- AwottNiveau 10
Je l'avais entamé en pesant remplir le défi 40. Le défi 45 me semble bien plus à propos.
Je viens de finir, Loin de nos bases d'André Velter. J'avais de longue date noté ce nom sans prendre le temps de m'y plonger ( de part ses collaborations avec Ernest-Pignon Ernest dont j'apprécie grandement l'oeuvre ).
Sa prose possède un rythme singulier. Des passages languissants, des phrases saccadées, des formules cinglantes. Les formules ampoulées, les énumérations qui pourraient être lourdes, qui pourraient sembler factices se laissent lire car l'écriture est très organique.
Je pense que cela parlera aux voyageurs, à ceux qui sont un peu nomade.
Cela m'a donné l'envie de lire le reste de ses œuvres.
Pour la suite, je me lance dans Le pendule de Foucault, d'Umberto Eco.
Je viens de finir, Loin de nos bases d'André Velter. J'avais de longue date noté ce nom sans prendre le temps de m'y plonger ( de part ses collaborations avec Ernest-Pignon Ernest dont j'apprécie grandement l'oeuvre ).
Sa prose possède un rythme singulier. Des passages languissants, des phrases saccadées, des formules cinglantes. Les formules ampoulées, les énumérations qui pourraient être lourdes, qui pourraient sembler factices se laissent lire car l'écriture est très organique.
Je pense que cela parlera aux voyageurs, à ceux qui sont un peu nomade.
Cela m'a donné l'envie de lire le reste de ses œuvres.
Pour la suite, je me lance dans Le pendule de Foucault, d'Umberto Eco.
- ProvençalLeGauloisExpert
Défi 13 : livre dont le titre comporte le nom d'un animal : So long and thanks for all the fish
4e volet de la trilogie en 5 volumes donc.
Un peu en deçà des trois autres, un peu moins fun, un peu moins abouti.
Je lirai probablement le 5e Mostly harmless quand je mettrai la main dessus mais je ne pense pas qu'il rentrera dans le défi.
Je pense commencer Le chardonneret de Donna Tartt pour le défi n°26 (œuvre d'art ou personnage artiste).
4e volet de la trilogie en 5 volumes donc.
Un peu en deçà des trois autres, un peu moins fun, un peu moins abouti.
Je lirai probablement le 5e Mostly harmless quand je mettrai la main dessus mais je ne pense pas qu'il rentrera dans le défi.
Je pense commencer Le chardonneret de Donna Tartt pour le défi n°26 (œuvre d'art ou personnage artiste).
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- un_pseudo_mathNiveau 1
Je me suis inscrit pour la première fois. Depuis le 1er janvier, j'ai relevé quelques défis :
4. Un livre de la rentrée littéraire 2016 ou récompensé par un prix littéraire en 2016.
Chanson douce de Leila Slimani : Très bien construit, une écriture simple et efficace.
9. Le seul livre écrit par un auteur.
Calme et tranquille de Valérie Manteau : Il s'agit du premier livre de l'auteur (une ancienne de Charlie Hebdo de 2008 à 2013) qui nous raconte le récit des événements de ces derniers mois. Poignant même si l'écriture n'est pas parfaite.
16. Un livre emprunté (CDI, bibliothèque, ami…).
Les évadés de Christian Gailly : Mon premier Gailly, j'ai été un peu énervé par les phrases abandonnées en plein milieu mais l'histoire m'a plu et j'ai lu de très beaux passages.
22. Un livre d’un auteur d’Asie.
Ma vie dans la supérette de Ae-ran Kim : Petites nouvelles sur la Corée du Sud d'aujourd'hui. Un roman plus construit m'aurait sûrement plu davantage. Auteur à surveiller cependant.
32. Un livre avec du langage oral, familier.
Police d'Hugo Boris : Roman sur une reconduite à la frontière. Pas génial mais se lit facilement.
et je suis en train de lire Littoral de Wajdi Mouawad pour le défi 29 (Une pièce de théâtre contemporaine).
Bon courage à tous
Chanson douce de Leila Slimani : Très bien construit, une écriture simple et efficace.
Calme et tranquille de Valérie Manteau : Il s'agit du premier livre de l'auteur (une ancienne de Charlie Hebdo de 2008 à 2013) qui nous raconte le récit des événements de ces derniers mois. Poignant même si l'écriture n'est pas parfaite.
Les évadés de Christian Gailly : Mon premier Gailly, j'ai été un peu énervé par les phrases abandonnées en plein milieu mais l'histoire m'a plu et j'ai lu de très beaux passages.
Ma vie dans la supérette de Ae-ran Kim : Petites nouvelles sur la Corée du Sud d'aujourd'hui. Un roman plus construit m'aurait sûrement plu davantage. Auteur à surveiller cependant.
Police d'Hugo Boris : Roman sur une reconduite à la frontière. Pas génial mais se lit facilement.
et je suis en train de lire Littoral de Wajdi Mouawad pour le défi 29 (Une pièce de théâtre contemporaine).
Bon courage à tous
- Hermione0908Modérateur
Pour le défi
29. Une pièce de théâtre contemporaine, pour moi ce sera Harry Potter et l'enfant maudit, J.K. Rowling.
29. Une pièce de théâtre contemporaine, pour moi ce sera Harry Potter et l'enfant maudit, J.K. Rowling.
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- Agrippina furiosaFidèle du forum
C'est un journal, ça part un peu dans tous les sens et, sans vouloir dévoiler la fin, y'a un truc bizarre là aussi.Amaliah a écrit:960 pages, bravo Agrippina!
En quoi ce livre est-il original dans sa forme?
- LédisséEsprit sacré
Je viens de finir, pour le défi 45 (Un récit de fuite ou un voyage initiatique.), Jean-Christophe RUFIN, Check-point. (Il aurait aussi convenu pour le défi 14, un livre dont l'histoire se déroule pendant une guerre.)
Il est assez prenant et facile à lire (fini en une journée hier) ; j'apprécie toujours les passages d'analyse psychologique de Rufin. Mais je dois avouer une petite déception par rapport aux Rufin que j'avais déjà lus : j'ai trouvé celui-ci un peu superficiel, moins fouillé (il est nettement plus bref) ; j'ai préféré les récits de plus d'ampleur, dont les personnages avaient plus de profondeur.
Il reste que c'est un coup d'oeil (guère plus cependant) intéressant dans le monde de l'humanitaire et de ses contradictions, que j'avais déjà vu abordé (avec plus de subtilité à mon sens, et un style plus travaillé) dans Katiba, et qui est également traité dans Le parfum d'Adam (dans ma PÀL).
Merci pour vos idées données ici (surtout pour les contraintes compliquées de certains défis) !
Il est assez prenant et facile à lire (fini en une journée hier) ; j'apprécie toujours les passages d'analyse psychologique de Rufin. Mais je dois avouer une petite déception par rapport aux Rufin que j'avais déjà lus : j'ai trouvé celui-ci un peu superficiel, moins fouillé (il est nettement plus bref) ; j'ai préféré les récits de plus d'ampleur, dont les personnages avaient plus de profondeur.
Il reste que c'est un coup d'oeil (guère plus cependant) intéressant dans le monde de l'humanitaire et de ses contradictions, que j'avais déjà vu abordé (avec plus de subtilité à mon sens, et un style plus travaillé) dans Katiba, et qui est également traité dans Le parfum d'Adam (dans ma PÀL).
Merci pour vos idées données ici (surtout pour les contraintes compliquées de certains défis) !
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Hermione0908Modérateur
J'ai commencé L'Automne à Pékin (coucou Hélips), juste le premier chapitre entre deux portes. J'ai beaucoup ri car je me suis vue la dernière semaine avec mes contrariétés de bus pour aller au collège.
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- AmaliahEmpereur
Agrippina furiosa a écrit:C'est un journal, ça part un peu dans tous les sens et, sans vouloir dévoiler la fin, y'a un truc bizarre là aussi.Amaliah a écrit:960 pages, bravo Agrippina!
En quoi ce livre est-il original dans sa forme?
Merci pour ta réponse! Tu me donnes envie d'en savoir plus!
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Coucou !
Je viens de finir "Ma part de Gaulois" de Magyd Cherfi pour le défi n°3 : Un livre d'un chanteur ou d'un musicien (pour ceux qui l'ignorent, s'il y en a, peut-être les petits jeunes, c'est le chanteur-parolier du groupe Zebda, et ça, ça date un peu, et il mène aussi une carrière solo).
Un récit agréable, tantôt très drôle, tantôt tragique, avec un style très particulier qui mêle l'imparfait du subjonctif au "le con de ta mère", juron préféré de la rue Raphaël des quartiers nord de Toulouse où se passe l'action. Il s'agit du récit de l'année du bac du "petit" Magyd, l'intello-poète du quartier, dorloté par sa maman et épaule consolatrice des filles, mais tabassé à tout bout de champ par les "les gros rebeux du quartier". C'est à dire pas mal de monde !
Une belle confession sur la crise d'identité et la recherche de soi d'un jeune issu de l'immigration, plus attiré par la littérature et la poésie que par le coup de poing dans un milieu parfois franchement hostile. J'ai trouvé ce livre intéressant, je pense qu'une deuxième lecture pourrait s'avérer utile pour parfaitement tout comprendre, parce que, mine de rien, le fonctionnement du narrateur est loin d'être simple, coincé qu'il est entre attraction et répulsion pour ce qu'il considère comme "ses semblables". Et assumer sa part de violence, de machisme, n'est pas simple ...
Personnellement, j'ai beaucoup aimé le regard porté sur les filles de la cité et tous les passages consacrés à la relation avec la mère, assez exceptionnelle, tant dans l'admirable que dans le détestable.
Attention : il n'est presque pas question de musique dans ce récit ...
Voili voilou !
Je viens de finir "Ma part de Gaulois" de Magyd Cherfi pour le défi n°3 : Un livre d'un chanteur ou d'un musicien (pour ceux qui l'ignorent, s'il y en a, peut-être les petits jeunes, c'est le chanteur-parolier du groupe Zebda, et ça, ça date un peu, et il mène aussi une carrière solo).
Un récit agréable, tantôt très drôle, tantôt tragique, avec un style très particulier qui mêle l'imparfait du subjonctif au "le con de ta mère", juron préféré de la rue Raphaël des quartiers nord de Toulouse où se passe l'action. Il s'agit du récit de l'année du bac du "petit" Magyd, l'intello-poète du quartier, dorloté par sa maman et épaule consolatrice des filles, mais tabassé à tout bout de champ par les "les gros rebeux du quartier". C'est à dire pas mal de monde !
Une belle confession sur la crise d'identité et la recherche de soi d'un jeune issu de l'immigration, plus attiré par la littérature et la poésie que par le coup de poing dans un milieu parfois franchement hostile. J'ai trouvé ce livre intéressant, je pense qu'une deuxième lecture pourrait s'avérer utile pour parfaitement tout comprendre, parce que, mine de rien, le fonctionnement du narrateur est loin d'être simple, coincé qu'il est entre attraction et répulsion pour ce qu'il considère comme "ses semblables". Et assumer sa part de violence, de machisme, n'est pas simple ...
Personnellement, j'ai beaucoup aimé le regard porté sur les filles de la cité et tous les passages consacrés à la relation avec la mère, assez exceptionnelle, tant dans l'admirable que dans le détestable.
Attention : il n'est presque pas question de musique dans ce récit ...
Voili voilou !
- KakHabitué du forum
Je n'ai pas vraiment commencé mais quelques remarques, idées, interrogations:
Comme je donne une lecture cursive presque libre à noël, je suis en plein dans ce type de lectures!2. Un livre conseillé par un élève,un libraire, un booktubeur, un collègue.
J'ai quelques idées. Mathieu Malzieu par exemple; ou Ma part de gaulois dont j'ai beaucoup entendu parler à la radio...3. Un livre d'un chanteur ou musicien.
Cela va être difficile; je n'ai pas envie de relire le parfum; je vais guetter vos idées.5. Un livre qui parle d'odeur.
. Je vais avoir besoin d'aide! Relire le grand Meaulnes ?9. Le seul livre écrit par un auteur
Je vais peut-être enfin lire 1984 tout en bas de ma PAL depuis 20 ans!10. Un livre dont le titre s'écrit sans les lettres de l'alphabet.
Notre Dame de Paris, Anna Karenine...11. Un monument de la littérature auquel vous n'avez pas encore osé vous attaquer.
Là cela correspond à 99% des livres que je lis, cela va être facile! je peux déjà mettre plusieurs titres...16. Un livre emprunté (CDI, bibliothèque, ami…).
A part relire Ovide, je ne vois pas?17. Un livre paru en 17 ou bien écrit par un écrivain né ou mort en 17.
Décidé lors d'une discussion avec une amie, ce sera Moderato Cantabile de Duras.25. Un livre que vous avez déjà lu.
Je n'ai jamais lu de San-Antonio, c'est peut-être l'occasion32. Un livre avec du langage oral, familier.
"YAmazaki" me semble un peu tricher, non?39. Un livre d'un auteur dont le nom commence par deux voyelles.
J'aime bien ces deux défis qui peuvent être interprétés de tant de manières!43. Disparition.
44. Noir et blanc.
Cela va être plus facile pour moi que pour d'autres50. Un livre dont l'auteur porte le même prénom que l'un de vos grands-parents.
- SoirHabitué du forum
Kak a écrit:Je n'ai pas vraiment commencé mais quelques remarques, idées, interrogations:
. Je vais avoir besoin d'aide! Relire le grand Meaulnes ?9. Le seul livre écrit par un auteur
A part relire Ovide, je ne vois pas?17. Un livre paru en 17 ou bien écrit par un écrivain né ou mort en 17.
9. Les Hauts de Hurle-Vent d'Emily Brontë : génial, la passion amoureuse sur plusieurs générations, au cœur de la bruyère anglaise.
17. Jane Austen est morte en 1817. (Il faut sous-entendre 1?17 inclus, idem pour chaque siècle mais 2017 exclu.)
- KakHabitué du forum
Soir a écrit:
9. Les Hauts de Hurle-Vent d'Emily Brontë : génial, la passion amoureuse sur plusieurs générations, au cœur de la bruyère anglaise.
17. Jane Austen est morte en 1817. (Il faut sous-entendre 1?17 inclus, idem pour chaque siècle mais 2017 exclu.
9. Ce serait aussi une relecture, j'ai envie de découverte!
17. J'avais lu et compris 17! et non 1 ?17! Merci, cela devient plus facile!
- JennyMédiateur
Je ne pense pas qu'on avait exclu 2017 pour le défi 17.
- SoirHabitué du forum
Jenny a écrit:Je ne pense pas qu'on avait exclu 2017 pour le défi 17.
Si, le membre l'ayant proposé avait dit que 2017 serait trop simple (rentrée littéraire).
édit preuve ici
- KakHabitué du forum
Je n'avais pas suivi la conversation!
- micaschisteMonarque
Moi aussi. Je l'ai commencé en 2016 puis abandonné pour d'autres livres.Hermione0908 a écrit:Pour le défi
29. Une pièce de théâtre contemporaine, pour moi ce sera Harry Potter et l'enfant maudit, J.K. Rowling.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- SoirHabitué du forum
micaschiste a écrit:Moi aussi. Je l'ai commencé en 2016 puis abandonné pour d'autres livres.Hermione0908 a écrit:Pour le défi
29. Une pièce de théâtre contemporaine, pour moi ce sera Harry Potter et l'enfant maudit, J.K. Rowling.
Je vous rejoins, mais ce sera pour le 24. Un livre ou une nouvelle en version originale.
- VioletEmpereur
J'ai fini hier soir Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi de Mathias Malzieu, pour le livre d'un chanteur ou musicien.
Un livre sur la mort de sa mère.
Certains passages sont très émouvants mais je suis restée un peu hermétique au côté fantastique du géant qui vient le consoler... Très mitigée donc...
Un livre sur la mort de sa mère.
Certains passages sont très émouvants mais je suis restée un peu hermétique au côté fantastique du géant qui vient le consoler... Très mitigée donc...
- AmaliahEmpereur
Je n'ai jamais accroché à ce livre de M. Malzieu. Je n'aime pas du tout du tout.
Pour 17, on n'a finalement pas exclu 2017.
Pour le seul livre d'un auteur, je pensais lire La Conjuration des imbéciles que je n'ai jamais lu.
Pour 17, on n'a finalement pas exclu 2017.
Pour le seul livre d'un auteur, je pensais lire La Conjuration des imbéciles que je n'ai jamais lu.
- AphrodissiaMonarque
J'ai beaucoup aimé ce roman mais ce n'est pas le seul de Toole: j'ai aussi chez moi son autre roman: La bible de néon. Il faut que tu cherches encore.Amaliah a écrit:Je n'ai jamais accroché à ce livre de M. Malzieu. Je n'aime pas du tout du tout.
Pour 17, on n'a finalement pas exclu 2017.
Pour le seul livre d'un auteur, je pensais lire La Conjuration des imbéciles que je n'ai jamais lu.
- AmaliahEmpereur
Ah mince alors! J'étais persuadée que c'était son seul bouquin!! Merci!
- DimkaVénérable
Je suis en retard de comptes rendus…
Pour le livre d'un chanteur ou musicien, j’ai lu Ma vie, de Richard Wagner. J’ai trouvé ça intéressant, et ça se lit facilement, même si on ne connaît pas très bien la période ou le compositeur (de plus, l’édition que j’ai, l’édition par Jean-François Candoni, comporte des notices biographiques bien pratiques). C’est assez drôle, aussi, le compositeur relate pas mal d’anecdotes, et il est souvent moqueur, que ça soit à son propre égard ou à celui des autres. On le voit confronté à ses incessants soucis d’argent (le récit s’achève au moment où il est approché par Louis II de Bavière), à ses disputes avec sa femme, à l’histoire, aux mauvais musiciens, etc. etc. Il parle autant de sa vie quotidienne que de ses compositions et de sa vie sociale, de ses relations avec ses divers contemporains. J'ai été par ailleurs assez surpris par ce qu'il raconte sur sa jeunesse : sa formation musicale semble drôlement tardive et rapide.
Et puis il dit plein de mal des Français.
Souvent, quand il parle de ses compositions, ça reste complètement accessible, il n’a pas un discours trop technique ou savant. Ce sont souvent des anecdotes (d’ailleurs, j’aurais presqu’aimé que ça soit plus savant), parfois plutôt rigolotes :
Il parle souvent des mauvais musiciens…
Et des mauvais chefs…
Et même de ses propres amis. :lol:
Bon. Après, il y a quelques considérations antisémites. Ça ne me gêne pas, parce que pour moi, ça fait partie de l’intérêt de l’œuvre (ça permet de voir que Wagner était antisémite, et comment, dans quelle mesure).
Finalement, je suis plutôt content d’avoir lu cela. Sans le défi lecture, je n’en aurais probablement même pas soupçonné l’existence. C’est intéressant, pas désagréable à lire (sans être non plus transcendant), ça permet de se plonger un peu dans une époque, une société que je connais mal, et j’ai lu ça en écoutant plein de musique (la neuvième de Beethoven, Mendelssohn, Berlioz, Liszt… et évidemment Wagner).
Pour le livre d'un chanteur ou musicien, j’ai lu Ma vie, de Richard Wagner. J’ai trouvé ça intéressant, et ça se lit facilement, même si on ne connaît pas très bien la période ou le compositeur (de plus, l’édition que j’ai, l’édition par Jean-François Candoni, comporte des notices biographiques bien pratiques). C’est assez drôle, aussi, le compositeur relate pas mal d’anecdotes, et il est souvent moqueur, que ça soit à son propre égard ou à celui des autres. On le voit confronté à ses incessants soucis d’argent (le récit s’achève au moment où il est approché par Louis II de Bavière), à ses disputes avec sa femme, à l’histoire, aux mauvais musiciens, etc. etc. Il parle autant de sa vie quotidienne que de ses compositions et de sa vie sociale, de ses relations avec ses divers contemporains. J'ai été par ailleurs assez surpris par ce qu'il raconte sur sa jeunesse : sa formation musicale semble drôlement tardive et rapide.
Et puis il dit plein de mal des Français.
J’en appelai avec véhémence à la discipline qui doit régir tout bon orchestre ; ils me répondirent qu’ils étaient des citoyens libres et non des soldats prussiens.
Souvent, quand il parle de ses compositions, ça reste complètement accessible, il n’a pas un discours trop technique ou savant. Ce sont souvent des anecdotes (d’ailleurs, j’aurais presqu’aimé que ça soit plus savant), parfois plutôt rigolotes :
C’est alors qu’un des plus grands fléaux de mon existence s’abattit sur moi. Depuis peu de temps, un ferblantier avait installé son atelier vis-à-vis de notre maison et, toute la journée, il m’assourdissait avec ses coups de marteau bruyants et incessants. […] Mais la colère que je nourrissais contre le ferblantier me fit précisément trouver, dans un moment d’exaspération, le motif musical de la fureur de Siegfried contre Mime, le forgeron bon à rien.
Il parle souvent des mauvais musiciens…
Le façon dont ils accompagnaient la sombre cantilène de Julie au finale du deuxième acte ne répondant pas à l’idée du compositeur, qui attendait quelque chose d’à la fois doux et lugubre, celui-ci se tourna soudain vers eux et leur cria d’une voix sépulcrale : « La mort est-elle donc dans les altos ? » Les deux vieillards atteints d’une incurable hypocondrie et qui, à mon grand regret, se cramponnaient à leur pupitre malgré leur droit à la retraite, crurent y entendre une menace et levèrent des yeux épouvantés vers Spontini. Pour les ramener à la vie, je dus leur expliquer sans effet théâtral ce que le maître voulait d’eux.
Et des mauvais chefs…
Habituellement, cet orchestre était dirigé par le docteur Wylde, homme particulièrement débonnaire, mais d’une incapacité frisant le ridicule. Je ne sais pas grâce à quelle relations cet Anglais joufflu était arrivé à ce poste : il avait dû prendre des leçons particulières de direction d’orchestre auprès de Lindpaintner à Stuttgart, et ce dernier n’était pas parvenu à lui apprendre autre chose qu’à s’efforcer de suivre tant bien que mal avec sa baguette un orchestre qui jouait à sa guise.
Et même de ses propres amis. :lol:
Mais le plaisir que j’avais éprouvé en constatant cette facilité peu ordinaire se changea en terreur quand je l’entendis chanter. Sa voix de fausset, aiguë et stridente, où la force remplaçait l’expression, m’effraya au point que je ne pus m’empêcher de la prier de ne plus chanter.
Bon. Après, il y a quelques considérations antisémites. Ça ne me gêne pas, parce que pour moi, ça fait partie de l’intérêt de l’œuvre (ça permet de voir que Wagner était antisémite, et comment, dans quelle mesure).
Finalement, je suis plutôt content d’avoir lu cela. Sans le défi lecture, je n’en aurais probablement même pas soupçonné l’existence. C’est intéressant, pas désagréable à lire (sans être non plus transcendant), ça permet de se plonger un peu dans une époque, une société que je connais mal, et j’ai lu ça en écoutant plein de musique (la neuvième de Beethoven, Mendelssohn, Berlioz, Liszt… et évidemment Wagner).
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le « livre de la rentrée littéraire 2016 ou récompensé par un prix littéraire en 2016 », j’ai lu Petit pays, de Gaël Faye. En fait, ce n’est pas très glorieux : j’aurais dû le lire bien avant, puisque je l’ai eu dans le cadre du prix des étudiants (j’aurais dû le lire avant le vote…). J’avais commencé, lu le début qui m’avait un peu ennuyé, et je l’avais abandonné à ma mère qui souhaitait le lire.
Finalement, je crois que j’ai plutôt aimé. L’auteur fait revivre son passé, son enfance, et les rend vivants, ce qui rend la guerre, les violences, le génocide… qui s’immiscent progressivement, encore plus terribles. Il y a les baignades, les fêtes, les discussions, les escapades de gamins, et tout à coup, il y a les bruits de fusillades, puis les matelas qui protègent les portes, comme ça, en passant, vu de la hauteur d’un enfant qui peut encore passer outre, puis les morts. En fait, grâce au regard d’enfant, le livre donne l’impression de s’avancer pas après pas, dans la guerre : au début, on ne se rend pas compte, et c’est seulement au bout d’un moment qu’on se retourne, et qu’on constate avec étonnement qu’on est déjà très avancé.
Par ailleurs, j’ai aimé parce que le livre ne présente pas un héros « héroïque », mais un type qui est pris dans des événements où il est impossible de rentrer dans une logique manichéenne, de choisir d’être le gentil ou le méchant. Ça pose pas mal de questions, et j’aime bien les livres qui posent des questions.
Enfin, c’est intéressant, parce qu’on ne connaît pas forcément très bien les événements. Tout le monde a entendu parler du Rwanda, mais là, l’histoire est racontée depuis le Burundi, qui est souvent ignoré, en tant que tel.
Et ça m’a donné envie de manger de la mangue.
Finalement, je crois que j’ai plutôt aimé. L’auteur fait revivre son passé, son enfance, et les rend vivants, ce qui rend la guerre, les violences, le génocide… qui s’immiscent progressivement, encore plus terribles. Il y a les baignades, les fêtes, les discussions, les escapades de gamins, et tout à coup, il y a les bruits de fusillades, puis les matelas qui protègent les portes, comme ça, en passant, vu de la hauteur d’un enfant qui peut encore passer outre, puis les morts. En fait, grâce au regard d’enfant, le livre donne l’impression de s’avancer pas après pas, dans la guerre : au début, on ne se rend pas compte, et c’est seulement au bout d’un moment qu’on se retourne, et qu’on constate avec étonnement qu’on est déjà très avancé.
Par ailleurs, j’ai aimé parce que le livre ne présente pas un héros « héroïque », mais un type qui est pris dans des événements où il est impossible de rentrer dans une logique manichéenne, de choisir d’être le gentil ou le méchant. Ça pose pas mal de questions, et j’aime bien les livres qui posent des questions.
- Spoiler:
Le passage, à la fin, où il est contraint de tuer un homme est particulièrement représentatif, d’ailleurs. Ça pose assez brutalement la question de ce que c’est, bien agir, et ça montre surtout que c’est parfois rigoureusement impossible.
Enfin, c’est intéressant, parce qu’on ne connaît pas forcément très bien les événements. Tout le monde a entendu parler du Rwanda, mais là, l’histoire est racontée depuis le Burundi, qui est souvent ignoré, en tant que tel.
Et ça m’a donné envie de manger de la mangue.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
J’ai lu Parfums, de Philippe Claudel (le cinquième item : un livre qui parle d'odeur), je n’ai pas spécialement aimé. Je trouve que le style est trop ampoulé (« parfois, on se cogne à une odeur, sonore autant que forte, murale, brassée par les élytres de milliers d’insectes » : premièrement, ça me pompe sévère de devoir interrompre sans cesse ma lecture pour aller vérifier un terme dans le dictionnaire, deuxièmement « élytres », ça fait vraiment « j’avais envie de me la péter en utilisant un terme compliqué plutôt qu’un terme simple », troisièmement, c’était bien essayé mais si j’en crois mes recherches, les élytres ne bougent pas, ce ne sont pas les ailes… donc ça ne brasse rien du tout).
Par ailleurs, je vois bien l’idée du livre, évoquer des souvenirs, des petites tranches de passée, par les odeurs et plus largement par les sens, mais je n’ai pas vraiment accroché, pas vraiment « ressenti ». Peut-être pas mes souvenirs, pas mes odeurs.
Enfin, j’ai été légèrement agacé par la tonalité du c’était mieux avant, et le monde d’aujourd’hui est nul, et je vais te balancer de grandes assertions métaphysiques à partir de trucs qui n’ont rien à voir (du genre : « l’égout qui fut d’ailleurs autant une invention pour l’hygiène que pour l’esprit : œuvrant pour la salubrité, il a flatté aussi l’hypocrisie, car nous aimons faire disparaître »… C’est sûr, n’soyons pas hypocrite, les épidémies de choléra, c’est bath… ). De façon générale, je suis assez agacé par ça en ce moment, donc c’était peut-être pas le moment.
Par ailleurs, je vois bien l’idée du livre, évoquer des souvenirs, des petites tranches de passée, par les odeurs et plus largement par les sens, mais je n’ai pas vraiment accroché, pas vraiment « ressenti ». Peut-être pas mes souvenirs, pas mes odeurs.
Enfin, j’ai été légèrement agacé par la tonalité du c’était mieux avant, et le monde d’aujourd’hui est nul, et je vais te balancer de grandes assertions métaphysiques à partir de trucs qui n’ont rien à voir (du genre : « l’égout qui fut d’ailleurs autant une invention pour l’hygiène que pour l’esprit : œuvrant pour la salubrité, il a flatté aussi l’hypocrisie, car nous aimons faire disparaître »… C’est sûr, n’soyons pas hypocrite, les épidémies de choléra, c’est bath… ). De façon générale, je suis assez agacé par ça en ce moment, donc c’était peut-être pas le moment.
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- Spoiler:
- miss sophieExpert spécialisé
Dimka, j'adore tes critiques !
- DimkaVénérable
Merci… Je ne sais pas si c’est toujours très pertinent, c’est surtout pour moi, pour me rappeler. Tant mieux si ça profite à d’autres, mais je ne sais jamais trop comment faire une critique destinée à d’autres gens, comment aborder les choses.
J’ai lu, pour le livre d’un auteur syrien, Les portes du néant de Samar Yazbek. À vrai dire, j’ai choisi ce livre parce que c’était le seul écrit par un auteur syrien, dans la librairie, et que j’avais un peu la flemme de faire des recherches ou d’attendre pour commander. Dans l’absolu, j’avait plutôt l’intention de lire quelque chose de littéraire, et de moins directement dans l’actualité.
Il s’agit d’un témoignage d’une femme qui a fait trois séjours, en Syrie, auprès des rebelles de l’ASL, en 2012-2013. Elle racontre ce qu’elle voit, ce qu’elle vit, ce que les gens qu’elle fréquente ou qu’elle va interroger vivent et lui racontent.
Ça ne m’a pas vraiment transporté, je trouve que ça reste un peu superficiel, on passe d’un événement à l’autre, d’un témoignage à l’autre. On sent qu’elle a un besoin pressant de témoigner, qu’elle est ému, mais ça ne passe pas vraiment. À la limite, ça aurait plutôt l’intérêt d’articles de journaux, mais l’auteur a choisi un format littéraire.
Bon. Et maintenant, je suis bloqué parce que j’ai dû commander la BD chez mon libraire, donc je dois attendre qu’elle arrive.
J’ai lu, pour le livre d’un auteur syrien, Les portes du néant de Samar Yazbek. À vrai dire, j’ai choisi ce livre parce que c’était le seul écrit par un auteur syrien, dans la librairie, et que j’avais un peu la flemme de faire des recherches ou d’attendre pour commander. Dans l’absolu, j’avait plutôt l’intention de lire quelque chose de littéraire, et de moins directement dans l’actualité.
Il s’agit d’un témoignage d’une femme qui a fait trois séjours, en Syrie, auprès des rebelles de l’ASL, en 2012-2013. Elle racontre ce qu’elle voit, ce qu’elle vit, ce que les gens qu’elle fréquente ou qu’elle va interroger vivent et lui racontent.
Ça ne m’a pas vraiment transporté, je trouve que ça reste un peu superficiel, on passe d’un événement à l’autre, d’un témoignage à l’autre. On sent qu’elle a un besoin pressant de témoigner, qu’elle est ému, mais ça ne passe pas vraiment. À la limite, ça aurait plutôt l’intérêt d’articles de journaux, mais l’auteur a choisi un format littéraire.
Bon. Et maintenant, je suis bloqué parce que j’ai dû commander la BD chez mon libraire, donc je dois attendre qu’elle arrive.
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