Algorithmes au bac

Bonjour.

Quelle place prend les algorithmes dans vos enseignements en spécialité mathématiques en terminale ?

Quand je vois qu'il y a parfois trois quatre exemples d'algorithmes Python à traiter dans certains chapitres, je me demande s'il faut tous les traiter ou n'en traiter qu'un. Quels sont les algorithmes que vous choisissez  et pourquoi ?

Je pensais ne traiter que les recherches de seuil, la dichotomie, recherche de valeurs approchées et simuler des échantillons car j'ai peur de négliger ce qui leur rapportera le plus de points au bac ou pour leur préparation du supérieur si j'en traitre davantage . Mes collègues plus expérimentés me disent que c'est largement suffisant et que seulement les algorithmes de seuil sont au bac généralement.

Merci pour vos éclaircissements.



Pour rappel, les algorithmes du BO :
Pour un entier n donné, génération de la liste des coefficients  à l’aide de la relation de Pascal.
Génération des permutations d’un ensemble fini, ou tirage aléatoire d’une permutation.
Génération des parties à 2, 3 éléments d’un ensemble fini
Analyse
Recherche de seuils.
Recherche de valeurs approchées de
Méthode de dichotomie.
Méthode de Newton, méthode de la sécante
Algorithme de Briggs pour le calcul du logarithme.
Résolution par la méthode d’Euler.
Méthodes des rectangles, des milieux, des trapèzes.
Méthode de Monte-Carlo.
Algorithme de Brouncker pour le calcul de ln(2)
Probabilités
Dans le cadre d’une résolution de problème modélisé par une variable binomiale X, calculer numériquement une probabilité du type P(X=k), P(X≤k), P(k≤X≤k′), en s’aidant au besoin d’un algorithme ; chercher un intervalle I pour lequel la probabilité P(X∈I) est inférieure à une valeur donnée
Simulation de la planche de Galton.
Problème de la surréservation. Étant donné une variable aléatoire binomiale X et un réel strictement positif
Simulation d’un échantillon d’une variable aléatoire.
Calculer la probabilité de (| Sn − pn | > √n), où Sn est une variable aléatoire qui suit une loi binomiale ℬ(n,p). Comparer avec l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev.
Simulation d’une marche aléatoire.
Simuler ???? échantillons de taille ???? d’une variable aléatoire d’espérance ???? et d’écart type ????. Calculer l’écart type ???? de la série des moyennes des échantillons observés, à comparer à ????/√????. Calculer la proportion des échantillons pour lesquels l’écart entre la moyenne et ???? est inférieur ou égal à ????????, ou à ????????/√????, pour ????=1,2,3
Notion de liste

Quand on voit ce que sont devenues les épreuves finales du bac, ça ne vaut vraiment plus la peine de se casser la tête avec l'algorithme.
Qqes exples de seuil, de calculs d'une somme ou d un produit, la dichotomie ou le balayage et basta...
De tte façon, nous n'avons absolument plus le temps de nous apesantir dessus dans mon lycée vu qu'on a perdu tous les dédoublements...


Faire le programme sans rien approfondir, et aller au minimum vital sur l'algo (et accessoirement le gd oral où ils auront presque tous de très bonnes notes) me parait la seule stratégie possible pour boucler le pgrm sans pénaliser les élèves aux épreuves de juin...

Tous les algorithmes que tu cites, Floflo, sont des "exemples d'algorithmes", c'est-à-dire ne sont pas au programme.
La seule exception est l'utilisation de la calculatrice pour obtenir des probas liées à la loi binomiale, où l'apparition du mot algorithme est d'ailleurs quelque peu incongru dans la mesure où il s'agit essentiellement d'appuyer sur les bons boutons de la calculatrice.
Même L'algorithme par excellence, de seuil, est en "exemples", ce qui est un peu étonnant.
C'est à mon avis dommage que Newton et Euler ne soient pas explicitement au programme (à la main, bien sûr, pas nécessairement à programmer en python), mais ça doit être mon côté vieux prof analyste numéricien.

Bref, si tu trouves pertinent d'utiliser des algos de temps en temps, tant mieux, mais l'exigible de la part des élèves est à mon avis epsilonesque : seuil, et savoir lire à peu près du python.

Tiens, cadeau : à passer au vidéoprojecteur en mode pas-à-pas https://urlz.fr/og1t

Allez, en mettant les choses au pire, la question algo-python-où-il-est-préférable-de-ne-pas-programmer-pour-répondre comptera pour 1 point. Je rejoins les collègues et préfère assurer (ou tenter de le faire) les 19 points restants.
La programmation, les démonstrations et l'initiation à la logique relèvent de la fameuse pensée magique, chère aux concepteurs des programmes et à leurs relais de terrain, les ipéhères : « ça va se faire tout seul, au fil des chapitres, on vous fait confiance, les élèves sont des digital natives ». S'y ajoutent bien sûr les problèmes techniques que tout le monde connaît : pas de dédoublement, peu ou pas de salles infos, variété des calculatrices, etc.
Pour ma part, l'an passé, j'avais pondu un ou deux fiches python dans lesquels l'élève, à la maison, devait compléter quelques exemples (de seuil, balayage, dichotomie). En classe je n'ai pas trop le temps, et cette année, avec tout le programme susceptible de tomber à l'examen, j'en aurai encore moins.

je les aborde à travers les exercices. Je ne fais pas spécialement de cours là dessus.