Page 1 sur 2 • 1, 2
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Pour le cas où il intéresserait quelqu'un, je livre ici un petit outil que je voulais tester depuis longtemps avec mes élèves, de la sixième à la troisième.
Nous donnons si souvent les mêmes explications pour tenter de remédier aux mêmes problèmes, que je voulais créer un document exposant l'essentiel des connaissances et des questionnements indispensables à une pratique correcte de l'écriture. Un document devant être assez complet tout en restant relativement synthétique, que les élèves auraient dans leur classeur et qui devrait permettre de débrouiller les difficultés les plus courantes.
Je me suis décidé pour huit pages. En imprimant recto-verso, cela donne un document dont la taille reste raisonnable, me semble-t-il.
Le corps du vade-mecum se présente le plus souvent en trois colonnes : type d'erreur / cause de l'erreur - difficulté rencontrée / démarche de résolution (quel est le questionnement qui me permettra de résoudre la difficulté).
J'ai inséré dix points de connaissance : les "G" (pour "grammaire"), G1, G2, G3... Bon, ces points ne sont pas tous grammaticaux, finalement... Je voulais absolument dans ces encarts faire le tour des principales natures grammaticales, parce que je veux que mes élèves nomment les choses. Comment penser la langue sans pouvoir nommer les mots qui les constituent ? Aussi ai-je l'intention de demander régulièrement la révision de ces différents points, et d'en faire l'objet de courtes interrogations orales ou écrites.
De prime abord, le machin est dense et assez confus. Pas simple de se repérer dans le corps du document, de savoir où chercher telle ou telle info si l'on ne s'est pas emparé de lui. L'expérience ne marchera que si je parviens à utiliser le vade-mecum avec mes élèves de façon régulière et spontanée. Pour ce faire, j'ai attribué un code aux différentes erreurs, et j'utilise ces codes sur les copies. Il ne s'agit bien sûr pas de coder chaque faute d'orthographe ou de syntaxe, mais de donner quelques codes par copie, en fonction des priorités. Un élève qui ne ponctue pas devra se concentrer absolument sur "7.a." avant tout autre chose. Des erreurs d'homophonie verbale récurrentes recevront un "3.a." ou un "3.b."
Et quand je demande à l'élève de corriger ses erreurs, il doit accorder la meilleure attention à ces quelques points signalés.
Dans le meilleur des cas, un élève en progrès devra voir disparaître certains codes de ses copies, avant de se concentrer sur d'autres.
Voilà, voilà. J'ai bien conscience que l'outil est très imparfait, et je n'en attends d'ailleurs pas de miracles. J'espère seulement qu'il aidera quelques gamins. La contrainte du nombre de pages m'a obligé à des choix parfois difficiles. Si j'ai omis, volontairement ou non, certains points importants, j'en ai placé d'autres qui peuvent paraître plus anecdotiques : je voulais que les bons élèves aient aussi du grain à moudre, et puissent être heureux d'acquérir quelques petites connaissances plus pointues.
Je suis particulièrement insatisfait de la partie 7, sur la syntaxe. Beaucoup trop lacunaire, sans doute bizarrement noyée au milieu du reste.
J'ai souvent utilisé l'italique au lieu des guillemets pour gagner de la place, et les choix typographiques ne doivent pas être toujours cohérents.
Et, à tout prendre, j'ai dû laisser quelques âneries (merci de me les signaler !).
Je joins le document en pdf, mais si quelqu'un est intéressé, je le lui communiquerai bien sûr au format odt.
Nous donnons si souvent les mêmes explications pour tenter de remédier aux mêmes problèmes, que je voulais créer un document exposant l'essentiel des connaissances et des questionnements indispensables à une pratique correcte de l'écriture. Un document devant être assez complet tout en restant relativement synthétique, que les élèves auraient dans leur classeur et qui devrait permettre de débrouiller les difficultés les plus courantes.
Je me suis décidé pour huit pages. En imprimant recto-verso, cela donne un document dont la taille reste raisonnable, me semble-t-il.
Le corps du vade-mecum se présente le plus souvent en trois colonnes : type d'erreur / cause de l'erreur - difficulté rencontrée / démarche de résolution (quel est le questionnement qui me permettra de résoudre la difficulté).
J'ai inséré dix points de connaissance : les "G" (pour "grammaire"), G1, G2, G3... Bon, ces points ne sont pas tous grammaticaux, finalement... Je voulais absolument dans ces encarts faire le tour des principales natures grammaticales, parce que je veux que mes élèves nomment les choses. Comment penser la langue sans pouvoir nommer les mots qui les constituent ? Aussi ai-je l'intention de demander régulièrement la révision de ces différents points, et d'en faire l'objet de courtes interrogations orales ou écrites.
De prime abord, le machin est dense et assez confus. Pas simple de se repérer dans le corps du document, de savoir où chercher telle ou telle info si l'on ne s'est pas emparé de lui. L'expérience ne marchera que si je parviens à utiliser le vade-mecum avec mes élèves de façon régulière et spontanée. Pour ce faire, j'ai attribué un code aux différentes erreurs, et j'utilise ces codes sur les copies. Il ne s'agit bien sûr pas de coder chaque faute d'orthographe ou de syntaxe, mais de donner quelques codes par copie, en fonction des priorités. Un élève qui ne ponctue pas devra se concentrer absolument sur "7.a." avant tout autre chose. Des erreurs d'homophonie verbale récurrentes recevront un "3.a." ou un "3.b."
Et quand je demande à l'élève de corriger ses erreurs, il doit accorder la meilleure attention à ces quelques points signalés.
Dans le meilleur des cas, un élève en progrès devra voir disparaître certains codes de ses copies, avant de se concentrer sur d'autres.
Voilà, voilà. J'ai bien conscience que l'outil est très imparfait, et je n'en attends d'ailleurs pas de miracles. J'espère seulement qu'il aidera quelques gamins. La contrainte du nombre de pages m'a obligé à des choix parfois difficiles. Si j'ai omis, volontairement ou non, certains points importants, j'en ai placé d'autres qui peuvent paraître plus anecdotiques : je voulais que les bons élèves aient aussi du grain à moudre, et puissent être heureux d'acquérir quelques petites connaissances plus pointues.
Je suis particulièrement insatisfait de la partie 7, sur la syntaxe. Beaucoup trop lacunaire, sans doute bizarrement noyée au milieu du reste.
J'ai souvent utilisé l'italique au lieu des guillemets pour gagner de la place, et les choix typographiques ne doivent pas être toujours cohérents.
Et, à tout prendre, j'ai dû laisser quelques âneries (merci de me les signaler !).
Je joins le document en pdf, mais si quelqu'un est intéressé, je le lui communiquerai bien sûr au format odt.
- RimeNiveau 5
Pfffiou c'est très très dense, j'attends d'être mieux réveillée et de trouver mes lunettes pour regarder ça correctement ! En tout cas, l'idée me semble déjà tout à fait pertinente !
- User14996Niveau 10
Il y a des photos de J. Chirac page 2: est-ce normal ? :shock: :lol:
- charlygpNiveau 9
Très intéressant comme projet. Je le lirai dans la journée à tête plus éveillée et ferai un retour ici. Merci pour le partage
- OudemiaBon génie
C'est un très gros travail d'organisation, il faut juste espérer que les élèves en voyant revenir certains codes d'erreur se pencheront sur leurs points faibles.
Cela permet aussi de ne pas se perdre en explications et de renvoyer à tel ou tel code.
Ils ont un bel outil, à eux de s'en servir.
Je regarderai de plus près s'il y a des âneries.
Un détail de présentation en G10 : je mettrais en évidence le -s de l'impératif, comme le -t- plus haut, au lieu de commencer par son absence, régulière pour les verbes en -e.
Cela permet aussi de ne pas se perdre en explications et de renvoyer à tel ou tel code.
Ils ont un bel outil, à eux de s'en servir.
Je regarderai de plus près s'il y a des âneries.
Un détail de présentation en G10 : je mettrais en évidence le -s de l'impératif, comme le -t- plus haut, au lieu de commencer par son absence, régulière pour les verbes en -e.
- Bobby-CowenFidèle du forum
Je vais jeter un coup d’œil. Merci pour le partage !
- IlseÉrudit
Merci, cela me semble très complet.
- NLM76Grand Maître
Je vais regarder de plus près. Cela m'a l'air de pouvoir être très utile. Juste une petite remarque a priori : je ne suis pas favorable aux exemples de cacographies, qui me paraissent antipédagogiques.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Merci pour les remarques ou suggestions.
Merci de cette remarque en tout cas.
On nous enjoint de devenir modernes, et d'intégrer la culture numérique de nos élèves à nos pratiques. Ces smileys Jacques Chirac sont des concessions à la modernité.Sullien a écrit:Il y a des photos de J. Chirac page 2: est-ce normal ? :shock: :lol:
Je comprends bien... Disons que ce type d'exemples peut être contre-productif pour les élèves qui ne font pas telle ou telle erreur, mais il est difficile de parler des erreurs qui sont faites sans les montrer. Peut-être l'exemple du "croivent" donné en tête est-il malvenu.nlm76 a écrit:Juste une petite remarque a priori : je ne suis pas favorable aux exemples de cacographies, qui me paraissent antipédagogiques.
Merci de cette remarque en tout cas.
- SergeMédiateur
13. b. Tout, tous, toute, toutes, toutou
C'est une coquille ou c'est pour la blague ? :lol:
- AphrodissiaMonarque
Je reste sur le 13b.
Peut-être devrais-tu ajouter un exemple avec un "h" aspiré ("honteuse" par exemple) pour que les élèves fassent la différence avec "tout heureuse".13b. a écrit:- un adverbe (= très, entièrement) : G9 nous rappelle que les adverbes sont invariables : Nous sommes tout frisés. ~ La voiture est tout abîmée. Je vois la ville tout entière. ~ Elle est tout heureuse.
Mais, pour plaisanter, l'adverbe « tout » termine ce vade-mecum sur une charmante exception (peu gênante puisqu'elle s'entend) : il s'accorde devant un adjectif féminin commençant par une consonne (ou un « h » aspiré).
Elle est toute contente, en voyant ses copines toutes gênées.
- miss sophieExpert spécialisé
Intéressant travail (mais je ne suis pas fan des commentaires "vilain" ou "mal" !).
Deux coquilles :
- en G4, la note 1 devrait concerner le -s et non le -e.
- en G5 sur les verbes pronominaux, il manque un -s à "dans les trois premier cas".
Deux coquilles :
- en G4, la note 1 devrait concerner le -s et non le -e.
- en G5 sur les verbes pronominaux, il manque un -s à "dans les trois premier cas".
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
*smiley sourire complice*Serge a écrit:13. b. Tout, tous, toute, toutes, toutou
C'est une coquille ou c'est pour la blague ? :lol:
+ 1, Serge. Et ne vends pas la mèche à tes petits camarades.
J'avais mis un exemple, que j'ai enlevé. Le point est déjà tellement anecdotique que je crains un peu de gommer son intérêt en étant jusqu'au-boutiste. Maintenant, en toute cohérence, je devrais soit enlever la mention du h aspiré, soit mettre un exemple si je la laisse.Aphrodissia a écrit:Je reste sur le 13b.Peut-être devrais-tu ajouter un exemple avec un "h" aspiré ("honteuse" par exemple) pour que les élèves fassent la différence avec "tout heureuse".13b. a écrit:- un adverbe (= très, entièrement) : G9 nous rappelle que les adverbes sont invariables : Nous sommes tout frisés. ~ La voiture est tout abîmée. Je vois la ville tout entière. ~ Elle est tout heureuse.
Mais, pour plaisanter, l'adverbe « tout » termine ce vade-mecum sur une charmante exception (peu gênante puisqu'elle s'entend) : il s'accorde devant un adjectif féminin commençant par une consonne (ou un « h » aspiré).
Elle est toute contente, en voyant ses copines toutes gênées.
Je remets l'exemple. Merci !
Merci beaucoup !miss sophie a écrit:Deux coquilles :
- en G4, la note 1 devrait concerner le -s et non le -e.
- en G5 sur les verbes pronominaux, il manque un -s à "dans les trois premier cas".
J'édite le document.
- Grain d'aileNiveau 5
Merci pour le partage. C'est très dense en effet. Trop pour mes élèves.
- SaphyrNiveau 9
Merci pour le partage. Je n'ai pas terminé de lire, mais premier constat, qui rejoint ce qui a déjà été dit: c'est dense.
Pourquoi ne pas décomposer en fonction des points que vous abordez?
Pourquoi ne pas décomposer en fonction des points que vous abordez?
_________________
"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
“I'm right and you're wrong, I'm big and you're small, and there's nothing you can do about it.”, Matilda, Roald Dahl
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Comment cela, Saphyr ? Je ne comprends pas la question.Saphyr a écrit:Merci pour le partage. Je n'ai pas terminé de lire, mais premier constat, qui rejoint ce qui a déjà été dit: c'est dense.
Pourquoi ne pas décomposer en fonction des points que vous abordez?
La densité ne pose pas de problème quand il s'agit de coder quelques erreurs et de renvoyer ainsi l'élève à tel ou tel point du vade-mecum. J'ai corrigé mes premières copies avec l'outil, et j'ai demandé à mes élèves de se corriger en portant une attention plus particulière aux erreurs que j'avais codées. Et c'est très agréable de pouvoir signaler quelques erreurs sans rester frustré de ne pouvoir proposer une aide immédiate à l'élève.
Là où la densité pose problème, c'est qu'elle gêne la navigation et rend très difficile l'utilisation spontanée et autonome de l'outil. Je crois bien que je vais devoir tout simplement créer un index, à placer en tête du document. Huit pages +1, donc... et on va passer à cinq feuilles, quand je voulais me limiter à quatre.
- SaphyrNiveau 9
En fait, je pensais à ma propre pratique. Je donne des dictées à mes élèves tous les 15 jours et nous travaillons sur des difficultés ciblées. À l'issue de ces séances, je leur propose des rappels sur les difficultés orthographiques rencontrées. À la fin du trimestre, nous travaillons sur une fiche bilan qui récapitule les erreurs rencontrées.
J'aime beaucoup l'utilisation que vous en faites, mais effectivement, cela pose un problème de navigation.
Après, je l'ai lu en ayant en tête mes classes et ces dernières ont un cahier, ce qui rend presque impossible l'utilisation d'un tel outil.
Quoi qu'il en soit, c'est un outil très intéressant!
J'aime beaucoup l'utilisation que vous en faites, mais effectivement, cela pose un problème de navigation.
Après, je l'ai lu en ayant en tête mes classes et ces dernières ont un cahier, ce qui rend presque impossible l'utilisation d'un tel outil.
Quoi qu'il en soit, c'est un outil très intéressant!
_________________
"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
“I'm right and you're wrong, I'm big and you're small, and there's nothing you can do about it.”, Matilda, Roald Dahl
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Merci pour ces explications, Saphyr.
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Un petit retour, après deux mois d'utilisation de l'outil.
J'ai fait des ajustements. Le plus important : l'élaboration d'un index, de façon à faciliter l'utilisation autonome de l'outil.
Du coup, comme l'index ajoutait une neuvième page, je trouvais ballot de ne pas chercher le chiffre rond. Ce n'est pas comme si le document était déjà lourdingue, et cinq feuilles recto-verso, ça se tient.
J'ai donc ajouté des points sur :
- le subjonctif (fâcheux de voir même de bons élèves ne pas savoir orthographier : "Il faut qu'elle ait", simplement parce que le subjonctif n'est plus enseigné),
- les soucis d'accords avec les singuliers collectifs ("Tout le monde parlent". "Chaque Chirac aime..."),
- les noms et adjectifs ayant des pluriels ou des féminins particuliers (je me suis librement inspiré d'une fiche vue ici : merci),
- les déterminants numéraux invariables,
- quelques homophones supplémentaires,
- un point sur les confusions de temps (temps de la communication et temps du récit),
- l'emploi redondant du pronom "y" avec le relatif "où" ("le jardin où il y passait du temps").
Comme toujours, il est très difficile de mesurer l'efficacité réelle de nos pratiques, et je ne saurais vous dire en quelle mesure l'outil a pu ou non permettre de réels progrès depuis deux mois. Comme on pouvait s'en douter, il y a un certain nombre d'élèves auxquels je suis condamné à toujours indiquer les mêmes codes : les plus basiques, renvoyant aux défauts majeurs de ponctuation ("8 a", je l'avais vite mémorisé...), aux accords verbaux ou aux homophones communs.
Il reste néanmoins apaisant de pouvoir renvoyer systématiquement à une explication, que l'élève est censé consulter pour corriger les fautes de sa copie (avec priorité absolue aux quelques codes signalés). J'apprécie aussi de pouvoir donner un peu plus aux élèves les plus sérieux, sans que cela alourdisse ma tâche de correction.
Ponctuellement, il est agréable de pouvoir se référer à ces pages pendant le cours, quand telle ou telle difficulté se présente, et je m'autorise parfois à faire réviser tel ou tel point grammatical (intégralement ou en partie), en interrogeant quelques élèves en début d'heure.
Bref, on n'a pas changé la face du monde par ici, mais on continue à s'amuser comme on peut.
J'ai fait des ajustements. Le plus important : l'élaboration d'un index, de façon à faciliter l'utilisation autonome de l'outil.
Du coup, comme l'index ajoutait une neuvième page, je trouvais ballot de ne pas chercher le chiffre rond. Ce n'est pas comme si le document était déjà lourdingue, et cinq feuilles recto-verso, ça se tient.
J'ai donc ajouté des points sur :
- le subjonctif (fâcheux de voir même de bons élèves ne pas savoir orthographier : "Il faut qu'elle ait", simplement parce que le subjonctif n'est plus enseigné),
- les soucis d'accords avec les singuliers collectifs ("Tout le monde parle
- les noms et adjectifs ayant des pluriels ou des féminins particuliers (je me suis librement inspiré d'une fiche vue ici : merci),
- les déterminants numéraux invariables,
- quelques homophones supplémentaires,
- un point sur les confusions de temps (temps de la communication et temps du récit),
- l'emploi redondant du pronom "y" avec le relatif "où" ("le jardin où il y passait du temps").
Comme toujours, il est très difficile de mesurer l'efficacité réelle de nos pratiques, et je ne saurais vous dire en quelle mesure l'outil a pu ou non permettre de réels progrès depuis deux mois. Comme on pouvait s'en douter, il y a un certain nombre d'élèves auxquels je suis condamné à toujours indiquer les mêmes codes : les plus basiques, renvoyant aux défauts majeurs de ponctuation ("8 a", je l'avais vite mémorisé...), aux accords verbaux ou aux homophones communs.
Il reste néanmoins apaisant de pouvoir renvoyer systématiquement à une explication, que l'élève est censé consulter pour corriger les fautes de sa copie (avec priorité absolue aux quelques codes signalés). J'apprécie aussi de pouvoir donner un peu plus aux élèves les plus sérieux, sans que cela alourdisse ma tâche de correction.
Ponctuellement, il est agréable de pouvoir se référer à ces pages pendant le cours, quand telle ou telle difficulté se présente, et je m'autorise parfois à faire réviser tel ou tel point grammatical (intégralement ou en partie), en interrogeant quelques élèves en début d'heure.
Bref, on n'a pas changé la face du monde par ici, mais on continue à s'amuser comme on peut.
- NitaEmpereur
Merci ! et pour le doc, et pour le retour ! :fleur2:
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- RabelaisVénérable
Je viens de parcourir ce document attentivement, bravo ! Pour le doc et pour son exploitation !
C'est une idée de plus dans notre arsenal de lutte anti-fautes, et pas des moindres !
C'est une idée de plus dans notre arsenal de lutte anti-fautes, et pas des moindres !
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- HermelineNiveau 2
Très impressionnant !
Un outil peut-être difficile à prendre en main, mais va-t-on reprocher son poids à un dictionnaire ? Le tout est d'apprendre à l'utiliser avec un bon professeur
Merci pour le partage, car je suis en pleine cogitation sur la relecture : je pense adopter la stratégie inverse (fiche simplissime de méthode par étapes) mais je crois que je vais tout de même garder ce riche vade-mecum sous le coude !
Un outil peut-être difficile à prendre en main, mais va-t-on reprocher son poids à un dictionnaire ? Le tout est d'apprendre à l'utiliser avec un bon professeur
Merci pour le partage, car je suis en pleine cogitation sur la relecture : je pense adopter la stratégie inverse (fiche simplissime de méthode par étapes) mais je crois que je vais tout de même garder ce riche vade-mecum sous le coude !
- ThilalatineNiveau 2
Un grand merci pour le partage de ce beau et riche travail!
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Merci les gens !
Content que l'outil puisse, directement ou indirectement, servir à d'autres.
Content que l'outil puisse, directement ou indirectement, servir à d'autres.
- HerrelisGrand sage
Il est très bien ce document (et j'avoue, j'ai ri aux smileys Chirac ), dommage qu'il soit trop complexe pour mon public . Mais je le garde dans un coin si jamais un jour je vais sous d'autres cieux.
Merci du partage et de ton travail ^^.
Merci du partage et de ton travail ^^.
_________________
Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum