- GuiguesNiveau 8
Ce n'était pas le sens de ma remarque. Je parlais du temps devant élève - 15 ou 18h dans le secondaire - en comparaison de l'évolution en France - de 40 à 35h en un demi siècle.
edit : j'ai oublié de citer. Réponse à Amour et Maldoror 1
edit : j'ai oublié de citer. Réponse à Amour et Maldoror 1
- Thalia de GMédiateur
J'en conviens aussi. Mais nous sommes les seuls à le dire.Guigues a écrit:Ce n'était pas le sens de ma remarque. Je parlais du temps devant élève - 15 ou 18h dans le secondaire - en comparaison de l'évolution en France - de 40 à 35h en un demi siècle.
Voilà pourquoi je répondrais volontiers à la question posée : oui, il faut revoir le temps de travail, à la baisse. Et je suis très sérieuse.
- stenchMonarque
Voilà, tous les salariés ont vu une baisse de leur temps de travail, pas nous. En revanche, c'est nous qui ne travaillons pas assez et à qui il faut augmenter le temps de travail.
Je sens que le prochain qui parle du travail des professeurs devant moi va s'en prendre une.
Je sens que le prochain qui parle du travail des professeurs devant moi va s'en prendre une.
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- AndmaExpert spécialisé
Excellent !!
Je suis en THPE ou "retraite pédagogique " c'est bien trouvé.
Merci. Je viens de le dire à la mère. Elle a compris
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- PonocratesExpert spécialisé
Etant donné les copies et les préparations, je dirais plutôt : "je fais une retraite pédagogique". Histoire que l'on n'associe pas ce temps à une période sans travail Bon , je reste sur THPE, cela a l'avantage d'avoir l'air technique et officiel- genre TPE-, le truc indiscutable... Blague à part, les éléments de langage, c'est le nerf de la guerre aujourd'hui.Donc, plus de vacances ou de "chômage technique" - expression très dangereuse, soit dit en passant.Marlou.Bassboost a écrit:Excellent !!
Je suis en THPE ou "retraite pédagogique " c'est bien trouvé.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- amourExpert
Je crois qu'on avait compris.Guigues a écrit:Ce n'était pas le sens de ma remarque. Je parlais du temps devant élève - 15 ou 18h dans le secondaire - en comparaison de l'évolution en France - de 40 à 35h en un demi siècle.
edit : j'ai oublié de citer. Réponse à Amour et Maldoror 1
- InvitéInvité
Tout le monde à 15 heures, débuter à 2000 euros nets, la HC pour tous assez rapidement. Le reste est calembredaines.
- IphigénieProphète
Bon et si on parlait du temps de travail à France Inter maintenant? Non, parce que....
- Thalia de GMédiateur
Je ne m'y accrocherai pas bec et ongles, pour les raisons énoncées supra par plusieurs Neos. Mais la retraite pédagogique ne me satisfait pas non plus.Ponocrates a écrit:Etant donné les copies et les préparations, je dirais plutôt : "je fais une retraite pédagogique". Histoire que l'on n'associe pas ce temps à une période sans travail Bon , je reste sur THPE, cela a l'avantage d'avoir l'air technique et officiel -genre TPE-, le truc indiscutable... Blague à part, les éléments de langage, c'est le nerf de la guerre aujourd'hui. Donc, plus de vacances ou de "chômage technique" - expression très dangereuse, soit dit en passant.Marlou.Bassboost a écrit:Excellent !!
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
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Un peu comme e-Wanderer, je suis en "interruption de cours".
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- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Ponocrates a écrit:Etant donné les copies et les préparations, je dirais plutôt : "je fais une retraite pédagogique". Histoire que l'on n'associe pas ce temps à une période sans travail Bon , je reste sur THPE, cela a l'avantage d'avoir l'air technique et officiel- genre TPE-, le truc indiscutable... Blague à part, les éléments de langage, c'est le nerf de la guerre aujourd'hui.Donc, plus de vacances ou de "chômage technique" - expression très dangereuse, soit dit en passant.Marlou.Bassboost a écrit:Excellent !!
Je suis en THPE ou "retraite pédagogique " c'est bien trouvé.
Merci. Je viens de le dire à la mère. Elle a compris
Eh bien, ce serait sans doute folie que de le crier sur tous les toits, mais c'est otium que je préfère. Je m'arrange pour ne pas avoir de copies à corriger pendant les vacances, ni rien à préparer, et je ne fais rien de très scolaire pendant les deux mois de l'été. Je profite de ces périodes pour approfondir mes connaissances et développer ma sensibilité. Je le fais aussi le reste du temps, mais de façon moins satisfaisante, moins approfondie, parce que l'éparpillement des heures de cours, les réunions, les rendez-vous et les corrections m'obligent à d'incessantes interruptions, et la fatigue engendrée par tout cela rend plus difficile la lecture d'ouvrages exigeants. Toutes ces activités sont bien des loisirs, mais des loisirs qui enrichissent mes cours et me permettent d'améliorer ma pratique. Faire comprendre cela au plus grand nombre relève sans doute de la gageure, aussi je profite d'autant plus de ces périodes pour mener ces activités que je me doute bien que, dans quelques années, les vacances seront plus courtes et savamment remplies par les stages de remédiation et les formations obligatoires.
- IphigénieProphète
Je ne vous suis absolument pas sur ce terrain: quand je suis en vacances, je dis que je suis en vacances.
"Tu envies mes vacances? les concours sont libres, et justement on a du mal à recruter en ce moment: ne te prive pas. Et comme cela tu parleras en connaissance de cause."
Si on commence nous mêmes à raser les murs et à vouloir nous excuser de respirer entre deux sessions de classe, on est foutus.
J'ai des vacances parce que c'est mon privilège de prof et que j'ai choisi ce métier AUSSI en fonction de ce privilège. Comme d'autres font sport-études dans l'espoir de devenir footballeurs professionnels et comme d'autres font l'ENA pour se croire les rois du monde . Chacun son truc, et les vaches seront bien gardées.
"Tu envies mes vacances? les concours sont libres, et justement on a du mal à recruter en ce moment: ne te prive pas. Et comme cela tu parleras en connaissance de cause."
Si on commence nous mêmes à raser les murs et à vouloir nous excuser de respirer entre deux sessions de classe, on est foutus.
J'ai des vacances parce que c'est mon privilège de prof et que j'ai choisi ce métier AUSSI en fonction de ce privilège. Comme d'autres font sport-études dans l'espoir de devenir footballeurs professionnels et comme d'autres font l'ENA pour se croire les rois du monde . Chacun son truc, et les vaches seront bien gardées.
- PonocratesExpert spécialisé
Moi aussi, sauf qu'elles sont beaucoup moins longues que le temps que je passe en dehors de la présence de mes "apprenants". Pour le temps où, en effet, je ne fais rien pour le boulot, je suis bien en vacances. Mais les jours où je ne fais pas cours, je ne suis, précisément, pas en vacances. Ceux qui font du télé-travail n'ont pas à se dire en vacances, moi non plus.Iphigénie a écrit:Je ne vous suis absolument pas sur ce terrain: quand je suis en vacances, je dis que je suis en vacances.
Je ne rase pas les murs, je cherche un moyen de faire comprendre aux non-enseignants que la situation n'est pas celle que décrit notre ancien président.Iphigénie a écrit:
Si on commence nous mêmes à raser les murs et à vouloir nous excuser de respirer entre deux sessions de classe, on est foutus.
Pour moi le privilège - menacé- est la possibilité, avec un bon emploi du temps, de répartir sa charge de travail quand cela nous arrange - y compris le soir, à 3h du mat', dans les transports ou le we. Personnellement, je passe facilement la moitié des vacances à bosser - et j'inclus dans ce temps les lectures/formations pro. Alors afficher, d'une façon ou d'une autre que, en dehors des 15 ou 18h par semaine où je m'adresse à un groupe, je fais bien le même temps de travail- voire plus- que tous ceux qui une fois chez eux peuvent déconnecter, me paraît important.Iphigénie a écrit:
J'ai des vacances parce que c'est mon privilège de prof et que j'ai choisi ce métier AUSSI en fonction de ce privilège.
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- SchéhérazadeNiveau 10
De toute façon, notre manière de nous expliquer ne changera rien. Le MEN sait quel est notre temps de travail effectif. Les hommes politiques aussi.
Seulement voilà: pour eux, le temps de préparation/correction est du temps perdu, parce que ce n'est pas du temps de garderie. L'otium? Comment voulez-vous que les gestionnaires puissent concevoir la chose? De toute manière, l'EN a pour seul projet d'être une garderie: alors le but, c'est de nous mettre le plus longtemps possible "devant les élèves", peu importe pour quoi faire, pourvu qu'ils soient occupés. Le seul autre temps de travail légitime, aux yeux des gestionnaires, c'est le temps de réunion, dans la mesure où il est quantifiable, contrôlable et qu'il est un outil de management pour nous faire perdre toute velléité de faire autre chose qu'un métier d'exécution. Bon, le malheur, c'est qu'il est encore des parents pour attendre que les cours soient préparés et les copies corrigées. Qu'à cela ne tienne! On voit le sens du vent avec la loi El Khomri: que les professeurs soient taillables et corvéables à merci. Après tout, ils sont encore fonctionnaires: ils sont les domestiques des parents et de leurs enfants.
Nous n'avons pas assez de soutien dans la population pour nous permettre un mouvement de révolte comme celui des policiers, qui, eux, savent pouvoir compter sur la population. Nous sommes perdus. Les politiques le savent, et n'ont aucune raison de nous ménager: ceux qui peuvent partir le font, les autres sont à la merci du MEN.
Seulement voilà: pour eux, le temps de préparation/correction est du temps perdu, parce que ce n'est pas du temps de garderie. L'otium? Comment voulez-vous que les gestionnaires puissent concevoir la chose? De toute manière, l'EN a pour seul projet d'être une garderie: alors le but, c'est de nous mettre le plus longtemps possible "devant les élèves", peu importe pour quoi faire, pourvu qu'ils soient occupés. Le seul autre temps de travail légitime, aux yeux des gestionnaires, c'est le temps de réunion, dans la mesure où il est quantifiable, contrôlable et qu'il est un outil de management pour nous faire perdre toute velléité de faire autre chose qu'un métier d'exécution. Bon, le malheur, c'est qu'il est encore des parents pour attendre que les cours soient préparés et les copies corrigées. Qu'à cela ne tienne! On voit le sens du vent avec la loi El Khomri: que les professeurs soient taillables et corvéables à merci. Après tout, ils sont encore fonctionnaires: ils sont les domestiques des parents et de leurs enfants.
Nous n'avons pas assez de soutien dans la population pour nous permettre un mouvement de révolte comme celui des policiers, qui, eux, savent pouvoir compter sur la population. Nous sommes perdus. Les politiques le savent, et n'ont aucune raison de nous ménager: ceux qui peuvent partir le font, les autres sont à la merci du MEN.
- KeaFidèle du forum
Moi aussi, si je suis réellement en vacances (c'est-à-dire, au sens où l'entendent la plupart des gens, un temps sans activité professionnelle), j'utilise le mot.Iphigénie a écrit:Je ne vous suis absolument pas sur ce terrain: quand je suis en vacances, je dis que je suis en vacances.
"Tu envies mes vacances? les concours sont libres, et justement on a du mal à recruter en ce moment: ne te prive pas. Et comme cela tu parleras en connaissance de cause."
Si on commence nous mêmes à raser les murs et à vouloir nous excuser de respirer entre deux sessions de classe, on est foutus.
J'ai des vacances parce que c'est mon privilège de prof et que j'ai choisi ce métier AUSSI en fonction de ce privilège. Comme d'autres font sport-études dans l'espoir de devenir footballeurs professionnels et comme d'autres font l'ENA pour se croire les rois du monde . Chacun son truc, et les vaches seront bien gardées.
Seulement, une partie de mes "vacances scolaires" est consacrée au travail. Quand elles ne le sont pas, c'est que j'ai largement dépassé les 35h lors des semaines de classe, parce que j'ai une certaine latitude dans la gestion de mon temps. C'est pourquoi, sans pour autant raser les murs, je distingue le temps de vacances des élèves et le temps où je suis réellement en vacances.
Laisser assimiler vacances des élèves et vacances des enseignants, c'est donner un argument à ceux qui veulent augmenter le temps de travail des enseignants.
- ChocolatGuide spirituel
Schéhérazade a écrit:De toute façon, notre manière de nous expliquer ne changera rien. Le MEN sait quel est notre temps de travail effectif. Les hommes politiques aussi.
Seulement voilà: pour eux, le temps de préparation/correction est du temps perdu, parce que ce n'est pas du temps de garderie. L'otium? Comment voulez-vous que les gestionnaires puissent concevoir la chose? De toute manière, l'EN a pour seul projet d'être une garderie: alors le but, c'est de nous mettre le plus longtemps possible "devant les élèves", peu importe pour quoi faire, pourvu qu'ils soient occupés. Le seul autre temps de travail légitime, aux yeux des gestionnaires, c'est le temps de réunion, dans la mesure où il est quantifiable, contrôlable et qu'il est un outil de management pour nous faire perdre toute velléité de faire autre chose qu'un métier d'exécution. Bon, le malheur, c'est qu'il est encore des parents pour attendre que les cours soient préparés et les copies corrigées. Qu'à cela ne tienne! On voit le sens du vent avec la loi El Khomri: que les professeurs soient taillables et corvéables à merci. Après tout, ils sont encore fonctionnaires: ils sont les domestiques des parents et de leurs enfants.
Nous n'avons pas assez de soutien dans la population pour nous permettre un mouvement de révolte comme celui des policiers, qui, eux, savent pouvoir compter sur la population. Nous sommes perdus. Les politiques le savent, et n'ont aucune raison de nous ménager: ceux qui peuvent partir le font, les autres sont à la merci du MEN.
Non, nous ne sommes pas perdus, nous sommes trop mous !
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- SchéhérazadeNiveau 10
Chocolat, soyons réalistes: comme x collègues ici, j'ai manifesté plusieurs fois contre la réforme du collège. Bilan? Néant. Pourquoi? Nous ne pouvons pas nous défendre sans appui dans la population. Nous n'en avons pas. C'est aussi simple que ça.
La population ne veut pas savoir quel est notre temps de travail effectif; ça ne l'intéresse pas. Au mieux, elle est indifférente, au pire, hostile. Quelques parents d'élèves font exception, bien sûr. Mais qui les entend?
J'enrage par exemple quand je vois toutes ces familles défiler à LMPT. Si ces gens-là avaient mis la même énergie à défendre l'école qui forme leurs enfants qu'à lutter contre le mariage pour tous (je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi la question les préoccupe autant, d'ailleurs), l'école, les élèves et nous nous en porterions bien mieux.
La population ne veut pas savoir quel est notre temps de travail effectif; ça ne l'intéresse pas. Au mieux, elle est indifférente, au pire, hostile. Quelques parents d'élèves font exception, bien sûr. Mais qui les entend?
J'enrage par exemple quand je vois toutes ces familles défiler à LMPT. Si ces gens-là avaient mis la même énergie à défendre l'école qui forme leurs enfants qu'à lutter contre le mariage pour tous (je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi la question les préoccupe autant, d'ailleurs), l'école, les élèves et nous nous en porterions bien mieux.
- ChocolatGuide spirituel
C'est justement parce que nous sommes réalistes que nous devons intégrer le fait que l'opinion publique nous déteste/jalouse et que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes en attendant de réussir à revaloriser notre métier.
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- LizdarcyFidèle du forum
En commençant par remercier Madame Rolet, peut-être ?
- OlympiasProphète
Bien des collègues de Paris et de RP sont restés chez eux en octobre 2015 alors que des provinciaux et des profs de lycée avaient fait le déplacement. Ce jour-là pourtant ...j'aurais eu autre chose à faire car c'était l'anniversaire de ma fille ! Elle a fait la manif avec nous.
- BalthamosDoyen
J'ai écouté cette émission et je trouve super qu'elle laisse la parole à des professionnels de l'éducation connaissant le métier.
Enfin une émission sur le sujet qui ne tombe pas dans l'affirmation théorique et déconnectée du terrain ou dans l'affirmation politique polémique.
Enfin une émission sur le sujet qui ne tombe pas dans l'affirmation théorique et déconnectée du terrain ou dans l'affirmation politique polémique.
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- Spoiler:
- ChocolatGuide spirituel
Notre incapacité à nous mobiliser est en partie responsable de la dévalorisation de notre crédibilité...
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- mathmaxExpert spécialisé
Je fais trois remarques :
- Lorsque j'étais ingénieur dans l'industrie, la DRH avait proposé un temps partiel annualisé, permettant au salarié qui le souhaitait de bénéficier de l'intégralité des vacances scolaires : tous calculs faits, en tenant compte des 5 semaines de congé et des jours fériés, cela permettait de gagner 80% du salaire à temps complet. Peut-on affirmer que, à niveau de qualification égal un enseignant gagne plus de 80% du salaire d'un salarié du privé ou autre fonctionnaire ? Si la réponse est non, aucun d'entre nous ne devrait corriger une copie ou réfléchir à un cours durant les vacances scolaires.
- ll me semble, mais je ne suis pas historienne, que la durée hebdomadaire du travail en 1950 était de 45 ou 50h plutôt que 40 ?
- En fait la durée de travail doit être pondérée par le rendement : certains, enseignants ou non, travaillent de façon intensive, d'autres, enseignants ou non, diluent le travail en faisant plusieurs choses en même temps (café, mails, jeux sur l'ordi ...). Je me souviens d'un post récent ou un professeur se faisait reprocher par un des ses amis de ne pas consulter ses mails pendant ses heures de travail ...
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- yseultFidèle du forum
kea, j'aime beaucoup ta réflexion sur le mot "vacances".
- IphigénieProphète
Dans tout métier il y a deux paramètres: le temps de travail et le salaire: commençons par parler du deuxième . Et dans le temps de travail, il y a les conditions du travail: commençons par parler des deuxièmes.Kea a écrit:Moi aussi, si je suis réellement en vacances (c'est-à-dire, au sens où l'entendent la plupart des gens, un temps sans activité professionnelle), j'utilise le mot.Iphigénie a écrit:Je ne vous suis absolument pas sur ce terrain: quand je suis en vacances, je dis que je suis en vacances.
"Tu envies mes vacances? les concours sont libres, et justement on a du mal à recruter en ce moment: ne te prive pas. Et comme cela tu parleras en connaissance de cause."
Si on commence nous mêmes à raser les murs et à vouloir nous excuser de respirer entre deux sessions de classe, on est foutus.
J'ai des vacances parce que c'est mon privilège de prof et que j'ai choisi ce métier AUSSI en fonction de ce privilège. Comme d'autres font sport-études dans l'espoir de devenir footballeurs professionnels et comme d'autres font l'ENA pour se croire les rois du monde . Chacun son truc, et les vaches seront bien gardées.
Seulement, une partie de mes "vacances scolaires" est consacrée au travail. Quand elles ne le sont pas, c'est que j'ai largement dépassé les 35h lors des semaines de classe, parce que j'ai une certaine latitude dans la gestion de mon temps. C'est pourquoi, sans pour autant raser les murs, je distingue le temps de vacances des élèves et le temps où je suis réellement en vacances.
Laisser assimiler vacances des élèves et vacances des enseignants, c'est donner un argument à ceux qui veulent augmenter le temps de travail des enseignants.
Je ne me sens pas en position de défense mais en position d'attaque. On exerce quand même un métier dans lequel on n'arrive plus à recruter: on n'est pas dans la position des grands patrons et leurs parachutes dorés .
- ElyasEsprit sacré
Une remarque de la collègue agrégée qui était en colère (à raison) contre Sarkozy m'a un peu chagriné. Elle prépare ses cours pour "faire plaisir" à ses élèves. J'entends souvent cette expression. Je me demande si elle se rend compte de tout ce que cela signifie.
Sinon j'ai proprement bondi quand j'ai vu que le débat a en partie était gangrené par le collègue de CPGE sur le "contrôle qualité" du travail des collègues (en collège et lycée évidemment), sur le fait qu'il a été très peu question des PE et sur le chef d'établissement qui faisait sa petite statistique du 10% mauvais, 80% correct, 10% exceptionnel à partir d'on ne sait quelle étude (avec une variante du "c'est bien connu").
En revanche, je rejoins la collègue qui parle de son fils qui l'a vu travailler et qui ne veut surtout pas être professeur. C'est triste, je trouve (je sais, mes mots peuvent paraître faibles mais la tristesse m'étreint face à cette dévalorisation de notre métier).
Je pense que la population et les politiques ne se rendent pas compte que cette obsession sur nos vacances et notre temps de cours et la volonté de nous "mettre au pas du reste du monde du travail "normal"(sic)" va faire que leurs enfants n'auront plus d'enseignants devant eux.
Sinon j'ai proprement bondi quand j'ai vu que le débat a en partie était gangrené par le collègue de CPGE sur le "contrôle qualité" du travail des collègues (en collège et lycée évidemment), sur le fait qu'il a été très peu question des PE et sur le chef d'établissement qui faisait sa petite statistique du 10% mauvais, 80% correct, 10% exceptionnel à partir d'on ne sait quelle étude (avec une variante du "c'est bien connu").
En revanche, je rejoins la collègue qui parle de son fils qui l'a vu travailler et qui ne veut surtout pas être professeur. C'est triste, je trouve (je sais, mes mots peuvent paraître faibles mais la tristesse m'étreint face à cette dévalorisation de notre métier).
Je pense que la population et les politiques ne se rendent pas compte que cette obsession sur nos vacances et notre temps de cours et la volonté de nous "mettre au pas du reste du monde du travail "normal"(sic)" va faire que leurs enfants n'auront plus d'enseignants devant eux.
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- Note d'information juillet 2013 | Temps de travail des enseignants du second degré public : pour une heure de cours, une heure de travail en dehors
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