- trollbusterNiveau 5
Très bonne définition pour neoprofs.org, le site où se concentre tous les gnangnans de l'éducation. Ceux qui ont besoin d'exprimer leurs hallucinations, d'écrire les "perles" des élèves, pleurnicher à cause des méchants IPR, chefs, élèves et parents. Et surtout l'affreuse ministre. Ceux qui se regarde le nombril et l'avatar probablement très éloigné de la réalité.thrasybule a écrit:voire autotélisme!
Et puis comme on est entré soi, on brocarde l'orthographe, on utilise des mots que le grand public ne connaît pas en oubliant qu'en un clic la définition est accessible. Et oui, je ne connaissais pas autotelisme et alors ? La vanne à fait pshit pour que nous ne somme plus au début du 20e siècle. C'est con, hein ?
Bisous
- AjupouetFidèle du forum
trollbuster a écrit:Très bonne définition pour neoprofs.org, le site où se concentre tous les gnangnans de l'éducation. Ceux qui ont besoin d'exprimer leurs hallucinations, d'écrire les "perles" des élèves, pleurnicher à cause des méchants IPR, chefs, élèves et parents. Et surtout l'affreuse ministre. Ceux qui se regarde le nombril et l'avatar probablement très éloigné de la réalité.thrasybule a écrit:voire autotélisme!
Et puis comme on est entré soi, on brocarde l'orthographe, on utilise des mots que le grand public ne connaît pas en oubliant qu'en un clic la définition est accessible. Et oui, je ne connaissais pas autotelisme et alors ? La vanne à fait pshit pour que nous ne somme plus au début du 20e siècle. C'est con, hein ?
Bisous
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
www.sos-ecriture.com - Facebook
- thrasybuleDevin
En somme, n'entre ici que celui vers qui se concentrent les regards. Regards archaïques. Passéistes. Déclinistes. Dix-neuvièmistes. Réactionnaires. Ringards. Dans l'entrejambe de l'élite nantie.
Je comprends. Et bisous.
Je comprends. Et bisous.
- DesolationRowEmpereur
Ajupouet a écrit:trollbuster a écrit:Très bonne définition pour neoprofs.org, le site où se concentre tous les gnangnans de l'éducation. Ceux qui ont besoin d'exprimer leurs hallucinations, d'écrire les "perles" des élèves, pleurnicher à cause des méchants IPR, chefs, élèves et parents. Et surtout l'affreuse ministre. Ceux qui se regarde le nombril et l'avatar probablement très éloigné de la réalité.thrasybule a écrit:voire autotélisme!
Et puis comme on est entré soi, on brocarde l'orthographe, on utilise des mots que le grand public ne connaît pas en oubliant qu'en un clic la définition est accessible. Et oui, je ne connaissais pas autotelisme et alors ? La vanne à fait pshit pour que nous ne somme plus au début du 20e siècle. C'est con, hein ?
Bisous
Et ça, ce n'est que pour l'orthographe. La syntaxe est indigne.
- AjupouetFidèle du forum
DesolationRow a écrit:Ajupouet a écrit:trollbuster a écrit:Très bonne définition pour neoprofs.org, le site où se concentre tous les gnangnans de l'éducation. Ceux qui ont besoin d'exprimer leurs hallucinations, d'écrire les "perles" des élèves, pleurnicher à cause des méchants IPR, chefs, élèves et parents. Et surtout l'affreuse ministre. Ceux qui se regarde le nombril et l'avatar probablement très éloigné de la réalité.thrasybule a écrit:voire autotélisme!
Et puis comme on est entré soi, on brocarde l'orthographe, on utilise des mots que le grand public ne connaît pas en oubliant qu'en un clic la définition est accessible. Et oui, je ne connaissais pas autotelisme et alors ? La vanne à fait pshit pour que nous ne somme plus au début du 20e siècle. C'est con, hein ?
Bisous
Et ça, ce n'est que pour l'orthographe. La syntaxe est indigne.
Farpaitement! Mais c'est plus difficile à mettre en gras....
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- thrasybuleDevin
Indigne vaut mieux que deux dignera. Telle est mon opinion, qui est la mienne, subjectivement parlant, et en toute simplicité.
- henrietteMédiateur
Ce membre n'étant plus en mesure de vous répondre actuellement, merci de passer à autre chose.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LefterisEsprit sacré
Pour ce que je mets en gras : tu as à mon sens parfaitement raison. Le dernier coup que nous avons reçu , dans le dos, et d'une rare violence, assorti d'un discours insultant, détruit tout reste de motivation. Et là, nous sommes dans une situation où l'on attend la prochaine avalanche de dégradations diverses.marjolie.june a écrit:Vos messages me rassurent et me réconfortent. J'ai absolument besoin de faire autre chose à côté, ça c'est sûr. Je viens de rentrer de mon partiel de grammaire arabe, et ce fut vraiment plaisant de réfléchir de façon soutenue pendant 1H30.
Je pense de moins en moins à une mutation au lycée. Une de mes amies, agrégée de lettres classiques comme moi, a enfin obtenu une mutation au lycée cette année, et elle passe son temps à préparer des cours (certes, cette charge de travail-là va s'alléger pour elle d'ici quelques années) et à corriger des copies. Je manque de plus en plus de foi en l'institution, et je ne crois plus être prête à sacrifier autant de temps. Un autre de mes collègues au collège, agrégé d'histoire, fait des vacations à la fac et me dit qu'il n'est pas prêt à demander une mutation en lycée, même s'il l'a longtemps voulu, comme moi, parce qu'il estime que la charge de travail est bien supérieure à la satisfaction qu'il pourrait retirer de cours au lycée.
Par contre, j'aspire à avoir des élèves plus travailleurs, ça c'est certain.
Concernant la mutation en lycée, on ne saurait mieux résumer : si l'on met dans balance la satisfaction hypothétique ( très hypothétique, il faut voir qui nous envoyons au forceps en seconde GT, ça calme) d'avoir de meilleurs élèves et la charge de travail , il n'est pas certain que celle-ci soit en équilibre, surtout avec les mauvais coups à venir. De plus, dans le cas très particulier des LC, les classes de langues anciennes (qui sont quand même notre raison d'être) disparaissent peu à peu, et le massacre du collège ne va pas arranger les choses dans un avenir proche, sans compter la réforme qui est dans les tuyaux. Ajoute que tu peux aller dans un lycée, te voir attribuer une ou des classes de LA, et que l'année suivante on décide de les supprimer : dans le meilleur des cas, tu as muté pur rien, dans le pire, ton poste ne se justifie plus, et tu te retrouves en service partagé, voire en MCS.
J'ai demandé deux fois un lycée par le passé, je ne l'ai pas obtenu, et je ne regrette rien désormais, car les nouvelles sont de plus en plus mauvaises d'après ce que j'entends à droite à gauche, que ce soit par des relations, par les infos et les discussions via le syndicat. Hormis dans quelques établissements triés sur le volet...
Quant aux élèves travailleurs , je ne vois pas comment leur nombre augmenterait, entre la baisse constante des exigences, l'orientation choisie, le passage systématique.
Il vaut mieux donc serrer les dents , limiter son travail (ça suffit toujours amplement, on ne doit pas sa vie à l'administration) et avoir l'esprit tourné vers d'autres activités et préoccupations, intellectuelles ou non. Ceux qui ont encore de très longues années devant eux ont vraiment intérêt à se préserver, car la dégradation que j'ai moi-même constatée, d'abord en remettant les pieds dans un établissement après une longue absence, puis en exerçant, n'est pas près de cesser ni même de ralentir. Les coups qui vont être portés contre le statut ne vont pas peu contribuer à la pénibilité du métier, et je plains vraiment les plus jeunes, et encore plus ceux qui sont au milieu du gué et auront à la fois plus de mal à s'habituer et à s'en sortir.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- marjoDoyen
Lefteris a écrit:Pour ce que je mets en gras : tu as à mon sens parfaitement raison. Le dernier coup que nous avons reçu , dans le dos, et d'une rare violence, assorti d'un discours insultant, détruit tout reste de motivation. Et là, nous sommes dans une situation où l'on attend la prochaine avalanche de dégradations diverses.marjolie.june a écrit:Vos messages me rassurent et me réconfortent. J'ai absolument besoin de faire autre chose à côté, ça c'est sûr. Je viens de rentrer de mon partiel de grammaire arabe, et ce fut vraiment plaisant de réfléchir de façon soutenue pendant 1H30.
Je pense de moins en moins à une mutation au lycée. Une de mes amies, agrégée de lettres classiques comme moi, a enfin obtenu une mutation au lycée cette année, et elle passe son temps à préparer des cours (certes, cette charge de travail-là va s'alléger pour elle d'ici quelques années) et à corriger des copies. Je manque de plus en plus de foi en l'institution, et je ne crois plus être prête à sacrifier autant de temps. Un autre de mes collègues au collège, agrégé d'histoire, fait des vacations à la fac et me dit qu'il n'est pas prêt à demander une mutation en lycée, même s'il l'a longtemps voulu, comme moi, parce qu'il estime que la charge de travail est bien supérieure à la satisfaction qu'il pourrait retirer de cours au lycée.
Par contre, j'aspire à avoir des élèves plus travailleurs, ça c'est certain.
Concernant la mutation en lycée, on ne saurait mieux résumer : si l'on met dans balance la satisfaction hypothétique ( très hypothétique, il faut voir qui nous envoyons au forceps en seconde GT, ça calme) d'avoir de meilleurs élèves et la charge de travail , il n'est pas certain que celle-ci soit en équilibre, surtout avec les mauvais coups à venir. De plus, dans le cas très particulier des LC, les classes de langues anciennes (qui sont quand même notre raison d'être) disparaissent peu à peu, et le massacre du collège ne va pas arranger les choses dans un avenir proche, sans compter la réforme qui est dans les tuyaux. Ajoute que tu peux aller dans un lycée, te voir attribuer une ou des classes de LA, et que l'année suivante on décide de les supprimer : dans le meilleur des cas, tu as muté pur rien, dans le pire, ton poste ne se justifie plus, et tu te retrouves en service partagé, voire en MCS.
J'ai demandé deux fois un lycée par le passé, je ne l'ai pas obtenu, et je ne regrette rien désormais, car les nouvelles sont de plus en plus mauvaises d'après ce que j'entends à droite à gauche, que ce soit par des relations, par les infos et les discussions via le syndicat. Hormis dans quelques établissements triés sur le volet...
Quant aux élèves travailleurs , je ne vois pas comment leur nombre augmenterait, entre la baisse constante des exigences, l'orientation choisie, le passage systématique.
Il vaut mieux donc serrer les dents , limiter son travail (ça suffit toujours amplement, on ne doit pas sa vie à l'administration) et avoir l'esprit tourné vers d'autres activités et préoccupations, intellectuelles ou non. Ceux qui ont encore de très longues années devant eux ont vraiment intérêt à se préserver, car la dégradation que j'ai moi-même constatée, d'abord en remettant les pieds dans un établissement après une longue absence, puis en exerçant, n'est pas près de cesser ni même de ralentir. Les coups qui vont être portés contre le statut ne vont pas peu contribuer à la pénibilité du métier, et je plains vraiment les plus jeunes, et encore plus ceux qui sont au milieu du gué et auront à la fois plus de mal à s'habituer et à s'en sortir.
Discours très convaincant ! En ce qui concerne les LC au lycée, on pourrait aussi ajouter l'argument de l'EDT (cours de 17H à 18H certainement très fréquents).
- LefterisEsprit sacré
Je l'avais oublié, celui-là, d'argument. Mais pour le reste, tu penses bien que j'ai eu le temps de tourner et retourner la question dans tous les sens.marjolie.june a écrit:
Discours très convaincant ! En ce qui concerne les LC au lycée, on pourrait aussi ajouter l'argument de l'EDT (cours de 17H à 18H certainement très fréquents).
Encore un point : même en tombant dans un très bon établissement, il y a parfois des baronnies, des collègues abonnés à certaines classes, qui enseignent les LA, etc. et qui gardent jalousement leur fief. Se taper les secondes de bolos passés aux forceps mais quand même arrogants, corriger régulièrement 35 à 40 bouillies de vomi verbal , comme dit une collègue, pas sûr que ça soit un gain au change. Pourtant, je t'assure que ce que je fais au quotidien est parfois gratiné (REP) et dans tous les cas très ennuyeux. Mais à 5mn de chez moi...
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- marjoDoyen
Lefteris a écrit:Je l'avais oublié, celui-là, d'argument. Mais pour le reste, tu penses bien que j'ai eu le temps de tourner et retourner la question dans tous les sens.marjolie.june a écrit:
Discours très convaincant ! En ce qui concerne les LC au lycée, on pourrait aussi ajouter l'argument de l'EDT (cours de 17H à 18H certainement très fréquents).
Encore un point : même en tombant dans un très bon établissement, il y a parfois des baronnies, des collègues abonnés à certaines classes, qui enseignent les LA, etc. et qui gardent jalousement leur fief. Se taper les secondes de bolos passés aux forceps mais quand même arrogants, corriger régulièrement 35 à 40 bouillies de vomi verbal , comme dit une collègue, pas sûr que ça soit un gain au change. Pourtant, je t'assure que ce que je fais au quotidien est parfois gratiné (REP) et dans tous les cas très ennuyeux. Mais à 5mn de chez moi...
Je te crois sur parole, étant moi-même en REP (à 15 minutes de chez moi...)
- LefterisEsprit sacré
Ca va encore, la seule amélioration certaine dans la situation actuelle est de te rapprocher encore plus .Bon j'exagère un peu, 5 mn c'est au pas du grenadier, mais 6 -7 mn sans forcer. Quel réconfort de rentrer à midi, dans une longue journée à trous , par exemple...marjolie.june a écrit:
Je te crois sur parole, étant moi-même en REP (à 15 minutes de chez moi...)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- marjoDoyen
J'ai discuté depuis lundi avec quelques-uns de mes collègues, et beaucoup partagent mon sentiment : une grosse lassitude devant le manque de civisme et d'éducation de nos élèves (deux de mes 4e sont se sont précipitées vers le tableau en entrant en classe, l'une pour jouer avec la brosse, l'autre pour faire des petits graffitis : en 4e !!!) et surtout leur manque de travail. J'ai l'impression que beaucoup de mes collègues sont eux aussi épuisés d'essayer de faire travailler ces élèves qui résistent à toute forme d'effort. Et je ne parle pas du flop que j'ai fait avec mon cours l'accord du participe passé avec avoir et le COD antéposé... Je crois que dans ma pire classe, il y a 5 élèves qui devaient suivre. Les autres roupillaient ostensiblement.
Mon collègue agrégé d'histoire m'a dit que ça fait 17 ans qu'il enseigne en ZEP. Il ne compte pas en partir. Il faut que je discute avec lui pour savoir comment il arrive à ne pas déprimer. Il s'occupe de pas mal de choses (CA, FSE, sans compter des vacations à la fac en dehors). Je pense que ses cours doivent être rodés, depuis le temps, et qu'il essaie, lui aussi, de se libérer le maximum de temps pour travailler sur des choses qui l'intéressent vraiment.
Mon collègue agrégé d'histoire m'a dit que ça fait 17 ans qu'il enseigne en ZEP. Il ne compte pas en partir. Il faut que je discute avec lui pour savoir comment il arrive à ne pas déprimer. Il s'occupe de pas mal de choses (CA, FSE, sans compter des vacations à la fac en dehors). Je pense que ses cours doivent être rodés, depuis le temps, et qu'il essaie, lui aussi, de se libérer le maximum de temps pour travailler sur des choses qui l'intéressent vraiment.
- scot69Modérateur
Le pire dans l'histoire, c'est que j'ai aussi des classes vraiment sympas et plaisantes, mais je bouffe toute mon énergie pour des gens qui n'en valent pas la peine.
- Philomène87Grand sage
Je suis au bord de l'épuisement, car depuis quelques nuits je ne dors que 5h par nuit.
En cause, je suis en train d'aborder, dans deux niveaux, des chapitres très intéressants mais complexes, et j'ai des élèves qui posent vachement de questions, et même qui s'y connaissent. Mon problème, c'est que je me retrouve souvent à douter ou à ne pas savoir répondre à une question. Pour ne pas perdre la face, ni faire la prof neuneu qui ne sait pas, je passe mes soirées et une partie de la nuit à potasser des ouvrages là-dessus. Et je suis encore loin de maîtriser !
Du coup, je suis crevée, aujourd'hui les 3e en ont profité pour me mettre le souk.
En cause, je suis en train d'aborder, dans deux niveaux, des chapitres très intéressants mais complexes, et j'ai des élèves qui posent vachement de questions, et même qui s'y connaissent. Mon problème, c'est que je me retrouve souvent à douter ou à ne pas savoir répondre à une question. Pour ne pas perdre la face, ni faire la prof neuneu qui ne sait pas, je passe mes soirées et une partie de la nuit à potasser des ouvrages là-dessus. Et je suis encore loin de maîtriser !
Du coup, je suis crevée, aujourd'hui les 3e en ont profité pour me mettre le souk.
- Petit poisNiveau 9
Oh Philo ! On se calme !!!!
Si les élèves posent des questions, c'est que ton cours les intéresse et c'est super ! Si tu ne sais pas répondre, ne te mets pas la pression !!! Bien sûr, il faut maitriser son sujet mais de là à y passer la nuit ....
Souvent, le cours suivant, les élèves ont oublié la question qu'ils ont posée !!! Méfie toi ! ça peut devenir un jeu pour eux. Surtout si tu reviens au cours suivant en leur avouant que tu as du faire des recherches pour répondre à leur curiosité.
Pour ma part, j'avoue souvent ne pas pouvoir leur répondre ... Je ne suis pas l'Encyclopédie Universalis ! Si la question me parait importante, je recherche la réponse et la leur communique au cours suivant. Si je sens que la question avait juste pour objectif de me mettre dans l'embarras, je charge l'élève de trouver la réponse pour le prochain cours. Et j'insiste bien le lendemain pour qu'il me dise où en sont ses recherches ! C'est l'occasion de rappeler la différence entre l'essentiel et l'accessoire dans un cours !
Si les élèves posent des questions, c'est que ton cours les intéresse et c'est super ! Si tu ne sais pas répondre, ne te mets pas la pression !!! Bien sûr, il faut maitriser son sujet mais de là à y passer la nuit ....
Souvent, le cours suivant, les élèves ont oublié la question qu'ils ont posée !!! Méfie toi ! ça peut devenir un jeu pour eux. Surtout si tu reviens au cours suivant en leur avouant que tu as du faire des recherches pour répondre à leur curiosité.
Pour ma part, j'avoue souvent ne pas pouvoir leur répondre ... Je ne suis pas l'Encyclopédie Universalis ! Si la question me parait importante, je recherche la réponse et la leur communique au cours suivant. Si je sens que la question avait juste pour objectif de me mettre dans l'embarras, je charge l'élève de trouver la réponse pour le prochain cours. Et j'insiste bien le lendemain pour qu'il me dise où en sont ses recherches ! C'est l'occasion de rappeler la différence entre l'essentiel et l'accessoire dans un cours !
- Philomène87Grand sage
Quelquefois, je suis bien obligée de leur dire que je ne sais pas. Mais ce matin, je me suis ramassée, un truc de ouf. C'est vrai que je maîtrise assez moyennement ces chapitres, pourtant j'y pourvois, mais je manque de temps (j'attends les prochaines vacances d'été pour ça, c'est dire...). Comme j'ai peur qu'ils perdent confiance en moi, je me mets un peu la pression. Et en ce moment, avant d'aller à ces cours-là, je stresse comme si j'avais un examen
- MissWest-IndiesNiveau 5
Je suis à ma 4e année d'ancienneté au collège et je ne supporte plus le manque de savoir-vivre,de savoir-être et la paresse flagrante des élèves.
Le niveau lycée m'interesse plus,je fais 7 heures au lycée cette année, car j'en ai marre de faire l'éducation des collégiens à la place de parents laxistes.
Cependant,la charge de travail me fait peur au lycée car il faut aussi penser à sa vie privée.
Ce métier m'ennuie de plus en plus.
Je ne me vois pas enseigner dans 10 ans.
Le niveau lycée m'interesse plus,je fais 7 heures au lycée cette année, car j'en ai marre de faire l'éducation des collégiens à la place de parents laxistes.
Cependant,la charge de travail me fait peur au lycée car il faut aussi penser à sa vie privée.
Ce métier m'ennuie de plus en plus.
Je ne me vois pas enseigner dans 10 ans.
- AelyaNiveau 4
Après en lycée, on retrouve les mêmes élèves de collège mais qui ont un peu grandi (mûri ? J'en doute !). Pas plus tard que cet après midi, une collègue me raconte que ses 1ères se battaient avec des stylos, c'est dire ! Perso, je considère le métier comme moitié social : faire de l'éducation, du savoir-être,... et moitié transmission de savoirs. Les parents comptent (un peu trop) sur nous pour remettre leurs enfants dans le droit chemin mais sont souvent dépassés malheureusement.
_________________
2017-2018 : T2 : Nutrition, service à l'usager, PSE et AP en 2de ASSPS + Production culinaire et savoirs associés en 1CAP ATMCF + PP 1ATMFC
2016-2017 : Néotit' : Nutrition, service à l'usager, PSE et AP en 2de ASSPS + PSE en 2nd et 1re SPVL + Ent. cadre de vie en TCAP ATMFC + PP 2ASSP
2015-2016 : PLP stagiaire : PSE en 2nd GA et Restauration + Sciences appliquées en 2de Restauration+ Ent du cadre de vie en 1CAP ATMFC
2015 : Obtention du CAPLP BTSE
- gauvain31Empereur
scot69 a écrit:Le pire dans l'histoire, c'est que j'ai aussi des classes vraiment sympas et plaisantes, mais je bouffe toute mon énergie pour des gens qui n'en valent pas la peine.
Faut surtout pas bouffer toute ton énergie. La base des relations entre adultes est la confiance. Si un adulte (un parent d'élève) ne te fait pas confiance, alors refuse le dialogue. Quoique tu dises, quoique tu fasses, tu seras toujours en tort. C'est arrivé très rarement dans ma carrière, mais ça te fait gagner un temps fou et tu peux consacrer ton énergie à des élèves qui en valent la peine.
- LefterisEsprit sacré
J'ai quelques collègues qui sont partis en lycée et qui déchantent quant au comportement , en effet : élèves avachis, se croyant encore plus tout permis parce qu'ils sont "passés", aucun travail, insolences. Je ne sais pas s'il reste un endroit où fuir.Aelya a écrit:Après en lycée, on retrouve les mêmes élèves de collège mais qui ont un peu grandi (mûri ? J'en doute !). Pas plus tard que cet après midi, une collègue me raconte que ses 1ères se battaient avec des stylos, c'est dire ! Perso, je considère le métier comme moitié social : faire de l'éducation, du savoir-être,... et moitié transmission de savoirs. Les parents comptent (un peu trop) sur nous pour remettre leurs enfants dans le droit chemin mais sont souvent dépassés malheureusement.
Essayer de prendre du recul est la seule chose, alléger son travail, lever le pied pour ne pas vivre en permanence là-dedans mentalement ... Margaritas ante porcos ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BussyNiveau 10
Marre !
- Normalement, dans mon collège, il y a un principal, un adjoint, un CPE. Aujourd'hui : personne ! Et c'est souvent comme ça. La plupart du temps, il n'y a qu'une seule personne à l'administration.
- Certains jours (en particulier tous les vendredis), les surveillants s'enferment dans le bureau de la vie scolaire. L'un d'entre eux "surveille" l'étude.
- La salle de classe qui m'est attribuée est isolée des autres salles, au rez-de-chaussée, coincée entre la salle de permanence et les toilettes des élèves.
- Le collège reçoit un public de REP sans être classé REP.
Bilan : l'apocalypse !
J'assure la surveillance du couloir du rez-de-chaussée et la circulation des élèves aux interclasses et débuts de récréation. C'est bien simple, depuis le début du mois, tous les rapports d'incident et mots dans les carnets que j'ai rédigés sont liés à des problèmes dans les couloirs.
Aujourd'hui, les élèves étaient complètement fous. J'ai failli exploser. Cet après-midi, des élèves voulaient s'inviter dans ma salle puis s'enfuyaient en gloussant bruyamment, une bagarre a eu lieu, puis un concours entre 3 élèves de 6e : traverser le couloir le plus rapidement possible à cloche-pied. D'autres 6e (une horreur cette année) crie à voix haute, devant moi, qu'elles vont se cacher sous l'escalier pour sécher les cours. Les élèves de la permanence sont arrivés, accompagné d'un surveillant, en poussant des cris d'animaux. Enfin, une petite bagarre avec de l'eau dans les toilettes. Etc.
J'ai laissé ma classe - parce que j'étais censée faire cours à ce moment-là - pour régler ces problèmes à chaque fois et aller pousser une gueulante à la vie scolaire.
Ce qui est exaspérant :
- Les élèves se moquent de ce qu'on leur dit.
- La vie scolaire ne réagit pas.
- Les chefs, quand ils sont là, ne font pas grand chose. Ils sont "dans le dialogue". Dernièrement, j'ai rédigé deux rapports coup sur coup à propos d'un élève : il a filmé des élèves avec son portable, dans le collège, alors qu'ils faisaient n'importe quoi, puis, le lendemain, je l'ai surpris en train de sauter par-dessus le portail du parking prof (interdit aux élèves) pour sécher. C'est un élève connu pour beaucoup d'autres bêtises et insolences. Sanctions : aucune !
Une collègue est en arrêt de travail déjà, en lien avec sa fatigue. Une autre collègue a fait un malaise cet après-midi. On n'en peut plus.
Les élèves sont chez eux.
Et je ne parle pas du travail...
Voilà. J'avais besoin d'évacuer un peu.
- Normalement, dans mon collège, il y a un principal, un adjoint, un CPE. Aujourd'hui : personne ! Et c'est souvent comme ça. La plupart du temps, il n'y a qu'une seule personne à l'administration.
- Certains jours (en particulier tous les vendredis), les surveillants s'enferment dans le bureau de la vie scolaire. L'un d'entre eux "surveille" l'étude.
- La salle de classe qui m'est attribuée est isolée des autres salles, au rez-de-chaussée, coincée entre la salle de permanence et les toilettes des élèves.
- Le collège reçoit un public de REP sans être classé REP.
Bilan : l'apocalypse !
J'assure la surveillance du couloir du rez-de-chaussée et la circulation des élèves aux interclasses et débuts de récréation. C'est bien simple, depuis le début du mois, tous les rapports d'incident et mots dans les carnets que j'ai rédigés sont liés à des problèmes dans les couloirs.
Aujourd'hui, les élèves étaient complètement fous. J'ai failli exploser. Cet après-midi, des élèves voulaient s'inviter dans ma salle puis s'enfuyaient en gloussant bruyamment, une bagarre a eu lieu, puis un concours entre 3 élèves de 6e : traverser le couloir le plus rapidement possible à cloche-pied. D'autres 6e (une horreur cette année) crie à voix haute, devant moi, qu'elles vont se cacher sous l'escalier pour sécher les cours. Les élèves de la permanence sont arrivés, accompagné d'un surveillant, en poussant des cris d'animaux. Enfin, une petite bagarre avec de l'eau dans les toilettes. Etc.
J'ai laissé ma classe - parce que j'étais censée faire cours à ce moment-là - pour régler ces problèmes à chaque fois et aller pousser une gueulante à la vie scolaire.
Ce qui est exaspérant :
- Les élèves se moquent de ce qu'on leur dit.
- La vie scolaire ne réagit pas.
- Les chefs, quand ils sont là, ne font pas grand chose. Ils sont "dans le dialogue". Dernièrement, j'ai rédigé deux rapports coup sur coup à propos d'un élève : il a filmé des élèves avec son portable, dans le collège, alors qu'ils faisaient n'importe quoi, puis, le lendemain, je l'ai surpris en train de sauter par-dessus le portail du parking prof (interdit aux élèves) pour sécher. C'est un élève connu pour beaucoup d'autres bêtises et insolences. Sanctions : aucune !
Une collègue est en arrêt de travail déjà, en lien avec sa fatigue. Une autre collègue a fait un malaise cet après-midi. On n'en peut plus.
Les élèves sont chez eux.
Et je ne parle pas du travail...
Voilà. J'avais besoin d'évacuer un peu.
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