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- AlexJobNiveau 2
Ok ! Oui, j'imagine que plus on prévient en amont et plus on laisse le temps d'anticiper et de solutionner les situations compliquées. Merci de cette information sur les questions d'affectation à la rentrée !
- legendum13Niveau 3
La "bienveillance" de l'administration à l'égard des professeurs qui font en même temps un doctorat est très variable d'un établissement à l'autre. Tout repose sur le chef d'établissement...
Je suis agrégée dans un collège et je fais une thèse en parallèle. L'année dernière, j'avais réussi à obtenir mon jeudi. Cette année, je n'avais au départ AUCUNE journée de libre pour pouvoir travailler ma thèse (alors que je suis à 15h...). Après avoir tapé fort du poing sur la table (parce que je connais mon chef d'établissement, que je suis dans le collège depuis quelques années et qu'on ne peut pas me reprocher de ne pas m'investir par ailleurs pour l'établissement), je n'ai réussi à obtenir que le mercredi matin...
Je pense que quand on arrive dans un nouvel établissement, ça peut être plus difficile de négocier son emploi du temps et autre.
Quand je veux assister à des séminaires, colloques ou autres évènements de recherche, je déplace mes cours.
Je suis agrégée dans un collège et je fais une thèse en parallèle. L'année dernière, j'avais réussi à obtenir mon jeudi. Cette année, je n'avais au départ AUCUNE journée de libre pour pouvoir travailler ma thèse (alors que je suis à 15h...). Après avoir tapé fort du poing sur la table (parce que je connais mon chef d'établissement, que je suis dans le collège depuis quelques années et qu'on ne peut pas me reprocher de ne pas m'investir par ailleurs pour l'établissement), je n'ai réussi à obtenir que le mercredi matin...
Je pense que quand on arrive dans un nouvel établissement, ça peut être plus difficile de négocier son emploi du temps et autre.
Quand je veux assister à des séminaires, colloques ou autres évènements de recherche, je déplace mes cours.
- ZybulkaHabitué du forum
Bonjour,
Pour ta question, je pense qu'il n'y a pas de règle et que donc tu ne peux pas partir des retours d'expérience qui te seront faits car c'est très variable. Dans mon bahut, il y a beaucoup de tensions entre profs et direction et la direction a décidé de refuser toute autorisation d'absence qui ne soit pas de droit (donc y compris celles pour participer à un colloque). Mais ailleurs, peut-être qu'au contraire on t'encouragera, en se félicitant que tu participes bénévolement à l'accroissement de la connaissance (parce que quand même, faire une com en colloque, normalement on est censé être payé pour ça, donc c'est pas non plus du vol !). Bref c'est complètement aléatoire et mieux vaut ne pas compter dessus.
En revanche, même si ce n'est pas ce que tu demandes, pour avoir tenté la poursuite de la thèse couplée à une première année dans le secondaire (après une allocation couplée + un ater), je pense que tu devrais bien considérer la chose d'un point de vue du temps, de l'énergie et de la fatigue nerveuse que ça risque de te coûter. Perso, je n'ai pas avancé ma thèse d'un poil cette année-là (et j'étais à 15h). Jamais je n'aurais imaginé que cela soit si exigeant en termes de temps de préparation/correction ni surtout si épuisant (mais un vrai épuisement physique et nerveux, pas juste une petite fatigue). Et pourtant j'avais enseigné 7 ans à la fac avant, mais ça n'a vraiment rien à voir. Donc à mon sens, si tu envisages de finir ta thèse, peut-être que ce n'est pas très opportun de te lancer là-dedans, surtout si tu peux avoir une année d'ater, qui te permettrait de tout terminer dans de bonnes conditions (+ rester en contact avec le monde universitaire, ce qui est important si tu veux y être recruté + pouvoir organiser ton edt à ta guise en fonction des colloques et d'éventuelles auditions si là encore tu postules).
Pour ta question, je pense qu'il n'y a pas de règle et que donc tu ne peux pas partir des retours d'expérience qui te seront faits car c'est très variable. Dans mon bahut, il y a beaucoup de tensions entre profs et direction et la direction a décidé de refuser toute autorisation d'absence qui ne soit pas de droit (donc y compris celles pour participer à un colloque). Mais ailleurs, peut-être qu'au contraire on t'encouragera, en se félicitant que tu participes bénévolement à l'accroissement de la connaissance (parce que quand même, faire une com en colloque, normalement on est censé être payé pour ça, donc c'est pas non plus du vol !). Bref c'est complètement aléatoire et mieux vaut ne pas compter dessus.
En revanche, même si ce n'est pas ce que tu demandes, pour avoir tenté la poursuite de la thèse couplée à une première année dans le secondaire (après une allocation couplée + un ater), je pense que tu devrais bien considérer la chose d'un point de vue du temps, de l'énergie et de la fatigue nerveuse que ça risque de te coûter. Perso, je n'ai pas avancé ma thèse d'un poil cette année-là (et j'étais à 15h). Jamais je n'aurais imaginé que cela soit si exigeant en termes de temps de préparation/correction ni surtout si épuisant (mais un vrai épuisement physique et nerveux, pas juste une petite fatigue). Et pourtant j'avais enseigné 7 ans à la fac avant, mais ça n'a vraiment rien à voir. Donc à mon sens, si tu envisages de finir ta thèse, peut-être que ce n'est pas très opportun de te lancer là-dedans, surtout si tu peux avoir une année d'ater, qui te permettrait de tout terminer dans de bonnes conditions (+ rester en contact avec le monde universitaire, ce qui est important si tu veux y être recruté + pouvoir organiser ton edt à ta guise en fonction des colloques et d'éventuelles auditions si là encore tu postules).
- ElaïnaDevin
Bonjour AlexJob,
j'ai déjà évoqué mon expérience sur néo mais je te la redonne ici.
J'ai commencé mon doctorat (sur la base de ma thèse d'Ecole des chartes en 2008-2009, après avoir obtenu l'agrégation. J'ai d'abord été allocataire moniteur et j'ai bien avancé à cette époque. Ensuite j'ai été demi-ATER, très confortable pour avoir du temps pour bosser la thèse, mais une catastrophe niveau salaire, d'autant que j'ai eu mon premier enfant à ce moment (enfant qui a quelque peu retardé l'avancement de ma thèse mais c'est un autre problème).
Pendant ma 2e année de demi-ATER j'ai été de nouveau enceinte et là j'ai pris la résolution de rejoindre un poste dans le secondaire parce que financièrement ce n'était plus possible à moins de dépendre totalement du salaire de mon mari.
J'ai rejoint mon poste en septembre 2013, à temps plein (et très lourdement enceinte), à ce moment il ne me restait plus qu'à faire l'intro et la conclusion de ma thèse, plus les relectures. Evidemment entre le temps plein et les enfants, ça n'allait pas très vite. J'ai mis près d'un an à faire une intro et une conclusion correctes, mais il faut bien voir que je ne suis pas la reine de l'organisation - euphémisme. Ensuite j'ai passé les six mois qui ont suivi à faire les relectures et corrections. Là encore je faisais ça quand j'avais un peu de temps, un aprem par ci, un matin par là, ce n'était pas la panacée mais ça pouvait avancer tranquillement.
J'ai soutenu en mai 2015. Donc bilan, sept ans d'inscription en thèse dont cinq en enseignant en fac et deux à temps plein (dont une année en donnant aussi des colles en prépa le mercredi après-midi).
Du coup si je peux te donner un conseil : si ta thèse est déjà bien avancée, prends ton poste dans le secondaire, d'autant plus si tu n'as pas d'enfants à gérer en plus. En ne prenant pas d'heures sup, si tu as un edt pas trop pourri, tu auras du temps. En revanche si tu es à l'arrache dans ton planning de thèse, prends plutôt un poste d'ATER, ça sera beaucoup plus simple pour avancer.
Maintenant concrètement pour la question des absences :
- on ne m'a jamais accordé de temps gracieux pour aller à un colloque ou une journée d'études, même celles où j'intervenais. J'ai toujours proposé de rattraper mes heures. Après il m'est arrivé de ne pas pouvoir tout rattraper mais mon chef a toujours été assez relax sur la question : en gros, il savait que je faisais le programme, que les élèves bossaient, donc il n'est jamais venu me chicaner sur une heure.
- pour l'edt, sympa, là encore c'est selon la bienveillance des chefs. Personnellement ça fait trois ans que je n'ai pas pu aller au séminaire de mon directeur de thèse, sauf exception, parce que je n'ai jamais eu mon vendredi matin. Je demande en général un edt sur trois jours (lundi, mardi, jeudi) "pour faire de la recherche" et en général on me fait un edt qui s'en approche pas trop mal. Je n'ai pas trop à me plaindre de ce côté.
- dans tous les cas, évidemment, toute demande doit être formulée avec moult gants et pincettes car, comme cela a déjà été dit, rien n'est dû aux enseignants qui font le choix de faire de la recherche.
j'ai déjà évoqué mon expérience sur néo mais je te la redonne ici.
J'ai commencé mon doctorat (sur la base de ma thèse d'Ecole des chartes en 2008-2009, après avoir obtenu l'agrégation. J'ai d'abord été allocataire moniteur et j'ai bien avancé à cette époque. Ensuite j'ai été demi-ATER, très confortable pour avoir du temps pour bosser la thèse, mais une catastrophe niveau salaire, d'autant que j'ai eu mon premier enfant à ce moment (enfant qui a quelque peu retardé l'avancement de ma thèse mais c'est un autre problème).
Pendant ma 2e année de demi-ATER j'ai été de nouveau enceinte et là j'ai pris la résolution de rejoindre un poste dans le secondaire parce que financièrement ce n'était plus possible à moins de dépendre totalement du salaire de mon mari.
J'ai rejoint mon poste en septembre 2013, à temps plein (et très lourdement enceinte), à ce moment il ne me restait plus qu'à faire l'intro et la conclusion de ma thèse, plus les relectures. Evidemment entre le temps plein et les enfants, ça n'allait pas très vite. J'ai mis près d'un an à faire une intro et une conclusion correctes, mais il faut bien voir que je ne suis pas la reine de l'organisation - euphémisme. Ensuite j'ai passé les six mois qui ont suivi à faire les relectures et corrections. Là encore je faisais ça quand j'avais un peu de temps, un aprem par ci, un matin par là, ce n'était pas la panacée mais ça pouvait avancer tranquillement.
J'ai soutenu en mai 2015. Donc bilan, sept ans d'inscription en thèse dont cinq en enseignant en fac et deux à temps plein (dont une année en donnant aussi des colles en prépa le mercredi après-midi).
Du coup si je peux te donner un conseil : si ta thèse est déjà bien avancée, prends ton poste dans le secondaire, d'autant plus si tu n'as pas d'enfants à gérer en plus. En ne prenant pas d'heures sup, si tu as un edt pas trop pourri, tu auras du temps. En revanche si tu es à l'arrache dans ton planning de thèse, prends plutôt un poste d'ATER, ça sera beaucoup plus simple pour avancer.
Maintenant concrètement pour la question des absences :
- on ne m'a jamais accordé de temps gracieux pour aller à un colloque ou une journée d'études, même celles où j'intervenais. J'ai toujours proposé de rattraper mes heures. Après il m'est arrivé de ne pas pouvoir tout rattraper mais mon chef a toujours été assez relax sur la question : en gros, il savait que je faisais le programme, que les élèves bossaient, donc il n'est jamais venu me chicaner sur une heure.
- pour l'edt, sympa, là encore c'est selon la bienveillance des chefs. Personnellement ça fait trois ans que je n'ai pas pu aller au séminaire de mon directeur de thèse, sauf exception, parce que je n'ai jamais eu mon vendredi matin. Je demande en général un edt sur trois jours (lundi, mardi, jeudi) "pour faire de la recherche" et en général on me fait un edt qui s'en approche pas trop mal. Je n'ai pas trop à me plaindre de ce côté.
- dans tous les cas, évidemment, toute demande doit être formulée avec moult gants et pincettes car, comme cela a déjà été dit, rien n'est dû aux enseignants qui font le choix de faire de la recherche.
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