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- broceliandreNiveau 2
oups désolée je n'avais pas l intention de te faire des mises en garde.... juste te donner un ressenti.
- Leoh59Niveau 9
Cicyle a écrit:Je veux continuer à enseigner, et être près de mon conjoint. C'est donc ma seule solution. Et pour moi, ça sera le CRPE externe, seul moyen de choisir mon académie. Et je verrai bien, lors de mon année de stage, si ça me convient.
D'un autre côté, puisque tu as changé, il est évident que PE ne te plaît pas. Personnellement, je connais beaucoup de gens qui s'y régalent.
Je n'ai pas demandé de mises en gardes spéciales. Simplement des infos administratives.
Courage Cicyle... C'est bien dommage qu'en BPH il n'y ait pas plus de perspectives que cela... Même situation en STMS mais heureusement (ou pas ??) pour moi, je suis du Nord... Vive les petites disciplines. :|
- GigiluluNiveau 1
Bonjour à tous,
Je suis Gigilulu, prof de lettres en collège depuis 5 ans. Depuis quelques années, je regarde très souvent le forum, pour me donner du courage dans le moments difficiles
A l'origine, j'ai une autre formation (j'ai fait une école de commerce, il y a bien longtemps maintenant, et je suis venue dans l'enseignement parce que je ne me reconnaissais pas dans les valeurs de l'entreprise, dans la compétition, le chiffre, etc. Bref, je ne me sentais pas à ma place).
L'arrivée dans l'enseignement n'a pas été de tout repos, comme pour tout le monde, je crois.. J'ai eu des problèmes d'autorité (et j'en ai toujours un peu), mais bon an mal an, j'arrive à faire cours et à transmettre mon goût des livres, de la langue et de la lecture. Comme je suis très perfectionniste, je passe beaucoup de temps à préparer mes cours, à imaginer des activités, etc.
Je pense que j'ai un bon contact avec mes classes, surtout avec les filles, je ne sais pas trop pourquoi - j'imagine que beaucoup d'entre elles sont plus "littéraires"...
Le problème est que je ne suis pas assez ferme, surtout avec les élèves les plus perturbateurs, et je me retrouve toujours à devoir gérer les garçons les plus bruyants, les plus rebelles et que tout cela m'épuise, à la longue - et me sape le moral.
Une petite voix intérieure me souffle que je ne suis pas très à l'aise avec les adolescents, et que je me sentirais mieux avec des jeunes enfants (je suis maman de 2 garçons de 6 et 4 ans - et j'ai toujours aimé m'occuper d'eux, faire de la lecture avec eux, des activités d'éveil, etc). Je me pose donc la question de devenir professeur des écoles - même si en sourdine, je me dis que mes problèmes d'autorité vont aussi refaire surface face à une classe de primaire. Ce qui m'intéresserait, ce serait d'enseigner en maternelle, mais je suis bien sûr consciente que je ne choisirais pas mon affectation.. Mais les élèves de primaire me semblent plus faciles à "gérer" que des collégiens.. Peut-être est-ce une illusion...
Je voulais savoir si certains membres du forum avaient quitté le secondaire pour l'élémentaire et comment ça se passait pour eux :
- Au niveau du concours. Je pourrais passer le concours interne, mais les épreuves me semblent floues, aléatoires... J'aurais préféré passer le concours externe (mais je perdrais alors mes années d'ancienneté...).
- Au niveau de la pratique : peut-on être débordé par une classe de primaire et de maternelle ? Mes élèves de 6ème me semblent si mignons, surtout en début d'année.. Peut-on avoir de gros problèmes d'autorité dans ces classes-là ?
- J'appréhende aussi la charge de travail des premières années...
Voilà, je remercie d'avance ceux qui voudront bien me répondre
Je suis Gigilulu, prof de lettres en collège depuis 5 ans. Depuis quelques années, je regarde très souvent le forum, pour me donner du courage dans le moments difficiles
A l'origine, j'ai une autre formation (j'ai fait une école de commerce, il y a bien longtemps maintenant, et je suis venue dans l'enseignement parce que je ne me reconnaissais pas dans les valeurs de l'entreprise, dans la compétition, le chiffre, etc. Bref, je ne me sentais pas à ma place).
L'arrivée dans l'enseignement n'a pas été de tout repos, comme pour tout le monde, je crois.. J'ai eu des problèmes d'autorité (et j'en ai toujours un peu), mais bon an mal an, j'arrive à faire cours et à transmettre mon goût des livres, de la langue et de la lecture. Comme je suis très perfectionniste, je passe beaucoup de temps à préparer mes cours, à imaginer des activités, etc.
Je pense que j'ai un bon contact avec mes classes, surtout avec les filles, je ne sais pas trop pourquoi - j'imagine que beaucoup d'entre elles sont plus "littéraires"...
Le problème est que je ne suis pas assez ferme, surtout avec les élèves les plus perturbateurs, et je me retrouve toujours à devoir gérer les garçons les plus bruyants, les plus rebelles et que tout cela m'épuise, à la longue - et me sape le moral.
Une petite voix intérieure me souffle que je ne suis pas très à l'aise avec les adolescents, et que je me sentirais mieux avec des jeunes enfants (je suis maman de 2 garçons de 6 et 4 ans - et j'ai toujours aimé m'occuper d'eux, faire de la lecture avec eux, des activités d'éveil, etc). Je me pose donc la question de devenir professeur des écoles - même si en sourdine, je me dis que mes problèmes d'autorité vont aussi refaire surface face à une classe de primaire. Ce qui m'intéresserait, ce serait d'enseigner en maternelle, mais je suis bien sûr consciente que je ne choisirais pas mon affectation.. Mais les élèves de primaire me semblent plus faciles à "gérer" que des collégiens.. Peut-être est-ce une illusion...
Je voulais savoir si certains membres du forum avaient quitté le secondaire pour l'élémentaire et comment ça se passait pour eux :
- Au niveau du concours. Je pourrais passer le concours interne, mais les épreuves me semblent floues, aléatoires... J'aurais préféré passer le concours externe (mais je perdrais alors mes années d'ancienneté...).
- Au niveau de la pratique : peut-on être débordé par une classe de primaire et de maternelle ? Mes élèves de 6ème me semblent si mignons, surtout en début d'année.. Peut-on avoir de gros problèmes d'autorité dans ces classes-là ?
- J'appréhende aussi la charge de travail des premières années...
Voilà, je remercie d'avance ceux qui voudront bien me répondre
- ZenxyaGrand sage
Bienvenue
Tu devrais ouvrir un fil spécifique pour ta question pour qu'elle soit plus "visible" sur le forum.
Tu devrais ouvrir un fil spécifique pour ta question pour qu'elle soit plus "visible" sur le forum.
_________________
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- Thalia de GMédiateur
Tu as raison, Zenxya. Je m'occupe de retitrer et surtout de déplacer le topic dans un forum plus adéquat.Zenxya a écrit:Tu devrais ouvrir un fil spécifique pour ta question pour qu'elle soit plus "visible" sur le forum.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- BanouNiveau 2
Bonsoir,
pour ma part, j'ai fait le chemin inverse.
Déjà, sache que le type de concours ne change absolument rien, que ce soit en terme d'ancienneté, échelon, affectation, etc...
Je garde un souvenir très tendre de mes années en primaire. Je n'exclus pas d'y retourner un jour. C'est vrai que le contact avec les enfants, et le fait d'avoir une classe à soi, à plein temps, fait que les liens sont beaucoup plus forts qu'avec des ados. Par contre, en terme d'autorité, c'est assez épuisant. Pas de vie scolaire, pas de pause pendant les récréations, et, en cas de classe difficile, il faut tenir nerveusement quand on les a 24h/semaine.
Tu es très perfectionniste, or, je pense que la charge de travail en primaire est incomparablement plus lourde. Même au bout de trois ans dans le même niveau et même école, je passais une grande partie de mon temps libre à travailler. Ce n'est jamais fini : le français, les maths, les sciences, l'anglais, la musique... J'aimais beaucoup cette polyvalence, mais si on est exigeant avec soi-même, on n'arrête jamais ! Sachant que ces heures de préparation s'ajoutent à des semaines beaucoup plus chargées (plus de formations obligatoires, aucun moment de répit dans la journée). A noter aussi que le parents sont beaucoup plus présents, qu'on les reçoit très souvent, même de façon informelle.
Enfin, je trouve que je suis bien plus disponible pour mes enfants, et ce malgré le fait que je sois encore débutante en collège, depuis que j'ai quitté le primaire. Je suis bien moins fatiguée et à bout de patience (pourtant je suis en REP+)
Malgré tout, j'ai adoré être maîtresse et n'exclus pas d'y revenir un jour. C'est juste pour t'aider à éclairer ton choix.
Beaucoup pensent qu'il est plus facile de se faire respecter en primaire. Mais il faut garder en tête que l'on n'a aucune mesure d'exclusion, et que bien des enfants sont en attente de structure spécialisée, que l'on est confronté aux parents facilement quatre fois par jour, bref, on est un peu seul face à nos difficultés.
Mais en même temps on sait qu'on va en marquer certains durablement, bien plus qu'avec nos collégiens, et que la majorité des élèves sont très enthousiastes à l'idée d'apprendre. Et réciproquement, on s'attache beaucoup à eux !
Bon courage, ce n'est pas une décision facile !
pour ma part, j'ai fait le chemin inverse.
Déjà, sache que le type de concours ne change absolument rien, que ce soit en terme d'ancienneté, échelon, affectation, etc...
Je garde un souvenir très tendre de mes années en primaire. Je n'exclus pas d'y retourner un jour. C'est vrai que le contact avec les enfants, et le fait d'avoir une classe à soi, à plein temps, fait que les liens sont beaucoup plus forts qu'avec des ados. Par contre, en terme d'autorité, c'est assez épuisant. Pas de vie scolaire, pas de pause pendant les récréations, et, en cas de classe difficile, il faut tenir nerveusement quand on les a 24h/semaine.
Tu es très perfectionniste, or, je pense que la charge de travail en primaire est incomparablement plus lourde. Même au bout de trois ans dans le même niveau et même école, je passais une grande partie de mon temps libre à travailler. Ce n'est jamais fini : le français, les maths, les sciences, l'anglais, la musique... J'aimais beaucoup cette polyvalence, mais si on est exigeant avec soi-même, on n'arrête jamais ! Sachant que ces heures de préparation s'ajoutent à des semaines beaucoup plus chargées (plus de formations obligatoires, aucun moment de répit dans la journée). A noter aussi que le parents sont beaucoup plus présents, qu'on les reçoit très souvent, même de façon informelle.
Enfin, je trouve que je suis bien plus disponible pour mes enfants, et ce malgré le fait que je sois encore débutante en collège, depuis que j'ai quitté le primaire. Je suis bien moins fatiguée et à bout de patience (pourtant je suis en REP+)
Malgré tout, j'ai adoré être maîtresse et n'exclus pas d'y revenir un jour. C'est juste pour t'aider à éclairer ton choix.
Beaucoup pensent qu'il est plus facile de se faire respecter en primaire. Mais il faut garder en tête que l'on n'a aucune mesure d'exclusion, et que bien des enfants sont en attente de structure spécialisée, que l'on est confronté aux parents facilement quatre fois par jour, bref, on est un peu seul face à nos difficultés.
Mais en même temps on sait qu'on va en marquer certains durablement, bien plus qu'avec nos collégiens, et que la majorité des élèves sont très enthousiastes à l'idée d'apprendre. Et réciproquement, on s'attache beaucoup à eux !
Bon courage, ce n'est pas une décision facile !
- Ma'amÉrudit
Bonjour,
J'aurais pu écrire la même chose que Banou, moi aussi j'ai fait le chemin inverse.
En revanche, je pense que je n'y reviendrai pas, moi aussi je trouve que je bossais beaucoup plus quand j'étais instit.
Je confirme ce qui a été dit pour les concours : j'ai passé le CAPES externe et j'ai eu exactement le même reclassement que si j'avais passé l'interne. C'est donc à considérer.
Sinon, il est aussi possible de faire le transfert sans passer de concours, par la voie du détachement ou de la liste d'aptitude si tu as plus de 40 ans et plus de 10 ans d'ancienneté.
Bon courage pour ta décision !
Attention, l'autorité en primaire ou en maternelle est primordiale. Surtout qu'on passe toute la journée et toute l'année avec eux. Une classe qui dysfonctionne est très problématique pour tout le monde, élèves et enseignant. Et ce n'est pas parce qu'ils sont petits qu'ils sont mignons. Les maternelles peuvent vite se transformer en Gremlins s'ils ne sont pas cadrés !
J'aurais pu écrire la même chose que Banou, moi aussi j'ai fait le chemin inverse.
En revanche, je pense que je n'y reviendrai pas, moi aussi je trouve que je bossais beaucoup plus quand j'étais instit.
Je confirme ce qui a été dit pour les concours : j'ai passé le CAPES externe et j'ai eu exactement le même reclassement que si j'avais passé l'interne. C'est donc à considérer.
Sinon, il est aussi possible de faire le transfert sans passer de concours, par la voie du détachement ou de la liste d'aptitude si tu as plus de 40 ans et plus de 10 ans d'ancienneté.
Bon courage pour ta décision !
Attention, l'autorité en primaire ou en maternelle est primordiale. Surtout qu'on passe toute la journée et toute l'année avec eux. Une classe qui dysfonctionne est très problématique pour tout le monde, élèves et enseignant. Et ce n'est pas parce qu'ils sont petits qu'ils sont mignons. Les maternelles peuvent vite se transformer en Gremlins s'ils ne sont pas cadrés !
- GigiluluNiveau 1
Merci beaucoup à toutes les deux d'avoir pris le temps de me répondre !
Vous avez tout à fait raison de m'avertir sur la charge de travail - c'est ce qui me fait le plus peur, maintenant que je suis maman et que je n'ai plus autant de temps libre qu'avant... C'est fondamental et il faut que j'y réfléchisse.
Concernant l'autorité : ce que je voulais dire, c'est qu'au collège, il y a des élèves qui prennent en grippe ta matière - et par répercussion, qui te prennent en grippe, pour plein de bonnes raisons (parce qu'ils sont en difficulté dans ta matière, parce qu'il y a eu un passif avec d'autres professeurs de la même matière les années précédentes, etc.)
Il me semble (mais je peux me tromper..) qu'en maternelle et élémentaire, les élèves sont plus dans le désir d'apprendre et une certaine forme d'affection (même si bien sûr, il y a aussi des enfants difficiles).
Je m'attache beaucoup aux petits, je le vois quand je garde les copains de mes enfants. Après, est-ce que je saurais tenir ma classe... J'ai l'impression que si on occupe bien les enfants, ils sont souvent partants, contrairement aux ados...
J'avais une autre question ; j'ai du mal à savoir si je vais beaucoup perdre en terme de salaire. A quel syndicat du 1er degré pourrais-je m'adresser pour ces questions ?
Concernant le concours, je ne comprends pas bien : si je passe le concours en externe (donc avec des vraies épreuves de maths et de français), mes années d'ancienneté en tant que prof certifiée seront prises en compte ? Cela m'étonne...
Merci encore pour toutes vos réponses et bonne nuit à vous !
Vous avez tout à fait raison de m'avertir sur la charge de travail - c'est ce qui me fait le plus peur, maintenant que je suis maman et que je n'ai plus autant de temps libre qu'avant... C'est fondamental et il faut que j'y réfléchisse.
Concernant l'autorité : ce que je voulais dire, c'est qu'au collège, il y a des élèves qui prennent en grippe ta matière - et par répercussion, qui te prennent en grippe, pour plein de bonnes raisons (parce qu'ils sont en difficulté dans ta matière, parce qu'il y a eu un passif avec d'autres professeurs de la même matière les années précédentes, etc.)
Il me semble (mais je peux me tromper..) qu'en maternelle et élémentaire, les élèves sont plus dans le désir d'apprendre et une certaine forme d'affection (même si bien sûr, il y a aussi des enfants difficiles).
Je m'attache beaucoup aux petits, je le vois quand je garde les copains de mes enfants. Après, est-ce que je saurais tenir ma classe... J'ai l'impression que si on occupe bien les enfants, ils sont souvent partants, contrairement aux ados...
J'avais une autre question ; j'ai du mal à savoir si je vais beaucoup perdre en terme de salaire. A quel syndicat du 1er degré pourrais-je m'adresser pour ces questions ?
Concernant le concours, je ne comprends pas bien : si je passe le concours en externe (donc avec des vraies épreuves de maths et de français), mes années d'ancienneté en tant que prof certifiée seront prises en compte ? Cela m'étonne...
Merci encore pour toutes vos réponses et bonne nuit à vous !
- MiniloupiotteNiveau 7
Gigilulu,
Non, le fait de passer le concours externe ne te fait pas perdre ton ancienneté : tu dois certainement pouvoir être reclassé(e), et ce, dès l'année de ton stage. Fais-toi bien sûr préciser cela, mais ça me semble une évidence.
Tu peux trouver d'autres fils sur ce forum avec comparaison de ceux qui ont le double parcours(primaire/secondaire), et ce dans les deux sens.
Non, le fait de passer le concours externe ne te fait pas perdre ton ancienneté : tu dois certainement pouvoir être reclassé(e), et ce, dès l'année de ton stage. Fais-toi bien sûr préciser cela, mais ça me semble une évidence.
Tu peux trouver d'autres fils sur ce forum avec comparaison de ceux qui ont le double parcours(primaire/secondaire), et ce dans les deux sens.
- MiniloupiotteNiveau 7
Je fais remonter ce fil pour Gigilulu, c'est exactement le même thème que celui qu'il/elle vient d'ouvrir ! Il/elle trouvera ici des réponses à ses interrogations.
- henrietteMédiateur
Miniloupiotte a écrit:Je fais remonter ce fil pour Gigilulu, c'est exactement le même thème que celui qu'il/elle vient d'ouvrir ! Il/elle trouvera ici des réponses à ses interrogations.
Merci Miniloupiotte. J'ai fusionné les deux sujets car en effet ils portent sur la même question.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- GigiluluNiveau 1
Merci beaucoup !
Je ne savais pas que je pouvais être reclassée après le concours externe.
Concernant la charge de travail : est-ce que vous pourriez me donner une moyenne du temps de travail hebdomadaire (je sais bien sûr que cela dépend des enseignants, de l'établissement, des projets, des parents, etc ?) mais au moins un ordre de grandeur ? Ou bien alors les horaires quotidiens, en dehors des heures de cours ?
Je vais poser ma question autrement : est-ce que c'est jouable d'aller chercher ses enfants à l'école vers 17 h, et de retravailler 2 heures le soir à partir de 21h, une fois que les enfants sont couchés ? Et faut-il envisager de travailler plus de 5 h le week-end ?
Je bosse déjà pas mal en tant que prof de lettres, je dirais entre 40 et 45 h par semaine - je fais beaucoup de corrections, beaucoup de préparations. Je pense que je me mets la pression toute seule.... Alors si je dois envisager des semaines à 50 h, je n'en ai pas l'énergie.
Autre question ; est-ce qu'à l'ESPE les formateurs sont intéressants ? je garde un très mauvais souvenir des IUFM en lettres modernes : beaucoup de blabla, pas de conseils pratiques, et de mon côté beaucoup de doutes...
Je ne savais pas que je pouvais être reclassée après le concours externe.
Concernant la charge de travail : est-ce que vous pourriez me donner une moyenne du temps de travail hebdomadaire (je sais bien sûr que cela dépend des enseignants, de l'établissement, des projets, des parents, etc ?) mais au moins un ordre de grandeur ? Ou bien alors les horaires quotidiens, en dehors des heures de cours ?
Je vais poser ma question autrement : est-ce que c'est jouable d'aller chercher ses enfants à l'école vers 17 h, et de retravailler 2 heures le soir à partir de 21h, une fois que les enfants sont couchés ? Et faut-il envisager de travailler plus de 5 h le week-end ?
Je bosse déjà pas mal en tant que prof de lettres, je dirais entre 40 et 45 h par semaine - je fais beaucoup de corrections, beaucoup de préparations. Je pense que je me mets la pression toute seule.... Alors si je dois envisager des semaines à 50 h, je n'en ai pas l'énergie.
Autre question ; est-ce qu'à l'ESPE les formateurs sont intéressants ? je garde un très mauvais souvenir des IUFM en lettres modernes : beaucoup de blabla, pas de conseils pratiques, et de mon côté beaucoup de doutes...
- GigiluluNiveau 1
J'ai une autre question : comment se déroule la 1ère année de stage en ESPE ? Est-ce qu'on a la responsabilité partagée d'une classe dans un même établissement toute l'année - ou est-ce qu'on effectue plusieurs stages - en école primaire, maternelle, etc ?
Est-ce qu'il y a beaucoup de didactique un peu "creuse", ou est-ce que les contenus des cours sont en lien avec les besoins des élèves ?
Merci pour toutes vos réponses !
Est-ce qu'il y a beaucoup de didactique un peu "creuse", ou est-ce que les contenus des cours sont en lien avec les besoins des élèves ?
Merci pour toutes vos réponses !
- BanouNiveau 2
Si mes souvenirs sont bons, quand mon aîné était en nourrice, je le récupérais vers 17h30 (sortie à 16H30, sachant qu'on attend souvent au portail). J'avais en général fini les corrections, mais il me restait souvent du boulot de préparation.
Quand il a été scolarisé, j'allais le récupérer dans la maternelle attenante à 16h30, je revenais bosser un peu mais je travaillais plutôt à la maison.
Pour le week-end, c'est difficile à dire. Cela dépend de chacun et du reste de ton organisation.
On trouve par contre des ressources formidables dans des manuels et sur internet pour le primaire, bien plus que pour le collège. Ca aide beaucoup quand on est dans l'urgence.
Bon à savoir : à l'issue de ton année de stage, si cela ne te convient pas, tu peux retourner dans le secondaire. Je ne sais pas si tu peux retrouver ton poste par contre (je ne pense pas)
Quand il a été scolarisé, j'allais le récupérer dans la maternelle attenante à 16h30, je revenais bosser un peu mais je travaillais plutôt à la maison.
Pour le week-end, c'est difficile à dire. Cela dépend de chacun et du reste de ton organisation.
On trouve par contre des ressources formidables dans des manuels et sur internet pour le primaire, bien plus que pour le collège. Ca aide beaucoup quand on est dans l'urgence.
Bon à savoir : à l'issue de ton année de stage, si cela ne te convient pas, tu peux retourner dans le secondaire. Je ne sais pas si tu peux retrouver ton poste par contre (je ne pense pas)
- MurrNiveau 9
Bonsoir,
Ayant été PE stagiaire il y a deux ans, je vais pouvoir répondre en partie à certaines de tes questions :
Cela dit, beaucoup de mères et de pères réussissent chaque année le CRPE et viennent à bout de l'année de stage, malgré tout. Les conditions de travail peuvent aussi varier du tout au tout suivant l'école dans laquelle tu as la chance ou la malchance d'être mutée.
Ayant été PE stagiaire il y a deux ans, je vais pouvoir répondre en partie à certaines de tes questions :
Tout ce que je peux te dire, c'est que j'ai rarement autant bossé que lors de mon année de stage, entre la préparation de la classe, deux jours et demi par semaine (avec les fiches de préparation, le cahier journal et autres paperasses réclamées par les tuteurs...), et la montagne de dossiers qui servaient à valider les UE du master ou du DU MEEF (avec, cerise sur le gâteau, le mémoire de fin d'année qui nécessitait la conception et la réalisation d'un "projet" en classe)...Gigilulu a écrit:Concernant la charge de travail : est-ce que vous pourriez me donner une moyenne du temps de travail hebdomadaire (je sais bien sûr que cela dépend des enseignants, de l'établissement, des projets, des parents, etc ?) mais au moins un ordre de grandeur ? Ou bien alors les horaires quotidiens, en dehors des heures de cours ?
Cela dit, beaucoup de mères et de pères réussissent chaque année le CRPE et viennent à bout de l'année de stage, malgré tout. Les conditions de travail peuvent aussi varier du tout au tout suivant l'école dans laquelle tu as la chance ou la malchance d'être mutée.
Au moins, tu ne seras pas trop déçue : les IUFM s'appellent ESPE maintenant, tout simplement... Certaines valent sûrement mieux que d'autres mais, personnellement, j'ai tout à fait vécu ce que tu décris (j'ajouterais même une épouvantable pression psychologique).Gigilulu a écrit:Autre question ; est-ce qu'à l'ESPE les formateurs sont intéressants ? je garde un très mauvais souvenir des IUFM en lettres modernes : beaucoup de blabla, pas de conseils pratiques, et de mon côté beaucoup de doutes...
Après avoir été admise au CRPE, tu fais des vœux d'écoles (maternelles, élémentaires ou primaires = maternelles + élémentaires), qui seront respectés suivant ton rang de classement au CRPE (premier classé, premier servi). Tu restes toute l'année dans la même école (ou dans les mêmes écoles, si tu obtiens plusieurs postes), tu es payée à plein temps pour un mi-temps en classe et un mi-temps à l'ESPE : les cours sont donc obligatoires, tu dois te faire arrêter pour ne pas y assister. Ce que je t'explique là était valable pour l'académie de Grenoble il y a deux ans : les formules peuvent varier d'une académie et d'une année à l'autre, bien sûr.Gigilulu a écrit:J'ai une autre question : comment se déroule la 1ère année de stage en ESPE ? Est-ce qu'on a la responsabilité partagée d'une classe dans un même établissement toute l'année - ou est-ce qu'on effectue plusieurs stages - en école primaire, maternelle, etc ?
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- GigiluluNiveau 1
Merci beaucoup Murr !
Ce que tu me dis sur les ESPE ne m'étonne pas, et toute cette paperasse et cette didactique un peu creuse m'effraient. Après, je me dis que ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Je suis vraiment motivée à l'idée de travailler avec des petits. Quand j'accompagne mon fils en moyenne section, le matin j'ai envie de rester dans la classe !
Maintenant que cette année de stage est derrière toi, est-ce que tu travailles beaucoup, le soir et le week-end ? (et es-tu en maternelle ou en élémentaire ?). Les journées sans pause ne me font pas peur, en revanche, j'ai peur d'être débordée le soir et le week-end et de ne pas avoir de temps pour m'occuper de mes enfants... C'est ma grosse crainte
Ce que tu me dis sur les ESPE ne m'étonne pas, et toute cette paperasse et cette didactique un peu creuse m'effraient. Après, je me dis que ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Je suis vraiment motivée à l'idée de travailler avec des petits. Quand j'accompagne mon fils en moyenne section, le matin j'ai envie de rester dans la classe !
Maintenant que cette année de stage est derrière toi, est-ce que tu travailles beaucoup, le soir et le week-end ? (et es-tu en maternelle ou en élémentaire ?). Les journées sans pause ne me font pas peur, en revanche, j'ai peur d'être débordée le soir et le week-end et de ne pas avoir de temps pour m'occuper de mes enfants... C'est ma grosse crainte
- MurrNiveau 9
Malheureusement, je ne peux t'apporter que des précisions sur l'année de stage : j'ai en effet démissionné avant de commencer mon année de T1, pour me reconvertir dans l'orthophonie. J'espère que Verdurette, Volubilis, PabloPE ou d'autres passeront par là pour t'apporter de vrais témoignages de professionnels . En tout cas, lorsque j'étais stagiaire, il y avait beaucoup de PE en reconversion, qui devaient concilier leur vie de famille et leur métier : ce n'est pas simple au début mais je suppose que les choses s'améliorent avec un peu d'organisation.
As-tu déjà fait quelques stages d'observation en élémentaire ? Cela dépend des départements mais, dans le mien en tout cas, les formateurs ESPE nous répétaient souvent que nous n'aurions que peu de chance d'obtenir une classe de maternelle en début de carrière, ce type de poste étant très convoité...
As-tu déjà fait quelques stages d'observation en élémentaire ? Cela dépend des départements mais, dans le mien en tout cas, les formateurs ESPE nous répétaient souvent que nous n'aurions que peu de chance d'obtenir une classe de maternelle en début de carrière, ce type de poste étant très convoité...
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