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- Monstre sous le litNiveau 5
Bonsoir,
Je suis complètement perdue.
Voilà, je viens de finir mon année de stage qui, objectivement, ne s'est pas trop mal passée sur le plan professionnel. Ma tutrice en tout cas est très contente de mon évolution, mes collègues m'ont tous dit qu'ils m'avaient vue m'épanouir…
Sauf que ce n'est pas du tout ainsi que je l'ai vécue. Depuis la mi-septembre, j'ai envie de démissionner. J'ai continué parce que je me disais que c'était le début, que c'était normal d'avoir du mal, d'aller au collège la boule au ventre, de pleurer tous les matins et tous les soirs dans le bus ; j'ai continué parce que j'ai un :censure: de sens du devoir et que je ne voulais pas lâcher mes élèves ; j'ai continué parce que devenir prof était mon rêve depuis toujours et que je m'étais beaucoup investie dans les concours, que j'avais beaucoup sacrifié pour y arriver, que je ne voulais pas décevoir mes proches.
Sur le plan personnel, c'est simple, cette année, ce travail m'ont complètement bousillée. Je viens de la région parisienne, j'ai été affectée en Province - en soi, cela ne me gênait pas, au contraire, j'avais envie de partir de Paris… mais mon copain y est resté. La distance et ma souffrance au travail, qui forcément rejaillissait sur lui, ont eu raison de mon couple, il m'a quittée il y a quelques jours.
Idem pour mes amis : je n'ai plus aucun contact avec eux. Déjà que je ne suis pas douée du tout pour gérer les relations humaines, j'ai toujours l'impression de déranger, mais alors cette année, cela a été pire que tout.
Je n'ai lié aucune nouvelle amitié, que ce soit parmi les autres stagiaires ou les collègues, ou en dehors… d'ailleurs, après les cours (au collège ou à l'ESPE), je rentrais chez moi, je travaillais, je ne sortais pas.
Je n'ai jamais osé sauter le pas de la démission. J'ai fait tout comme il fallait : cours, projets, réunions, formations pour la réforme, mouvement inter, mouvement intra… J'ai obtenu un poste fixe, avec du latin, ce qui aurait dû me réjouir, je suis d'ores et déjà allée visiter mon nouveau collège, j'ai rencontré la principale, son adjointe, le collègue que je remplace et qui m'a fort gentiment passé tous ses cours de latin (je n'avais que du français cette année), je sais déjà quelles classes je vais avoir, je connais la moitié de mon emploi du temps (aucun choix possible pour le latin : c'est le matin à 8h15, ou ce n'est pas du tout)…
Mais je ne veux pas. Je ne veux plus. Je n'en peux plus. Je n'en peux plus de ce boulot, j'exècre cette réforme, ces stupides EPI qu'on nous impose, toutes les injonctions qu'on nous balance sans cesse à la figure ; je souffre de la (quasi-)destruction du latin, du grec, de l'allemand, de la grammaire, de tant d'autres choses ; j'en ai assez de l'Éducation Nationale et de la façon dont on est traité et considéré ; je n'en peux plus de ne pas réussir à gérer mes classes. Je sais, c'est malheureux d'en être là avec seulement une année scolaire dans les pattes, dans un collège plutôt cool (réputé le meilleur du département), ce qui n'est absolument pas le cas de mon collège de l'an prochain.
Si je m'écoutais, je démissionnerai illico. Sauf que… voilà, encore mon sens du devoir. L'an prochain, j'aurai du latin, et deux classes de 3e. Je ne veux pas risquer de sacrifier l'option latin, déjà si fragile, en démissionnant. Je ne veux pas sacrifier le brevet d'une soixantaine d'élèves de 3e… la principale m'avait d'ailleurs bien dit "on vous donne des 3e parce qu'on va avoir des contractuels, et je ne veux pas de contractuels sur ce niveau". Quand je l'ai rencontrée, je n'ai absolument pas évoqué mon hésitation à continuer. J'ai l'impression d'être enfermée dans un piège construit par mes soins appliqués. D'ailleurs, je ne sais même pas si je pourrais démissionner maintenant et éviter la rentrée.
Et le comble, c'est que mon nouveau collège se situe dans la ville d'où est originaire mon copain, enfin ex-copain. Ville qu'il m'a fait connaître et aimer, mais qui, force est de le constater, se situe un peu dans la pampa, très loin de Paris, de mes amis, mais dans laquelle je devrai vivre, si je ne veux pas me taper entre quatre et cinq heures de transport par jour.
J'ai discuté de cette envie de démissionner avec quelques collègues lors du pot de fin d'année, tous m'ont dit que j'étais fatiguée, qu'il fallait que je me repose, et que je me mettais trop la pression, que j'étais trop perfectionniste. Tout cela est vrai, oui, bien sûr.
Alors du coup, je me dis que je vais y aller l'an prochain, quitte à démissionner dans un an… et je fonds en larmes, je fais des crises de panique, parce que je crains fort, très très fort, de ne pas y arriver l'an prochain, de me bousiller encore plus que je ne le suis déjà, parce que même malade comme un chien, je vais bosser, je ne veux pas laisser tomber mes élèves (et encore moins l'an prochain, avec des 3e et du latin…).
Donc je me dis que je vais démissionner, mais j'ai peur de regretter, je ne sais même pas si c'est possible à ce moment de l'année, je ne sais pas comment le dire à ma nouvelle principale, et il faut que je prenne ma décision de toute urgence pour qu'elle puisse s'organiser, j'ai peur qu'elle ne trouve personne pour me remplacer, et puis je n'ai pas non plus envie de rester en Province, mais sans travail, sans argent de côté, je ne peux pas déménager… et je pleure encore, et je panique encore.
Je suis dans un tel état que la nuit dernière, j'ai dû aller à l'hôpital à cause d'une crise d'asthme qui ne passait pas. Je sais que tout se mélange, le travail et la récente rupture ; je sais que je devrais me poser, me reposer, sortir, voir des gens, appeler mes amis, partir quelques jours en vacances, parler de tout cela à un psy, mais je suis prise par de tels sentiments d'urgence, de solitude et de panique que je n'y arrive pas.
Je ne sais même pas comment conclure ce message. Je ne sais même pas si je devrais le publier ou pas. Cela fait une dizaine de fois que je l'écris et que je l'efface, me disant que je suis ridicule, que je n'ai pas à poster ce genre de messages, que c'est complètement indécent.
Je suis complètement perdue.
Voilà, je viens de finir mon année de stage qui, objectivement, ne s'est pas trop mal passée sur le plan professionnel. Ma tutrice en tout cas est très contente de mon évolution, mes collègues m'ont tous dit qu'ils m'avaient vue m'épanouir…
Sauf que ce n'est pas du tout ainsi que je l'ai vécue. Depuis la mi-septembre, j'ai envie de démissionner. J'ai continué parce que je me disais que c'était le début, que c'était normal d'avoir du mal, d'aller au collège la boule au ventre, de pleurer tous les matins et tous les soirs dans le bus ; j'ai continué parce que j'ai un :censure: de sens du devoir et que je ne voulais pas lâcher mes élèves ; j'ai continué parce que devenir prof était mon rêve depuis toujours et que je m'étais beaucoup investie dans les concours, que j'avais beaucoup sacrifié pour y arriver, que je ne voulais pas décevoir mes proches.
Sur le plan personnel, c'est simple, cette année, ce travail m'ont complètement bousillée. Je viens de la région parisienne, j'ai été affectée en Province - en soi, cela ne me gênait pas, au contraire, j'avais envie de partir de Paris… mais mon copain y est resté. La distance et ma souffrance au travail, qui forcément rejaillissait sur lui, ont eu raison de mon couple, il m'a quittée il y a quelques jours.
Idem pour mes amis : je n'ai plus aucun contact avec eux. Déjà que je ne suis pas douée du tout pour gérer les relations humaines, j'ai toujours l'impression de déranger, mais alors cette année, cela a été pire que tout.
Je n'ai lié aucune nouvelle amitié, que ce soit parmi les autres stagiaires ou les collègues, ou en dehors… d'ailleurs, après les cours (au collège ou à l'ESPE), je rentrais chez moi, je travaillais, je ne sortais pas.
Je n'ai jamais osé sauter le pas de la démission. J'ai fait tout comme il fallait : cours, projets, réunions, formations pour la réforme, mouvement inter, mouvement intra… J'ai obtenu un poste fixe, avec du latin, ce qui aurait dû me réjouir, je suis d'ores et déjà allée visiter mon nouveau collège, j'ai rencontré la principale, son adjointe, le collègue que je remplace et qui m'a fort gentiment passé tous ses cours de latin (je n'avais que du français cette année), je sais déjà quelles classes je vais avoir, je connais la moitié de mon emploi du temps (aucun choix possible pour le latin : c'est le matin à 8h15, ou ce n'est pas du tout)…
Mais je ne veux pas. Je ne veux plus. Je n'en peux plus. Je n'en peux plus de ce boulot, j'exècre cette réforme, ces stupides EPI qu'on nous impose, toutes les injonctions qu'on nous balance sans cesse à la figure ; je souffre de la (quasi-)destruction du latin, du grec, de l'allemand, de la grammaire, de tant d'autres choses ; j'en ai assez de l'Éducation Nationale et de la façon dont on est traité et considéré ; je n'en peux plus de ne pas réussir à gérer mes classes. Je sais, c'est malheureux d'en être là avec seulement une année scolaire dans les pattes, dans un collège plutôt cool (réputé le meilleur du département), ce qui n'est absolument pas le cas de mon collège de l'an prochain.
Si je m'écoutais, je démissionnerai illico. Sauf que… voilà, encore mon sens du devoir. L'an prochain, j'aurai du latin, et deux classes de 3e. Je ne veux pas risquer de sacrifier l'option latin, déjà si fragile, en démissionnant. Je ne veux pas sacrifier le brevet d'une soixantaine d'élèves de 3e… la principale m'avait d'ailleurs bien dit "on vous donne des 3e parce qu'on va avoir des contractuels, et je ne veux pas de contractuels sur ce niveau". Quand je l'ai rencontrée, je n'ai absolument pas évoqué mon hésitation à continuer. J'ai l'impression d'être enfermée dans un piège construit par mes soins appliqués. D'ailleurs, je ne sais même pas si je pourrais démissionner maintenant et éviter la rentrée.
Et le comble, c'est que mon nouveau collège se situe dans la ville d'où est originaire mon copain, enfin ex-copain. Ville qu'il m'a fait connaître et aimer, mais qui, force est de le constater, se situe un peu dans la pampa, très loin de Paris, de mes amis, mais dans laquelle je devrai vivre, si je ne veux pas me taper entre quatre et cinq heures de transport par jour.
J'ai discuté de cette envie de démissionner avec quelques collègues lors du pot de fin d'année, tous m'ont dit que j'étais fatiguée, qu'il fallait que je me repose, et que je me mettais trop la pression, que j'étais trop perfectionniste. Tout cela est vrai, oui, bien sûr.
Alors du coup, je me dis que je vais y aller l'an prochain, quitte à démissionner dans un an… et je fonds en larmes, je fais des crises de panique, parce que je crains fort, très très fort, de ne pas y arriver l'an prochain, de me bousiller encore plus que je ne le suis déjà, parce que même malade comme un chien, je vais bosser, je ne veux pas laisser tomber mes élèves (et encore moins l'an prochain, avec des 3e et du latin…).
Donc je me dis que je vais démissionner, mais j'ai peur de regretter, je ne sais même pas si c'est possible à ce moment de l'année, je ne sais pas comment le dire à ma nouvelle principale, et il faut que je prenne ma décision de toute urgence pour qu'elle puisse s'organiser, j'ai peur qu'elle ne trouve personne pour me remplacer, et puis je n'ai pas non plus envie de rester en Province, mais sans travail, sans argent de côté, je ne peux pas déménager… et je pleure encore, et je panique encore.
Je suis dans un tel état que la nuit dernière, j'ai dû aller à l'hôpital à cause d'une crise d'asthme qui ne passait pas. Je sais que tout se mélange, le travail et la récente rupture ; je sais que je devrais me poser, me reposer, sortir, voir des gens, appeler mes amis, partir quelques jours en vacances, parler de tout cela à un psy, mais je suis prise par de tels sentiments d'urgence, de solitude et de panique que je n'y arrive pas.
Je ne sais même pas comment conclure ce message. Je ne sais même pas si je devrais le publier ou pas. Cela fait une dizaine de fois que je l'écris et que je l'efface, me disant que je suis ridicule, que je n'ai pas à poster ce genre de messages, que c'est complètement indécent.
- PoupsSage
Tu as bien fait. Avant de prendre une décision radicale , prends le temps de te reposer d'abord, de vider ton cerveau et réfléchis ensuite ... Un petit voyage pour tout oublier ne te tenterait-il pas ?
Une démission ne se prend pas à la légère .... Il vaut ,peut-être ,mieux une mise en disponibilité...
En attendant VACANCES..... !!!
Une démission ne se prend pas à la légère .... Il vaut ,peut-être ,mieux une mise en disponibilité...
En attendant VACANCES..... !!!
- FrisouilleEnchanteur
Il n'est pas du tout indécent ton message, rassure-toi.
Simplement c'est désolant de lire un tel désespoir, si plein de douleurs liées au boulot.
Les premières années peuvent être très difficiles, la dure réalité du métier de prof se révèle brutalement, l'éloignement avec la famille, les amis et les principaux repères fragilisent beaucoup. A cela tu as subi une rupture, il est très compréhensible que tu sois déboussolée.
Je te dirais comme tes collègues de ne pas prendre de décision hâtive, de prendre le temps de te reposer et de souffler. Là tu as besoin de prendre de la distance avec le collège, avec l'EN, les vacances sont faites pour ça. :abh: Courage.
Simplement c'est désolant de lire un tel désespoir, si plein de douleurs liées au boulot.
Les premières années peuvent être très difficiles, la dure réalité du métier de prof se révèle brutalement, l'éloignement avec la famille, les amis et les principaux repères fragilisent beaucoup. A cela tu as subi une rupture, il est très compréhensible que tu sois déboussolée.
Je te dirais comme tes collègues de ne pas prendre de décision hâtive, de prendre le temps de te reposer et de souffler. Là tu as besoin de prendre de la distance avec le collège, avec l'EN, les vacances sont faites pour ça. :abh: Courage.
- lisette83Érudit
Encore faut-il que la disponibilité soit accordée mais effectivement prenez le temps des vacances pour vous reposer et y réfléchir.
- InvitéInvité
Comme Frisouille, je suis attristée par la lecture de ton message. Je ne peux que te joindre les mêmes encouragements. Et en effet il est primordial que tu fasses une vraie pause et passes de vraies vacances.
Courage
Courage
- Lowpow29Fidèle du forum
Ne démissionne pas maintenant!! Avec ce qu'il t'arrive, tu n'es pas dans un état de lucidité et de clairvoyance suffisant, il me semble!!
Profite des vacances pour prendre soin de toi, prendre de la distance, et tu penseras à tout ça (le métier) plus tard. Pour l'instant le plus important, c'est ta vie personnelle, car au niveau du travail, tu es en vacances après avoir surmonté une des années les plus difficiles avec l'année de néo-tit. Souffle, repose-toi et aère toi la tête si tu y arrives. Et c'est une grande perfectionniste aussi qui te le dit.
Je te souhaite beaucoup de courage.
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Pat BÉrudit
Déjà, dis-toi que tes collègues ont raison : c'est la fin de l'année, le début des vacances. On est en phase de décompression, tous, avec l'envie de rester sous la couette non-stop pendant une semaine, sans rien faire, envie de rien... bref un peu semi-dépressifs... et ça le fait même avec des années d'expérience !
Laisse-toi deux ou trois semaines pour te remettre de la fin d'année, qui est toujours éprouvante psychiquement. Attends août pour prendre une décision, profite de tes vacances en attendant, le plus possible, va voir ta famille, renoue avec des amis, fais un vrai break.
Et en août, au moment où théoriquement il faut te remettre à préparer tes cours, tu verras l'effet que ça te fait, si tu as retrouvée l'envie d'enseigner, de préparer tes cours, de réfléchir à ta progression, ou si tu restes sur l'envie de démissionner... Si tu as toujours eu l'envie de faire ce métier, il en reste peut-être quelque chose qui reviendra une fois remise de ton épuisement psychique. Essaie de ne pas te laisser influencer par ta situation personnelle, pour cette décision : la rupture est rude, et te démolit, mais quitter ton métier à cause de ça ne serait pas bon. Et si tu décides de partir à ce moment, ne culpabilise pas trop : ils trouveront quelqu'un d'autre, nul n'est irremplaçable en ce monde...
Courage !
En parler est le début de la solution...
Laisse-toi deux ou trois semaines pour te remettre de la fin d'année, qui est toujours éprouvante psychiquement. Attends août pour prendre une décision, profite de tes vacances en attendant, le plus possible, va voir ta famille, renoue avec des amis, fais un vrai break.
Et en août, au moment où théoriquement il faut te remettre à préparer tes cours, tu verras l'effet que ça te fait, si tu as retrouvée l'envie d'enseigner, de préparer tes cours, de réfléchir à ta progression, ou si tu restes sur l'envie de démissionner... Si tu as toujours eu l'envie de faire ce métier, il en reste peut-être quelque chose qui reviendra une fois remise de ton épuisement psychique. Essaie de ne pas te laisser influencer par ta situation personnelle, pour cette décision : la rupture est rude, et te démolit, mais quitter ton métier à cause de ça ne serait pas bon. Et si tu décides de partir à ce moment, ne culpabilise pas trop : ils trouveront quelqu'un d'autre, nul n'est irremplaçable en ce monde...
Courage !
En parler est le début de la solution...
- JaneBNeoprof expérimenté
Ton message est très touchant. Comme les autres collègues, je te conseillerais de ne pas prendre de décision radicale. Ton année semble s'être plutôt bien passée malgré tout : ta tutrice est satisfaite, tes collègues semblent t'avoir trouvé épanouie dans ton travail ...objectivement, tu t'en es bien sortie. Par contre, tu as l'air d'être très exigeante avec toi-même et de te mettre beaucoup de pression. Pour l'instant, c'est le début des vacances et il est temps pour toi d'en profiter, de voir tes amis, de faire un voyage...tout cela te permettra de prendre du recul!
- brin d'acierNiveau 6
Ce qui est le plus triste, c'est que si tu as été titularisée, que ta tutrice te dit que tu as bien évolué, tu te fais du mal pour rien. Là, tu es en vacances, tu as la chance de connaître déjà toutes les infos nécessaires pour l'année prochaine, tu peux donc passer des vacances sereines. Beaucoup ne connaissent leur affectation que quelques jours avant la rentrée...
Profite des vacances pour reprendre contact avec tes amis, et si tu veux continuer dans son métier, il va falloir apprendre à te protéger, prendre du recul. La vie professionnelle n'est qu'une partie de nos vies. Démissionner, je pense que c'est trop hâtif et dommage après autant d'efforts. Attends déjà la rentrée, d'ici là, l'eau aura coulé sous les ponts comme on dit. Au pire, une mise en dispo ou visite chez le médecin pour faire le point à la rentrée. En attendant, profite de l'été : lecture, sorties...
Profite des vacances pour reprendre contact avec tes amis, et si tu veux continuer dans son métier, il va falloir apprendre à te protéger, prendre du recul. La vie professionnelle n'est qu'une partie de nos vies. Démissionner, je pense que c'est trop hâtif et dommage après autant d'efforts. Attends déjà la rentrée, d'ici là, l'eau aura coulé sous les ponts comme on dit. Au pire, une mise en dispo ou visite chez le médecin pour faire le point à la rentrée. En attendant, profite de l'été : lecture, sorties...
- Monstre sous le litNiveau 5
Oh :shock:
Et dire que je revenais pour effacer mon message…
Merci, vraiment, merci de tout cœur pour vos messages
Et dire que je revenais pour effacer mon message…
Merci, vraiment, merci de tout cœur pour vos messages
- clo74Niveau 9
Je suis d'accord avec les collègues : il est urgent d'attendre.
Par contre, il me semble que l'urgence serait que tu contactes un psy, au vu des souffrances que tu décris : une crise d'asthme, c'est sérieux...
Il faudrait inverser la dynamique descendante dans laquelle tu es à présent, choisir une autre voie personnelle dans ta manière de te construire et de te percevoir. Je me suis déjà sentie très mal, et le simple fait de prendre la décision de tenter de remédier à ma situation m'a fait sortir un peu la tête de l'eau. Bon après la route est longue... mais au moins on a une idée du chemin à parcourir, et un objectif!
Donne-nous de tes nouvelles, et repose-toi!
Par contre, il me semble que l'urgence serait que tu contactes un psy, au vu des souffrances que tu décris : une crise d'asthme, c'est sérieux...
Il faudrait inverser la dynamique descendante dans laquelle tu es à présent, choisir une autre voie personnelle dans ta manière de te construire et de te percevoir. Je me suis déjà sentie très mal, et le simple fait de prendre la décision de tenter de remédier à ma situation m'a fait sortir un peu la tête de l'eau. Bon après la route est longue... mais au moins on a une idée du chemin à parcourir, et un objectif!
Donne-nous de tes nouvelles, et repose-toi!
- DicloniaExpert
Profite des vacances, repose-toi, essaie de profiter du soleil qui pointe son nez !
- ZenxyaGrand sage
Pas grand chose à rajouter, (peut-être voir un généraliste qui pourrait prescrire un léger anxiolytique, une aide médicamenteuse permet de moins souffrir dans un premier temps).
Fais toi plaisir pour l'instant, profite de tes vacances pour faire toutes ces choses futiles qui font du bien à l'âme. (mes trucs à moi, rester dans mon jogging informe extra large toute la journée avec un bon bouquin avachie sur le canapé, ou une virée chez l'esthéticienne).
Toutes mes ondes positives et un câlin virtuel
Fais toi plaisir pour l'instant, profite de tes vacances pour faire toutes ces choses futiles qui font du bien à l'âme. (mes trucs à moi, rester dans mon jogging informe extra large toute la journée avec un bon bouquin avachie sur le canapé, ou une virée chez l'esthéticienne).
Toutes mes ondes positives et un câlin virtuel
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- CasparProphète
Message touchant en effet, mais comme mes collègues je te conseille aussi d'attendre un peu. Déjà, être titulaire, ce n'est pas la même chose qu'être stagiaire, tu n'auras plus d'ESPE et de tuteur sur le dos, et moins de pression.
Te sens-tu capable de tenir encore une année scolaire pour voir si tu supportes mieux les mauvais côtés de l'EN ?
As-tu un plan B au cas où tu démissionnerais (travail ou formation) ?
Te sens-tu capable de tenir encore une année scolaire pour voir si tu supportes mieux les mauvais côtés de l'EN ?
As-tu un plan B au cas où tu démissionnerais (travail ou formation) ?
- LuxxNiveau 8
Je te souhaite beaucoup de courage, les néos ont raison, il faut que tu prennes soin de toi en premier. Un bain, une séance soleil, un mojito fait maison, un fond de musique et un bon livre, une sieste monstrueuse, un repas gargantuesque, un film à l'eau de rose, trois tablettes de chocolat à la suite...
Ensuite, tu vois, ne culpabilise pas et protège toi.
Cette année a été atroce pour moi, rupture, mais de mon gré après un an de violences psychologiques pour finir par des violences physiques, avec ce que ça entraîne, constatation chez le médecin, gendarmerie, et surtout la culpabilité de ne pouvoir assurer mes cours..
L'épreuve n'est pas finie, mais j'ai eu quelques élèves extraordinaires qui m'ont redonné l'envie d'y aller, chaque matin...
Prends soin de toi, bon courage et bonne bronzette
Ensuite, tu vois, ne culpabilise pas et protège toi.
Cette année a été atroce pour moi, rupture, mais de mon gré après un an de violences psychologiques pour finir par des violences physiques, avec ce que ça entraîne, constatation chez le médecin, gendarmerie, et surtout la culpabilité de ne pouvoir assurer mes cours..
L'épreuve n'est pas finie, mais j'ai eu quelques élèves extraordinaires qui m'ont redonné l'envie d'y aller, chaque matin...
Prends soin de toi, bon courage et bonne bronzette
- Lo laNiveau 2
Ton message me touche et je suis d'accord avec tout le monde ! C'est vraiment trop dommage de se pourrir la vie à cause du boulot ! Un break est nécessaire ! Prends des billets d'avion vers une destination qui t'attire pour changer d'air, te couper et te reposer de tout ça ! Tu y verras plus clair après ! Ensuite, l'important c'est de faire un métier qui nous plait ! Tu n'as qu'une vie et nous sommes maîtres d'en faire ce que nous voulons. Si cela te ronge, il faut en effet que tu fasses un point pour rebondir !
- GalliaNiveau 9
Je rejoins les autres... et comprends parfaitement ce que tu ressens puisque j'envisage aussi la démission après 7 ans dans l'EN pour certaines raisons que tu as évoquées (mon année de stage ressemble fortement à la tienne).
Ceci dit, je pense que c'est une décision difficile à prendre car sauter dans le vide sans aucune branche à laquelle se rattraper me semble compliqué dans le monde actuel. Je rejoins donc ce qu'ont dit les autres membres du forum : laisse passer les vacances, coupe les liens avec le collège en allant dans un endroit qui te rassure ou auprès de gens qui seront là pour toi et essaie de réfléchir à une reconversion à plus ou moins long terme quitte à prendre une disponibilité ou demander un temps partiel pour faire une formation. En réalité, le plus difficile est de trouver sa voie.
Mais c'est bien que tu viennes en parler sur un forum
Ceci dit, je pense que c'est une décision difficile à prendre car sauter dans le vide sans aucune branche à laquelle se rattraper me semble compliqué dans le monde actuel. Je rejoins donc ce qu'ont dit les autres membres du forum : laisse passer les vacances, coupe les liens avec le collège en allant dans un endroit qui te rassure ou auprès de gens qui seront là pour toi et essaie de réfléchir à une reconversion à plus ou moins long terme quitte à prendre une disponibilité ou demander un temps partiel pour faire une formation. En réalité, le plus difficile est de trouver sa voie.
Mais c'est bien que tu viennes en parler sur un forum
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On nous apprend à désapprendre.
- expérienceNiveau 9
Rien de mieux ou de plus.... débranche tout... et un bisou
- cavatineNiveau 9
Oh... tout d'abord, (oui, il y avait une promo sur néo-Interflora ). Ton message est touchant, et il me semble en tout cas bien normal que tu te sentes mal après une rupture, qui plus est aussi récente - sans compter que les aspects personnels et professionnels ont ici eu tendance à se mêler, vu ce que tu en dis, y compris dans le cadre de ta nouvelle affectation -.
Ne démissionne pas du jour au lendemain, si tu veux, à terme, quitter ce métier, des solutions existent pour permettre une reconversion qui se fasse de manière plus "douce" - assurer ses arrières, cela peut prendre du temps -.
En tout cas, prends bien soin de toi, sincèrement
Ne démissionne pas du jour au lendemain, si tu veux, à terme, quitter ce métier, des solutions existent pour permettre une reconversion qui se fasse de manière plus "douce" - assurer ses arrières, cela peut prendre du temps -.
En tout cas, prends bien soin de toi, sincèrement
- Reine MargotDemi-dieu
Si je comprends bien étu étais stagiaire et tu vas retrouver un nouvel établissement. Donc pour la gestion de classe, réputation vierge, etc, et tu pourras t'installer progressivement.
Sinon pour la démission tu sembles être tellement perdue que tu n'es plus capable de prendre de recul par rapport à ta situation: la seule question à te poser est de savoir si tu te sens bien dans une classe, à ta place.
Les EPI, la réforme et tout ce qui bousille le métier tous les néos y ont affaire et cherchent des solutions, des façons de maintenir une exigence disciplinaire.
Quant à la rupture, il est normal que tu te sentes mal, elle est récente
Les couples qui se défont suite aux mutations sont monnaire courante, prends ton temps. Quand tu y verras plus clair, tu te rendras compte que si cette relation n'a pas supporté l'épreuve de la distance, c'est peut-être qu'elle n'était pas vouée à durer.
Bon courage à toi, mais ne prends pas de décision sur un coup de tête, attends de voir l'été.
Sinon pour la démission tu sembles être tellement perdue que tu n'es plus capable de prendre de recul par rapport à ta situation: la seule question à te poser est de savoir si tu te sens bien dans une classe, à ta place.
Les EPI, la réforme et tout ce qui bousille le métier tous les néos y ont affaire et cherchent des solutions, des façons de maintenir une exigence disciplinaire.
Quant à la rupture, il est normal que tu te sentes mal, elle est récente
Les couples qui se défont suite aux mutations sont monnaire courante, prends ton temps. Quand tu y verras plus clair, tu te rendras compte que si cette relation n'a pas supporté l'épreuve de la distance, c'est peut-être qu'elle n'était pas vouée à durer.
Bon courage à toi, mais ne prends pas de décision sur un coup de tête, attends de voir l'été.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- mageorNiveau 5
Je n'ai rien à ajouter à tous les excellents conseils qui t'ont été proposés.
Juste un tout petit vécu: après une année vraiment difficile et beaucoup de sacrifices, mon compagnon et moi nous sommes séparés début juin. Et maintenant que les choses sont résolues (déménagement effectué, vacances réorganisées), je peux recommencer à respirer. Difficilement, certes, mais un peu mieux que ce dernier mois qui n'a été que de la survie.
Alors, je n'ose imaginer ce qui ça aurait été lors de ma première années où je pleurais quotidiennement.
Prends du temps pour toi, et fais-toi confiance!
J'espère ne pas être maladroite dans mon message...
Juste un tout petit vécu: après une année vraiment difficile et beaucoup de sacrifices, mon compagnon et moi nous sommes séparés début juin. Et maintenant que les choses sont résolues (déménagement effectué, vacances réorganisées), je peux recommencer à respirer. Difficilement, certes, mais un peu mieux que ce dernier mois qui n'a été que de la survie.
Alors, je n'ose imaginer ce qui ça aurait été lors de ma première années où je pleurais quotidiennement.
Prends du temps pour toi, et fais-toi confiance!
J'espère ne pas être maladroite dans mon message...
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Beaucoup de bons conseils !
Je rajouterai seulement que cette année de réforme a été, pour nous tous, néotit ou vieux routiers, terrible tant nous avons été méprisés, insultés dans nos valeurs, nos pratiques et nos croyances. J'ai 18 ans de boutique, et je n'ai JAMAIS autant pleuré que cette année (je suis, comme toi, LC) à cause de cet immonde gâchis, et ce malgré de très gentilles paroles de soutien de mes élèves et de leurs parents.
Penses-y bien, après t'être vidé la tête, au moment de prendre ta décision : cette année n'a pas été une année ordinaire, elle t'a certainement montré le côté le plus noir et abject de notre institution ... Mais, même malmené, notre métier n'en reste pas moins magnifique.
Repose-toi bien, fais-toi aider par un pro au besoin pour digérer tout cela et tu y verras plus clair après.
Plein de bisous et des tonnes de courage pour surmonter tout cela ! :devil:
Je rajouterai seulement que cette année de réforme a été, pour nous tous, néotit ou vieux routiers, terrible tant nous avons été méprisés, insultés dans nos valeurs, nos pratiques et nos croyances. J'ai 18 ans de boutique, et je n'ai JAMAIS autant pleuré que cette année (je suis, comme toi, LC) à cause de cet immonde gâchis, et ce malgré de très gentilles paroles de soutien de mes élèves et de leurs parents.
Penses-y bien, après t'être vidé la tête, au moment de prendre ta décision : cette année n'a pas été une année ordinaire, elle t'a certainement montré le côté le plus noir et abject de notre institution ... Mais, même malmené, notre métier n'en reste pas moins magnifique.
Repose-toi bien, fais-toi aider par un pro au besoin pour digérer tout cela et tu y verras plus clair après.
Plein de bisous et des tonnes de courage pour surmonter tout cela ! :devil:
- PseudoDemi-dieu
Je rajouterais bien que, démission ou pas, si tu restes aussi perfectionniste et investie de ton rôle au point d'imaginer devoir accepter un poste pour ne pas remettre en cause le latin pour le brevet de troisièmes, alors que tu n'as encore même pas rencontré les dits élèves (et quand bien même, d'ailleurs), tu te prépares un brun out rapido, quelque soit le job.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- User9813Niveau 3
bla bla bla bla
je vais être cash avec toi pour que tu te "blindes" que tu te construises ta carapace
1) tu te fixes des objectifs trop parfait, la vie n'est pas parfaite, acceptes que tu puisses faire des erreurs ... tes élèves apprendront plus en corrigeant tes erreurs ... cela les valorisent.
Il t'est possible aussi de faire semblant de faire des erreurs
2) il existe aussi une intelligence relationnelle.... à toi de t'améliorer petit à petit construit ton monde autour de toi (pour info moi je suis nul en intelligence relationnelle)
3) démissionner et tu vas vivre de quoi ... c'est un troll ?
Allez pour t'encourager, moi je suis contractuel , l'année dernière j'étais prof de maths, le cinquième contractuel, l'ancien contractuel s'était battu avec un élève.
J'avais des cinquième et des troisièmes (une fois il y a un élève qui a sauté de table en table)
Cette année contractuel en technologie, aucune formation mdr
En septembre nouveau programme des troisièmes des quatrièmes et des cinquièmes
Avec des EPI
Je viens du privé... et cella n'est pas plus dur NI PLUS FACILE dans l'E.N.
je vais être cash avec toi pour que tu te "blindes" que tu te construises ta carapace
1) tu te fixes des objectifs trop parfait, la vie n'est pas parfaite, acceptes que tu puisses faire des erreurs ... tes élèves apprendront plus en corrigeant tes erreurs ... cela les valorisent.
Il t'est possible aussi de faire semblant de faire des erreurs
2) il existe aussi une intelligence relationnelle.... à toi de t'améliorer petit à petit construit ton monde autour de toi (pour info moi je suis nul en intelligence relationnelle)
3) démissionner et tu vas vivre de quoi ... c'est un troll ?
Allez pour t'encourager, moi je suis contractuel , l'année dernière j'étais prof de maths, le cinquième contractuel, l'ancien contractuel s'était battu avec un élève.
J'avais des cinquième et des troisièmes (une fois il y a un élève qui a sauté de table en table)
Cette année contractuel en technologie, aucune formation mdr
En septembre nouveau programme des troisièmes des quatrièmes et des cinquièmes
Avec des EPI
Je viens du privé... et cella n'est pas plus dur NI PLUS FACILE dans l'E.N.
- User27372Niveau 7
C'est très dur de faire son stage une année de réforme. Je t'envoie plein de courage...les vacances feront du bien et dis-toi qu'une année ne ressemble jamais à une autre.
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