stagiaire qui craque!

Bonjour,
Tes séances ne sont pas parfaites? Mais c'est normal, tu débutes! Comme te dit décembre, ne sois pas trop exigeante avec toi même : tu apprends un nouveau métier et la gestion de classe tout comme bâtir des séances de cours ne peuvent pas être parfaits dès le début. Et avec ta charge familiale, j'admire ce que tu arrives à faire!
Je te conseille également d'écouter ta tutrice et d'essayer le plus possible de communiquer avec elle : c'est elle (bien plus que l'ESPE!) qui connait l'établissement, le niveau exigible pour les élèves et qui pourra t'aider le plus pour bâtir tes cours. Et surtout, prends du temps pour toi et pour dormir et te reposer. Bon courage!

+1 sur tous les conseils qui t ont été donnés.
N oublie jamais que tu en sais plus que les élèves. ..
Ensuite si tu peux te porter un peu de boulot à l espe pour rentabiliser ton temps sans te faire remarquer...
Après est il possible que tu inverses tes démarches ? Je veux dire 1 tu cadres tes prépas 2 tu montes tes séances 3 tu lis et revois tes bases en dernier (tu as certainement du remarquer qu on n a pas toujours besoin de tout cela avec les élèves ) .
Pour le vocabulaire...heu....disons qu un chat est un chat et qu un élève reste un élève même s il s appelle un apprenant : tu devrais trouver en ligne des listes de vocabulaire de pédagogie qui t aideront. Ne te fais pas un complexe de cela...
Sur l académie en ligne du cned il y a des séquences en 2nde et 1ere en accès libre. En général c est carré même parfois un peu trop élevé comme niveau pour un élève fragile et ça peut te faire une base de départ.
Cesse de te prendre la tête. La visite de ta tutrice n a pas mis en évidence des problèmes monumentaux mais juste ceux que beaucoup de débutants ont.
Beaucoup de personnes t ont donné de bons conseils ici . Suis les, c est ainsi que tu te seras utile à toi même et c est à partir de là que tu seras utile pour tes élêves.

merci beaucoup. je vais essayer de tout mettre en place. en parcourant le forum, je me suis aperçue que je n'étais pas la seule à faire une telle attaque de panique.. et en effet pour le moment ce n'est pas si grave. Donc je vais essayer de relativiser.... et de me battre.

Courage !

As-tu essayé de sanctionner tes secondes ? Ont-ils commencé à comprendre que la fête était finie ?
Je ne suis pas aussi diplômée que toi, ton parcours m'impressionne... Mais on m'a dit une chose quand je débutais, pour avoir la paix dans ta classe: "Odieux jusqu'à Toussaint, tranquille jusqu'à Juin"

Être bienveillant pour moi, ne veut pas dire se laisser faire sous prétexte qu'il ne faut pas punir !

je les sanctionne, mais pas assez. C'est un aspect que je travaille. En fait ils sont remuants, fatiguant mais gentils. Et la première fois qu'elle m a vu en action ma tutrice m'a dit qu'ils étaient gentils et qu'ils m'aimaient bien... C'est bête, mais ce lien affectif n'encombre. j'ai du mal à passer le cap: à punir fermement du coup.... C'est encore un point qu'il faut que je travaille...

HeveyHammond a écrit:Bref, apparement ils maitrisent tous bien. et je suis la seule greluche en rade...

J'aimerais bien voir ça. Je n'ai encore jamais vu un stagiaire qui maîtrise. En revanche j'en ai déjà entendu dire que tout se passait bien alors que ce n'était pas franchement l'impression que j'avais depuis l'autre côté du mur de leur classe...

Tu es trop perfectionniste. L'année de stage est difficile pour tout le monde, ce n'est pas un métier qui s'improvise, alors quand on est jeté dans le grand bain sans savoir nager, forcément, au début on boit un peu la tasse. Faire une année de stage avec 4 enfants dont 3 en bas-âge et des jumeaux, ça relève de l'exploit
Tiens bon, ça ira beaucoup mieux l'année prochaine, quand tu ne subiras plus la pression de l'Espé et que tu seras libre de t'y prendre comme tu le sens (et de foirer certaine séances).

HeveyHammond a écrit:je les sanctionne, mais pas assez. C'est un aspect que je travaille. En fait ils sont remuants, fatiguant mais gentils. Et la première fois qu'elle m a vu en action ma tutrice m'a dit  qu'ils étaient gentils et qu'ils m'aimaient bien... C'est bête, mais ce lien affectif n'encombre. j'ai du mal à passer le cap: à punir fermement du coup.... C'est encore un point qu'il faut que je travaille...

Alors, c'est pas notre rôle de les aimer et même si c'est le cas, qu'on ne le cache pas, cela ne veut pas dire qu'on est pas capables de les remettre en place si ils en ont besoin.
(J'ai un souvenir ému de cet élève de 4ème casse-pied, mais sympa dans le fond qui me disait en entrant en classe "en fait, vous nous aimez pas madame", j'entrais dans son jeu en lui répondant "c'est pas vrai, en fait je vous déteste" tout ça avec le sourire )

Si tu as du mal à sanctionner directement, préviens-les que tu mets en place un nouveau "protocole". Met en garde, rappelle à l'ordre et sanctionne si ça continue. Ils pourront pas t'en vouloir de respecter tes engagements.
C'est pas facile au début, mais sois ferme !

Courage !

HeveyHammond a écrit:je les sanctionne, mais pas assez. C'est un aspect que je travaille. En fait ils sont remuants, fatiguant mais gentils. Et la première fois qu'elle m a vu en action ma tutrice m'a dit qu'ils étaient gentils et qu'ils m'aimaient bien... C'est bête, mais ce lien affectif n'encombre. j'ai du mal à passer le cap: à punir fermement du coup.... C'est encore un point qu'il faut que je travaille...

Si tu veux vraiment leur rendre service, il faut leur donner un cadre fixe et stable. Tu n'es pas là pour être aimée, même s'il est préférable que le courant passe bien avec tes élèves. Tu es là pour les faire bosser, ils doivent savoir de manière certaine que tel comportement de leur part appellera telle attitude de ta part, sans exception ni incertitude. C'est ce cadre qui sera la condition de vos bonnes relations. Donc ne pas, ne jamais, se laisser attendrir, même par le sympa un peu ch***t sur les bords. La règle doit être simple et identique pour tous. Courage!

Marie Laetitia a écrit: Tu n'es pas là pour être aimée,

+ 1
Et ne pas croire de toute façon que les élèves "aiment" un prof trop laxiste avec lequel c'est le dawa permanent.
Les élèves "aiment" l'autorité.

Fesseur Pro a écrit:

Marie Laetitia a écrit: Tu n'es pas là pour être aimée,  

+ 1
Et ne pas croire de toute façon que les élèves "aiment" un prof trop laxiste avec lequel c'est le dawa permanent.
Les élèves "aiment" l'autorité.

+1

HeveyHammond a écrit:Non, pas vraiment: j'ai pas mal de gens dans ma famille qui sont profs. J'innove avec les lettres. le truc ici, c'est plus l'histoire géo... En fait j ai passé le concours parce qu'après avoir passer un grand concours.. (Plus dur que le CAPES mais moins que l'ENA), avoir été nommée à Paris, avoir bosser en lien avec l'assemblée et le ministère de la sécurité sociale...Et bien j'avais l'impression de brasser du vent toute la journée. J'ai fait ensuite un passage dans le consulting, dans une SSII. Toujours en lien avec les ministères. J'ai surtout bossé avec l'Intérieur... Et là pareil: beaucoup de vent. et pas la sensation d'être utile. Et beaucoup de questions. J'avais adoré mes études. Et tout ça pour quoi? Mon mari a trouvé à ce moment là du travail en province. J'ai suivi en passant un concours : Bibliothécaire territoriale: 16 places pour 600 candidats. Je l'ai eu. je suis restée 6 ans en poste.Toujours le manque d'utilité. Et puis le coté gestionnaire....Mais sinon, j'étais à 10 minutes de chez moi en TRAM, avec des horaires assez cool: 8h-16h-16h30...Certes sans les vacances scolaires, mais avec tout le reste. Sauf que ça manquait de défis. Et l'utilité était assez moyenne.   C'est parce que je suis déjà fonctionnaire que je reste dans mon académie. J y reste aussi l'année prochaine d'ailleurs...je suis en détachement. je ne peux pas être envoyée à Marseilles ou à Lyon. J'ai même le droit de rester dans mon département. de la chance? Je ne sais pas: ce n'est pas moi qui fait les lois (mais il est vrai que si ce texte n'avait pas existé, je n'aurais pas passé le concours. J ai une vie de famille aussi). Ce n'est pas un concours passé parce que c'est un métier cool pour une femme: "Non, mais c'est fait pour toi: t'as les vacances scolaires"... Pour le coup il existe plus cool et mieux payé.

En gros, tu étais en bore out (la maladie des shit jobs, et il y en a !), comme on dit désormais...
C'est moins reconnu que le burn out, mais tout aussi douloureux.
On est très rarement en bore out dans l'EN, mais le burn out n'est jamais loin.
A choisir, je crois que, comme toi, je préfère le défi à l'ennui...

Tu vas y arriver en faisant aussi preuve d'indulgence envers toi-même et en ne laissant pas abuser par ceux qui font croire ou laissent croire que tout roule tout seul.

Bonjour,
Je viens compatir. Je suis stagiaire en lycée, et je suis dans une situation semblable. J'ai perdu joie de vivre et motivation, et suite à une visite conseil de l'espe qui s'est fort mal passée, je me retrouve pétrifiée pour la préparation de ma future séquence, alors que je n'avais déjà aucune idée de comment préparer un cours.
Allez, parait-il, c'est la pire année...

Courage..entraidons nous entre stagiaires..

Quand j'essaie d'échanger avec les titulaires ou stagiaires sur la gestion de classe et les difficultés rencontrées, j'ai le sentiment d'être la seule nouille.... Visiblement les élèves sont adorables avec tout le monde et me réserveraient toute leur énergie débordante....

N'hésitez pas à former un petit groupe sur le fil des stagiaires 2016, c'est important de pouvoir se serrer les coudes et se raconter nos coups de blues et aussi nos petites réussites.
Courage à tous, l'année de stage est difficile mais ce n'est qu'une étape.  

Je suis d'accord pour faire partie du groupe.

C'est par ici :
https://www.neoprofs.org/t103651p300-stagiaires-2016-2017?highlight=Stagiaires

Paleoprof a écrit:Quand j'essaie d'échanger avec les titulaires ou stagiaires sur la gestion de classe et les difficultés rencontrées, j'ai le sentiment d'être la seule nouille.... Visiblement les élèves sont adorables avec tout le monde et me réserveraient toute leur énergie débordante....

Quand on écoute certaines conversations à l'ESPE, on découvre que des stagiaires s'en sortent comme s'ils avaient 20 ans de métier derrière eux et ils sont tous a-do-rés de leurs élèves. Tant mieux pour eux, on va dire. :lol:

Spoiler:

mafalda16 a écrit:N'hésitez pas à former un petit groupe sur le fil des stagiaires 2016, c'est important de pouvoir se serrer les coudes et se raconter nos coups de blues et aussi nos petites réussites.
Courage à tous, l'année de stage est difficile mais ce n'est qu'une étape.  

Parfois on continue même quand on est T2 !

Courage à tous. N'écoutez pas les gens qui disent que pour eux tout va bien. N'écoutez que les conseils constructifs, applicables et appliqués.
Et trainez un peu du côté de la vie sco. On a des surprises qui déculpabilisent quand on discute avec les AED : ils circulent beaucoup dans l'établissement, ils voient tout, entendent tout et pourront témoigner que ça n'est pas forcément aussi idyllique que ce qui est décrit en salle des profs (sans citer des noms mais savoir qu'il y a d'autres cours où c'est compliqué, ça aide bien).

Très bonne idée, sans chercher la paille dans l’œil des collègues pour minimiser ses propres difficultés, cela peut en effet permettre de déculpabiliser, merci!

De la même façon, parfois à l'espé il vaut mieux arranger la vérité et ne pas s'appesantir sur les difficultés qu'on rencontre... C'est bien dommage, mais c'est parfois plus raisonnable.

Coucou.
Je suis tombée sur ton message de détresse par hasard. Sache bien que tu es une bonne prof car tu t'inquiètes de ton travail, de tes élèves, de la manière dont tu peux t'améliorer et ceux qui te diront "mais, non je ne comprends pas, tout va bien avec cette classe" sont souvent ceux qui sont chahutés(vérifié maintes fois...). Si tu as besoin de débloquer dans l'urgence un cours, une séquence, envoie moi un MP, je t'enverrai avec plaisir tout ce que je peux : c'est quand même plus facile de travailler sur une base. Ne culpabilise pas: un jour, c'est toi qui partagera tes cours avec d'autres. Pour l'instant, je crois comme d'autres ici qu'il est important que tu décompresses (direction: le cabinet médical). FAIS LE, tu repartiras sur de bonnes bases. Vraiment, il faut accepter d'appeler à l'aide: l'ESPE, la tutrice, les collègues de discipline, les co-stagiaires: mutualisez! Nous avons la chance d'avoir souvent des collègues qui partagent, aident, relativisent. Tous les profs ici ont connu ça avec en plus 4 enfants: mais CHAPEAU!!! Sois fière de ton parcours, prends confiance, mets les élèves au travail et pas toi (on a trop tendance à faire à leur place au lycée), cela te laissera du temps pour voir venir et eux, ça les entraînera. Exemple: sur une LA, tu leur fais faire une intro chez eux en amont (en leur disant la méthodo avant, de consulter telle ou telle page du manuel voir un site) et tu fais passer un élève à l'oral le jour J; là tu vois les erreurs et tu rectifies en cours. Puis tu prends en charge avec eux un axe d'explic et l'autre tu l'amorces seulement: à eux de trouver au moins deux idées pour l'illustrer et les repérages/procédés à l'appui (toi ça te fait moins de boulot et tu partiras de leurs idées en correction sans leur imposer une lecture, qu'ils accepteront d'autant mieux ensuite s'ils s'y sont cassé les dents eux-mêmes). Ils bavardent? Très bien: "vous avez tant de temps, si ce n'est pas fini: c'est à faire chez vous, j'en ramasse 5 au hasard à la séance suivante et je note"; (oui: 5 car tu ne vas pas te punir à corriger toute la classe non plus! )donne leur aussi plus ou moins le déroulé de séance en début de cours ou le cours d'avant avec les objectifs à atteindre. Ca te donnera un cadre à tenir: n'aie pas peur d'être un peu rigide et directive avec eux: tu assoupliras au fur et à mesure. Bon tu sais peut être déjà tout ça. N'hésite pas pour les échanges: je suis ok!

Je me greffe sur ce fil car de mon côté aussi, ce n'est pas la joie.
J'ai le même âge que HeveyHammond, et j'ai deux enfants, mais j'élève seule ma fille de 11 mois.
Je travaille à une heure de voiture de mon domicile, passe plus de temps ( 13h) dans les transports que devant mes élèves ( 9h).
Ma première année de stage s'est mal passée. Après 15 mois d'interruption ( AT et congé parental), je suis de nouveau dans le circuit, et de nouveau devant des 1re, classe à examen.
Ce que je croyais être un renouvellement de stage n'est en fait que la prolongation de mon stage d'il y'a deux ans.
Du coup, je passe devant une commission de titularisation à la fin du mois, et les rapports de mes tuteurs sont mauvais ... j'ai perdu la main. Je suis aussi découragée d'être évaluée et jugée si tôt après ma reprise. Et ça me bloque tant au niveau des préparations de cours, que devant les élèves : je prépare de bons cours mais ne leur restitue pas le quart de ce que je voudrais leur montrer. Bref, je me sabote toute seule...

Vatrouchka a écrit:

Paleoprof a écrit:Quand j'essaie d'écha avec les titulaires ou stagiaires sur la gestion de classe et les difficultés rencontrées, j'ai le sentiment d'être la seule nouille.... Visiblement les élèves sont adorables avec tout le monde et me réserveraient toute leur énergie débordante....

Quand on écoute certaines conversations à l'ESPE, on découvre que des stagiaires s'en sortent comme s'ils avaient 20 ans de métier derrière eux et ils sont tous a-do-rés de leurs élèves. Tant mieux pour eux, on va dire.

Il y a enormement d'enseignants, tous ages et experiences confondus qui clament que leurs eleves les adorent. Pour moi ils ajoutent au ridicule de la vantardise celui de se tromper d'objectif dans leur metier.

Annabel Lee a écrit:Je me greffe sur ce fil car de mon côté aussi, ce n'est pas la joie.
J'ai le même âge que HeveyHammond, et j'ai deux enfants, mais j'élève seule ma fille de 11 mois.
Je travaille à une heure de voiture de mon domicile, passe plus de temps ( 13h) dans les transports que devant mes élèves ( 9h).
Ma première année de stage s'est mal passée. Après 15 mois d'interruption ( AT et congé parental), je suis de nouveau dans le circuit, et de nouveau devant des 1re, classe à examen.
Ce que je croyais être un renouvellement de stage n'est en fait que la prolongation de mon stage d'il y'a deux ans.
Du coup, je passe devant une commission de titularisation à la fin du mois, et les rapports de mes tuteurs sont mauvais ... j'ai perdu la main. Je suis aussi découragée d'être évaluée et jugée si tôt après ma reprise. Et ça me bloque tant au niveau des préparations de cours, que devant les élèves : je prépare de bons cours mais ne leur restitue pas le quart de ce que je voudrais leur montrer. Bref, je me sabote toute seule...

Mince, Annabel, ton inspection s'est mal passée ?

Dadoo33 a écrit:

Annabel Lee a écrit:Je me greffe sur ce fil car de mon côté aussi, ce n'est pas la joie.
J'ai le même âge que HeveyHammond, et j'ai deux enfants, mais j'élève seule ma fille de 11 mois.
Je travaille à une heure de voiture de mon domicile, passe plus de temps ( 13h) dans les transports que devant mes élèves ( 9h).
Ma première année de stage s'est mal passée. Après 15 mois d'interruption ( AT et congé parental), je suis de nouveau dans le circuit, et de nouveau devant des 1re, classe à examen.
Ce que je croyais être un renouvellement de stage n'est en fait que la prolongation de mon stage d'il y'a deux ans.
Du coup, je passe devant une commission de titularisation à la fin du mois, et les rapports de mes tuteurs sont mauvais ... j'ai perdu la main. Je suis aussi découragée d'être évaluée et jugée si tôt après ma reprise. Et ça me bloque tant au niveau des préparations de cours, que devant les élèves : je prépare de bons cours mais ne leur restitue pas le quart de ce que je voudrais leur montrer. Bref, je me sabote toute seule...

Mince, Annabel, ton inspection s'est mal passée ?

Je n'ai pas encore eu l'IPR mais on m'a dépêché la formatrice académique, la tutrice ESPE et le tuteur terrain.
Aujourd'hui est la date limite du dépôt de rapport pour le deux derniers ainsi que pour la CDE