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- VicomteDeValmontGrand sage
madinina59 a écrit:Bien sûr qu'il y a l'envie et aussi le goût pour la matière. D'ailleurs prof c'est le métier que je voulais faire au collège mais on m'en a dégoûté en me disant que je serai envoyé dans une zep en banlieue parisienne me faire tabasser à la sortie des cours...Du coup j'ai changé d'orientation.
S'il faut vraiment faire 50h par semaine les premières années, cela exclut des activités complémentaires pour arrondir ses fins de mois. Et je ne vois pas comment je vais survir avec 1300€ par mois...Mais quand même j'ai du mal à imaginer que le travail à la maison puisse prendre autant de temps. 50 h c'est moins que ce que font certains cadres sup dans le privé...
C'est quand même dommage...Dire que l'EN manque de profs et qu'il y a des gens prêts à se reconvertir. Mais si on leur propose un salaire de débutant à 40 ans forcément ça rebute un peu...
Comment pourrait-il en être autrement? N'es-tu pas débutante?
Par ailleurs, ça ne te fait pas peur de changer d'académie?
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Pour information, oui, tu peux être envoyée dans une ZEP de banlieue parisienne ou d'une autre zone en France (pas toujours plus calme, par ailleurs). L'enseignement en zone d'éducation prioritaire fait partie des missions. Es-tu prête à l'accepter ?
Les enseignants qui changent de voie au bout d'un certain temps et débutent dans un autre métier dans le privé se heurtent également à une baisse de salaire conséquente, parce qu'ils débutent justement.
La reconversion est toujours un chemin difficile.
Quant au travail à la maison et en classe, essaye pour voir. Il ne peut pas y avoir d'autre réponse à ta question.
Les enseignants qui changent de voie au bout d'un certain temps et débutent dans un autre métier dans le privé se heurtent également à une baisse de salaire conséquente, parce qu'ils débutent justement.
La reconversion est toujours un chemin difficile.
Quant au travail à la maison et en classe, essaye pour voir. Il ne peut pas y avoir d'autre réponse à ta question.
- celitianSage
madinina59 a écrit:Bien sûr qu'il y a l'envie et aussi le goût pour la matière. D'ailleurs prof c'est le métier que je voulais faire au collège mais on m'en a dégoûté en me disant que je serai envoyé dans une zep en banlieue parisienne me faire tabasser à la sortie des cours...Du coup j'ai changé d'orientation.
S'il faut vraiment faire 50h par semaine les premières années, cela exclut des activités complémentaires pour arrondir ses fins de mois. Et je ne vois pas comment je vais survir avec 1300€ par mois...Mais quand même j'ai du mal à imaginer que le travail à la maison puisse prendre autant de temps. 50 h c'est moins que ce que font certains cadres sup dans le privé...
C'est quand même dommage...Dire que l'EN manque de profs et qu'il y a des gens prêts à se reconvertir. Mais si on leur propose un salaire de débutant à 40 ans forcément ça rebute un peu...
Ce qui est faux, c'est de considérer que toutes les heures sont équivalentes, une heure devant une classe n'a rien à voir avec une heure devant un bureau, c'est valable aussi pour les enseignants.
Depuis 5 ans, nous avons vu 3 salariés du privé (un expert-comptable, un directeur financier et une cadre bancaire, 1 retour de l'étranger, 1 licenciement et 1 envie de reconversion) venir faire des remplacements dans notre lycée très tranquille, ils sont tous arrivés avec l'idée que professeur c'était cool, pas beaucoup d'heures, du temps...la catastrophe pour les 3 car ils étaient incapables de faire passer des connaissances, de supporter les élèves, les parents, de corriger les copies.... ; bilan : 2 rayés des remplacements, et 1 qui est retourné dans son ancien secteur.
- amourExpert
Excellente question! On lit tous les ans, ici, au moment des affectations, des témoignages de "jeunes" lauréats des concours chargés de famille ulcérés que l'on puisse leur demander d'aller exercer à 800 kilomètres de chez eux alors que cela fait partie intégrante du statut de fonctionnaire qu'ils ont brigué en passant le concours. Connaître la "tendance" déficit ou pas des professeurs d'Espagnol dans l'académie où tu souhaiterais travailler peut donner une indication, mais une indication seulement.VicomteDeValmont a écrit:madinina59 a écrit:Bien sûr qu'il y a l'envie et aussi le goût pour la matière. D'ailleurs prof c'est le métier que je voulais faire au collège mais on m'en a dégoûté en me disant que je serai envoyé dans une zep en banlieue parisienne me faire tabasser à la sortie des cours...Du coup j'ai changé d'orientation.
S'il faut vraiment faire 50h par semaine les premières années, cela exclut des activités complémentaires pour arrondir ses fins de mois. Et je ne vois pas comment je vais survir avec 1300€ par mois...Mais quand même j'ai du mal à imaginer que le travail à la maison puisse prendre autant de temps. 50 h c'est moins que ce que font certains cadres sup dans le privé...
C'est quand même dommage...Dire que l'EN manque de profs et qu'il y a des gens prêts à se reconvertir. Mais si on leur propose un salaire de débutant à 40 ans forcément ça rebute un peu...
Comment pourrait-il en être autrement? N'es-tu pas débutante?
Par ailleurs, ça ne te fait pas peur de changer d'académie?
Tu es effectivement cadre lorsque tu es professeur titulaire, il me semble que l'on parle de cadre A ou A+. Les estimations de Dinaa ne sont pas du exagérées, au début c'est obligatoire, en langues ça le reste puisque tes documents doivent être actuels : dans certaines sections il est même obligatoire de travailler sur des documents issus de la presse de l'année en cours,( j'en parlais récemment avec un collègue qui enseigne une science par bloc de 7 heures, nous ne faisons pas le même métier lui et moi, et le sien comporte d'autres contraintes tout aussi importantes mais en terme de mise à jour des cours, les langues, c'est assez lourd) et elles persistent de toutes façons dans le temps si tu veux prendre des responsabilités ou donner des heures de cours supplémentaires. C'est moins payé que dans le privé, c'est vrai. Le seul avantage financier, c'est effectivement la sécurité de l'emploi.
Loin de moi l'idée de te décourager, mais il vaut mieux que tu saches que la charge de travail est tout de même très importante.
- ritta68Niveau 8
Mes collègues qui quittent plusieurs jours à 18h ne l'ont pas choisi.
Bien sûr on fait des vœux pour l'emploi du temps..mais ce sont des vœux..qui ne sont pas toujours pris en compte.
Moi meme au début j'avais un bébé de 3 mois et j'avais demandé le mercredi..je ne l'ai pas eu.
Bien sûr on fait des vœux pour l'emploi du temps..mais ce sont des vœux..qui ne sont pas toujours pris en compte.
Moi meme au début j'avais un bébé de 3 mois et j'avais demandé le mercredi..je ne l'ai pas eu.
- DanskaProphète
madinina59 a écrit:Bien sûr qu'il y a l'envie et aussi le goût pour la matière. D'ailleurs prof c'est le métier que je voulais faire au collège mais on m'en a dégoûté en me disant que je serai envoyé dans une zep en banlieue parisienne me faire tabasser à la sortie des cours...Du coup j'ai changé d'orientation.
S'il faut vraiment faire 50h par semaine les premières années, cela exclut des activités complémentaires pour arrondir ses fins de mois. Et je ne vois pas comment je vais survir avec 1300€ par mois...Mais quand même j'ai du mal à imaginer que le travail à la maison puisse prendre autant de temps. 50 h c'est moins que ce que font certains cadres sup dans le privé...
C'est quand même dommage...Dire que l'EN manque de profs et qu'il y a des gens prêts à se reconvertir. Mais si on leur propose un salaire de débutant à 40 ans forcément ça rebute un peu...
Sans vouloir en rajouter, les premières années, c'est souvent bien plus de 50 h/s... Ca dépend beaucoup des niveaux (du nombre de nouveaux niveaux également), mais la préparation des cours est terriblement chronophages dans les deux ou trois premières années.
Et c'est sans compter la fatigue supplémentaire engendrée par des conditions de travail qu'on connait encore mal. Avec les années, on gagne en efficacité, y compris dans la gestion de classe, on comprend comment s'économiser en classe, comment gagner du temps dans les préparations, etc. - mais au début, c'est usant.
- LefterisEsprit sacré
Je suis reconverti, mais venant de la Fonction Publique. Question salaire ,j'ai été reclassé à équivalence, mais j'ai quand même perdu beaucoup en net , autour de 30 % (plus d'indemnités, carrière devenant plus lente). Tu perdras largement plus et avec une perspective d'évolution très faible.madinina59 a écrit:Merci à tous pour vos réponses si rapides et qui m'aident déjà beaucoup.
Marcelinette, 6 ans pour retrouver mon salaire actuel, dur dur...Mais il y a sûrement moyen de "gonfler" sa rémunération, avec des primes, des heures sup, etc ? Quid de la réforme sur les salaires qui doit entrer en vigueur en 2017 ? Est-il illusoire de se dire qu'on aura un peu de temps pour arrondir ses fins de mois en donnant des cours particuliers (ou autres) ? Ce n'est pas que je sois obsédée par l'argent mais je suis seule à tout assumer...
Justement, parlons du temps de travail. Evidemment je sais que ça ne résume pas à 18 h par semaine mais j'imagine que le temps de travail à la maison doit être variable d'une personne à l'autre non ? Pouvez-vous me donner un ordre d'idée ? Personnellement mon rythme actuel est que je pars de chez moi à 8h et je rentre vers 18h (un peu plus tôt le vendredi). Je n'ai "que" 5 semaines de CP car je suis dans une bte ou il n'y a aucun rtt (si si ça existe encore). C'est la course tous les soirs car ma fille est encore petite, donc pas autonome...Si je pouvais ne serait-ce que dégager une à deux heures par semaine en changeant de métier, je m 'en contenterai...
Lilipinguoin, je suis prête à déménager mais j'avoue que j'ai choisi le privé pour avoir plus de chances de rester près de chez moi. J'ai aussi choisi le 3eme concours car il me paraît plus accessible (seulement une épreuve à l'écrit)...
Alprechac, non je n'ai malheureusement pas une demie journée par semaine pour tester le métier...
Sur le plan travail, c'est très variable : en lettres, matière lourde, l'enfer tout simplement au début. Tout à préparer sur plusieurs niveaux de français, les corrections, les injonctions diverses de l'institution, un emploi du temps sur 5 jours et plein de trous. Obligé de travailler tous les soirs dans l'épuisement jusqu'à des heures impossibles, le WE, les vacances. 50 heures par semaine, c'était le minimum, plutôt la limite basse. Au bout de trois ans j'ai commencé à lever le pied, à refuser les projets, à mieux gérer le temps, le rythme, et j'ai préparé l'agreg. Ca m'a appris à aller à l'essentiel, car chaque minute compte. J'ai dans un premier temps réussi à me dégager une demi-journée, à moins bosser en vacances, à étaler une bonne quarantaine d'heures quand même sur 7 jours, ce qui m'a permis d'avoir de temps en temps du temps libre quand j'en avais besoin. Là , avec 14 heures de cours, je suis pris 27 heures en amplitude, je corrige environ 5 à 7 heures par semaine, et pareil de préparation "directes" (cours et évaluations à créer, retoucher, copies, montages, dactylographie cahier de texte mais je lis beaucoup c'est difficilement chiffrable). Quelques heures de travail peuvent être faites dans les trous, ce qui donne un minimum de 35 à 40 heures, parfois moins, parfois plus. il y a aussi des réunions inévitables, même si bien entendu je fais tout pour en esquiver les plus possible. Je ne suis pas professeur principal , je ne fais pas de "projets" (sauf celui d'instruire). Ces deux derniers paramètres changent considérablement la donne, notamment en temps de disponibilité sur place, de dispersion mentale (et la compétence disciplinaire en souffre, malgré les âneries et mensonges qu'on peut entendre à droite à gauche , le temps n'est pas extensible, les agités des établissements laissent leur matière de côté).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- madinina59Niveau 4
VicomteDeValmont a écrit:madinina59 a écrit:Bien sûr qu'il y a l'envie et aussi le goût pour la matière. D'ailleurs prof c'est le métier que je voulais faire au collège mais on m'en a dégoûté en me disant que je serai envoyé dans une zep en banlieue parisienne me faire tabasser à la sortie des cours...Du coup j'ai changé d'orientation.
S'il faut vraiment faire 50h par semaine les premières années, cela exclut des activités complémentaires pour arrondir ses fins de mois. Et je ne vois pas comment je vais survir avec 1300€ par mois...Mais quand même j'ai du mal à imaginer que le travail à la maison puisse prendre autant de temps. 50 h c'est moins que ce que font certains cadres sup dans le privé...
C'est quand même dommage...Dire que l'EN manque de profs et qu'il y a des gens prêts à se reconvertir. Mais si on leur propose un salaire de débutant à 40 ans forcément ça rebute un peu...
Comment pourrait-il en êhttps://www.neoprofs.org/logintre autrement? N'es-tu pas débutante?
Par ailleurs, ça ne te fait pas peur de changer d'académie?
Débutante certes, mais peut-on vraiment proposer le même salaire à quelqu"un de 25 ans et de 40 ans ? Dans le privé on tient quand même un peu compte de ton âge, même si tu changes carrément de métier. Apparemment il manque cruellement de profs de maths. Comment l'EN espère-t-elle attirer des ingénieurs ou autres dans ce métier avec un salaire de 1300 € pour débuter ?? Mais bon c'est un autre débat..
Evidemment ça ne m'enchanterait pas de changer d'académie. Mais bon il paraît que l'académie de Lille n'est pas très demandée...Et c'est aussi pour ça que j'ai choisi le privé.
Enfin bref, pour conclure, je dirai que j'ai bien fait de passer sur ce forum avant de me lancer et je vous remercie tous pour vos réponses pertinentes. Je vais encore me laisser un temps de réflexion mais il y a de fortes chances pour que je renonce au projet. Car travailler plus pour gagner moins n'est pas vraiment mon but ! En tant que maman solo, on ne peut pas trop se permettre de travailler pour la gloire...Dommage car je pense que j'ai de réelles capacités pour ce métier....
- DanskaProphète
madinina59 a écrit:VicomteDeValmont a écrit:madinina59 a écrit:Bien sûr qu'il y a l'envie et aussi le goût pour la matière. D'ailleurs prof c'est le métier que je voulais faire au collège mais on m'en a dégoûté en me disant que je serai envoyé dans une zep en banlieue parisienne me faire tabasser à la sortie des cours...Du coup j'ai changé d'orientation.
S'il faut vraiment faire 50h par semaine les premières années, cela exclut des activités complémentaires pour arrondir ses fins de mois. Et je ne vois pas comment je vais survir avec 1300€ par mois...Mais quand même j'ai du mal à imaginer que le travail à la maison puisse prendre autant de temps. 50 h c'est moins que ce que font certains cadres sup dans le privé...
C'est quand même dommage...Dire que l'EN manque de profs et qu'il y a des gens prêts à se reconvertir. Mais si on leur propose un salaire de débutant à 40 ans forcément ça rebute un peu...
Comment pourrait-il en êhttps://www.neoprofs.org/logintre autrement? N'es-tu pas débutante?
Par ailleurs, ça ne te fait pas peur de changer d'académie?
Débutante certes, mais peut-on vraiment proposer le même salaire à quelqu"un de 25 ans et de 40 ans ? Dans le privé on tient quand même un peu compte de ton âge, même si tu changes carrément de métier. Apparemment il manque cruellement de profs de maths. Comment l'EN espère-t-elle attirer des ingénieurs ou autres dans ce métier avec un salaire de 1300 € pour débuter ?? Mais bon c'est un autre débat..
Evidemment ça ne m'enchanterait pas de changer d'académie. Mais bon il paraît que l'académie de Lille n'est pas très demandée...Et c'est aussi pour ça que j'ai choisi le privé.
Enfin bref, pour conclure, je dirai que j'ai bien fait de passer sur ce forum avant de me lancer et je vous remercie tous pour vos réponses pertinentes. Je vais encore me laisser un temps de réflexion mais il y a de fortes chances pour que je renonce au projet. Car travailler plus pour gagner moins n'est pas vraiment mon but ! En tant que maman solo, on ne peut pas trop se permettre de travailler pour la gloire...Dommage car je pense que j'ai de réelles capacités pour ce métier....
Eh bien oui, c'est le principe même de la fonction publique : tu es rémunérée selon ton ancienneté principalement. On peut le déplorer ou non, mais ça reste un mode de rémunération relativement égalitaire (peut-être trop, mais c'est une autre histoire).
Quand au privé, j'imagine mal un chef d'entreprise accepter de rémunérer davantage un salarié totalement novice sous prétexte qu'il a quelques années de plus qu'un autre salarié tout aussi novice
- amourExpert
Dans la fonction publique tu n'as pas de salaire, mais un "traitement", ça change quand même considérablement la donne. Ton âge est pris en compte, dans certains cas, pour les demandes de mutation, mais sinon, c'est ton ancienneté qui prime. Par exemple les personnes jeunes/ sans enfant/ célibataires ne sont pas favorisées par les barèmes pour obtenir un poste convoité. Les règles sont tout simplement différentes.
Il manque cruellement de profs de maths, et oui, les ingénieurs qui se retrouvent sur le carreau à 45 ou 50 ans pensent parfois à devenir professeurs. (après avoir passé des tonnes d'entretien où ils sont trop chers et trop vieux, voire trop vieux donc trop chers et s'être rendu compte qu'une entreprise de "conseil" ça ne marche pas forcément). Je connais plusieurs cas. Quand un secteur industriel est bouché, il peut l'être durablement. Mais ça ne garantit ni l'obtention du concours, ni la capacité à enseigner. Le salaire est inférieur, c'est vrai, mais après les allocations chômage, c'est le RSA. Et parfois, ce qu'ils pensaient être leur dernière "roue de secours", c'est à dire l'enseignement, s'avère trop difficile pour eux.
Il manque cruellement de profs de maths, et oui, les ingénieurs qui se retrouvent sur le carreau à 45 ou 50 ans pensent parfois à devenir professeurs. (après avoir passé des tonnes d'entretien où ils sont trop chers et trop vieux, voire trop vieux donc trop chers et s'être rendu compte qu'une entreprise de "conseil" ça ne marche pas forcément). Je connais plusieurs cas. Quand un secteur industriel est bouché, il peut l'être durablement. Mais ça ne garantit ni l'obtention du concours, ni la capacité à enseigner. Le salaire est inférieur, c'est vrai, mais après les allocations chômage, c'est le RSA. Et parfois, ce qu'ils pensaient être leur dernière "roue de secours", c'est à dire l'enseignement, s'avère trop difficile pour eux.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Attention, l'académie de Lille, aux situations économiques et aux publics très contrastés (quartier de la Bourgogne à Tourcoing, le bassin minier, Dunkerque et Grande Synthe, mais aussi Saint-Omer , ou Maubeuge ou encore Fourmies,, et l'ultra prisé centre ville de Lille) est assez demandée, parce qu'elle est proche de Paris sans les inconvénients des loyers indécents, et elle ne se résume pas, loin s'en faut, pas aux 2 lignes du métro lillois...
Quant aux chefs d'entreprise qui proposent à des débutants de 40 ans un salaire tenant compte de leur âge et de leur vie familiale, leurs coordonnées m'intéressent, j'ai du monde à leur présenter...
Bref, un seul mot, négocie une année blanche sous une forme ou sous une autre (rupture conventionnelle, année sabbatique avec retour possible sans trou dans le cv (une amie l'a fait, en accord avec son emloyeur), ou autres modalités te permettant de postuler comme contractuelle. Ce n'est qu'en testant et en te mesurant aux contraintes de gestion de classe, de préparations, de relations administratives et à ce que requièrent, in fine, le métier d'enseignant et le statut de fonctionnaire si cela correspond à ce à quoi tu aspires ou si tu as juste un coup de mou (compréhensible, d'ailleurs, le monde du travail n'est drôle pour personne en ce moment...).
Tiens le forum informé : cela pourra aussi être utile à plein de gens !
Quant aux chefs d'entreprise qui proposent à des débutants de 40 ans un salaire tenant compte de leur âge et de leur vie familiale, leurs coordonnées m'intéressent, j'ai du monde à leur présenter...
Bref, un seul mot, négocie une année blanche sous une forme ou sous une autre (rupture conventionnelle, année sabbatique avec retour possible sans trou dans le cv (une amie l'a fait, en accord avec son emloyeur), ou autres modalités te permettant de postuler comme contractuelle. Ce n'est qu'en testant et en te mesurant aux contraintes de gestion de classe, de préparations, de relations administratives et à ce que requièrent, in fine, le métier d'enseignant et le statut de fonctionnaire si cela correspond à ce à quoi tu aspires ou si tu as juste un coup de mou (compréhensible, d'ailleurs, le monde du travail n'est drôle pour personne en ce moment...).
Tiens le forum informé : cela pourra aussi être utile à plein de gens !
- LefterisEsprit sacré
Le problème de l'EN, c'est qu'elle ne pense rien. Tout le monde sait qu'on manque d'enseignants, mais personne ne fera rien car tout le monde s'en fout, en réalité. Il y a beaucoup de faux-semblants, c'est aussi un métier où l'on jacasse beaucoup et où l'on agit peu. Ca atteint des degrés impressionnants pour qui vient de l'extérieur (la sacro-sainte "réunion" est un des exercices les plus prisés).madinina59 a écrit:
Débutante certes, mais peut-on vraiment proposer le même salaire à quelqu"un de 25 ans et de 40 ans ? Dans le privé on tient quand même un peu compte de ton âge, même si tu changes carrément de métier. Apparemment il manque cruellement de profs de maths. Comment l'EN espère-t-elle attirer des ingénieurs ou autres dans ce métier avec un salaire de 1300 € pour débuter ?? Mais bon c'est un autre débat..
Oui , je pense que le nord n'attire pas les foules, hormis les natifs.
Evidemment ça ne m'enchanterait pas de changer d'académie. Mais bon il paraît que l'académie de Lille n'est pas très demandée...Et c'est aussi pour ça que j'ai choisi le privé.
Gagner moins c'est une certitude. Travailler plus, c'st aussi certain au début , mais comme je le montre, ça peut sa tasser un peu par la suite, et surtout tu gères le travail. Quand je fais quatre heures de cours bien groupés, j'ai une demi journée derrière, rien ne m'empêche de lire, corriger le soir de 21H00 à 24H00 , et entre les deux je peux aller faire du sport, faire mes courses. Un dimanche pluvieux, je bosse, mais le mercredi aprèsn midi, s'il fait beau, j'ai vélo... 40 heures de travail en répartissant une partie , ce n'est pas comme 5x8, avec les temps morts, les trous.Enfin bref, pour conclure, je dirai que j'ai bien fait de passer sur ce forum avant de me lancer et je vous remercie tous pour vos réponses pertinentes. Je vais encore me laisser un temps de réflexion mais il y a de fortes chances pour que je renonce au projet. Car travailler plus pour gagner moins n'est pas vraiment mon but ! En tant que maman solo, on ne peut pas trop se permettre de travailler pour la gloire...Dommage car je pense que j'ai de réelles capacités pour ce métier....
Maintenant, un autre danger guette le métier : l'obligation de présence 35 heures , par simple mesure idéologique. Ca ne sert à rien, mais c'est une demande politique et sociale forte, pour satisfaire des jalousies, faire une mesure qui ne coûte rien et semble être destinée à agir...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- roxanneOracle
Je trouve un peu triste et dommage que dès que quelqu'un parle de vouloir être prof , se reconvertir et qu'il demande conseil sur le forum, on le décourage autant. D'accord pour les arguments donnés, mais ce n'est pas que ça quand même. Et puis, je dois être une prof horrible mais je ne travaille pas 50 heures par semaine surtout pour mon salaire. Et la plupart du temps, mes soirées sont libres, j'anticipe pendant les vacances , sur mes heures de libre, j'essaie de ne pas multiplier les copies d'un coup. Bon, j'ai 20 ans d'ancienneté (mais redébute en lycée depuis l'année dernière), j'habite à proximité du bahut, n'ai qu'un enfant mais j'ai connu les joies du tzriat, des kilomètres. Ce n'est pas simple mais pour vivre avec un cadre du privé, je suis bien plus disponible que lui pour notre fils, soyons honnêtes.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Mais mentionner la réalité me semble tout de même honnête... Quelqu'un qui débute n'aura pas tes réflexes que tu as après 20 ans d'ancienneté, ne sera pas à 10 minutes de chez lui, n'aura pas le salaire que tu as aujourd'hui, et aura sans doute des débuts chargés à 50 heures par semaine et certainement pas en poste fixe dans un lycée sans problèmes graves... Il me semble que ça change sacrément la donne.
Faut-il passer sous silence l'épuisement que racontent désormais tous les stagiaires à longueur de fils ?
Il n'empêche que quand on a envie d'enseigner, on se donne les moyens d'y aller, tout en protégeant ses arrières...
Je ne vois aucune forme de découragement dans le conseils donnés, bien au contraire.
Par ailleurs, un désir de reconversion fondé sur la recherche de plus de temps libre, la peur d'aller en zep, l'attachement à une région et une lassitude du métier actuellement exercé mérite au moins d'être examiné de plus près avant de se lancer. Et comme le dit la personne en question, elle va y réfléchir.
Faut-il passer sous silence l'épuisement que racontent désormais tous les stagiaires à longueur de fils ?
Il n'empêche que quand on a envie d'enseigner, on se donne les moyens d'y aller, tout en protégeant ses arrières...
Je ne vois aucune forme de découragement dans le conseils donnés, bien au contraire.
Par ailleurs, un désir de reconversion fondé sur la recherche de plus de temps libre, la peur d'aller en zep, l'attachement à une région et une lassitude du métier actuellement exercé mérite au moins d'être examiné de plus près avant de se lancer. Et comme le dit la personne en question, elle va y réfléchir.
- DanskaProphète
roxanne a écrit:Je trouve un peu triste et dommage que dès que quelqu'un parle de vouloir être prof , se reconvertir et qu'il demande conseil sur le forum, on le décourage autant. D'accord pour les arguments donnés, mais ce n'est pas que ça quand même. Et puis, je dois être une prof horrible mais je ne travaille pas 50 heures par semaine surtout pour mon salaire. Et la plupart du temps, mes soirées sont libres, j'anticipe pendant les vacances , sur mes heures de libre, j'essaie de ne pas multiplier les copies d'un coup. Bon, j'ai 20 ans d'ancienneté (mais redébute en lycée depuis l'année dernière), j'habite à proximité du bahut, n'ai qu'un enfant mais j'ai connu les joies du tzriat, des kilomètres. Ce n'est pas simple mais pour vivre avec un cadre du privé, je suis bien plus disponible que lui pour notre fils, soyons honnêtes.
50 heures par semaine ou plus, c'est au début, comme plusieurs l'ont précisé. Ensuite, heureusement, ça se tasse - même si on n'atteint jamais les 18h que semble nous envier tant de monde !
Quant à décourager les postulants, je suis heureuse d'avoir choisi ce métier et je l'aime beaucoup ; mais on voit aussi débarquer beaucoup de personnes qui viennent du privé et qui s'en font une idée complètement fausse, convaincu qu'on exagère en prétendant travailler beaucoup, qu'elles parviendront à s'organiser mieux, etc. Avant de s'investir dans la préparation du concours, ça ne fait sans doute pas de mal d'avoir quelques témoignages honnêtes.
- RogerMartinBon génie
La vraie pierre d'achoppement je le crains sera celle du revenu. Oui à 40 ans quelqu'un qui devient enseignant dans le secondaire est payé très en bas de l'échelle, en général les débuts sont prenants et il n'y a pas des masses de demande pour des cours particuliers en LV2.
Le collègue découvre également que c'est à lui d'acheter l'intégralité de ses fournitures de travail perso, y compris parfois les manuels dont il aura besoin en début de carrière.
C'est souvent un gros choc en venant du privé. J'ai le souvenir à la fac, alors que j'étais en thèse, d'un collègue -- ancien cadre reconverti dans l'enseignement de l'anglais des affaires, très sympa mais toujours un peu surpris par les coutumes desmiséreux indigènes enseignants-chercheurs -- errant dans les couloirs à la recherche du "placard à fournitures". J'ai dû lui expliquer que mes beaux stylo-feutres je les avais payés de ma poche, si si si.
Sur la semaine travaillée elle-même, le bénéfice horaire pour voir son enfant ne sera pas évident au début. Il n'y a que 18 h officielles de présence, mais elles ne sont pas nécessairement quand on en a envie, surtout quand on arrive dans un établissement, et une fois l'EDT fixé il n'y a aucune marge de manoeuvre. On ne peut pas partir trois minutes en avance ni arriver systématiquement quatre minutes en retard tel ou tel jour. En revanche, si on a la résistance pour travailler de nuit quand la famille est couchée, alors là tous les espoirs sont permis, mais tout le monde n'a pas la résistance pour.
Le seul vrai avantage ce sont les semaines de congés, qui sont le plus souvent raccord avec celles des enfants, mais à l'avenir je me demande si cet avantage va perdurer, entre les zonages et autres âneries en réserve. Et puis en une dizaine d'année les enfants n'ont plus tant besoin de présence parentale, ou plus aux memes heures, en revanche la pénalisation financière ne sera pas effacée (et avec un seul salaire...)
Le conseil de tâter le terrain est judicieux, si c'est faisable.
Le collègue découvre également que c'est à lui d'acheter l'intégralité de ses fournitures de travail perso, y compris parfois les manuels dont il aura besoin en début de carrière.
C'est souvent un gros choc en venant du privé. J'ai le souvenir à la fac, alors que j'étais en thèse, d'un collègue -- ancien cadre reconverti dans l'enseignement de l'anglais des affaires, très sympa mais toujours un peu surpris par les coutumes des
Sur la semaine travaillée elle-même, le bénéfice horaire pour voir son enfant ne sera pas évident au début. Il n'y a que 18 h officielles de présence, mais elles ne sont pas nécessairement quand on en a envie, surtout quand on arrive dans un établissement, et une fois l'EDT fixé il n'y a aucune marge de manoeuvre. On ne peut pas partir trois minutes en avance ni arriver systématiquement quatre minutes en retard tel ou tel jour. En revanche, si on a la résistance pour travailler de nuit quand la famille est couchée, alors là tous les espoirs sont permis, mais tout le monde n'a pas la résistance pour.
Le seul vrai avantage ce sont les semaines de congés, qui sont le plus souvent raccord avec celles des enfants, mais à l'avenir je me demande si cet avantage va perdurer, entre les zonages et autres âneries en réserve. Et puis en une dizaine d'année les enfants n'ont plus tant besoin de présence parentale, ou plus aux memes heures, en revanche la pénalisation financière ne sera pas effacée (et avec un seul salaire...)
Le conseil de tâter le terrain est judicieux, si c'est faisable.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- SeiGrand Maître
Concernant le salaire, Madinina dit qu'elle gagne 1800 euros actuellement. On arrive rapidement à cette somme en étant professeur.
- stephieluckyHabitué du forum
Bonsoir
C'est un très beau métier mais en passant le concours tu peux être mutée dans toute la France.
C'est un très beau métier mais en passant le concours tu peux être mutée dans toute la France.
- LefterisEsprit sacré
D'après ma grille, il faut être à l'échelon 6, ce qui correspondra à environ 8 ans de carrière pour toucher 1800 € nets, avec le protocole PPCR. Hors ISOE et HS.Sei a écrit:Concernant le salaire, Madinina dit qu'elle gagne 1800 euros actuellement. On arrive rapidement à cette somme en étant professeur.
Mais attention aux changements : augmentation des obligations de service, pointeuse dans l'établissement, etc. . Divers projets politiques vont dans ce sens , et la réforme de l'évaluation des enseignants va aussi dans ce sens, il va falloir faire beaucoup d'extras gratuitement piur ne pas être "insuffisant". En se reconvertissant, il faut aussi voir loin, anticiper.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- SeiGrand Maître
Ah bon ? Je gagnais plus de 1800 euros l'année dernière, T1, échelon 3 (ou 4 ? j'ai oublié), en REP, sans heure supplémentaire, sans prime PP.
- JennyMédiateur
Lefteris ne compte pas l'ISOE ni l'indemnité de résidence.
De plus, les nouveaux rentrent à l'échelon 1 et les premiers échelons sont plus longs à passer avec le PPCR.
De plus, les nouveaux rentrent à l'échelon 1 et les premiers échelons sont plus longs à passer avec le PPCR.
- SeiGrand Maître
Ah oui, c'est vrai que les nouveaux rentrent à l'échelon 1. Quelle arnaque !
L'ISOE, c'est pour tout le monde, non ? Et c'est quoi le PPCR ?
L'ISOE, c'est pour tout le monde, non ? Et c'est quoi le PPCR ?
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- JennyMédiateur
Pas pour les profs docs.
Pour le PPCR : http://www.education.gouv.fr/cid102564/comprendre-les-nouvelles-carrieres-enseignantes.html#2
Il y'a des nouvelles grilles indiciaires.
Pour le PPCR : http://www.education.gouv.fr/cid102564/comprendre-les-nouvelles-carrieres-enseignantes.html#2
Il y'a des nouvelles grilles indiciaires.
- zouzFidèle du forum
Je connais plusieurs personnes devenues enseignants après une carrière dans le privé: un commercial (qui fêtera bientôt ses 50 ans), deux ingénieurs (27 et 38 ans). L'un est néo titulaire, l'autre est stagiaire, le dernier contractuel, je peux t'assurer qu'ils ne regrettaient en rien leur vie d'avant. Leur principale motivation était de gagner en qualité de vie, ils disaient que l'objectif était atteint.
- Carrie7Niveau 9
Je viens nuancer aussi certains propos. Seule avec deux enfants, reconvertie il y a 6 ans en prof de maths, j'ai divisé mon salaire par 2 (oui j'étais bien payée...) mais je n'ai jamais atteint 1300 euros. Ma première année j'étais payée 1750 euros nets avec une heure sup.
Bon par contre on n'augmente pas vite.
Mes enfants ne vont jamais au centre de loisir et 2 fois par semaine à l'étude. je m'en occupe pendant toutes les vacances et le mercredi.
Oui je bosse le soir, mais 50 heures c'est quasi jamais, et pas ma première année. Mais je conçois que cela varie en fonction des matières.
J'enseigne dans le privé, je n'ai pas beaucoup de réunions le soir (4*3 conseils + 3 conseils péda + 3 réunions de parents + 2-3 réunions dans l'année, soit une vingtaine de réunions en fin de journée sur l'année) et comme certains, je peux emmener mes enfants au lycée si je n'ai pu les caser...
Je ne repartirai pour rien au monde dans mon ancien job !
Bon par contre on n'augmente pas vite.
Mes enfants ne vont jamais au centre de loisir et 2 fois par semaine à l'étude. je m'en occupe pendant toutes les vacances et le mercredi.
Oui je bosse le soir, mais 50 heures c'est quasi jamais, et pas ma première année. Mais je conçois que cela varie en fonction des matières.
J'enseigne dans le privé, je n'ai pas beaucoup de réunions le soir (4*3 conseils + 3 conseils péda + 3 réunions de parents + 2-3 réunions dans l'année, soit une vingtaine de réunions en fin de journée sur l'année) et comme certains, je peux emmener mes enfants au lycée si je n'ai pu les caser...
Je ne repartirai pour rien au monde dans mon ancien job !
- LefterisEsprit sacré
C'est ça, observe ta fiche de paie, tu as pratiquement 240€-250 € de plus avec l'ISO = la prime de REP.Sei a écrit:Ah bon ? Je gagnais plus de 1800 euros l'année dernière, T1, échelon 3 (ou 4 ? j'ai oublié), en REP, sans heure supplémentaire, sans prime PP.
Tu es donc autour de 1660 € nets, à l'échelon 4.
Et il faut savoir qu'à l'échelon 6, entre 5 ans et 6 ans et demi plus tard, il y a environ 150€ nets, en raison des très faibles écarts indiciaires.
Donc à peu près 1800€ au 6è sans ces primes, en fait 1900 € car tout le monde a au moins l'ISOE. Il faut environ 8 ans pour l'atteindre (avancement moyen) et on y reste entre 2ans et demi et 3 ans et demi.
Avec le PPCR, le 6è ( un peu plus élevé mais ayant absorbé une partie de l'ISOE, convertie en points d'indice) sera atteint en 11,5 ans (10,5 pour les 30 % de "meilleurs").
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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