Rencontrer la prof de français de ma fille ou pas ?

virgere a écrit:Je partage votre sentiment. Mais je n'ai hélas pas de solution collective.

Ce n'est pas à vous d'organiser cela, mais si un important groupe d'élèves venaient en cours avec le Lagarde et Michard, un programme de lectures et de réponses à rédiger, et laissaient l'enseignant faire son numéro sans se préoccuper de lui, que pourrait-il leur arriver ? Ce n'est pas d'élèves du secondaire, mais de prépa que j'ai entendu cela : plusieurs quittaient la salle avant l'arrivée d'un enseignant qu'ils estimaient mauvais, certains passant par la fenêtre pour éviter de le croiser.

archeboc a écrit:

virgere a écrit:Je partage votre sentiment. Mais je n'ai hélas pas de solution collective.

Ce n'est pas à vous d'organiser cela, mais si un important groupe d'élèves venaient en cours avec le Lagarde et Michard, un programme de lectures et de réponses à rédiger, et laissaient l'enseignant faire son numéro sans se préoccuper de lui, que pourrait-il leur arriver ?

Méthode adoptée (avec succès) en tant qu'élève en SES en Terminale avec un manuel et un dico.

Méthode également adoptée par ma fille en histoire-géo en terminale (elle était en L !), cours dans lequel l'enseignante était très chahutée (et c'est un euphémisme...).

Je disais déjà hier à ma fille que ses collègues et elle devaient s'organiser pour ramasser leurs affaires et quitter le cours la prochaine fois que retentirait la 2de sonnerie, afin qu'ils soient désormais à l'heure au prochain cours. Et déjà ça, alors qu'ils ne risquent rien, lui paraît un acte de rébellion intense. Alors de là à prendre les Lagarde et Michard pendant le cours, on n'y est pas...

C'est un étrange paradoxe : un cours quasiment vide alors que la collègue garde les élèves plus longtemps que ce qui est prévu. Ce temps est utilisé pour quoi?

Oui, hein !
D'après ce que me dit ma fille : soit les élèves finissent leurs fameux exposés sur les lectures des vacances (le dernier élève est passé hier, ils vont pouvoir passer à autre chose), soit elle parle d'elle, de ses expériences de théâtre,... Soit je ne sais pas.

Breaking news (du coup j'ai demandé le déroulé précis à ma fille qui vient de se réveiller) : hier, en 4h de français (elle les a pris 2h en plus...)
- fin des exposés + débrif' (1h)
- "évaluation" : création de mots croisés sur les-dits exposés : chaque binôme piochait un des titres d'exposés au hasard et à partir des souvenirs de l'exposé créait des mots croisés sur l'oeuvre présentée.
- 1/2h de retard (de la prof), 1/2h : chaque élève pioche une citation au hasard dans une boîte (ma fille est tombée sur Platon "Il y en a en chacun de nous des calculs que nous appelons espérance") et doit l'apprendre par coeur
- dernière heure : fin des mots croisés sus-cités

stench a écrit:C'est un étrange paradoxe : un cours quasiment vide alors que la collègue garde les élèves plus longtemps que ce qui est prévu. Ce temps est utilisé pour quoi?

J'avais un prof comme cela, il parlait de tout et de rien. Un jour on est sorti 20 minutes en retard, car il dansait et chantait comme s'il était au mariage d'Emma Bovary...Mais le texte, on ne l'a jamais vraiment étudié...

J'ai eu une enseignante de lettres comme ça en TL... pas de plan de cours, pas d'analyses, beaucoup, beaucoup de digressions parfois autour du texte, parfois non... heureusement qu'on avait eu de bonnes bases en Première.