- LaotziSage
Un nouveau rapport du CNESCO concernant l'attractivité du métier d'enseignant doit être publié. Deux comptes rendus sur des sites d'information :
- Le Monde publie un article ce matin à propos de ce rapport : http://www.lemonde.fr/education/article/2016/11/07/le-metier-d-enseignant-face-au-defi-du-recrutement_5026643_1473685.html
- LCI a également fait un sujet sur ce rapport : http://www.lci.fr/societe/oui-le-metier-d-enseignant-attire-toujours-2011270.html
Visiblement, le discours tenu est le suivant : rien de grave, quelques problèmes dans quelques académies et quelques disciplines (maths, français... une paille sans doute) mais on a connu plus grave avant, le métier attire toujours grâce à ses conditions de travail. Les problèmes sont surtout dus aux fluctuations du niveau de recrutement.
Evidemment, il s'agit du filtre journalistique.
Circulez, y a donc rien à voir, tout va bien ou presque...
Edit : le lien vers le rapport : http://www.cnesco.fr/le-metier-denseignant-attire-t-il-toujours/
- Le Monde publie un article ce matin à propos de ce rapport : http://www.lemonde.fr/education/article/2016/11/07/le-metier-d-enseignant-face-au-defi-du-recrutement_5026643_1473685.html
- LCI a également fait un sujet sur ce rapport : http://www.lci.fr/societe/oui-le-metier-d-enseignant-attire-toujours-2011270.html
Visiblement, le discours tenu est le suivant : rien de grave, quelques problèmes dans quelques académies et quelques disciplines (maths, français... une paille sans doute) mais on a connu plus grave avant, le métier attire toujours grâce à ses conditions de travail. Les problèmes sont surtout dus aux fluctuations du niveau de recrutement.
Evidemment, il s'agit du filtre journalistique.
LeMonde a écrit:Il n’y aurait donc rien de tout à fait inédit dans la crise « sectorielle » et « non globale » de recrutement que décrit le Cnesco : des « ratios tout aussi critiques » ont été observés dans les années 1990. Et si le système, pour fonctionner, doit aujourd’hui s’appuyer sur des personnels non titulaires, leur taux, en deçà de 10 % depuis vingt ans, reste moindre que dans les années 1970.
LCI a écrit:Et les résultats sont plutôt encourageants. Car les chiffres démontrent sans peine que l’envie d’enseigner est encore largement présente dans l’esprit des jeunes femmes et hommes encore sur les bancs de l’université. En effet, selon ce rapport, plus de quatre étudiants sur 10 en mathématiques (46%) et en histoire (40%) envisagent de passer l’un des concours de l’enseignement. En sciences et vie de la terre (SVT), ils sont 36% à y penser. Une envie qui ne vient pas de nulle part. En fait, 60% des étudiants qui envisagent de devenir enseignants l’ont décidé bien avant d’entamer leurs études supérieures, parfois même dès l’école primaire.
Circulez, y a donc rien à voir, tout va bien ou presque...
Edit : le lien vers le rapport : http://www.cnesco.fr/le-metier-denseignant-attire-t-il-toujours/
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- ipomeeGuide spirituel
Vérités officielles et médias aux ordres ?
- DaphnéDemi-dieu
Est-il nécessaire de poser la question :lol:
Pfffffffffftttttttttttt !
Pfffffffffftttttttttttt !
- SakeiNiveau 10
En même temps pour beaucoup on fait ce métier par vocation ce qui explique que "60% des étudiants qui envisagent de devenir enseignants l’ont décidé bien avant d’entamer leurs études supérieures, parfois même dès l’école primaire".
Après les réformes, les faits divers, le métier mal payé, les gens qui disent que le niveau baisse, que les élèves sont de plus en plus durs etc etc... à mon époque aussi quand j'étais étudiant j'entendais ce discours et j'ai quand même voulu passer les concours et devenir prof.
C'est une fois dans le bain qu'on découvre et subit tous les problèmes.
Après les réformes, les faits divers, le métier mal payé, les gens qui disent que le niveau baisse, que les élèves sont de plus en plus durs etc etc... à mon époque aussi quand j'étais étudiant j'entendais ce discours et j'ai quand même voulu passer les concours et devenir prof.
C'est une fois dans le bain qu'on découvre et subit tous les problèmes.
- ycombeMonarque
Le café en fait un article aussi:
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/11/07112016Article636141205977200085.aspx
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/11/07112016Article636141205977200085.aspx
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- amourExpert
+ 1.Sakei a écrit:En même temps pour beaucoup on fait ce métier par vocation ce qui explique que "60% des étudiants qui envisagent de devenir enseignants l’ont décidé bien avant d’entamer leurs études supérieures, parfois même dès l’école primaire".
Après les réformes, les faits divers, le métier mal payé, les gens qui disent que le niveau baisse, que les élèves sont de plus en plus durs etc etc... à mon époque aussi quand j'étais étudiant j'entendais ce discours et j'ai quand même voulu passer les concours et devenir prof.
C'est une fois dans le bain qu'on découvre et subit tous les problèmes.
Aujourd'hui les étudiants ont internet (et surtout Néo) à disposition. L'expérience est-elle aussi communicable que la crise est dure?
- LefterisEsprit sacré
On se demande bien comment 20 à 25 % sont non pourvus aux divers capes, malgré les "incitations" aux jurys pur recruter plus bas.
Et en effet, on ne mesure pas très bien avant d'entrer ce que ça peut être, même avec des proches dans le bain, même quand on est loin d'être débutant dans la vie professionnelle.
Et en effet, on ne mesure pas très bien avant d'entrer ce que ça peut être, même avec des proches dans le bain, même quand on est loin d'être débutant dans la vie professionnelle.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ChamilNiveau 9
Laotzi a écrit:Un nouveau rapport du CNESCO concernant l'attractivité du métier d'enseignant doit être publié. Deux comptes rendus sur des sites d'information :
- Le Monde publie un article ce matin à propos de ce rapport : http://www.lemonde.fr/education/article/2016/11/07/le-metier-d-enseignant-face-au-defi-du-recrutement_5026643_1473685.html
- LCI a également fait un sujet sur ce rapport : http://www.lci.fr/societe/oui-le-metier-d-enseignant-attire-toujours-2011270.html
Visiblement, le discours tenu est le suivant : rien de grave, quelques problèmes dans quelques académies et quelques disciplines (maths, français... une paille sans doute) mais on a connu plus grave avant, le métier attire toujours grâce à ses conditions de travail. Les problèmes sont surtout dus aux fluctuations du niveau de recrutement.
Evidemment, il s'agit du filtre journalistique.LeMonde a écrit:Il n’y aurait donc rien de tout à fait inédit dans la crise « sectorielle » et « non globale » de recrutement que décrit le Cnesco : des « ratios tout aussi critiques » ont été observés dans les années 1990. Et si le système, pour fonctionner, doit aujourd’hui s’appuyer sur des personnels non titulaires, leur taux, en deçà de 10 % depuis vingt ans, reste moindre que dans les années 1970.LCI a écrit:Et les résultats sont plutôt encourageants. Car les chiffres démontrent sans peine que l’envie d’enseigner est encore largement présente dans l’esprit des jeunes femmes et hommes encore sur les bancs de l’université. En effet, selon ce rapport, plus de quatre étudiants sur 10 en mathématiques (46%) et en histoire (40%) envisagent de passer l’un des concours de l’enseignement. En sciences et vie de la terre (SVT), ils sont 36% à y penser. Une envie qui ne vient pas de nulle part. En fait, 60% des étudiants qui envisagent de devenir enseignants l’ont décidé bien avant d’entamer leurs études supérieures, parfois même dès l’école primaire.
Circulez, y a donc rien à voir, tout va bien ou presque...
Edit : le lien vers le rapport : http://www.cnesco.fr/le-metier-denseignant-attire-t-il-toujours/
Logiquement, prendre l'avis de 1000 étudiants sur le fait d'envisager ou pas le métier d'enseignant n'a rien à voir avec le fait (que le CNESCO semble vouloir relativiser) que sur 31 000 postes ouverts, 4000 au moins n'ont pas été pourvus (soit presque 13%, chiffres Europe 1 ce matin). Le tout alors que le taux de chômage des diplômés a continuellement augmenté depuis les années 1990.
La preuve, on cite les étudiants de mathématiques qui seraient parmi les plus motivés à devenir enseignants, alors que la discipline est lanterne rouge des pénuries de recrutement depuis des années. Ce n'est pas très rigoureux ni très digne de la part de collègues universitaires que d'apposer leur nom sur un tel document de propagande.
- DaphnéDemi-dieu
Chamil a écrit:
Logiquement, prendre l'avis de 1000 étudiants sur le fait d'envisager ou pas le métier d'enseignant n'a rien à voir avec le fait (que le CNESCO semble vouloir relativiser) que sur 31 000 postes ouverts, 4000 au moins n'ont pas été pourvus (soit presque 13%, chiffres Europe 1 ce matin). Le tout alors que le taux de chômage des diplômés a continuellement augmenté depuis les années 1990.
La preuve, on cite les étudiants de mathématiques qui seraient parmi les plus motivés à devenir enseignants, alors que la discipline est lanterne rouge des pénuries de recrutement depuis des années. Ce n'est pas très rigoureux ni très digne de la part de collègues universitaires que d'apposer leur nom sur un tel document de propagande.
Depuis quand la propagande implique-t-elle rigueur et dignité ?
- archebocEsprit éclairé
Daphné a écrit:Chamil a écrit:
Logiquement, prendre l'avis de 1000 étudiants sur le fait d'envisager ou pas le métier d'enseignant n'a rien à voir avec le fait (que le CNESCO semble vouloir relativiser) que sur 31 000 postes ouverts, 4000 au moins n'ont pas été pourvus (soit presque 13%, chiffres Europe 1 ce matin). Le tout alors que le taux de chômage des diplômés a continuellement augmenté depuis les années 1990.
La preuve, on cite les étudiants de mathématiques qui seraient parmi les plus motivés à devenir enseignants, alors que la discipline est lanterne rouge des pénuries de recrutement depuis des années. Ce n'est pas très rigoureux ni très digne de la part de collègues universitaires que d'apposer leur nom sur un tel document de propagande.
Depuis quand la propagande implique-t-elle rigueur et dignité ?
Attention, je ne veux pas me faire l'avocat inconditionnel du CNESCO, mais l'expérience montre que les années de faible recrutement ont un impact sur plusieurs années : elles découragent les étudiants dès la licence, voire dès la terminale. Ainsi, il est possible d'attribuer le déficit d'enseignants actuel aux années Sarkozy, et de soutenir que les étudiants en licence des années Hollande sont en train d'arriver au concours, laissant espérer une remontée des candidatures.
(vous avez notez surtout ma prudence).
- ChamilNiveau 9
archeboc a écrit:[
Attention, je ne veux pas me faire l'avocat inconditionnel du CNESCO, mais l'expérience montre que les années de faible recrutement ont un impact sur plusieurs années : elles découragent les étudiants dès la licence, voire dès la terminale. Ainsi, il est possible d'attribuer le déficit d'enseignants actuel aux années Sarkozy, et de soutenir que les étudiants en licence des années Hollande sont en train d'arriver au concours, laissant espérer une remontée des candidatures.
(vous avez notez surtout ma prudence).
C'est tout à fait juste: il peut être escompté un surcroît de candidats. Mais en tirer une conclusion définitive ou même une prédiction est pour le moins hasardeux: c'est un peu comme baser le taux de croissance définitif d'une année sur le sondage confiance des ménages...
(Enfin, nos brillantes élites le font déjà certes).
Sur le fond, le CNESCO le dit rapidement et pour cause, la crise serait encore pire si le CRPE avait les mêmes critères de sélection que le CAPES ou l'agrégation: les écarts entre académies deviennent abyssaux en termes de niveau. Et cela, on va le payer sur les trente prochaines années au moins.
- ZeSandmanFidèle du forum
archeboc a écrit:Daphné a écrit:Chamil a écrit:
Logiquement, prendre l'avis de 1000 étudiants sur le fait d'envisager ou pas le métier d'enseignant n'a rien à voir avec le fait (que le CNESCO semble vouloir relativiser) que sur 31 000 postes ouverts, 4000 au moins n'ont pas été pourvus (soit presque 13%, chiffres Europe 1 ce matin). Le tout alors que le taux de chômage des diplômés a continuellement augmenté depuis les années 1990.
La preuve, on cite les étudiants de mathématiques qui seraient parmi les plus motivés à devenir enseignants, alors que la discipline est lanterne rouge des pénuries de recrutement depuis des années. Ce n'est pas très rigoureux ni très digne de la part de collègues universitaires que d'apposer leur nom sur un tel document de propagande.
Depuis quand la propagande implique-t-elle rigueur et dignité ?
Attention, je ne veux pas me faire l'avocat inconditionnel du CNESCO, mais l'expérience montre que les années de faible recrutement ont un impact sur plusieurs années : elles découragent les étudiants dès la licence, voire dès la terminale. Ainsi, il est possible d'attribuer le déficit d'enseignants actuel aux années Sarkozy, et de soutenir que les étudiants en licence des années Hollande sont en train d'arriver au concours, laissant espérer une remontée des candidatures.
(vous avez notez surtout ma prudence).
C'était en quelque sorte le discours tenu par notre ministre sur le plateau d'Envoyé Spécial la semaine dernière.
Je vais donc être en effet très prudent sur l'espoir que cela pourrait susciter.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- OxfordNeoprof expérimenté
ZeSandman a écrit:
C'était en quelque sorte le discours tenu par notre ministre sur le plateau d'Envoyé Spécial la semaine dernière.
Je vais donc être en effet très prudent sur l'espoir que cela pourrait susciter.
Espoir pour qui ?
- ZeSandmanFidèle du forum
archeboc a écrit:
laissant espérer une remontée des candidatures.
Cet espoir là pour moi.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Rapport Longuet sur l'attractivité du métier.
- [RadioFrance] : Pap Ndiaye promet "un choc d'attractivité" pour le métier d'enseignant
- Pétition pour que le métier d'AVS devienne un vrai métier.
- Najat Vallaud-Belkacem se félicite du net regain d'attractivité dans le premier degré
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