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- BelaLugosiNiveau 6
Luz a écrit:BelaLugosi a écrit:
C'est vrai, les enseignants étaient tous malveillants avant. Mais maintenant c'est terminé depuis qu'on nous serine d'être bienveillants dans les ESPE :lol:
Tous non, mais en effet mon copain se prenait des baffes à l'école, et il n'était du tout un cancre ni un insolent. Il existait le bonnet d'âne, les humiliations par les profs étaient normales, la règle sur les doigts et j'en passe. Tu regrettes ce temps-là ?
Plus je lis tes interventions, plus je me demande si tu n'es pas un troll.
Ton copain a été à l'école dans les années 50 ? Parce que depuis les années 70 je pense que tout professeur aurait eu des problèmes judiciaires s'il avait porté la main sur un élève.
C'est toi qui fais de la sur-interprétation de mes propos. Si on ne partage pas cette vision sociale du métier de prof, on est forcément un méchant qui souhaite que les élèves soient traités avec malveillance. C'est très manichéen. Il faut savoir accepter la nuance quand même !
Personnellement, je trouve qu'on est dans une époque où on médicalise TOUT. Je suis PP d'une classe de 26 élèves et dont plus de la moitié ont un PAI, un PAP, un PPRE, ont des suivis psy, des suivis avec une orthophoniste ou une psychomotricienne (ils sont 17 sur 26, je viens de compter. C'est un collège tranquille je précise aussi). On nous alerte à la moindre suspicion de dyslexie, d'allergie à la crevette, d'intolérance au fructose, ou même quand l'élève est daltonien. On m'a même demandé de faire des injections de glycogène pour une élève diabétique
Au final, j'ai plus l'impression d'être une assistante sociale qu'autre chose. Donc, oui, je me demande pourquoi on a basculé dans ce tout-médical, dans ce délire où on on surcouve les élèves à l'extrême.
- SeiGrand Maître
Tout ça n'a rien à voir avec la sieste en petite section.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- NasopiBon génie
Entre parenthèses, j'ai été à l'école maternelle entre 77 et 80, et je me souviens très bien que déjà à cette époque, on faisait la sieste en maternelle, donc bon...
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Thalia de GMédiateur
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- VolubilysGrand sage
De 79, j'ai aussi fait la sieste à l'école (sauf que moi j'étais petite dormeuse, je ne dormais pas l'après midi et donc je faisais le souk au dortoir... je garde un souvenir horrible de cette sieste obligatoire... c'est d'ailleurs un de mes rares souvenirs d'école maternelle.)Sei a écrit:Ce n'est pas parce que tu n'en as aucun souvenir que tu ne faisais pas la sieste, BelaLugosi. De 85 aussi, j'ai fait la sieste à la maternelle.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- LuzNiveau 6
Dans les années 80 dans la campagne sarthoise je t'assure que des gamins se prenaient des gifles par des prof. En effet on prend beaucoup plus soin des enfants, et tant mieux. Si ça peut permettre de réduire le décrochage scolaire je trouve cela très bien.
Bref merci de m'avoir donné vos impressions de mamans, ça m'aide. En espérant qu'à 3 ans et 2 mois il ne veuille plus trop dormir.
Bref merci de m'avoir donné vos impressions de mamans, ça m'aide. En espérant qu'à 3 ans et 2 mois il ne veuille plus trop dormir.
- glucheNiveau 10
La nounou, c'est idéal, je trouve, pour la première année de maternelle.
Les enfants d'aujourd'hui sont certainement plus couvés qu'avant, mais le rythme qui leur est imposé est certainement, pour beaucoup, plus dur que les générations précédentes, quand les mères travaillaient moins, que les grands-parents étaient plus souvent à proximité pour prendre le relais, que les services de cantine et de garderie n'étaient pas aussi développés.
Pour revenir sur la question des rythmes scolaires, dans l''école de ma fille, les ateliers péri-scolaires encadrés par la mairie ont lieu en début d'après-midi, les petits n'y vont pas puisque pour eux, c'est l'heure de la sieste. Et la sieste est aussi proposée (selon les places disponibles je suppose) aux moyens ou grands qui en ont besoin, soit que les parents aient signalé le matin que l'enfant était fatigué (convalescent par exemple) soit que les adultes l'aient remarqué.
Les enfants d'aujourd'hui sont certainement plus couvés qu'avant, mais le rythme qui leur est imposé est certainement, pour beaucoup, plus dur que les générations précédentes, quand les mères travaillaient moins, que les grands-parents étaient plus souvent à proximité pour prendre le relais, que les services de cantine et de garderie n'étaient pas aussi développés.
Pour revenir sur la question des rythmes scolaires, dans l''école de ma fille, les ateliers péri-scolaires encadrés par la mairie ont lieu en début d'après-midi, les petits n'y vont pas puisque pour eux, c'est l'heure de la sieste. Et la sieste est aussi proposée (selon les places disponibles je suppose) aux moyens ou grands qui en ont besoin, soit que les parents aient signalé le matin que l'enfant était fatigué (convalescent par exemple) soit que les adultes l'aient remarqué.
- menerveOracle
Luz a écrit:Il paraît que dormir plus de 20 minutes augmente le risque de pas mal de maladies. Après en effet, tant pis j'en ai besoin je dors.
Chacun son rythme...il y en a qui font la grasse mat jusque 11h 12h le dimanche et on ne leur dit pas que c'est mauvais! Evidemment si on reste assis devant la télé toute la journée, qu'on fait la sieste deux heures et qu'on se remet affalé devant la télé...mais quand on bosse, qu'on part de chez soi à 7h30 pour revenir à 18h, qu'on s'active pour le repas, la lessive, les courses...on a aussi besoin de pauses de temps en temps!
Donc je n'hésite pas si je peux, si je me sens fatiguée ou quand je n'ai pas le moral...je file dans mon lit avec un bouquin et je dors ensuite une heure ou deux et en général ça va mieux après...de nouveau envie de faire des choses et coup de blues passé....
Je crois qu'on est dans une société où il est de plus en plus mal vu de rester inactif, où il ne faut plus glandouiller.... et on impose ça aux enfants...plus de grasse mat le mercredi et des taps sans compter les activités extrascolaires...allez on enchaîne sport, musique, arts plastiques et les enfants (ni les grands) n'ont plus le temps de rêver et sont crevés!
Petite anecdote: le mercredi je ne travaille pas, je fais donc la grasse mat jusque 8/9h et cocotte qui a 15 ans se lève seule pour partir à l'école...il arrive que je ne l'entende pas partir et que je n'entende pas son réveil. Hier je me lève comme d'habitude vers 8h30, je glande en pyjama, je range, je regarde mes mails....d'un seul coup sms du lycée: votre fille était absente ce matin... Je m'inquiète: Où est-elle allée traîner si elle n'est pas au lycée...Bizarre! Je débarque dans sa chambre: la demoiselle dormait profondément à 11h30! Ben oui elle est hyper crevée: se lever à 5h45 tous les jours, rentrer à 18h30 et enchaîner avec les devoirs...
- anthraciteNiveau 9
Je ne sais pas où habite Ménerve, mais c'est le lot de beaucoup d'élèves qui vivent à la campagne depuis la fermeture des internats. Les premiers sur le trajet du bus scolaire partent parfois à 6h15 pour être en cours à 8h. ça a été le cas de mes cousins. Levé à 5h30. Et retour tard le soir : comment faire les devoirs en terminal S dans ces conditions ?
Mais on ne va pas demander des siestes en terminal non plus, hein.
Luz, j'espère que tu vas trouver une solution qui te satisfera, c'est toujours un casse tête pour les parents.
Mais on ne va pas demander des siestes en terminal non plus, hein.
Luz, j'espère que tu vas trouver une solution qui te satisfera, c'est toujours un casse tête pour les parents.
- ElaïnaEnchanteur
Oui et parfois même sans être en très rase campagne... quand j'étais au collège puis au lycée, j'allais dans le bahut (privé) de mon père dans la Grosseville à 35 km en voiture, mes amis du village allaient dans les bahuts (privés ou publics, d'ailleurs) de Moyenneville à 10 km et partaient souvent bien avant nous s'ils devaient prendre le bus...
- maikreeeesseGrand sage
Ce sont les horaires de mes collégiens d'aînés, et pourtant on habite à 12 km de Grenoble et pas en montagne ! Les bus passent par un itinéraire très.....intéressants, avec de nombreux arrêts. Le bus est à 6 h 50, 10 min à pied. Ils se lèvent donc avant 6 h quand ils commencent à 8 h, c'est à dire presque tous les jours pour prendre le bus. Le soir idem mais avec les bouchons donc ils mettent 1 h 30 pour deux trams et un bus ! Mais c'est un choix, ils sont dans des classes CHAMs, ont le conservatoire à côté. Ce qu'ils perdent le soir et matin, ils le gagnent pour les cours de musique. Mais ils sont crevés c'est vrai et ils ont peu de temps pour les devoirs le soir, qu'ils font donc le WE et un peu le mercredi. Ils avaient été aussi sélectionnés pour leur capacité à travailler vite (et bien). Ce qui est rageant c'est que l'on est tout de même à côté.
- LuzNiveau 6
Voilà pourquoi je voulais habiter en ville...
- maikreeeesseGrand sage
Mais j'habite en ville ! (de 8 000 habitants )
- RuthvenGuide spirituel
[quote="menerve"]
Voir le bon livre de Crary sur la question, 24/7. Le capitalisme à l'assaut du sommeil :
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"Aux États-Unis, la recherche militaire s’intéresse de près à un oiseau migrateur, le bruant à gorge blanche. Sa particularité : pouvoir voler plusieurs jours d’affilée sans dormir. Les scientifiques qui l’étudient rêvent de façonner, demain, des soldats insomniaques, mais aussi, après-demain, des travailleurs et des consommateurs sans sommeil.
« Open 24/7 » – 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 –, tel est le mot d’ordre du capitalisme contemporain. C’est l’idéal d’une vie sans pause, active à toute heure du jour et de la nuit, dans une sorte d’état d’insomnie globale. Si personne ne peut réellement travailler, consommer, jouer, bloguer ou chater en continu 24 heures sur 24, aucun moment de la vie n’est plus désormais exempt de telles sollicitations. Cet état continuel de frénésie connectée érode la trame de la vie quotidienne et, avec elle, les conditions de l’action politique.
Dans cet essai brillant et accessible, Jonathan Crary combine références philosophiques, analyses de films ou d’œuvres d’art, pour faire un éloge paradoxal du sommeil et du rêve, subversifs dans leurs capacités d’arrachement à un présent englué dans des routines accélérées. "
Lisible en ligne ici :
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Luz a écrit:
Je crois qu'on est dans une société où il est de plus en plus mal vu de rester inactif, où il ne faut plus glandouiller.... et on impose ça aux enfants...plus de grasse mat le mercredi et des taps sans compter les activités extrascolaires...allez on enchaîne sport, musique, arts plastiques et les enfants (ni les grands) n'ont plus le temps de rêver et sont crevés!
Voir le bon livre de Crary sur la question, 24/7. Le capitalisme à l'assaut du sommeil :
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"Aux États-Unis, la recherche militaire s’intéresse de près à un oiseau migrateur, le bruant à gorge blanche. Sa particularité : pouvoir voler plusieurs jours d’affilée sans dormir. Les scientifiques qui l’étudient rêvent de façonner, demain, des soldats insomniaques, mais aussi, après-demain, des travailleurs et des consommateurs sans sommeil.
« Open 24/7 » – 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 –, tel est le mot d’ordre du capitalisme contemporain. C’est l’idéal d’une vie sans pause, active à toute heure du jour et de la nuit, dans une sorte d’état d’insomnie globale. Si personne ne peut réellement travailler, consommer, jouer, bloguer ou chater en continu 24 heures sur 24, aucun moment de la vie n’est plus désormais exempt de telles sollicitations. Cet état continuel de frénésie connectée érode la trame de la vie quotidienne et, avec elle, les conditions de l’action politique.
Dans cet essai brillant et accessible, Jonathan Crary combine références philosophiques, analyses de films ou d’œuvres d’art, pour faire un éloge paradoxal du sommeil et du rêve, subversifs dans leurs capacités d’arrachement à un présent englué dans des routines accélérées. "
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- maikreeeesseGrand sage
Pour en revenir au sujet initial, il est vrai que les différences entre les écoles sont nombreuses: locaux mais aussi pression des IENs. Dans notre circo, il est très mal vu de faire dormir les élèves, que ce soit en PS comme en GS ! Une pause de moins d'une heure est tolérée pour les plus jeunes:roll: Donc en inspection je les réveillaient tous, j'avais des zombies sur le banc qui en tombaient d'ailleurs. Ma chère inspectrice constatait l'intérêt des enfants quand ils piquaient du nez pendant la séance de langage ou s'endormaient sur la table en arts visuels/plastiques. Le reste du temps je les laissais dormir MAIS à mes risques et périls, la salle dortoir/vestiaires/ motricités: récréation quand il pleut n'étant pas surveillée par un adulte en permanence mais que j'estimais en bonne "mère de famille", c'est la formulation il me semble, sans danger. Maintenant en tant que parent actuellement concerné, P, né fin octobre ne va pas à l'école l' AM. Il dort chez son assistante maternelle. C'était prévu jusqu'à décembre, mais vu comme c'est un gros dormeur, certainement encore une période.
En bref, renseigne toi auprès de l'école (et cela peut changer aussi en septembre...)
En bref, renseigne toi auprès de l'école (et cela peut changer aussi en septembre...)
- VerduretteModérateur
maikreeeesse a écrit:P Donc en inspection je les réveillais tous, j'avais des zombies sur le banc qui en tombaient d'ailleurs. Ma chère inspectrice constatait l'intérêt des enfants quand ils piquaient du nez pendant la séance de langage ou s'endormaient sur la table enarts visuels/plastiques.
Mais si vos séquences avaient été mieux pensées pour stimuler leurs pulsions fondamentales d'apprenants de façon métacognitive et transdisciplinaire, ils ne se fussent pas endormis.
:labas:
Ah si, je voulais ajouter qu'en 1964 on faisait déjà la sieste en maternelle ... je me souviens très bien de petits lits en toile comme de grands "pliants" avec des couvertures brunes pas très moelleuses ... je reconnais que le petits matelas, voire les petits lits superposés que j'ai observés plus tard étaient plus confortables.
Je trouve aussi qu'on surcouve excessivement les enfants aujourd'hui, en revanche je ne considère pas la sieste sous cet angle, c'est tout simplement respecter un besoin naturel : le sommeil.
D'ailleurs, il existe aussi des petits dormeurs, et je trouve tout aussi stupide de les contraindre à dormir ... le sommeil, c'est comme l'appétit, c'est très personnel. Il et évident qu'on ne peut pas respecter l'horaire du "train du sommeil" de chaque enfant, ce serait trop compliqué en collectivité, mais pour moi il faut demander à l'enfant de rester au calme pendant 20 minutes, et s'il ne s'est pas endormi accepter qu'il se relève. C'est mieux que de le réprimander pendant toute l'heure parce qu'il empêche tous ses copains de dormir.
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