- Madame_ProfEsprit sacré
A Créteil, TZR ET contractuels ont des postes à l'année
Les remplacements courts sont assurés par les contractuels fraîchement recrutés (ou par personne). Dans la plupart des disciplines en tout cas.
Les remplacements courts sont assurés par les contractuels fraîchement recrutés (ou par personne). Dans la plupart des disciplines en tout cas.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Touche pas à ma SEGPA a écrit:mel93 a écrit:kioupsPBT a écrit:trompettemarine a écrit:Dans notre académie, les postes à l'année sont donnés aux contractuels. Les TZR sont appelés pour les remplacements de courte durée, quitte à ne pas être appelés du tout et à rester des semaines sans travailler, car ils ne peuvent pas refuser tel ou tel remplacement.
On marche sur la tête.
Idem chez nous. Et le pompon cette année, c'est qu'on a une TZR rattachée à l'établissement, une collègue en congé et c'est un contractuel qui devait prendre le poste ! Mais le contractuel n'a pas pu venir, c'est donc le TZR qui a pris le remplacement...
Idem à Paris, et à Grenoble d'après ce que je sais.
Même chose à Lille, j'ai été personnellement concernée deux ans lorsque j'y étais TZR. Une année, le poste à l'année que j'avais demandé (car occupé l'année précédente), qui se trouvait dans ma ZR, a été donné à une contractuelle, et j'ai enchaîné les remplacements courts puis fini l'année avec un service partagé très pénible (une collègue enceinte ne pouvait plus faire la route. Et je ne parle pas des classes... Bref.). L'an d'après, pas d'AFA alors qu'une connaissance contractuelle était, elle, déjà placée. J'ai appelé le rectorat très remontée en demandant ce que je devais faire. On m'a répondu très honnêtement que l'on me gardait sous le coude pour aller là où les besoins ponctuels se feraient sentir, qu'un contractuel pouvait dire "non" mais pas un TZR car fonctionnaire (aller là où la fonction nous appelle...), et que leur devoir était de "gérer les flux et les pénuries" comme ils pouvaient, en "prenant en compte tous les paramètres" dans le seul but de "l'intérêt des élèves qui doivent avoir un enseignant devant eux".
Ce n'est pas une rumeur ni un bruit qui court, c'est une réalité. Hélas.
Ok, on comprend...Mon Oncle travaillait dans la production (tourneur/fraiseur), l'entreprise prenait des intérimaires, leur donnait les cadences des permanents poste par poste, et promettait l'embauche en cas d' "explosion" de la productivité des "vieux" (embauches jamais constatées, bien entendu)...d'un autre coté, la boite montrait aux "vieux" combien les jeunes se défonçaient pour augmenter les cadences...ils se servaient de la précarité pour "booster" les permanents. Chez nous, c'est le contraire : on montre aux contractuels comment ils pourrons être amenés à faire "bouche-trous" s'il deviennent titulaires...amusant...
- EleanorNiveau 5
Graisse-Boulons a écrit:(...) Chez nous, c'est le contraire : on montre aux contractuels comment ils pourrons être amenés à faire "bouche-trous" s'il deviennent titulaires...amusant...
Mais qui décide de ça?
C'est au niveau gouvernemental, ou ce sont juste les responsables des académies qui veulent jouer aux petits dictateurs absolus?
:|
- skindiverÉrudit
Ce n'est pas le fait de devoir jouer aux petits dictateurs comme tu dis Eleanor, mais il faut des profs devant des élèves, un TZR ne peut pas refuser, un contractuel le peut.... (A ses risques et périls aussi...)
Donc si tu veux avoir un prof devant des élèves, tu donnes un poste à l'année à un contractuel et tu fais faire aux TZR les remplacements courts...
C'est dommage d'en arriver là... Je le vivrais très mal je pense si j'étais TZR.
Tu devrais peut être lâcher l'affaire, tu as été radiée pour des raisons valables, il faut peut être commencer à l'accepter.
Donc si tu veux avoir un prof devant des élèves, tu donnes un poste à l'année à un contractuel et tu fais faire aux TZR les remplacements courts...
C'est dommage d'en arriver là... Je le vivrais très mal je pense si j'étais TZR.
Tu devrais peut être lâcher l'affaire, tu as été radiée pour des raisons valables, il faut peut être commencer à l'accepter.
- jésusFidèle du forum
Eleanor a écrit:Même s'ils manquent de profs dans ma filière ? Parce que c'est ridicule.jésus a écrit:Pour ce que j'ai dit, je confirme que tous les voeux via fiche aboutissent au même résultat si un directeur trouve anormal votre refus, vous êtes rayé pour le reste de l'année . Il faudra attendre la rentrée suivante pour avoir un poste, avec l'espoir qu'on vous appelle pour un poste intéressant, et ça peut être rebelote...
C'est un peu la roulette russe...
En quoi un lycée peut trouver anormal notre refus (ils ne connaissent pas notre vie) et pourquoi ça leur donne le droit de nous faire radier?
Est-ce que je peux faire un courrier à la rectrice de l'académie, ou bien ça ne va rien changer?
L'idée est que le rectorat présente aux directeurs ou CDE une liste de personnes censées être fiables mais qui ne le sont pas en vérité. ( selon leurs critères, c'est-dire les dépanner quoiqu'il arrive) Ils pensent donc ( à tort) que si on fait le difficile pour cette mission, on le fera aussi pour d'autres missions et que nous contacter à chaque fois sera une perte de temps.
Mais c'est un fait. Jouer aux autoritaires pour un refus peut les mettre en position délicate pour un futur remplacement. A force de faire de même, ils risquent se retrouver avec un vivier restreint et ne plus avoir le choix. Si un directeur décide d'être procédurier en constatant des difficultés de recrutement, il se fera un plaisir de faire passer la cellule du remplacement pour des incompétents car ils donnent des noms de personnes qui ne sont pas dispos pour eux. Mais ça n'arrive pas toujours.
- EleanorNiveau 5
jésus a écrit:Mais c'est un fait. Jouer aux autoritaires pour un refus peut les mettre en position délicate pour un futur remplacement. A force de faire de même, ils risquent se retrouver avec un vivier restreint et ne plus avoir le choix. Si un directeur décide d'être procédurier en constatant des difficultés de recrutement, il se fera un plaisir de faire passer la cellule du remplacement pour des incompétents car ils donnent des noms de personnes qui ne sont pas dispos pour eux. Mais ça n'arrive pas toujours.
C'est exactement ça. A Lyon il n'y a que 12 suppléants dans mes matières, pour 41 lycées sur Lyon même (en sachant qu'on peut être appelé en périphérie par d'autres lycées qui ne trouvent pas de remplaçants).
Il y a aussi des établissements postbac qui ont besoin de suppléants et qui n'ont aucune chance d'en trouver via le rectorat.
L'an passé, la directrice d'un établissement où je faisais un remplacement m'avait dit que ça faisait 3 ans qu'ils recherchaient un.e suppléant.e :shock: (en attendant, les heures étaient partagées entres collègues).
Je me demande comme c'est justifié auprès des établissements..?
- Hermione0908Modérateur
Touche pas à ma SEGPA a écrit:mel93 a écrit:kioupsPBT a écrit:trompettemarine a écrit:Dans notre académie, les postes à l'année sont donnés aux contractuels. Les TZR sont appelés pour les remplacements de courte durée, quitte à ne pas être appelés du tout et à rester des semaines sans travailler, car ils ne peuvent pas refuser tel ou tel remplacement.
On marche sur la tête.
Idem chez nous. Et le pompon cette année, c'est qu'on a une TZR rattachée à l'établissement, une collègue en congé et c'est un contractuel qui devait prendre le poste ! Mais le contractuel n'a pas pu venir, c'est donc le TZR qui a pris le remplacement...
Idem à Paris, et à Grenoble d'après ce que je sais.
Même chose à Lille, j'ai été personnellement concernée deux ans lorsque j'y étais TZR. Une année, le poste à l'année que j'avais demandé (car occupé l'année précédente), qui se trouvait dans ma ZR, a été donné à une contractuelle, et j'ai enchaîné les remplacements courts puis fini l'année avec un service partagé très pénible (une collègue enceinte ne pouvait plus faire la route. Et je ne parle pas des classes... Bref.). L'an d'après, pas d'AFA alors qu'une connaissance contractuelle était, elle, déjà placée. J'ai appelé le rectorat très remontée en demandant ce que je devais faire. On m'a répondu très honnêtement que l'on me gardait sous le coude pour aller là où les besoins ponctuels se feraient sentir, qu'un contractuel pouvait dire "non" mais pas un TZR car fonctionnaire (aller là où la fonction nous appelle...), et que leur devoir était de "gérer les flux et les pénuries" comme ils pouvaient, en "prenant en compte tous les paramètres" dans le seul but de "l'intérêt des élèves qui doivent avoir un enseignant devant eux".
Ce n'est pas une rumeur ni un bruit qui court, c'est une réalité. Hélas.
Même topo en Lorraine. J'ai été TZR sept ans, et durant ces sept années, il y avait des besoins en lettres dans mon RAD tous les ans (entre un demi et un poste et demi parfois). On aurait pu croire que j'y aurais travaillé durant sept ans. Eh bien que nenni.
J'ai eu confirmation par le rectorat et par un syndicat que les contractuels étaient affectés en premier pour les raisons citées plus haut (un titulaire ne peut pas refuser un poste).
Le pompon, c'est quand j'ai remplacé à partir de mai dans mon RAD la contractuelle qui était sur le BMP de quinze heures que tout le monde pensait que j'allais avoir pour toute l'année... L'histoire du serpent qui se mord la queue, vous connaissez ?
_________________
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Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- jésusFidèle du forum
Oui, jouer finalement à la politique de la chaise vide en ces périodes de difficultés de recrutement, avec les remontées de parents d'élèves et d'élèves qui vont derrière...
Alors que vous pourriez faire l'affaire en classe...là, c'est juste de l'autoritarisme, une gestion de RH à la hâche, à la manière d'un autre temps ( d'un temps où il n'y avait pas pénurie de candidats et de remplaçants) Bref, une gestion incompréhensible.
Car, visiblement, dans d'autres académies, on laisse le choix aux contractuels de refuser.
Alors que vous pourriez faire l'affaire en classe...là, c'est juste de l'autoritarisme, une gestion de RH à la hâche, à la manière d'un autre temps ( d'un temps où il n'y avait pas pénurie de candidats et de remplaçants) Bref, une gestion incompréhensible.
Car, visiblement, dans d'autres académies, on laisse le choix aux contractuels de refuser.
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