- patteNiveau 5
En fait, ce n'est plus "l'APHG et la présidentielle". C'est l'APHG tout court. Ce qui est très bien ! Un fil consacré uniquement à l'APHG est plus simple pour retrouver un lien, une info précise...
- nathaNiveau 4
Hier , j'ai décidé de m'abonner à l'APHG car il me semble de plus en plus nécessaire d'être aux côtés d'une association qui nous soutient. Cette année est vraiment très difficile et je me rends compte réunion après réunion ( conseil péda , réunion PEAC ou parcours citoyen , réunions compétences) que la direction nous demande de faire beaucoup de choses qui ne sont pas liées forcément aux programmes d'histoire-géographie . Quand je fais remarquer que nous avons un programme à traiter on me répond : "vous êtes obsédée par le programme , on peut s'en détacher ! " . Cette réforme est devenue une possibilité pour la direction de faire tout un tas de choses sauf ce qui nous est demandé .
Quand je vois l'état des lettres classiques ( certes la situation n'est pas la même partout : mais nous n'avons plus de grec au collège ) , je me réjouis de voir que nous sommes bien défendus . L'avenir m'inquiète avec tous ces politiques qui veulent écrire les programmes d'histoire ...
Quand je vois l'état des lettres classiques ( certes la situation n'est pas la même partout : mais nous n'avons plus de grec au collège ) , je me réjouis de voir que nous sommes bien défendus . L'avenir m'inquiète avec tous ces politiques qui veulent écrire les programmes d'histoire ...
- OlympiasProphète
Les régionales ont des sites, organisent conférences, formations. Les collègues d'Aix-Marseille sont en pleine préparation du congrès Euroclio.Balthamos a écrit:Deux ans, tu as la mémoire tenace :p
J'ai tout à fait conscience du grand boulot de certains dans ces associations ou dans certains syndicats, le plus souvent hors du temps professionnel.
J'imagine que vous avez votre réseau, notamment dans les régionales (bonne idée sous exploitée d'ailleurs également).
Après, il est évident que certains collègues sont avant tout des consommateurs.
- OlympiasProphète
natha a écrit:Hier , j'ai décidé de m'abonner à l'APHG car il me semble de plus en plus nécessaire d'être aux côtés d'une association qui nous soutient. Cette année est vraiment très difficile et je me rends compte réunion après réunion ( conseil péda , réunion PEAC ou parcours citoyen , réunions compétences) que la direction nous demande de faire beaucoup de choses qui ne sont pas liées forcément aux programmes d'histoire-géographie . Quand je fais remarquer que nous avons un programme à traiter on me répond : "vous êtes obsédée par le programme , on peut s'en détacher ! " . Cette réforme est devenue une possibilité pour la direction de faire tout un tas de choses sauf ce qui nous est demandé .
Quand je vois l'état des lettres classiques ( certes la situation n'est pas la même partout : mais nous n'avons plus de grec au collège ) , je me réjouis de voir que nous sommes bien défendus . L'avenir m'inquiète avec tous ces politiques qui veulent écrire les programmes d'histoire ...
Exactement. On soutient par principe les collègues de LC car leur matière est massacrée par la réforme. Quand je vois ce que mon mari ne peut plus faire en français et en latin avec ses élèves, lui qui a toujours donné de son temps...et l'état de fatigue dans lequel il est, ce colosse ...
Pour les programmes, on refusera les âneries d'où qu'elles viennent. Je commence aussi à en avoir ras-le-bol de cette histoire de roman national que personne n'enseigne.
- inzilbethNiveau 6
J'ai adhéré, une aide précieuse pour préparer le concours, et des conférences régionales très chouettes par chez moi ! L'information de qualité se paie.
Effectivement le passage au numérique est un enjeu clé, et le rajeunissement de la maquette sera bienvenu, même si ce dernier point n'est clairement pas aussi important que le premier.
Effectivement le passage au numérique est un enjeu clé, et le rajeunissement de la maquette sera bienvenu, même si ce dernier point n'est clairement pas aussi important que le premier.
- OlympiasProphète
inzilbeth a écrit:J'ai adhéré, une aide précieuse pour préparer le concours, et des conférences régionales très chouettes par chez moi ! L'information de qualité se paie.
Effectivement le passage au numérique est un enjeu clé, et le rajeunissement de la maquette sera bienvenu, même si ce dernier point n'est clairement pas aussi important que le premier.
La maquette a aussi son importance. Elle a un peu vieilli, c'est certain et c'est tout un travail à mener avec notre imprimeur. Pour les dossiers scientifiques, ça prend un an minimum !
Le site est de plus en plus fourni. Il ne répond pas à tous les besoins mais il y a beaucoup de choses !
Dernière vidéo de notre chaîne YouTube : la conférence du Pr Duvauchelle sur la chirurgie de la face.
- OlympiasProphète
Je vous ferai un topo sur le fameux colloque de 1984 à Montpellier pour ne pas laisser dire tout et n'importe quoi.
- ElyasEsprit sacré
Olympias, dans le cahier d'exigences de l'APHG, il y a le point 3 qui me trouble. Sont-ce les compétences disciplinaires ou les 5 domaines du Socle qui sont visés par ce texte ?
Honnêtement, je ne trouve pas que les compétences en HG soient au-dessus des connaissances. On ne peut pas pratiquer les compétences en HG sans les connaissances. Quand je demande en évaluation à mes 5e de répondre à la consigne suivante : "Identifiez et décrivez le document ci-dessous et expliquez son sens implicite et le point de vue de son auteur ?" sur un texte d'Ibn Hicham ou de Thibaut de Champagne par exemple, il est impossible à mes élèves d'y répondre sans connaissances (données pendant les heures de travail et d'enseignement effectuées avant l'évaluation).
Au final, je partage totalement ce qu'a dit Tamerlan sur la formulation de ce point. Ou alors, on considère que l'histoire et la géographie ne sont pas des écritures réflexives sur le temps et l'espace humains (et là, j'ai mes livres de Duby, Hartog, Ginzburg et Vidal de la Blache qui ont mal au coeur).
Honnêtement, je ne trouve pas que les compétences en HG soient au-dessus des connaissances. On ne peut pas pratiquer les compétences en HG sans les connaissances. Quand je demande en évaluation à mes 5e de répondre à la consigne suivante : "Identifiez et décrivez le document ci-dessous et expliquez son sens implicite et le point de vue de son auteur ?" sur un texte d'Ibn Hicham ou de Thibaut de Champagne par exemple, il est impossible à mes élèves d'y répondre sans connaissances (données pendant les heures de travail et d'enseignement effectuées avant l'évaluation).
Au final, je partage totalement ce qu'a dit Tamerlan sur la formulation de ce point. Ou alors, on considère que l'histoire et la géographie ne sont pas des écritures réflexives sur le temps et l'espace humains (et là, j'ai mes livres de Duby, Hartog, Ginzburg et Vidal de la Blache qui ont mal au coeur).
- OlympiasProphète
Elyas a écrit:Olympias, dans le cahier d'exigences de l'APHG, il y a le point 3 qui me trouble. Sont-ce les compétences disciplinaires ou les 5 domaines du Socle qui sont visés par ce texte ?
Honnêtement, je ne trouve pas que les compétences en HG soient au-dessus des connaissances. On ne peut pas pratiquer les compétences en HG sans les connaissances. Quand je demande en évaluation à mes 5e de répondre à la consigne suivante : "Identifiez et décrivez le document ci-dessous et expliquez son sens implicite et le point de vue de son auteur ?" sur un texte d'Ibn Hicham ou de Thibaut de Champagne par exemple, il est impossible à mes élèves d'y répondre sans connaissances (données pendant les heures de travail et d'enseignement effectuées avant l'évaluation).
Au final, je partage totalement ce qu'a dit Tamerlan sur la formulation de ce point. Ou alors, on considère que l'histoire et la géographie ne sont pas des écritures réflexives sur le temps et l'espace humains (et là, j'ai mes livres de Duby, Hartog, Ginzburg et Vidal de la Blache qui ont mal au coeur).
C'est évident. En fait, nos disciplines ont autant besoin de savoir-faire, de capacités (c'est d'ailleurs ces deux termes qui me conviennent le mieux) à mettre en œuvre que de savoirs, donc de connaissances. Quand tu demandes à un élève de présenter un document, il doit utiliser une capacité ; pour l'analyser, il lui faut des connaissances et des capacités.
Mais nous avons eu aussi des interlocuteurs qui n'ont que le mot compétences à la bouche, oubliant que déconnectées dès connaissances, les compétences sont alors un peu vaines. Et ce discours, qui existe aussi (et on ne peut le nier) irrite beaucoup de collègues, investis dans leur travail depuis des années et qui n'ont guère envie de voir leur travail devenir une liste d'items à cocher dans des grilles. Je pense que nous pouvons être d'accord sur cela.
- ElyasEsprit sacré
Olympias a écrit:Elyas a écrit:Olympias, dans le cahier d'exigences de l'APHG, il y a le point 3 qui me trouble. Sont-ce les compétences disciplinaires ou les 5 domaines du Socle qui sont visés par ce texte ?
Honnêtement, je ne trouve pas que les compétences en HG soient au-dessus des connaissances. On ne peut pas pratiquer les compétences en HG sans les connaissances. Quand je demande en évaluation à mes 5e de répondre à la consigne suivante : "Identifiez et décrivez le document ci-dessous et expliquez son sens implicite et le point de vue de son auteur ?" sur un texte d'Ibn Hicham ou de Thibaut de Champagne par exemple, il est impossible à mes élèves d'y répondre sans connaissances (données pendant les heures de travail et d'enseignement effectuées avant l'évaluation).
Au final, je partage totalement ce qu'a dit Tamerlan sur la formulation de ce point. Ou alors, on considère que l'histoire et la géographie ne sont pas des écritures réflexives sur le temps et l'espace humains (et là, j'ai mes livres de Duby, Hartog, Ginzburg et Vidal de la Blache qui ont mal au coeur).
C'est évident. En fait, nos disciplines ont autant besoin de savoir-faire, de capacités (c'est d'ailleurs ces deux termes qui me conviennent le mieux) à mettre en œuvre que de savoirs, donc de connaissances. Quand tu demandes à un élève de présenter un document, il doit utiliser une capacité ; pour l'analyser, il lui faut des connaissances et des capacités.
Mais nous avons eu aussi des interlocuteurs qui n'ont que le mot compétences à la bouche, oubliant que déconnectées dès connaissances, les compétences sont alors un peu vaines. Et ce discours, qui existe aussi (et on ne peut le nier) irrite beaucoup de collègues, investis dans leur travail depuis des années et qui n'ont guère envie de voir leur travail devenir une liste d'items à cocher dans des grilles. Je pense que nous pouvons être d'accord sur cela.
Oui, tout à fait. Le problème est que le mot "compétence" est polysémique et conduit à des querelles entre des gens qui en fait sont très proches sur le fond mais pas sur le vocabulaire employé. Pour moi, en HG, nous n'avons pas de problème avec connaissance/compétence. La compétence ne peut exister sans la connaissance et la connaissance tourne à vide si elle n'est pas employée avec des pratiques réflexives, discursives et langagières qui évitent le "1515 : Marignan" sans rien derrière pour caricaturer. Ces pratiques étaient nommées capacités en 2008 et compétences en 2016 mais au final c'est créer des réflexions érudites et réfléchies sur le temps et l'espace humains.
- InvitéInvité
Disons que si on s'accorde sur le fait qu'une compétence est la capacité à comprendre une situation ou résoudre un problème et qui met en jeu à des degrés divers:
- des savoirs notionnels et factuels (les "connaissances")
- des savoirs technologiques et techniques (les "méthodes", mais celles-ci sont également des savoirs non?)
- des aptitudes relationnelles et organisationnelles
Il me semble qu'on peut tous tomber d'accord. Mais comme le souligne Elyas le mot étant employé pour tout et n'importe quoi, en particulier comme synonyme exclusif des deux derniers points on est dans le grand n'importe quoi intellectuel.
- des savoirs notionnels et factuels (les "connaissances")
- des savoirs technologiques et techniques (les "méthodes", mais celles-ci sont également des savoirs non?)
- des aptitudes relationnelles et organisationnelles
Il me semble qu'on peut tous tomber d'accord. Mais comme le souligne Elyas le mot étant employé pour tout et n'importe quoi, en particulier comme synonyme exclusif des deux derniers points on est dans le grand n'importe quoi intellectuel.
- OlympiasProphète
C'est bien le problème.Tamerlan a écrit:Disons que si on s'accorde sur le fait qu'une compétence est la capacité à comprendre une situation ou résoudre un problème et qui met en jeu à des degrés divers:
- des savoirs notionnels et factuels (les "connaissances")
- des savoirs technologiques et techniques (les "méthodes", mais celles-ci sont également des savoirs non?)
- des aptitudes relationnelles et organisationnelles
Il me semble qu'on peut tous tomber d'accord. Mais comme le souligne Elyas le mot étant employé pour tout et n'importe quoi, en particulier comme synonyme exclusif des deux derniers points on est dans le grand n'importe quoi intellectuel.
- ElyasEsprit sacré
Olympias a écrit:C'est bien le problème.Tamerlan a écrit:Disons que si on s'accorde sur le fait qu'une compétence est la capacité à comprendre une situation ou résoudre un problème et qui met en jeu à des degrés divers:
- des savoirs notionnels et factuels (les "connaissances")
- des savoirs technologiques et techniques (les "méthodes", mais celles-ci sont également des savoirs non?)
- des aptitudes relationnelles et organisationnelles
Il me semble qu'on peut tous tomber d'accord. Mais comme le souligne Elyas le mot étant employé pour tout et n'importe quoi, en particulier comme synonyme exclusif des deux derniers points on est dans le grand n'importe quoi intellectuel.
La recette de la compétence que donne Tamerlan est la définition officielle sur Eduscol de la compétence. Va comprendre pourquoi ça ne semble pas être si clair
- OlympiasProphète
Parce que certains mettent tout et n'importe quoi derrière et te donnent leur point de vue officiel alors qu'il n'en est rien.Elyas a écrit:Olympias a écrit:C'est bien le problème.Tamerlan a écrit:Disons que si on s'accorde sur le fait qu'une compétence est la capacité à comprendre une situation ou résoudre un problème et qui met en jeu à des degrés divers:
- des savoirs notionnels et factuels (les "connaissances")
- des savoirs technologiques et techniques (les "méthodes", mais celles-ci sont également des savoirs non?)
- des aptitudes relationnelles et organisationnelles
Il me semble qu'on peut tous tomber d'accord. Mais comme le souligne Elyas le mot étant employé pour tout et n'importe quoi, en particulier comme synonyme exclusif des deux derniers points on est dans le grand n'importe quoi intellectuel.
La recette de la compétence que donne Tamerlan est la définition officielle sur Eduscol de la compétence. Va comprendre pourquoi ça ne semble pas être si clair
En outre, je suis parfois allergique à certains gargarismes : compétences à gogo, roman national (que je n'ai jamais enseigné et qu'aucun de mes profs ne m'a jamais enseigné non plus), on n'enseignerait pas la colonisation, la décolonisation, l'immigration .... What else ??
Je pense que vous lirez avec intérêt le résumé que feu notre regretté Jean Peyrot avait fait des débats sur l'enseignement de l'histoire en 1984. :blague:
- InvitéInvité
Sans doute aussi parce que même dans les textes institutionnels on trouve un peu tout selon les rédacteurs et le contexte.
- DesolationRowEmpereur
Sans doute aussi parce qu'on nous présente parfois, voire souvent, l'enseignement ou l'évaluation"par compétences" comme une trouvaille qui devrait révolutionner nos "pratiques", alors que lorsqu'on notait un thème latin (exercice académique, rébarbatif et peu innovant s'il en est, mais aussi le plus utile qui soit) en 1924, on évaluait évidemment déjà les "compétences" au sens donné supra, et de manière fort pointue.
- OlympiasProphète
Jean Peyrot écrivait dans le Livre blanc de l'enseignement de l'histoire en France: " l'histoire n'est pas contestée en France mais son enseignement l'est en permanence". On en est toujours là.
- patteNiveau 5
Un topo qui serait bienvenuOlympias a écrit:Je vous ferai un topo sur le fameux colloque de 1984 à Montpellier pour ne pas laisser dire tout et n'importe quoi.
- OlympiasProphète
Lire d'abord les captures d'écran plus haut. car en histoire, tout ce qui est ancien n'est pas forcément daté ou obsolète !!patte a écrit:Un topo qui serait bienvenuOlympias a écrit:Je vous ferai un topo sur le fameux colloque de 1984 à Montpellier pour ne pas laisser dire tout et n'importe quoi.
- patteNiveau 5
Désolée, je n'avais pas vu ces captures d'écran. Faut dire que sous mon navigateur, ça donne ça avant de cliquer sur chacun des carrés :
Je lirai ça ce soir. Merci
Je lirai ça ce soir. Merci
- OlympiasProphète
Note de lecture qui vient de sortir https://www.aphg.fr/Une-guerre-d-extermination-Espagne-1936-1940
https://www.aphg.fr/Memorha-un-espace-cooperatif-en-Auvergne-Rhone-Alpes
https://www.aphg.fr/Memorha-un-espace-cooperatif-en-Auvergne-Rhone-Alpes
- HonchampDoyen
Balthamos a écrit:J'étais membre des deux organisations, je ne le suis plus des clionautes, je ne m'y retrouvais plus pour différentes raisons. Mais ce n'est pas le sujet ici.
[...]
Bref je trouve que l'APHG est une "vieille dame" qui se réveille et j'espère qu'elle se développera pour vieillir sereinement.
J'ai été aussi adhérente de l'APHG, et je dois dire qu'avant qu'internet n'existe, la revue était fondamentale pour les mises au point scientifiques et savoir ce qui se passait en HG, les publications, les colloques... Les revues étaient de véritables bouquins. J'ai longtemps archivé certains dossiers.
Elles publiaient aussi les biblios des concours, et les rapports de jury.
L'APHG organisait (déja) des journées scientifiques.
Puis, je crois qu'on peut dire que l'APHG a "raté le tournant de l'internet".
Pendant longtemps, le seul qui semblait s'y intéresser était Daniel Letouzey, sur le site de la régionale de Normandie, il publiait d'ailleurs une chronique internet "papier" dans la revue.
En tout cas, le site national s'y intéressait peu.
C'est grâce à la chronique et au site de "Daniel" qu'on découvrait des tas de sites utiles (les moteurs de recherche n'étaient pas ce qu'ils sont...).
Quand à Internet et le ministère, c'était encore pire...
C'est par ailleurs à ce moment-là que la liste H-français (ancêtre lointaine des Clionautes) a pris son envol.
Fondée par le même Daniel Letouzey, François Jarraud (qui, depuis, a créé le Café Pédagogique) et un 3ème larron dont j'ai oublié le nom.
H-Français a fait ce que l'APHG n'avait pas fait : une liste de diffusion et de discussion, consacrée à l'hist, la géo, côté scientifique (j'ai en tête des noms d'intervenants qui apportaient beaucoup sur certains sujets) , et aussi discussion pédagogiques et épistémologiques, avec échanges musclés parfois et modération de F.Jarraud !!!
Cette liste m'a beaucoup beaucoup apporté, comme peut le faire actuellement Neos sur certains sujets. En terme de connaissances (ah les explications de Ronen Shapira sur la religion,et tant d'autres), de discussions, de "sympathies internautiques", "d'aération" par rapport à la salle des profs.
Après, avec l'essor des TICE, il y a eu querelles entre les "Ticiens" et les "partisans de la défense de nos disciplines". Qui n'a pas empêché la naissance de l'asso des Clionautes. Qui a vu le départ (l'éviction ?) des "Ticiens". Et l'évolution vers l'asso actuelle des Clionautes.
Même opinion que Balthamos sur le sujet.
H-français a disparu, et il me semble qu'il n'y a plus de liste de discussion chez les Clionautes.
(@ Isis : que une partie du site des Clionautes soit en accès adhérent ne me choque pas. L'adhésion est modique. L'internet doit-il être toujours gratuit ? Et une grande partie du site et en accès libre. Que les Clionautes aient reçu un agréement du ministère ne veut pas dire qu'ils soient béni oui-oui du ministère, il ne faut pas tout confondre.
D'ailleurs, parmi ceux qui , quand H-Français/Clionautes s'est divisée, étaient purement "TICE", et voulaient rester neutres par rapport aux questions qui agitaient l'enseignement de l'histoire, on retrouve des thuriféraires de la réforme du collège. Ou formateur(trice). Bref, ce n'est pas tout blanc ou tout noir dans cette affaire. Je ne parle pas des formateurs académiques "de base", que je ne vise pas, précision ).
Bref, pour en revenir au sujet, c'est drôlement bien que l'APHG reprenne la place de référence qu'elle a occupé avant de "négliger internet".
Apparemment, l'association a été reboostée !
@ Krilin : aucun compte à régler avec Laurence de Cocq.
Plutôt un agacement de la voir approuver les propos de Lussault de manière quasi mécanique. Connaît-elle le sujet ? Parle-t-elle en son nom ou pour Aggiornamento ? Dont je n'ai jamais bien compris l'objet d'ailleurs. Jamais vraiment cherché non plus, par paresse.
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- BalthamosDoyen
Honchamp, je n'ai certainement pas un avis aussi appuyé et ancien sur les clionautes mais je partage ton avis.
J'étais sur la liste H- français dans le temps. Mais les échanges m'intéressaient de moins en moins.
pour répondre sur le dernier point, cette position est très éloignée des dernières positions de de Cocq sur le sujet. C'est pourquoi je pense que c'est de l'ironie/ dérision, mais Lussault a répondu de manière très sérieuse.
Ces deux personnes se sont souvent opposées sur différentes questions autour de l'enseignement et de la réforme.
Pour revenir à l'APHG, ce qui me pose question c'est le côté association.
C'est vrai que c'est une association dont je suis membre.
Lors de mon réabonnement (le terme veut tout dire), je me suis posé la question de ce que ca voulait dire. Pour un syndicat ou différentes associations (je fais parti d'une humanitaire), je vois le côté membre de l'association, la contribution, la participation. L'APHG par son organisation m'encourage à n'être qu'un consommateur de revue, qu'un abonné. Je suis d'un regard lointain des activités de l'association quand je lis certains comptes rendus de commissions ou dernièrement les élections du bureau mais je ne suis pas actif et rien ne m'encourage à devenir véritablement membre de l'association. Je reste lecteur avant tout, sans être membre.
Je n'aime pas généraliser mon cas et mon expérience mais je pense qu'on est beaucoup dans ce cas là.
J'étais sur la liste H- français dans le temps. Mais les échanges m'intéressaient de moins en moins.
pour répondre sur le dernier point, cette position est très éloignée des dernières positions de de Cocq sur le sujet. C'est pourquoi je pense que c'est de l'ironie/ dérision, mais Lussault a répondu de manière très sérieuse.
Ces deux personnes se sont souvent opposées sur différentes questions autour de l'enseignement et de la réforme.
Pour revenir à l'APHG, ce qui me pose question c'est le côté association.
C'est vrai que c'est une association dont je suis membre.
Lors de mon réabonnement (le terme veut tout dire), je me suis posé la question de ce que ca voulait dire. Pour un syndicat ou différentes associations (je fais parti d'une humanitaire), je vois le côté membre de l'association, la contribution, la participation. L'APHG par son organisation m'encourage à n'être qu'un consommateur de revue, qu'un abonné. Je suis d'un regard lointain des activités de l'association quand je lis certains comptes rendus de commissions ou dernièrement les élections du bureau mais je ne suis pas actif et rien ne m'encourage à devenir véritablement membre de l'association. Je reste lecteur avant tout, sans être membre.
Je n'aime pas généraliser mon cas et mon expérience mais je pense qu'on est beaucoup dans ce cas là.
_________________
- Spoiler:
- OlympiasProphète
Balthamos, l'Aphg a des régionales avec des activités. Dans la région de Lyon, il y a ça :
https://www.aphg.fr/Conferences-APHG-Lyon-en-2017-avec-l-Universite-Jean-Moulin
A Reims il y a ça https://www.aphg.fr/Forum-APHG-Les-mobilites-des-hommes-dans-le-temps-et-l-espace
Sont actifs ceux qui le veulent. Il n'y a pas de norme.
Par contre ceux qui sont très investis ne comptent pas leurs heures. La gestion de la communication sur Twitter, réfléchir aux dossiers de la revue, chercher des intervenants pour la commission dont je m'occupe, préparer les discussions pour la présidentielle ...voilà qui occupe une bonne partie de mon temps libre pour les deux mois qui viennent.
L'alimentation du site c'est un boulot énorme. Il y a une newsletter.
Si on met une liste de discussion sur le site, il faut trouver des modérateurs ... qui va s'y coller ?
Beaucoup de collègues sont les premiers à dire : "Que faites-vous (on bosse !) ?". Les mêmes incapables de signer une pétition pour le maintien de l'HG en TS par exemple ...ont été les premiers à venir chouiner parce qu'ils avaient perdu des heures. Récupérer ces heures, pas pour le fun, mais parce que plus d'un bachelier S sur deux ne va pas suivre d'études scientifiques, veiller à ce qu'il y ait des l'HG dans toutes les séries, en LGT, en LP, essayer d'éviter les délires en termes de programmes, d'épreuves d'examens, préserver les concours....c'est le job. On fait du mieux qu'on peut.
https://www.aphg.fr/Conferences-APHG-Lyon-en-2017-avec-l-Universite-Jean-Moulin
A Reims il y a ça https://www.aphg.fr/Forum-APHG-Les-mobilites-des-hommes-dans-le-temps-et-l-espace
Sont actifs ceux qui le veulent. Il n'y a pas de norme.
Par contre ceux qui sont très investis ne comptent pas leurs heures. La gestion de la communication sur Twitter, réfléchir aux dossiers de la revue, chercher des intervenants pour la commission dont je m'occupe, préparer les discussions pour la présidentielle ...voilà qui occupe une bonne partie de mon temps libre pour les deux mois qui viennent.
L'alimentation du site c'est un boulot énorme. Il y a une newsletter.
Si on met une liste de discussion sur le site, il faut trouver des modérateurs ... qui va s'y coller ?
Beaucoup de collègues sont les premiers à dire : "Que faites-vous (on bosse !) ?". Les mêmes incapables de signer une pétition pour le maintien de l'HG en TS par exemple ...ont été les premiers à venir chouiner parce qu'ils avaient perdu des heures. Récupérer ces heures, pas pour le fun, mais parce que plus d'un bachelier S sur deux ne va pas suivre d'études scientifiques, veiller à ce qu'il y ait des l'HG dans toutes les séries, en LGT, en LP, essayer d'éviter les délires en termes de programmes, d'épreuves d'examens, préserver les concours....c'est le job. On fait du mieux qu'on peut.
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