[Maths] Marre de préparer des cours !

Bonjour,
Prof de puis 1997, je refais plus ou moins mes cours chaque année. A 40 ans passés, j'en ai marre !
Et vous ?

Bonne journée !

Je vais être dur, mais quel intérêt de refaire ses cours ? Surtout en maths !

Ah, si, je sais pour s'adapter aux public !

De mon point de vue, je ne refais un cours que s'il est obsolète.

Whypee a écrit:Je vais être dur, mais quel intérêt de refaire ses cours ? Surtout en maths !

Ah, si, je sais pour s'adapter aux public !

De mon point de vue, je ne refais un cours que s'il est obsolète.

Je ne fais jamais 2 fois le même cours mais je ne prépare jamais deux fois le même cours...

j'ai un squelette de numérotation et de sous titres et je les remplis en live. Chaque année j'ajoute une ou deux exemples/tP/situations/problèmes persos en plus à ma "banque de données".

Whypee a écrit:Je vais être dur, mais quel intérêt de refaire ses cours ? Surtout en maths !

Ah, si, je sais pour s'adapter aux public !

De mon point de vue, je ne refais un cours que s'il est obsolète.

Parce que je ne suis jamais satisfaite de ce que je fais ! Je dois être une bille ...
Et aussi parce que je suis en lycée depuis 2 ans seulement ...

celinesud a écrit:

Whypee a écrit:Je vais être dur, mais quel intérêt de refaire ses cours ? Surtout en maths !

Ah, si, je sais pour s'adapter aux public !

De mon point de vue, je ne refais un cours que s'il est obsolète.

Parce que je ne suis jamais satisfaite de ce que je fais ! Je dois être une bille ...
Et aussi parce que je suis en lycée depuis 2 ans seulement ...

Que viens faire le fait d'être ou pas en Lycée, ce n'est pas depuis 2 ans que tu en as marre mais depuis 1997

Non, je n'en ai pas marre depuis mes débuts ! Seulement depuis quelques années. Le fait de passer en lycée donne inévitablement des cours à préparer ou repréparer !

Cette année pour cause de mutation j'ai dû repréparer tous mes cours : quel boulot ! J'ai, comme mes infortunés collègues de collège, la "joie" d'être un enseignant débutant (à 18 h, et à quelques encablures de mon hypothétique retraite). Ce qui pourrait faire que "j'en aie marre" c'est l'inéluctable baisse des exigences (aucun de mes cours de plus de cinq ans n'est réutilisable au même niveau, et, parfois seulement, au niveau supérieur : elle est loin l'époque ou en 1°ES on "faisait" les limites. Hop ! recyclé en TS. Adieu à jamais les barycentres ... je recycle mes planches de calculs d'intégrales de TSTI ... en colle de maths sup) au profit d'un gloubiboulga de "notions" : faire du repérage en seconde sans avoir la notion de vecteur (donc de base, même si on ne le dit pas), me laisse perplexe (comment définir les coordonnées ? on ne peut pas, donc on "bricole"). Surtout pour l'enfant des maths modernes que j'ai eu le bonheur d'être (pas taper ! pas taper ! je sais que ça a été une grande souffrance pour certains de mes camarades, et le "maths bashing" de ces dernières années y trouve peut-être sa source), pour qui (en 4° ...) un vecteur était une classe d'équivalence de bipoints équipollents (ou comment caser 4 gros mots dans la même phrase). Ce qui fait que, même en maths, on doit remettre perpétuellement en cause sa façon de présenter les notions (et soigner ses progressions), faire attention au hors programme, des notions disparaissent sournoisement (par exemple la dérivée des fonctions composées en général, et maintenant même celle de la fonction composée d'une fonction affine en 1°S). Et, quel que soit le soin que l'on met à présenter les cours de façon attractive, on se heurte aux difficultés de compréhension des élèves par manque de culture en général, et de connaissances mathématiques en particulier (les règles de calcul sont assez généralement inconnues), et aux difficultés pour apprendre ne serait ce qu'une formule. Repérage dans le plan en seconde, ce sont en tout et pour tout deux formules : le milieu et la distance. Au bout de 3 semaines, tous ne les connaissent pas. Et il faut bien changer de chapitre !

Ok si tu passes de collège à Lycée, de même en Lycèe si tu écopes d'un niveau que tu n'as pas eu depuis des lustres. Tu en baves pendant un ou deux ans c'est bien sur. Mais le post n'est pas " j'ai trop de boulot à refaire tous mes cours cette année"  mais "je refais plus ou moins mes cours chaque année"
On peut peut-être muter tous les ans mais quand même ce n'est pas la règle

Voltaire a écrit:Cette année pour cause de mutation j'ai dû repréparer tous mes cours : quel boulot ! J'ai, comme mes infortunés collègues de collège, la "joie" d'être un enseignant débutant (à 18 h, et à quelques encablures de mon hypothétique retraite). Ce qui pourrait faire que "j'en aie marre" c'est l'inéluctable baisse des exigences (aucun de mes cours de plus de cinq ans n'est réutilisable au même niveau, et, parfois seulement, au niveau supérieur : elle est loin l'époque ou en 1°ES on "faisait" les limites. Hop ! recyclé en TS. Adieu à jamais les barycentres ... je recycle mes planches de calculs d'intégrales de TSTI ... en colle de maths sup) au profit d'un gloubiboulga de "notions" : faire du repérage en seconde sans avoir la notion de vecteur (donc de base, même si on ne le dit pas), me laisse perplexe (comment définir les coordonnées ? on ne peut pas, donc on "bricole"). Surtout pour l'enfant des maths modernes que j'ai eu le bonheur d'être (pas taper ! pas taper ! je sais que ça a été une grande souffrance pour certains de mes camarades, et le "maths bashing" de ces dernières années y trouve peut-être sa source), pour qui (en 4° ...) un vecteur était une classe d'équivalence de bipoints équipollents (ou comment caser 4 gros mots dans la même phrase). Ce qui fait que, même en maths, on doit remettre perpétuellement en cause sa façon de présenter les notions (et soigner ses progressions), faire attention au hors programme, des notions disparaissent sournoisement (par exemple la dérivée des fonctions composées en général, et maintenant même celle de la fonction composée d'une fonction affine en 1°S). Et, quel que soit le soin que l'on met à présenter les cours de façon attractive, on se heurte aux difficultés de compréhension des élèves par manque de culture en général, et de connaissances mathématiques en particulier (les règles de calcul sont assez généralement inconnues), et aux difficultés pour apprendre ne serait ce qu'une formule. Repérage dans le plan en seconde, ce sont en tout et pour tout deux formules : le milieu et la distance. Au bout de 3 semaines, tous ne les connaissent pas. Et il faut bien changer de chapitre !

j'ai été au Lycée de 70 à 78....la bonne époque, enfant des maths modernes, pour moi c'était l'age d'or, le paradis perdu.....(le plus dangereux des rêves d'après H Hesse).

Dire qu'on voyait en 4eme (et même avant avec la construction de Z) les espaces quotients....

Balthazaard a écrit:Ok si tu passes de collège à Lycée, de même en Lycèe si tu écopes d'un niveau que tu n'as pas eu depuis des lustres. Tu en baves pendant un ou deux ans c'est bien sur. Mais le post n'est pas " j'ai trop de boulot à refaire tous mes cours cette année"  mais "je refais plus ou moins mes cours chaque année"
On peut peut-être muter tous les ans mais quand même ce n'est pas la règle

Alors je dois être un cas à part. Le cours parfait du premier coup : jamais fait ça !

C'est bizarre, moi j'aime de plus en plus concevoir des cours mais comme je cherche de ci de là des idées ou des docs, ça me prend de plus en plus de temps.
Mais par contre je n'en peux plus des corrections.Et les expressions orales pire encore. Vraiment ça devient ma hantise. 
Sinon je comprends Céline. Je ne refais jamais des cours à l'identique car personnellement je suis rarement satisfaite.

Moi, ce sont les copies : 6 à 10 pages chacune de verbiages, de phrases bancales et de fautes d'orthographe sans nombre...
Je vais baigner là-dedans jusqu'à la fin de mes "vacances".

pfff, moi aussi !

Même chose que les collègues précédentes, ce sont plutôt les copies qui me gavent. Préparer des cours, ça me plait toujours !

Préparer un cours ? En maths ? Le dernier cours que j'ai préparé c'était il y a 3-4 ans lorsqu'a été mis au programme les bêtises sur les échantillonnages sur lesquels il a bien fallu passer quelques heures pour s'apercevoir que c'était facile et sans intérêt mais sinon, depuis25 ans que j'enseigne, j'ai préparé mes cours les 3 ou 4 premières années et depuis j'improvise tout, les notions sont toujours les mêmes, on adapte le rythme et les exemples à la classe, on utilise le manuel pour les exercices, même s'il est mal fait, et tout roule. J'ai zappé depuis longtemps les activités inefficaces et chronophages et j'ai renoncé a mettre les élèves devant les ordinateurs à cause des problèmes ingérables d'organisation, je me contente de leur apprendre à utiliser efficacement leurs calculatrices et ils m'en remercient.

Par contre, les copies, je n'en peux plus !

Je refais mes cours très souvent depuis une douzaine d'années aussi.
- Au début parce que je débutais en stage en lycée.
- Ensuite parce que j'étais néotit en collège
- Ensuite pour améliorer mes cours dont je n'étais jamais entièrement satisfaite.
- Ensuite parce que j'ai muté dans un collège très différent
- Ensuite pour améliorer mes cours dont je n'étais jamais satisfaite
- Ensuite pour la réforme.
Et j'en ai maaaaaarre.
Autant ça me plaît parfois de préparer mes cours, autant j'ai l'impression de ne jamais me contenter de ce que j'ai, et de passer ma vie à bosser. En salle des profs je ne me repose jamais là où je vois tant de collègues faire une vraie pause, et je continue de bosser chez moi. Je me dis qu'il y a un problème.

La préparation des cours peut être fastidieuse mais je trouve que c'est un des aspects le plus intéressant de notre travail. Après, avec la réforme du collège, cela demande des aménagements et des changements sur la manière d'aborder les notions et cela demande donc plus de boulot...
Sinon, les corrections de copies, et surtout des DM sont les choses les plus ennuyantes à faire....

floflo1010 a écrit:La préparation des cours peut être fastidieuse mais je trouve que c'est un des aspects le plus intéressant de notre travail. Après, avec la réforme du collège, cela demande des aménagements et des changements sur la manière d'aborder les notions et cela demande donc plus de boulot...
Sinon, les corrections de copies, et surtout des DM sont les choses les plus ennuyantes à faire....

Depuis l'an passé, je teste plusieurs trucs qui m'ont fait gagner du temps :

- les DM ne sont pas notés et facultatifs
- Je multiplie les évaluations types QCM (Pronote, Plickers ...)

A partir de la fin de l'année, à cause du LSU, je pense supprimer totalement la note et évaluer par 4 niveaux de compétence, comme nous encourage nos IPR. Je pense aussi autoriser tout document et matériel pendant les évaluations, ne pas noter les évaluations de leçon, et, comme écrit dans le préambule des programmes, ne pas me soucier de terminer le programme vu qu'ils auront le temps d'aborder les notions l'année suivante.

Ah oui et je vais éviter au maximum d'avoir des 3ème aussi, niveau "entonnoir" .

C'est rigolo cette notion de "préparer ses cours".
J'ai pas mal évolué aussi sur cette question.
Je distingue maintenant plusieurs aspects :

D'abord la bibliographie :
- par les collègues (échanges)
- par internet
- par les manuels anciens et étrangers

Je pense avoir passé des milliers d'heures à faire de la biblio. J'y consacre probablement 50% du temps.

Puis la préparation d'ensemble, qui comprend  :
- les objectifs
- le fil conducteur de chaque chapitre
- la prise en compte de l'expérience des années passées (relecture des classeurs scannés).

Puis finalement la préparation du cours à proprement parler :
Quand j'en arrive là, en fait je peux improviser devant les élèves, c'est souvent ce qui donne le meilleur résultat. Même si j'ai un cours écrit.

Le problème c'est que la pauvreté des manuels actuels français oblige à préparer pas mal de fiches d'exercices (notions manquantes, exercices efficaces absents).

Chez nous la réforme du collège a été l'occasion de remettre plus d'ambition (un peu à contre courant du mouvement général).

Lessay: ça te fait gagner du temps. Mais est-ce aussi efficace pour les élèves... Par exemple, les DM non notés et facultatifs... Et si un élève ne rend pas de DM? PEut-être diras-tu que c'est de la responsabilité de l'élève; il ne veut pas travailler, tant pis pour lui...
Mais à l'âge du collège, pour les ados de 11-15 ans, n'est-ce pas à nous de trouver l'énergie pour les faire bosser?

De plus en plus de collègues dans mon entourage font comme toi. A tort ou à raison, je ne sais pas, c'est pour ça que mon post n'est pas une critique, juste un questionnemment.
Moi au contraire, je note, je persiste à noter, je fais ça en plus des compétences, je ne fais pas de QCM (je suis en lettres), j'insiste à fond sur la rédaction. Et... je me sens très seule, à m'évertuer ainsi, pendant que mes collègues ne mettent plus de notes, ne donnent plus de devoirs quotidiens, ne donnent plus de DM, n'interrogent plus sur les leçons, balaient un paquet de copies en une heure là où je mets facilement 4h.

leskhal a écrit:Préparer un cours ? En maths ? Le dernier cours que j'ai préparé c'était il y a 3-4 ans lorsqu'a été mis au programme les bêtises sur les échantillonnages sur lesquels il a bien fallu passer quelques heures pour s'apercevoir que c'était facile et sans intérêt mais sinon, depuis25 ans que j'enseigne, j'ai préparé mes cours les 3 ou 4 premières années et depuis j'improvise tout, les notions sont toujours les mêmes, on adapte le rythme et les exemples à la classe, on utilise le manuel pour les exercices, même s'il est mal fait, et tout roule. J'ai zappé depuis longtemps les activités inefficaces et chronophages et j'ai renoncé a mettre les élèves devant les ordinateurs à cause des problèmes ingérables d'organisation, je me contente de leur apprendre à utiliser efficacement leurs calculatrices et ils m'en remercient.

Par contre, les copies, je n'en peux plus !

A peu près le même point de vue ...
J'ai souvent dû préparer mes cours tous les ans à cause des changements d'affectation (TZR, carte scolaire, changement d'académie etc ... j'ai dû faire 13 ou 14 bahuts en 12 ans ...) et maintenant depuis 2009 je suis dans le même lycée, mais pas toujours les mêmes classes ...
Je passe du temps pour préparer mon cours la première année où j'ai le niveau, j'adore, et ensuite je remanie, en fonction de comment la notion est passée. C'est donc la première année que j'y passe le plus de temps, car je tape mes cours pour distribuer aux élèves des supports qu'on remplit ensemble ... Les années suivantes c'est un jeu de copié/collé et de "détails", donc là ça va mieux, la préparation ne prend pas beaucoup de temps. Et bien sûr que j'utilise énormément le manuel, même s'il n'est jamais parfait.
Pareil, les activités je zappe, et pas non plus devant les ordis (tant qu'à leur faire acheter des calculatrices hors de prix (bcp de CSP défavorisées dans mon lycée ...) autant leur faire utiliser !
Et je commence à être copiephobe (en fait, ce qui m'exaspère le plus, c'est faire le barème, corriger, et me rendre compte que les notes sont pitoyables, que je pisse dans des contrebasses, si vous me permettez l'expression ...)

Salsepareille a écrit:Lessay: ça te fait gagner du temps. Mais est-ce aussi efficace pour les élèves... Par exemple, les DM non notés et facultatifs... Et si un élève ne rend pas de DM? PEut-être diras-tu que c'est de la responsabilité de l'élève; il ne veut pas travailler, tant pis pour lui...
Mais à l'âge du collège, pour les ados de 11-15 ans, n'est-ce pas à nous de trouver l'énergie pour les faire bosser?

De plus en plus de collègues dans mon entourage font comme toi. A tort ou à raison, je ne sais pas, c'est pour ça que mon post n'est pas une critique, juste un questionnemment.
Moi au contraire, je note, je persiste à noter, je fais ça en plus des compétences, je ne fais pas de QCM (je suis en lettres), j'insiste à fond sur la rédaction. Et... je me sens très seule, à m'évertuer ainsi, pendant que mes collègues ne mettent plus de notes, ne donnent plus de devoirs quotidiens, ne donnent plus de DM, n'interrogent plus sur les leçons, balaient un paquet de copies en une heure là où je mets facilement 4h.

Pour tout te dire, l'élément déclencheur a été un parent d'élève qui est venu contester le fait que j'ai signalé non rendu les devoirs à la maison de son fils. Il contestait tout, et arguait que je ne pouvais pas mettre non rendu car rien ne le prouve et que je pouvais très bien les avoir perdues, même sans faire exprès... Et ce parent d'élève était aussi un collègue, dans un lycée proche...
Cette même année, dans deux autres classes, les élèves ne se cachaient plus qu'ils se recopiaient les uns sur les autres, que les DM étaient fait la veille pour le lendemain, que j'avais des plaintes des parents à ce propos.......

Donc ras le bol

Alors oui j'ai cédée, mais au moins j'ai la paix.

Salsepareille a écrit:Moi au contraire, je note, je persiste à noter, je fais ça en plus des compétences, je ne fais pas de QCM (je suis en lettres), j'insiste à fond sur la rédaction. Et... je me sens très seule, à m'évertuer ainsi, pendant que mes collègues ne mettent plus de notes, ne donnent plus de devoirs quotidiens, ne donnent plus de DM, n'interrogent plus sur les leçons, balaient un paquet de copies en une heure là où je mets facilement 4h.

En plus si dans une équipe une partie des collègues est exigeante, donne du boulot,... et que l'autre partie de l'équipe a choisi d'être plus cool, c'est rapidement double punition pour ceux qui donnent plus de boulot : Les élèves et les parents s'engouffrent dans la brèche, "oui avec mme machin on avait moins de boulot, des supers notes,..."

lessay a écrit:Cette même année, dans deux autres classes, les élèves ne se cachaient plus qu'ils se recopiaient les uns sur les autres, que les DM étaient fait la veille pour le lendemain,

Euh, parce qu'il y a des élèves qui font autrement ?
J'enseigne depuis 1998, et j'ai toujours vu la majorité des élèves faire les DM à l'arrache, des copies identiques ... Maintenant d'ailleurs je leur demande de noter sur la copie "avec qui ils ont travaillé" ça me fait gagner du temps à la correction ...

pailleauquebec a écrit:

Salsepareille a écrit:Moi au contraire, je note, je persiste à noter, je fais ça en plus des compétences, je ne fais pas de QCM (je suis en lettres), j'insiste à fond sur la rédaction. Et... je me sens très seule, à m'évertuer ainsi, pendant que mes collègues ne mettent plus de notes, ne donnent plus de devoirs quotidiens, ne donnent plus de DM, n'interrogent plus sur les leçons, balaient un paquet de copies en une heure là où je mets facilement 4h.

En plus si dans une équipe une partie des collègues est exigeante, donne du boulot,... et que l'autre partie de l'équipe a choisi d'être plus cool, c'est rapidement double punition pour ceux qui donnent plus de boulot : Les élèves et les parents s'engouffrent dans la brèche, "oui avec mme machin on avait moins de boulot, des supers notes,..."

Et sans parler de la direction qui recueille les plaintes et convoquent pour parler du manque d'harmonisation des évaluations.