mais il n'est pas en contradiction avec les codes implicites de la communication lors des questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale. C'est un triste spectacle, où le plaisir de la joute l'emporte sur l'intérêt général (il n'y a pas si longtemps, ces joutes pouvaient aboutir à des duels). On peut voir bien pire à la télévision, notamment le mercredi après-midi sur France 3 (remarquez, j'ignore si c'est encore le cas).
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Asinus asinum fricat
- laMissSage
Absolument. D'ailleurs évitement et mensonges, cela vaut pour presque tous les autres.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- ZagaraGuide spirituel
Les remix français sont quand même un cran en dessous des remix américains :
- BalthamosDoyen
Rendash a écrit:Mouais.
Indépendamment de ce que je peux penser de Vallaud-Belkacem, de son bilan et de son attitude en tant que ministre, je ne suis pas choqué par le fait d'envoyer paître sur la question de l’éducation prioritaire un membre du parti du candidat Fillon. L'ex-UMP qui évoque l'éducation prioritaire, ou l'éducation tout court, c'est du foutage de gueule, presque aussi ridicule qu'un pro-Fillon qui s'indignerait de la réforme du collège.
Mouais.
D'accord avec ce que tu as formulé.
- gauvain31Empereur
laMiss a écrit:Absolument. D'ailleurs évitement et mensonges, cela vaut pour presque tous les autres.
Oui, depuis 30 ans de politique éducative (en fait politique budgétaire maquillée en réforme pédagogique) identique en le PS et la droite.
C'est (presque) du théâtre de boulevard. Mais comme il y a intervention en tribune, j’appellerais ceci du théâtre 2.0.
- ylmExpert spécialisé
Il faut oser quand même sortir comme le fait NVB que les gens en éducation prioritaire manifestent en ce moment contre Fillon et pour le gouvernement. La député qui a posé la question n'en revient pas d'ailleurs, on voit qu'elle se demande si elle n'est pas en train de rêver la réponse de NVB.
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The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Zagara a écrit:Les remix français sont quand même un cran en dessous des remix américains :
Je ne trouve pas, non. :| En tout cas, pas celui que tu as montré.
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Asinus asinum fricat
- demain est un autre jourNiveau 7
bonjour
Le passage est un "peu" long....Je risque d'être censuré......
DEBUT :
Enseignements public et privé
M. le président. La parole est à M. Patrick Hetzel, pour le groupe Les Républicains.
M. Patrick Hetzel. Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, vous aurez au moins réussi une chose au cours de ce quinquennat avec votre politique éducative : faire fuir les familles de l’enseignement public vers l’enseignement privé. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe Les Républicains.) D’ailleurs, ce n’est plus une fuite, c’est un véritable exode.
Ce week-end, le journal Le Monde développe largement cette thèse et vos propres services fournissent des éléments pour l’alimenter. Ainsi, une note de décembre dernier émanant de votre ministère explique qu’on assiste à une hausse inédite du nombre d’élèves accueillis dans les établissements de l’enseignement privé. Cette progression est très significative puisque le privé voit ses effectifs augmenter de 10 000 élèves dans le secondaire et de 13 500 dans le primaire. Comme, dans le même temps, le public en perd quasiment autant, il y a bien un effet de vases communicants.
On peut aisément en conclure que la situation actuelle est bien liée à une défiance à l’égard des réformes que vous avez tenté d’impulser au cours du quinquennat. Toutes les enquêtes révèlent des dysfonctionnements que vous avez largement accentués en cinq ans : rythmes scolaires chamboulés, sections bilangues fermées, programmes revus à la baisse, réforme du collège désastreuse.
Alors, madame la ministre, quand nos élèves apprendront-ils principalement le français ? Quand mettrez-vous enfin l’accent sur les sciences pour que nous puissions renouer avec notre fantastique culture scientifique ?
M. Bernard Accoyer et M. Marc Le Fur. Très bien !
M. Michel Piron. Quand enseignerez-vous de nouveau l’histoire et la géographie nationales pour que les écoliers, d’où qu’ils viennent, les connaissent et puissent en être fiers ? (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.) Décidément, madame la ministre, vous avez oublié tous vos classiques, même ceux d’une véritable école de la République ! (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains.)
M. le président. La parole est à Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Monsieur le député, comme je trouve fascinant…
M. Christian Jacob. Vous, vous n’êtes pas fascinante, c’est sûr !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. …de vous entendre déplorer l’augmentation des effectifs de l’enseignement privé et, dans le même temps, soutenir François Fillon, qui veut faire sauter le verrou des 20 % d’enseignement privé maximum dans le pays, c’est-à-dire installer un grand marché concurrentiel de l’éducation dans lequel, on le sait, ce seront toujours les familles qui ont le plus de moyens de payer qui s’en sortiront le mieux. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain. – Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)
Mme Laure de La Raudière. Répondez à la question !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Monsieur le député, soyons sérieux, et éloignons-nous des caricatures auxquelles vous nous avez habitués.
Que nous disent les chiffres ? Que le flux d’élèves constaté entre l’enseignement public et l’enseignement privé à la rentrée 2016 est de 0,2 %. Il s’agit d’une évolution marginale, constatée depuis des années – depuis vingt ans, pour être précis. Si je prends votre académie, les chiffres reflètent l’effet de la démographie : il y a, certes, 121 élèves supplémentaires dans le privé, mais il y en a également 191 de plus dans le public. Le secrétaire général de l’enseignement catholique admet lui-même cet effet démographique.
Un député du groupe Les Républicains. C’est petit !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Vous avez évoqué la réforme du collège en oubliant qu’elle a vocation à renforcer l’attractivité de tous les collèges, ce qui est le meilleur moyen de lutter contre la fuite vers d’autres établissements.
M. Christian Jacob. Soyez sérieuse de temps à temps !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Vous oubliez également, parce que cela vous arrange, que la réforme du collège s’applique exactement dans les mêmes termes dans l’enseignement public et dans l’enseignement privé.
Alors, monsieur Hetzel, soyons un peu sérieux. Et si ce qui pouvait conduire parfois certaines familles à préférer un établissement de l’enseignement privé, c’étaient les discours déclinistes que vous tenez en permanence sur l’école de la République, qui n’en mérite pas tant ! (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.) Celle-ci connaît de très nombreuses réussites, grâce à des réformes qui, par exemple, ont amélioré les rapports entre les parents et l’école et permettent de disposer aujourd’hui d’établissements similaires, pour lesquels nous réclamons une plus grande mixité sociale.
M. Frédéric Reiss. C’est faux !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Cela vaut à la fois pour le public et le privé, qui y est d’ailleurs associé, loin des caricatures. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)
FIN
A Retrouver sur le site suivant :
http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2016-2017/20170093.asp#P952238
et concernant :
Assemblée nationale
XIVe législature
Session ordinaire de 2016-2017
Compte rendu
intégral
Première séance du mercredi 11 janvier 2017
Bonne lecture
Le passage est un "peu" long....Je risque d'être censuré......
DEBUT :
Enseignements public et privé
M. le président. La parole est à M. Patrick Hetzel, pour le groupe Les Républicains.
M. Patrick Hetzel. Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, vous aurez au moins réussi une chose au cours de ce quinquennat avec votre politique éducative : faire fuir les familles de l’enseignement public vers l’enseignement privé. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe Les Républicains.) D’ailleurs, ce n’est plus une fuite, c’est un véritable exode.
Ce week-end, le journal Le Monde développe largement cette thèse et vos propres services fournissent des éléments pour l’alimenter. Ainsi, une note de décembre dernier émanant de votre ministère explique qu’on assiste à une hausse inédite du nombre d’élèves accueillis dans les établissements de l’enseignement privé. Cette progression est très significative puisque le privé voit ses effectifs augmenter de 10 000 élèves dans le secondaire et de 13 500 dans le primaire. Comme, dans le même temps, le public en perd quasiment autant, il y a bien un effet de vases communicants.
On peut aisément en conclure que la situation actuelle est bien liée à une défiance à l’égard des réformes que vous avez tenté d’impulser au cours du quinquennat. Toutes les enquêtes révèlent des dysfonctionnements que vous avez largement accentués en cinq ans : rythmes scolaires chamboulés, sections bilangues fermées, programmes revus à la baisse, réforme du collège désastreuse.
Alors, madame la ministre, quand nos élèves apprendront-ils principalement le français ? Quand mettrez-vous enfin l’accent sur les sciences pour que nous puissions renouer avec notre fantastique culture scientifique ?
M. Bernard Accoyer et M. Marc Le Fur. Très bien !
M. Michel Piron. Quand enseignerez-vous de nouveau l’histoire et la géographie nationales pour que les écoliers, d’où qu’ils viennent, les connaissent et puissent en être fiers ? (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.) Décidément, madame la ministre, vous avez oublié tous vos classiques, même ceux d’une véritable école de la République ! (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains.)
M. le président. La parole est à Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Monsieur le député, comme je trouve fascinant…
M. Christian Jacob. Vous, vous n’êtes pas fascinante, c’est sûr !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. …de vous entendre déplorer l’augmentation des effectifs de l’enseignement privé et, dans le même temps, soutenir François Fillon, qui veut faire sauter le verrou des 20 % d’enseignement privé maximum dans le pays, c’est-à-dire installer un grand marché concurrentiel de l’éducation dans lequel, on le sait, ce seront toujours les familles qui ont le plus de moyens de payer qui s’en sortiront le mieux. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain. – Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)
Mme Laure de La Raudière. Répondez à la question !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Monsieur le député, soyons sérieux, et éloignons-nous des caricatures auxquelles vous nous avez habitués.
Que nous disent les chiffres ? Que le flux d’élèves constaté entre l’enseignement public et l’enseignement privé à la rentrée 2016 est de 0,2 %. Il s’agit d’une évolution marginale, constatée depuis des années – depuis vingt ans, pour être précis. Si je prends votre académie, les chiffres reflètent l’effet de la démographie : il y a, certes, 121 élèves supplémentaires dans le privé, mais il y en a également 191 de plus dans le public. Le secrétaire général de l’enseignement catholique admet lui-même cet effet démographique.
Un député du groupe Les Républicains. C’est petit !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Vous avez évoqué la réforme du collège en oubliant qu’elle a vocation à renforcer l’attractivité de tous les collèges, ce qui est le meilleur moyen de lutter contre la fuite vers d’autres établissements.
M. Christian Jacob. Soyez sérieuse de temps à temps !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Vous oubliez également, parce que cela vous arrange, que la réforme du collège s’applique exactement dans les mêmes termes dans l’enseignement public et dans l’enseignement privé.
Alors, monsieur Hetzel, soyons un peu sérieux. Et si ce qui pouvait conduire parfois certaines familles à préférer un établissement de l’enseignement privé, c’étaient les discours déclinistes que vous tenez en permanence sur l’école de la République, qui n’en mérite pas tant ! (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.) Celle-ci connaît de très nombreuses réussites, grâce à des réformes qui, par exemple, ont amélioré les rapports entre les parents et l’école et permettent de disposer aujourd’hui d’établissements similaires, pour lesquels nous réclamons une plus grande mixité sociale.
M. Frédéric Reiss. C’est faux !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Cela vaut à la fois pour le public et le privé, qui y est d’ailleurs associé, loin des caricatures. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)
FIN
A Retrouver sur le site suivant :
http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2016-2017/20170093.asp#P952238
et concernant :
Assemblée nationale
XIVe législature
Session ordinaire de 2016-2017
Compte rendu
intégral
Première séance du mercredi 11 janvier 2017
Bonne lecture
- ylmExpert spécialisé
Là encore, mentir ainsi éhontément à l'assemblée nationale, il faut oser.demain est un autre jour a écrit:Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Vous oubliez également, parce que cela vous arrange, que la réforme du collège s’applique exactement dans les mêmes termes dans l’enseignement public et dans l’enseignement privé.
- laMissSage
Malgré tout ce que je pense du comportement d'NVB, le verbe "glousser" me gêne.
C'est moi qui vois le mal partout ou c'est une pointe de sexisme ?
C'est moi qui vois le mal partout ou c'est une pointe de sexisme ?
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- RendashBon génie
Loin de moi l'idée de défendre Vallaud-Belkacem, prise en flagrant délit de mensonge plus d'une fois ( "la réforme du collège [...] a vocation à renforcer l’attractivité de tous les collèges" en tuant le "latin-grec" et en supprimant les bilangues, bon, hein ".
Mais quelle autre réaction avoir lorsqu'on entend ceci :
qu'un ricanement de mépris ?
Surtout quand ça émane d'un membre d'un parti dont les têtes de gondoles ont multiplié les conneries à la limite du racisme. L'Homme africain pas encore entré dans l'Histoire, ça devrait inciter les membres de l'ex-UMP à davantage de modestie sur la question de l'enseignement de l'histoire, sinon à fermer totalement leurs gueules sur la question.
Mais quelle autre réaction avoir lorsqu'on entend ceci :
Piron a écrit: Quand enseignerez-vous de nouveau l’histoire et la géographie nationales pour que les écoliers, d’où qu’ils viennent, les connaissent et puissent en être fiers ?
qu'un ricanement de mépris ?
Surtout quand ça émane d'un membre d'un parti dont les têtes de gondoles ont multiplié les conneries à la limite du racisme. L'Homme africain pas encore entré dans l'Histoire, ça devrait inciter les membres de l'ex-UMP à davantage de modestie sur la question de l'enseignement de l'histoire, sinon à fermer totalement leurs gueules sur la question.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- e-WandererGrand sage
Cela dit, je ne pense pas qu'on puisse rendre tout homme politique UMP absolument responsable des âneries débitées au kilomètre par Sarkozy, de même qu'il doit bien y avoir quelques socialistes sincères pour trouver in petto NVB affligeante. J'espère que la mise sur la touche des sarkozystes et celle, peut-être prochaine, de la clique actuellement au pouvoir permettra à des représentants jusqu'ici tenus par la discipline de parti d'oser prendre la parole.
- ylmExpert spécialisé
Cette vidéo est absolument hallucinante:
https://www.dailymotion.com/video/x583dg2_quand-najat-vallaud-belkacem-se-moque-d-une-depute-lr-a-l-assemblee_news
https://www.dailymotion.com/video/x583dg2_quand-najat-vallaud-belkacem-se-moque-d-une-depute-lr-a-l-assemblee_news
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Thomas Hobbes
- choup78Habitué du forum
laMiss a écrit:Malgré tout ce que je pense du comportement d'NVB, le verbe "glousser" me gêne.
C'est moi qui vois le mal partout ou c'est une pointe de sexisme ?
En même temps c'est bien ce qu'elle fait, "glousser"! Je n'y vois pas de marque de sexisme mais juste une description on ne peut plus claire du comportement de NVB.
Moi ce qui m'horripile c'est qu'il me semble que NVB (et beaucoup d'autres!) ont leurs enfants dans le privé (l'Ecole Alsacienne pour ne pas la citer, école assez élitiste je crois), et ce double discours m'est juste insupportable! On devrait les obliger à mettre leurs enfants dans un établissement public! Et pas un établissement tranquille de centre ville huppé, non, un établissement qui prône la mixité sociale, le "vivre ensemble"... Bref un de ces établissements où la chance est donnée à tous.
- ipomeeGuide spirituel
Il me semble l'avoir entendue affirmer que ses enfants étaient dans le public...
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