- LédisséEsprit sacré
Pour le défi 34 (un livre original dans sa forme) : Julio CORTAZAR, Marelle.
Original parce qu'il peut se lire de deux manières :
- "normalement", du chapitre 1 au chapitre 56, en laissant tomber la suite
- en suivant le jeu de "marelle" qui fait commencer au chapitre 73 et enchaîner sur le chapitre dont le numéro est indiqué à la fin du susdit chapitre 73, etc.
Certains chapitres sont narratifs, d'autre théoriques (type essai). Certains chapitres théoriques sont des "morelliennes" (écrits par un certain Morelli, ou commentant des passages de Morelli), ce qui rejoint la fiction, puisque Morelli est un critique/philosophe apprécié des personnages. Ceux-ci sont des jeunes gens plus ou moins en quête d'un sens à la vie et à l'art.
Peu de plaisir de lecture du fait du style parfois abscons, des actions / réactions / événements improbables. Mais cela reste un ouvrage "intéressant", que je ne regrette pas d'avoir lu, ne serait-ce que pour sa réflexion sur la littérature. Son défaut, à mes yeux, est celui d'une lourdeur que je retrouve chez tous les auteurs ayant voulu se démarquer de l'esthétique "traditionnelle" du roman, révolutionner l'art littéraire. Appréciation qui m'est personnelle, bien sûr.
Original parce qu'il peut se lire de deux manières :
- "normalement", du chapitre 1 au chapitre 56, en laissant tomber la suite
- en suivant le jeu de "marelle" qui fait commencer au chapitre 73 et enchaîner sur le chapitre dont le numéro est indiqué à la fin du susdit chapitre 73, etc.
Certains chapitres sont narratifs, d'autre théoriques (type essai). Certains chapitres théoriques sont des "morelliennes" (écrits par un certain Morelli, ou commentant des passages de Morelli), ce qui rejoint la fiction, puisque Morelli est un critique/philosophe apprécié des personnages. Ceux-ci sont des jeunes gens plus ou moins en quête d'un sens à la vie et à l'art.
Peu de plaisir de lecture du fait du style parfois abscons, des actions / réactions / événements improbables. Mais cela reste un ouvrage "intéressant", que je ne regrette pas d'avoir lu, ne serait-ce que pour sa réflexion sur la littérature. Son défaut, à mes yeux, est celui d'une lourdeur que je retrouve chez tous les auteurs ayant voulu se démarquer de l'esthétique "traditionnelle" du roman, révolutionner l'art littéraire. Appréciation qui m'est personnelle, bien sûr.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 13 (le titre comporte le nom d'un animal) : Lire dans la gueule du loup - Essai sur une zone à défendre, la littérature d’Hélène Merlin-Kajman (2016). J’ai eu du mal à entrer dans le premier chapitre (à comprendre le propos de l’auteur, à y adhérer), mais ensuite j’ai pris plaisir aux commentaires sur des œuvres précises (dont j’ai découvert certaines) et à la réflexion sur la littérature et ce qui s’y joue pour le lecteur (la façon dont je la reçois, l’expérience qu’elle m’apporte, le partage que je peux en faire).
- FrisouilleEnchanteur
Ça fait longtemps que je n'ai pas commenté mes lectures.
Vous excuserez je vous prie l'absence d'italique sur les titres.
Défi 12 ( livre qui parle d'homosexualité): La nuit des princes charmants de Michel Tremblay
Je voulais découvrir la littérature québécoise, cela ne se fit pas sans mal mais celui-ci m'a plutôt séduit. Le jeune narrateur est bien décidé à perdre sa virginité et part à l'aventure dans la nuit montréalaise, y faisant des rencontres hautes en couleur. Il se laisse balader, est prêt à abandonner puis rencontre l'amour... Au moins pour une nuit. Récit court plein d'humour et d'auto-dérision.
Défi 28 (livre qui évoque une bijou): La perle et la coquille (sur les conseils d'Amaliah )
Récit et destin croisés de deux femmes dans l'Afghanistan du début du XXe et du XXIe, lecture très fluide et prenante. J'ai plus d'une fois été épouvantée par le sort réservé à ces femmes privées de voix.
Défi 2 (livre conseillé par un collègue -et ami): Le Royaume d'Emmanuel Carrère
Pas intéressée à la sortie du livre, une conversation avec mon ami m'a poussée à m'y plonger. J'ai dévoré les cent cinquante premières pages et puis panne d'intérêt, l'enquête menée par l'auteur m'est restée indifférente. Je n'ai pas une once de culture religieuse, ceci explique peut-être cela.
Défi 16 (un livre emprunté): Trois jours et une vie de Pierre Lemaître
L'auteur d'Au-revoir là haut reste en-deçà du roman qui lui valut le Goncourt, bien que j'y ai reconnu parfois des accents et une ambiance à la Simenon.
Défi 21 (un livre d'un auteur d'Afrique): Le bonheur conjugal de Tahar Ben Jelloun
À la suite d'un AVC qui le laisse immobilisé, un peintre examine son mariage et le désamour avec sa femme qui ont conduit à son accident. La deuxième partie du roman constitue la réponse de celle-ci. Intéressant, séduisant mais proposant une vision du couple assez sombre.
Vous excuserez je vous prie l'absence d'italique sur les titres.
Défi 12 ( livre qui parle d'homosexualité): La nuit des princes charmants de Michel Tremblay
Je voulais découvrir la littérature québécoise, cela ne se fit pas sans mal mais celui-ci m'a plutôt séduit. Le jeune narrateur est bien décidé à perdre sa virginité et part à l'aventure dans la nuit montréalaise, y faisant des rencontres hautes en couleur. Il se laisse balader, est prêt à abandonner puis rencontre l'amour... Au moins pour une nuit. Récit court plein d'humour et d'auto-dérision.
Défi 28 (livre qui évoque une bijou): La perle et la coquille (sur les conseils d'Amaliah )
Récit et destin croisés de deux femmes dans l'Afghanistan du début du XXe et du XXIe, lecture très fluide et prenante. J'ai plus d'une fois été épouvantée par le sort réservé à ces femmes privées de voix.
Défi 2 (livre conseillé par un collègue -et ami): Le Royaume d'Emmanuel Carrère
Pas intéressée à la sortie du livre, une conversation avec mon ami m'a poussée à m'y plonger. J'ai dévoré les cent cinquante premières pages et puis panne d'intérêt, l'enquête menée par l'auteur m'est restée indifférente. Je n'ai pas une once de culture religieuse, ceci explique peut-être cela.
Défi 16 (un livre emprunté): Trois jours et une vie de Pierre Lemaître
L'auteur d'Au-revoir là haut reste en-deçà du roman qui lui valut le Goncourt, bien que j'y ai reconnu parfois des accents et une ambiance à la Simenon.
Défi 21 (un livre d'un auteur d'Afrique): Le bonheur conjugal de Tahar Ben Jelloun
À la suite d'un AVC qui le laisse immobilisé, un peintre examine son mariage et le désamour avec sa femme qui ont conduit à son accident. La deuxième partie du roman constitue la réponse de celle-ci. Intéressant, séduisant mais proposant une vision du couple assez sombre.
- PointàlaligneExpert
Je suis tentée par ton défi 28, je vais me mettre en chasse ! merci !
- FrisouilleEnchanteur
Tout le mérite revient à Amaliah !
- AemiliaExpert
J'en suis à 10/50. Depuis ma dernière mise à jour, j'ai lu :
- Écriture : mémoires d'un métier (Stephen King) : gros coup de coeur, j'ai adoré ! (pour le défi "livre d'un auteur d'Amérique du Nord")
- L'homme-dé (Luke Rhinehart) : l’histoire déjantée d’un psychiatre new-yorkais qui décide de remettre toutes les décisions de son existence à de simples dés. Culte ! (pour le défi "un livre dont le personnage principal est médecin")
- Raison et sentiments (Jane Austen) : je connaissais déjà l'histoire grâce aux adaptations cinématographiques, mais n'avais jamais rien lu de cette autrice. (pour le défi "un auteur dont le nom commence par deux voyelles").
J'en profite pour partager avec vous cette campagne de financement participatif à laquelle je me suis empressée de contribuer : Orgueil & Préjugés illustré par Margaux Motin, avec plein de goodies !!!
- Écriture : mémoires d'un métier (Stephen King) : gros coup de coeur, j'ai adoré ! (pour le défi "livre d'un auteur d'Amérique du Nord")
- L'homme-dé (Luke Rhinehart) : l’histoire déjantée d’un psychiatre new-yorkais qui décide de remettre toutes les décisions de son existence à de simples dés. Culte ! (pour le défi "un livre dont le personnage principal est médecin")
- Raison et sentiments (Jane Austen) : je connaissais déjà l'histoire grâce aux adaptations cinématographiques, mais n'avais jamais rien lu de cette autrice. (pour le défi "un auteur dont le nom commence par deux voyelles").
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- miss sophieExpert spécialisé
Lu pour le défi 34 (un livre original dans sa forme) et convient aussi pour le 32 (un livre avec du langage oral, familier) : Songe à la douceur de Clémentine Beauvais (2016), un roman en vers libres.
Une lecture très sympa. Au début je me suis dit que cette écriture en vers allait être artificielle, que c’était un moyen de se donner un genre intellectuel et original à faible coût puisque ce ne sont pas des vers rimés. En fin de compte, cette forme n’est pas vraiment « poétique » mais elle crée un rythme intéressant, syncopé, et permet la mise en valeur de certains éléments de texte ; le jeu sur la disposition des phrases sur la page s’associe aussi à des changements de voix (phrases en italiques pour ce que pensent, en parallèle, les personnages ; intrusion du narrateur omniscient qui commente ou même converse avec l’un ou l’autre). Le style est alerte ; les personnages en leur for intérieur s’expriment souvent familièrement mais ce « naturel » fonctionne bien ; l’histoire d’amour racontée est résolument ancrée dans le monde moderne, bien qu’elle soit l’adaptation de l’Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine (que je n’ai pas lu et dont j’ai appris à cette occasion qu’il était aussi écrit en vers). La construction du récit qui dévoile petit à petit ce qui s’est passé dix ans plus tôt est intéressante aussi. Bref, c’est plaisant à lire, c’est réussi.
Une lecture très sympa. Au début je me suis dit que cette écriture en vers allait être artificielle, que c’était un moyen de se donner un genre intellectuel et original à faible coût puisque ce ne sont pas des vers rimés. En fin de compte, cette forme n’est pas vraiment « poétique » mais elle crée un rythme intéressant, syncopé, et permet la mise en valeur de certains éléments de texte ; le jeu sur la disposition des phrases sur la page s’associe aussi à des changements de voix (phrases en italiques pour ce que pensent, en parallèle, les personnages ; intrusion du narrateur omniscient qui commente ou même converse avec l’un ou l’autre). Le style est alerte ; les personnages en leur for intérieur s’expriment souvent familièrement mais ce « naturel » fonctionne bien ; l’histoire d’amour racontée est résolument ancrée dans le monde moderne, bien qu’elle soit l’adaptation de l’Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine (que je n’ai pas lu et dont j’ai appris à cette occasion qu’il était aussi écrit en vers). La construction du récit qui dévoile petit à petit ce qui s’est passé dix ans plus tôt est intéressante aussi. Bref, c’est plaisant à lire, c’est réussi.
- miss sophieExpert spécialisé
Défis 17 (un livre publié en 17) et aussi 8 (un titre de plus de 6 mots) : La petite romancière, la star et l’assassin de Caroline Solé (2017). Un roman jeunesse qui se lit facilement mais un peu « glauque » pour des collégiens (le personnage principal est une adolescente mal dans sa peau qui prépare son suicide). Trois personnages entre 15 et 20 ans, témoins ou suspects potentiels, sont interrogés par la police après que le corps d’un petit garçon a été repêché dans un étang. Chacun s’exprime à son tour, se dévoile… La construction du récit est intéressante, des éléments du puzzle se mettent petit à petit en place, l’auteur sait attiser et maintenir le suspense jusqu’au bout. Un roman qui ne paie pas de mine au début mais qui prend de l’épaisseur en cours de route.
https://www.neoprofs.org/t107801p25-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3932251
https://www.neoprofs.org/t107801p25-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3932251
- miss sophieExpert spécialisé
Pour les défis 45 (un récit de fuite) et 17 (paru en 17) : Le jour où je suis partie de Charlotte Bousquet (2017). Au Maroc, le jour où son père décide de la marier malgré elle, Tidir, dix-huit ans, applique les principes de dignité que lui a transmis sa grand-tante Damya et fuit son village pour se rendre à Rabat où doit se tenir une « marche des femmes ». Elle le fait aussi en mémoire de sa meilleure amie, morte après avoir été mariée à son violeur pour sauver son honneur. Un très bon roman jeunesse, bien écrit et émouvant.
- LédisséEsprit sacré
C'est tentant, miss sophie. L'aspect "roman jeunesse" ne se fait pas trop sentir ?
Pour le défi 1 (un livre avec plusieurs narrateurs), j'ai lu, comme plusieurs ici, La Horde du Contrevent d'Alain DAMASIO. Je ne le présente pas puisque ç'a été fait.
Je suis moins enthousiaste que ceux dont j'ai lu l'avis. L'univers est incontestablement très bien imaginé, et présente un intérêt philosophique, bien que je l'aie parfois trouvé capillotracté. Il est également bien écrit, mais j'ai été agacée par le style de certains personnages/narrateurs, lorsqu'il tourne au poétique "délirant", et aux jeux de mots parfois signifiants et parfois totalement gratuits ("yaka faucon" parce qu'on vient de parler d'un faucon... pas convaincue).
Et puis, flûte pour les "?!" et autres doubles ponctuations qui m'insupportent.
Cela reste une découverte qui valait le coup - et j'espère ne décourager personne !
Je me rends compte que mes avis sont souvent négatifs ; je suis une cliente difficile Et pourtant je ne pense pas avoir le meilleur goût du monde en littérature...
Pour le défi 1 (un livre avec plusieurs narrateurs), j'ai lu, comme plusieurs ici, La Horde du Contrevent d'Alain DAMASIO. Je ne le présente pas puisque ç'a été fait.
Je suis moins enthousiaste que ceux dont j'ai lu l'avis. L'univers est incontestablement très bien imaginé, et présente un intérêt philosophique, bien que je l'aie parfois trouvé capillotracté. Il est également bien écrit, mais j'ai été agacée par le style de certains personnages/narrateurs, lorsqu'il tourne au poétique "délirant", et aux jeux de mots parfois signifiants et parfois totalement gratuits ("yaka faucon" parce qu'on vient de parler d'un faucon... pas convaincue).
Et puis, flûte pour les "?!" et autres doubles ponctuations qui m'insupportent.
Cela reste une découverte qui valait le coup - et j'espère ne décourager personne !
Je me rends compte que mes avis sont souvent négatifs ; je suis une cliente difficile Et pourtant je ne pense pas avoir le meilleur goût du monde en littérature...
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Tem-toGrand sage
Il n'y a pas de bons ou de mauvais goûts en littérature !LadyC a écrit:Je me rends compte que mes avis sont souvent négatifs ; je suis une cliente difficile Et pourtant je ne pense pas avoir le meilleur goût du monde en littérature...
C'est une affaire de résonance très intime que propose un auteur entre toi, les personnages, le contexte spatio-temporel.
- LédisséEsprit sacré
Hors-sujet, pour te répondre :
Bref, je ne faisais cette remarque que pour m'excuser en quelque sorte de ne pas apprécier à sa juste valeur un auteur mêlant science-fiction et réflexion philosophique : j'ai l'impression que si c'est le cas, c'est que je dois être trop terre-à-terre et ne pas tout comprendre.
- Spoiler:
- C'est que je me permets de penser que certains auteurs (ou certains livres) ne valent pas grand-chose (en tant que matière littéraire), même si je conçois tout à fait qu'on les aime. J'aime moi-même des auteurs (ou des oeuvres) sans valeur littéraire élevée, de mon propre aveu ; et, inversement, je ne goûte pas certains auteurs ou oeuvres universellement (ou presque) reconnus. Je dois culpabiliser de ce fait, en tant que professeur de Lettres (avec un L majuscule ).
Tu vois par exemple que je me permets de critiquer, et d'estimer relever de la "mauvaise littérature", l'usage de la double ponctuation - sans pour autant condamner (dans mon for intérieur, s'entend, c'est-à-dire la seule place où j'aie le droit de condamner) un livre dans son ensemble : ainsi ce détail de La Horde du Contrevent m'a agacé, sans me faire refermer l'ouvrage ni le juger digne des oubliettes.
J'imagine que cela tient à ce qu'on met derrière le mot "littérature" Je vis le paradoxe d'avoir du mal à y reconnaître une place à la science-fiction, trop "facile", alors que j'ai relu des livres d'Asimov trois ou quatre fois, ou à la littérature d'horreur, alors que j'adore Stephen King.
Bref, je ne faisais cette remarque que pour m'excuser en quelque sorte de ne pas apprécier à sa juste valeur un auteur mêlant science-fiction et réflexion philosophique : j'ai l'impression que si c'est le cas, c'est que je dois être trop terre-à-terre et ne pas tout comprendre.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- miss sophieExpert spécialisé
Je n'ai pas trouvé. Je venais d'en lire deux autres d'une pré-sélection pour un prix 3e-2nde qui pourrait se mettre en place chez nous et celui-ci était nettement au-dessus, accessible à des troisièmes mais ni bébé ni familier. C'est bien écrit, bien construit, l'héroïne a une certaine profondeur. Des passages sont vraiment touchants.LadyC a écrit:C'est tentant, miss sophie. L'aspect "roman jeunesse" ne se fait pas trop sentir ?
- LédisséEsprit sacré
Je l'inscris d'office dans ma PÀL, alors ; ce n'est pas si souvent, je trouve, qu'on a l'occasion d'allier l' "utile" (pour le travail) à l'agréable, dans nos lectures.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- liskayaNeoprof expérimenté
Défi 46 : Règne animal, de JB Del Amo. Pas mécontente de refermer ce livre. Lecture éprouvante pour moi... Ce roman m'est allé droit à l'estomac : dérangeant, écœurant, passionnant, attachant, rugueux... tout y est sauf la légèreté, la tendresse, l'humour. Tout cela parfaitement ficelé, très bien écrit. Beaucoup de talent.
Défi 8 : Au-delà des quatre coins du monde : une famille navajo dans l'Amérique d'aujourd'hui. Je commence tout juste...
Défi 8 : Au-delà des quatre coins du monde : une famille navajo dans l'Amérique d'aujourd'hui. Je commence tout juste...
- JennyMédiateur
Dernières lectures :
- Durian Sukegawa, Le rêve de Ryôsuke, conseillé par ma libraire (défi 2), mais il peut convenir pour le défi 22 (auteur d'Asie) : Ryôsuke, hanté par le souvenir de son père suicidé, décide après une tentative de suicide de quitter Tokyo pour aller travailler sur une île mystérieuse. Il cherche en réalité à retrouver un ami de son père. C'est un très beau livre sur la difficulté de trouver sa voie.
- Jane Austen - Mansfield Park pour l'auteur qui commence par deux voyelles (défi 39) : Fanny Price, une jeune fille pauvre et timide, est envoyé chez son oncle dans la demeure luxueuse de Mansfield Park. Malgré son caractère effacé, elle se rend vite indispensable et devient la protégée et la confidente de son cousin Edmund. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début, mais le roman m'a finalement plu.
(12 lectures, avec l'été, je devrais réussir à faire mieux que les 20 livres de l'an dernier ).
- Durian Sukegawa, Le rêve de Ryôsuke, conseillé par ma libraire (défi 2), mais il peut convenir pour le défi 22 (auteur d'Asie) : Ryôsuke, hanté par le souvenir de son père suicidé, décide après une tentative de suicide de quitter Tokyo pour aller travailler sur une île mystérieuse. Il cherche en réalité à retrouver un ami de son père. C'est un très beau livre sur la difficulté de trouver sa voie.
- Jane Austen - Mansfield Park pour l'auteur qui commence par deux voyelles (défi 39) : Fanny Price, une jeune fille pauvre et timide, est envoyé chez son oncle dans la demeure luxueuse de Mansfield Park. Malgré son caractère effacé, elle se rend vite indispensable et devient la protégée et la confidente de son cousin Edmund. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début, mais le roman m'a finalement plu.
(12 lectures, avec l'été, je devrais réussir à faire mieux que les 20 livres de l'an dernier ).
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 8 (un titre de plus de 6 mots) : Ne dites pas à ma mère que je suis handicapée, elle me croit trapéziste dans un cirque de Charlotte de Vilmorin (2015). L'auteur, une jeune femme de 24 ans en fauteuil roulant, raconte son expérience de stagiaire dans une agence de publicité. C'est léger, plaisant, et néanmoins plein de réflexions sur le handicap dans notre société.
- JennyMédiateur
Pour le défi 22 (un livre d'un auteur d'Asie) : Durian Sukegawa - Les délices de Tokyo - Sentarô, ancien délinquant, travaille sans enthousiasme dans une échoppe de dorayakis pour rembourser ses dettes. Les dorayakis sont des pâtisseries japonaises à la pâte de haricots rouges azukis. Il utilise de la pâte industrielle jusqu'à ce qu'une vieille dame aux doigts déformés insisté pour être embauchée. Elle va lui apprendre à cuisiner et lui livrer son histoire, marquée aussi par l'enfermement...
- JennyMédiateur
Pour le défi 1. Un livre avec plusieurs narrateurs ou le défi 8. Un livre dont le titre comporte plus de 6 mots : Jean-Christophe Rufin, Le tour du monde du roi Zibeline - Benjamin Franklin, vieillissant et malade, reçoit la visite d'un couple qui se présente comme le roi et la reine de Madagascar, ils vont tour à tour lui raconter leurs aventures et le faire voyager, à travers leur long récit, en Europe centrale, en Sibérie, au Japon, en Chine, à Madagascar, en France...
- AmaliahEmpereur
C'est marrant, on me l'a offert hier! Tu as aimé?
Il me reste trois défis, il n'y a que pour l'auteur syrien que je n'ai aucune aucune idée.
Il me reste trois défis, il n'y a que pour l'auteur syrien que je n'ai aucune aucune idée.
- JennyMédiateur
Oui, c'est un livre qui fait voyager. Ca me fait penser à l'Abyssin de Rufin que j'avais bien aimé.
Bravo, tu as bientôt fini. Je sèche aussi pour l'auteur syrien pour le moment...
Bravo, tu as bientôt fini. Je sèche aussi pour l'auteur syrien pour le moment...
- NasopiBon génie
Amaliah a écrit:
il n'y a que pour l'auteur syrien que je n'ai aucune aucune idée.
Jenny a écrit:Je sèche aussi pour l'auteur syrien pour le moment...
J'ai bien aimé le livre que j'ai lu pour ce défi : La Coquille de Moustafa Khalifé.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- AmaliahEmpereur
J'avoue que la lecture seule du résumé me donne des sueurs froides...
- JennyMédiateur
Merci Nasopi.
La lecture a dû être éprouvante...
Pour le défi 4, un livre de la rentrée littéraire 2016 ou récompensé par un prix littéraire en 2016 : Lucie Pierrat-Pajot - Les mystères de Larispem - tome 1 : Le sang jamais n'oublie, prix du concours du premier roman jeunesse de Gallimard en 2016. Je n'avais pas lu de roman jeunesse depuis le collège, mais je me suis laisser tenter par ma libraire. On est en 1899, dans la cité-Etat de Larispem (Paris en louchébem, l'argot des bouchers), la Commune a gagné et a installé un nouveau système politique, les nobles ont été chassés et les bouchers constituent la nouvelle élite de la ville. Trois adolescents vont se croiser : Liberté, une technicienne qui répare les automates, Carmine, apprentie bouchère et Nathanaël, un orphelin. Ils sont confrontés à une société secrète, les Frères de sang, des aristocrates qui recourent à la magie noire.
J'ai dévoré le premier tome, je vais me chercher le 2e.
La lecture a dû être éprouvante...
Pour le défi 4, un livre de la rentrée littéraire 2016 ou récompensé par un prix littéraire en 2016 : Lucie Pierrat-Pajot - Les mystères de Larispem - tome 1 : Le sang jamais n'oublie, prix du concours du premier roman jeunesse de Gallimard en 2016. Je n'avais pas lu de roman jeunesse depuis le collège, mais je me suis laisser tenter par ma libraire. On est en 1899, dans la cité-Etat de Larispem (Paris en louchébem, l'argot des bouchers), la Commune a gagné et a installé un nouveau système politique, les nobles ont été chassés et les bouchers constituent la nouvelle élite de la ville. Trois adolescents vont se croiser : Liberté, une technicienne qui répare les automates, Carmine, apprentie bouchère et Nathanaël, un orphelin. Ils sont confrontés à une société secrète, les Frères de sang, des aristocrates qui recourent à la magie noire.
J'ai dévoré le premier tome, je vais me chercher le 2e.
- miss sophieExpert spécialisé
43/50.
Pour le défi 20, un auteur d'Amérique du Sud (mais convient aussi au 48 : auteur prix Nobel de littérature), j'ai relu Chronique d'une mort annoncée de Gabriel Garcia Marquez. J'avais oublié comme cette œuvre est atypique. Il s'agit, plusieurs années après les faits, de la reconstitution méthodique de ce qui a conduit à l'assassinat d'un certain Santiago Nasar et surtout de tout ce qui n'a pas empêché ce meurtre pourtant annoncé. On suit le parcours des différents personnages, c'est plaisamment écrit.
Pour le défi 20, un auteur d'Amérique du Sud (mais convient aussi au 48 : auteur prix Nobel de littérature), j'ai relu Chronique d'une mort annoncée de Gabriel Garcia Marquez. J'avais oublié comme cette œuvre est atypique. Il s'agit, plusieurs années après les faits, de la reconstitution méthodique de ce qui a conduit à l'assassinat d'un certain Santiago Nasar et surtout de tout ce qui n'a pas empêché ce meurtre pourtant annoncé. On suit le parcours des différents personnages, c'est plaisamment écrit.
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