Traitement agrégation interne

Bonjour,
Je cherche à savoir précisément ce qui advient d'un certifié qui obtient l'agrégation interne, sur le plan du salaire.
Je sais qu'il y a un reclassement d'échelon (pour ma part je suis à l'échelon 8) mais ce que j'aimerais surtout savoir, c'est quel laps de temps il faut attendre pour percevoir un plein traitement d'agrégé.
On m'a dit que toute l'année suivant l'obtention du concours - et ce, quelle que soit la date à laquelle l'inspecteur vient valider la titularisation - l'enseignant est "agrégé stagiaire" et ne touche donc que l'équivalent d'un salaire de stagiaire avec rattrapage d'échelon pour qu'il n'y ait pas de perte de salaire par rapport à son traitement de certifié. Est-ce à dire que les nouveaux agrégés gagnent la même chose que lorsqu'ils étaient certifiés pendant tout une année scolaire ? Ceci me semble un vrai scandale, si c'est bien le cas.
Merci pour vos retours d'expérience, heureux agrégés internes.

Après la réussite au concours, l'heureux lauréat est stagiaire.
Son reclassement est prononcé dès le 01 septembre de l'année suivante.
Le salaire d'agrégé reclassé est versé, avec arriérés au mois de janvier-février selon les académies.
Plus d'information sur l'excellent blog http://www.agreg-interne-hg.com/

Bonne soirée.
Christian.

Personnellement, j'ai été agrégé échelon 1 de septembre à décembre. J'étais même pas loin de gagner moins qu'en étant certifié en septembre ! En octobre, j'ai dû avoir les ISOE (avec rattrapage de septembre). En novembre et décembre, les HSA (avec rattrapage des mois précédents). Et en janvier, jackpot avec le reclassement à mon échelon et le rattrapage des mois précédents. Et en février, je devrais toucher mon vrai salaire de cette année...

J'ai conservé mon salaire de certifiée jusqu'au reclassement, c'est-à-dire pendant quelques mois (sans le changement d'échelon que j'aurais dû avoir dans le corps des certifiés, et qui n'a donc pas non plus été pris en compte pour mon reclassement). Puis au moment du reclassement, je suis passée au salaire d'agrégé et on m'a payé les arriérés à compter du 1er septembre de l'année de stage d'agreg. Donc on ne perd rien... sauf pour les impôts et les aides de la CAF pour ceux qui ont des enfants en bas-âge, puisque tout est payé après janvier, et donc regroupé sur une seule année civile où on gagne artificiellement plus que les autres années.

idem : académie de Bordeaux cette année, j'ai eu mon salaire de certifiée jusqu'en décembre mais mon heure supp (je fais 16 h) était déjà celle d'agrégée. Sur les fiches il était noté agrégée ech 1 mais j'avais le même indice que celui que j'avais certifiée. J'ai été reclassée en décembre (sur I prof) échelon 7 (rétroactif au 1er septembre), l'avis est arrivé en janvier dans l'établissement et fin janvier j'ai eu le rattrapage de ce que je n'avais pas perçu de septembre à maintenant.

Pareil que les collègues ci-dessus.

Payée au 10ème échelon des certifiés jusqu'en janvier inclus, rattrapage + nouveau salaire en février

Touche pas à ma SEGPA a écrit:Pareil que les collègues ci-dessus.

+1 Idem !

P.S : Je confirme aussi pour le jackpot en janvier/février quand il y a la régularisation ! Voilà qui devrait te motiver, Félicité ! Comme disait un de nos profs de la prépa à l'agreg interne : "La différence pour moi, c'est que maintenant, je peux faire mes courses à la Biocoop !"

Merci pour ces réponses ! en fait je n'ai encore rien décidé car je réfléchis à une éventuelle reconversion. Ce sera l'un ou l'autre, en tout cas !

lene75 a écrit:Donc on ne perd rien... sauf pour les impôts et les aides de la CAF pour ceux qui ont des enfants en bas-âge, puisque tout est payé après janvier, et donc regroupé sur une seule année civile où on gagne artificiellement plus que les autres années.

Petite précision au passage qui pourrait intéresser certains : il est possible de demander au rectorat une attestation comme quoi des sommes perçues l'année N+1 correspondent à du travail effectué l'année N.

Il est alors possible, si cela présente un intérêt, muni de cette attestation :
- de déclarer ces revenus l'année N et de les retirer de l'année N+1
- de contester le calcul de ses droits à la retraite (*)
- d'en tenir compte pour toute demande d'aide
- etc

(*) Cette situation m'avait personnellement concerné il y a quelques années : du travail en tant que vacataire effectué de septembre à décembre ne m'avait été payé par le rectorat qu'en janvier et février (situation très classique). Résultat : alors que je devais valider 3 trimestres pour l'année N et 4 trimestres pour l'année N+1, je n'en valide plus qu'un pour l'année N et toujours 4 pour l'année N+1 (où les revenus étaient plus conséquents). Soit une perte sèche de 2 trimestres. Si cela vous concerne, n'hésitez pas à contester le calcul des trimestres, quitte à saisir le TA en cas de refus : ce n'est pas à nous de subir les conséquences des retard de paiement de l'EN, c'est déjà assez difficile comme ça d'attendre les dites sommes.

Bonjour à tous ! Je confirme les informations précedentes et franchement en ce qui concerne le salaire cela vaut vraiment le coup !!! Disons qu'aujourd'hui ,agrégée stagiaire, je peux enfin améliorer l'ordinaire... au bout de 18 années dans l'education nationale il était temps ! Ça motive !

lene75 a écrit:J'ai conservé mon salaire de certifiée jusqu'au reclassement, c'est-à-dire pendant quelques mois (sans le changement d'échelon que j'aurais dû avoir dans le corps des certifiés, et qui n'a donc pas non plus été pris en compte pour mon reclassement). Puis au moment du reclassement, je suis passée au salaire d'agrégé et on m'a payé les arriérés à compter du 1er septembre de l'année de stage d'agreg. Donc on ne perd rien... sauf pour les impôts et les aides de la CAF pour ceux qui ont des enfants en bas-âge, puisque tout est payé après janvier, et donc regroupé sur une seule année civile où on gagne artificiellement plus que les autres années.

Pour les impôts, il faut déclarer en revenus différés les sommes qui correspondent au rattrapage de septembre à décembre. Ces sommes sont défalquées du total des revenus déclarés et sont donc beaucoup moins imposées.

On appréciera la logique d'un état qui nous oblige à "déclarer" annuellement des sommes qu'il nous as lui même versé.

Dans le même fil logique, les candidats de l'agreg. interne se doivent, bien entendu, de fournir maints papelards pour prouver qu'ils sont bien profs certifiés (comme si l'état n'était pas au courant) et, comble du ridicule, de recopier manuellement dans un zoulis tableau qu'ils doivent imprimer eux même les informations contenues dans iprof, et donc mises à jour par l'état, afin que l'état puisse en prendre connaissance. Une conception très "particulière" de l'informatisation (qui me pousse personnellement à simplement imprimer une copie d'écran d'iprof en lieu et place du zouli tableau).
Mais il n'y a aucun gaspillage dans l'E.N., et il est, bien entendu, impossible d'augmenter nos traitements... :fou: :fou: