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- leokentNiveau 3
Se remettre à niveau en mathématique à l'âge adulte peut être très formateur, à condition de ne pas griller les étapes et ne pas se limiter.
L'activité mathématique est une longue aventure humaine, sur une période de plusieurs dizaines de millénaires. Le savoir transmis à l'école est en quelque sorte une synthèse de tous ces raisonnements. C'est un temps très court pour saisir des millénaires de pensée.
La chance que tu as, c'est que tu as une maturité d'adulte et déjà des connaissances. Et que tu fais de la philo. Tu peux donc te lancer dans l'aventure en te posant toutes les questions les plus élémentaires possibles: "pourquoi cette notion nous apporte quelque chose ? Pourquoi toute cette abstraction ?"
Je vais donc être le plus radical: il faut partir de la base et remonter tout cela. Cela me semble prématuré de commencer par les travaux de Leibniz sur le calcul infinitésimal (dont Leibniz est loin d'être le seul contributeur, soit dit en passant) sans s'être posé les questions élémentaires sur la notion de nombre, sur l'évolution des numérations humaines. C'est une question qui est passionnante, et l'informatique a remis au goût du jour ce thème (numération binaire, nombre flottant, calcul rapide, etc).
Pour l'anecdote, je trouve qu'il est hallucinant que l'on garde un monstre comme "quatre-vingt-dix" pour désigner un nombre que nos voisins belges appellent "nonante" (en accord avec quarante/cinquante/soixante). Si quelqu'un a un argument valide, je suis preneur.
Sinon, il y a le film d'animation Dimension: une promenade mathématique. Il est découpé en 9 chapitres de 13 minutes, le niveau d'abstraction est presque croissant (pour le lycée, on peut se limiter aux 6 premiers chapitres et au chapitre 9). C'est le mathématicien Etienne Ghys qui est responsable de cette série, une pointure ! J'avais montré les 4 premiers chapitres aux quelques 2nd qui me restaient pour la dernière heure de cours de l'année et ils étaient fascinés.
L'activité mathématique est une longue aventure humaine, sur une période de plusieurs dizaines de millénaires. Le savoir transmis à l'école est en quelque sorte une synthèse de tous ces raisonnements. C'est un temps très court pour saisir des millénaires de pensée.
La chance que tu as, c'est que tu as une maturité d'adulte et déjà des connaissances. Et que tu fais de la philo. Tu peux donc te lancer dans l'aventure en te posant toutes les questions les plus élémentaires possibles: "pourquoi cette notion nous apporte quelque chose ? Pourquoi toute cette abstraction ?"
Je vais donc être le plus radical: il faut partir de la base et remonter tout cela. Cela me semble prématuré de commencer par les travaux de Leibniz sur le calcul infinitésimal (dont Leibniz est loin d'être le seul contributeur, soit dit en passant) sans s'être posé les questions élémentaires sur la notion de nombre, sur l'évolution des numérations humaines. C'est une question qui est passionnante, et l'informatique a remis au goût du jour ce thème (numération binaire, nombre flottant, calcul rapide, etc).
Pour l'anecdote, je trouve qu'il est hallucinant que l'on garde un monstre comme "quatre-vingt-dix" pour désigner un nombre que nos voisins belges appellent "nonante" (en accord avec quarante/cinquante/soixante). Si quelqu'un a un argument valide, je suis preneur.
Sinon, il y a le film d'animation Dimension: une promenade mathématique. Il est découpé en 9 chapitres de 13 minutes, le niveau d'abstraction est presque croissant (pour le lycée, on peut se limiter aux 6 premiers chapitres et au chapitre 9). C'est le mathématicien Etienne Ghys qui est responsable de cette série, une pointure ! J'avais montré les 4 premiers chapitres aux quelques 2nd qui me restaient pour la dernière heure de cours de l'année et ils étaient fascinés.
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