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- Perso-ailesNiveau 2
Bonjour à tous,
à 48 ans, j'ai souhaité changer de vie, de carrière, j'ai laissé tomber les entreprises pour me lancer dans le concours CRPE que j'ai réussi. Il se trouve que ma formation initiale a été un cursus de lettres que j'ai mené jusqu'en thèse.
Ces dernières années aussi j'avais commencé des études de psycho. J'étais passionnée. Je faisais ces études en même temps que je travaillais dans les entreprises et au fond, je cheminais doucement vers la sortie. Je pensais depuis longtemps à cette reconversion.Il fallait la construire petit à petit, et peut-être également la préparer matériellement et financièrement.
Tout s'est passé comme je le souhaitais : j'ai quitté le monde de l'entreprise en douceur et j'ai pu préparer ce concours. J'étais passionnée. Les valeurs de la République, ça me parlait. Je voyais dans ce combat une vraie mission pour moi. J'étais honnête avec moi-même en choisissant le métier d'enseignant.
Donc je réfléchis. Je ne comprends pas. Je découvre que nous avons la classe des enfants que les autres ne voulaient pas récupérer dans leur classe. Je pensais qu'en étant stagiaire je n'allais pas avoir une classe difficile...
Alors je voulais peut-être démissionner.
Je n'ai aucun plaisir à enseigner en ce moment. On m'a coupé l'envie. C'est très clair.
Comment se passe la démission quand on est stagiaire ? Il paraît que l'on a un mois ?
à 48 ans, j'ai souhaité changer de vie, de carrière, j'ai laissé tomber les entreprises pour me lancer dans le concours CRPE que j'ai réussi. Il se trouve que ma formation initiale a été un cursus de lettres que j'ai mené jusqu'en thèse.
Ces dernières années aussi j'avais commencé des études de psycho. J'étais passionnée. Je faisais ces études en même temps que je travaillais dans les entreprises et au fond, je cheminais doucement vers la sortie. Je pensais depuis longtemps à cette reconversion.Il fallait la construire petit à petit, et peut-être également la préparer matériellement et financièrement.
Tout s'est passé comme je le souhaitais : j'ai quitté le monde de l'entreprise en douceur et j'ai pu préparer ce concours. J'étais passionnée. Les valeurs de la République, ça me parlait. Je voyais dans ce combat une vraie mission pour moi. J'étais honnête avec moi-même en choisissant le métier d'enseignant.
Donc je réfléchis. Je ne comprends pas. Je découvre que nous avons la classe des enfants que les autres ne voulaient pas récupérer dans leur classe. Je pensais qu'en étant stagiaire je n'allais pas avoir une classe difficile...
Alors je voulais peut-être démissionner.
Je n'ai aucun plaisir à enseigner en ce moment. On m'a coupé l'envie. C'est très clair.
Comment se passe la démission quand on est stagiaire ? Il paraît que l'on a un mois ?
- VicomteDeValmontGrand sage
Tu envoies ta lettre avec la date à laquelle tu démissionnes et tu ne te présentes plus à partir de cette date. Et basta.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- BelaLugosiNiveau 6
Es-tu sûre que la maternelle est un niveau qui te convient vraiment ?
- Perso-ailesNiveau 2
Bonjour BelaLugosi,
En fait, je pensais au primaire. Mais quand on m'a annoncé la maternelle, j'ai été à la fois déçue et impatiente de m'y mettre et d'avoir ma classe. Mais les élèves sont très difficiles. Je vois qu'ils sont difficiles, parce qu'ils le sont avec mon binome, avec les personnels de cantines, avec leur parents. Mais bien sûr, il y a ceux qui ne sont pas des enfants à problèmes. Et alors là, je n'arrive pas à m'occuper d'eux : je suis constamment en train de devoir intervenir auprès de ceux qui font le chahu. Ceux qui trinquent fnalement, ce sont les bons élèves.
Mais je crois qu'en primaire, si on m'avait donné une classe difficile ça aurait été pareil.
C'est juste que je ne comprends pas que l'on m'ait donné cette classe puisque je débute.
Gérer une classe difficile, quand on ne sait pas gérer une classe (je ne l'ai pas appris), comment on fait ?
En fait, je pensais au primaire. Mais quand on m'a annoncé la maternelle, j'ai été à la fois déçue et impatiente de m'y mettre et d'avoir ma classe. Mais les élèves sont très difficiles. Je vois qu'ils sont difficiles, parce qu'ils le sont avec mon binome, avec les personnels de cantines, avec leur parents. Mais bien sûr, il y a ceux qui ne sont pas des enfants à problèmes. Et alors là, je n'arrive pas à m'occuper d'eux : je suis constamment en train de devoir intervenir auprès de ceux qui font le chahu. Ceux qui trinquent fnalement, ce sont les bons élèves.
Mais je crois qu'en primaire, si on m'avait donné une classe difficile ça aurait été pareil.
C'est juste que je ne comprends pas que l'on m'ait donné cette classe puisque je débute.
Gérer une classe difficile, quand on ne sait pas gérer une classe (je ne l'ai pas appris), comment on fait ?
- Perso-ailesNiveau 2
J'ai une question qui s'ajoute à la question de la démission.
Car finalement, je veux arrêter de faire ce que je fais : enseigner à une classe diffcile de 27 élèves sans atsem et avec un binome.
J'ai lu quelque part que l'on peut demander un changement de "poste" en cours de route, est-ce que c'est possible de changer pendant l'année de stage (ex : rester fonctionnaire stagiaire, mais ailleurs) ?
Car finalement, je veux arrêter de faire ce que je fais : enseigner à une classe diffcile de 27 élèves sans atsem et avec un binome.
J'ai lu quelque part que l'on peut demander un changement de "poste" en cours de route, est-ce que c'est possible de changer pendant l'année de stage (ex : rester fonctionnaire stagiaire, mais ailleurs) ?
- roxanneOracle
J'ai un peu de mal avec la notion de" "bons" ou "mauvais" élèves en maternelle, mais ce n'est pas le sujet. As-tu une tutrice? Je trouve que justement l'intérêt de l'enseignement en maternelle, c'est que rien n'est figé et que ça peut évoluer. Mais des PE te le diront mieux que moi j'imagine. Maintenant des classes avec des élèves difficiles, tu en auras d'autres effectivement. N'as-tu pas un peu idéalisé ce métier ?
- lisette83Érudit
C'est possible en primaire si vous êtes reconnu en difficulté mais cela veut dire à 99% renouvellement de stage l'année prochaine.Perso-ailes a écrit:J'ai une question qui s'ajoute à la question de la démission.
Car finalement, je veux arrêter de faire ce que je fais : enseigner à une classe diffcile de 27 élèves sans atsem et avec un binome.
J'ai lu quelque part que l'on peut demander un changement de "poste" en cours de route, est-ce que c'est possible de changer pendant l'année de stage (ex : rester fonctionnaire stagiaire, mais ailleurs) ?
- stenchMonarque
As-tu passé le bon concours? J'enseigne en lycée avec plaisir (enfin, souvent...) alors que ce que tu décris -et qui semble assez normal en maternelle- je ne l'aurais pas supporté un mois je pense. Peut-être devrais-tu serrer les dents et attendre ton affectation définitive qui sera peut-être avec des élèves plus "âgés"? Peut-être devrais-tu attendre et passer un autre concours, genre CAPES ou Agrégation, puisque tu as une formation en Lettres? La démission me semble un peu radicale mais tu connais ta situation mieux que nous.
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- Ma'amÉrudit
Il ne faut pas oublier que c'est un métier qui s'apprend et que la posture se travaille, même et surtout en maternelle.
As-tu eu des visites de formateurs pour te donner des conseils ?
C'est normal de galérer un peu au début.
Moi, j'ai commencé instit et j'ai réussi à me faire mettre la misère par des classes de choupis pendant mon année de PE2. Je les ai transformés en Gremlins !
J'avais l'impression que je ne saurais jamais faire, que ce n'était pas le métier que je voulais faire. Je voulais démissionner tout le temps. Et puis, je me suis accrochée (moi aussi j'étais en reconversion, j'avais 35 ans et pas de plan B). Et j'ai fini par progresser. L'année de stage, en écoutant les conseils des formateurs et des collègues et puis au fur et à mesure des années.
Ca s'est fait doucement, il n'y a pas eu un matin où tout a été miraculeux, mais les gestes professionnels se sont installés.
Il faut parfois se faire violence et avoir l'humilité d'écouter les conseils prodigués. Je ne dis pas que tu ne l'as pas, mais pour moi c'était clairement le cas.
Et puis, il faut parfois casser la représentation qu'on avait du métier.
Là j'ai passé le CAPES pour devenir professeur d'anglais. Je me retrouve stagiaire cette année, avec tout le temps du monde au fond de ma classe pour me scruter. Je (re)fais des erreurs de débutante et ça m'énerve contre moi-même. Je découvre que j'ai tout à apprendre sur la gestion de classe avec des ados, sur la façon dont on doit mener un cours de langue.
D'un côté c'est passionnant, mais d'un autre, j'ai l'impression que c'est insurmontable et que je n'y arriverai jamais. Plusieurs fois, j'ai songé à mettre fin à mon détachement pour retourner dans le primaire pour faire ce métier que j'ai tant bien que mal appris à faire. Mais non, il faut que je m'accroche, c'est trop tôt pour renoncer !
Ce n'est pas parce que je ne sais pas faire maintenant que je ne saurai jamais. Et c'est pareil pour toi.
Une amie m'a dit un jour qu'il fallait environ 5 ans pour être bien en classe. Je crois que c'est vrai.
Et puis, il y a aussi la question des conditions. Dans mon cas perso, j'ai fait aussi peu de maternelle que possible. J'ai détesté ça et je sais que je ne suis pas compétente. En revanche, avec les grands, je me défendais. C'est dommage que vous n'ayez plus une formation qui vous permette de toucher aux trois cycles. C'était quand même mieux, je trouve.
C'est pareil, travailler sans ATSEM, ce n'est pas génial.
Bon, désolée pour le gros pavé, mais je voulais juste te dire que tu n'es pas la seule à avoir ce genre de pensées. Si tu es sûre de ton choix, je crois que les autres t'ont indiqué la marche à suivre pour démissionner.
Mais la vraie question est : as-tu un plan B ? Sans vouloir être désagréable, ce n'est pas forcément facile de retrouver un travail à 48 ans.
Bon courage pour ta prise de décision. J'espère que mon témoignage t'aura été utile.
As-tu eu des visites de formateurs pour te donner des conseils ?
C'est normal de galérer un peu au début.
Moi, j'ai commencé instit et j'ai réussi à me faire mettre la misère par des classes de choupis pendant mon année de PE2. Je les ai transformés en Gremlins !
J'avais l'impression que je ne saurais jamais faire, que ce n'était pas le métier que je voulais faire. Je voulais démissionner tout le temps. Et puis, je me suis accrochée (moi aussi j'étais en reconversion, j'avais 35 ans et pas de plan B). Et j'ai fini par progresser. L'année de stage, en écoutant les conseils des formateurs et des collègues et puis au fur et à mesure des années.
Ca s'est fait doucement, il n'y a pas eu un matin où tout a été miraculeux, mais les gestes professionnels se sont installés.
Il faut parfois se faire violence et avoir l'humilité d'écouter les conseils prodigués. Je ne dis pas que tu ne l'as pas, mais pour moi c'était clairement le cas.
Et puis, il faut parfois casser la représentation qu'on avait du métier.
Là j'ai passé le CAPES pour devenir professeur d'anglais. Je me retrouve stagiaire cette année, avec tout le temps du monde au fond de ma classe pour me scruter. Je (re)fais des erreurs de débutante et ça m'énerve contre moi-même. Je découvre que j'ai tout à apprendre sur la gestion de classe avec des ados, sur la façon dont on doit mener un cours de langue.
D'un côté c'est passionnant, mais d'un autre, j'ai l'impression que c'est insurmontable et que je n'y arriverai jamais. Plusieurs fois, j'ai songé à mettre fin à mon détachement pour retourner dans le primaire pour faire ce métier que j'ai tant bien que mal appris à faire. Mais non, il faut que je m'accroche, c'est trop tôt pour renoncer !
Ce n'est pas parce que je ne sais pas faire maintenant que je ne saurai jamais. Et c'est pareil pour toi.
Une amie m'a dit un jour qu'il fallait environ 5 ans pour être bien en classe. Je crois que c'est vrai.
Et puis, il y a aussi la question des conditions. Dans mon cas perso, j'ai fait aussi peu de maternelle que possible. J'ai détesté ça et je sais que je ne suis pas compétente. En revanche, avec les grands, je me défendais. C'est dommage que vous n'ayez plus une formation qui vous permette de toucher aux trois cycles. C'était quand même mieux, je trouve.
C'est pareil, travailler sans ATSEM, ce n'est pas génial.
Bon, désolée pour le gros pavé, mais je voulais juste te dire que tu n'es pas la seule à avoir ce genre de pensées. Si tu es sûre de ton choix, je crois que les autres t'ont indiqué la marche à suivre pour démissionner.
Mais la vraie question est : as-tu un plan B ? Sans vouloir être désagréable, ce n'est pas forcément facile de retrouver un travail à 48 ans.
Bon courage pour ta prise de décision. J'espère que mon témoignage t'aura été utile.
- JennyMédiateur
stench a écrit:As-tu passé le bon concours? J'enseigne en lycée avec plaisir (enfin, souvent...) alors que ce que tu décris -et qui semble assez normal en maternelle- je ne l'aurais pas supporté un mois je pense. Peut-être devrais-tu serrer les dents et attendre ton affectation définitive qui sera peut-être avec des élèves plus "âgés"? Peut-être devrais-tu attendre et passer un autre concours, genre CAPES ou Agrégation, puisque tu as une formation en Lettres? La démission me semble un peu radicale mais tu connais ta situation mieux que nous.
Les débuts sont souvent difficiles. La première année, je voulais aussi démissionner (des classes difficiles, une tutrice horrible...) et finalement, je me suis accrochée. C'est ma 4e rentrée et je suis beaucoup plus à l'aise. J'aime mon métier et je me débrouille beaucoup mieux.
- ZagaraGuide spirituel
Toutes les classes ont des élèves difficiles ou inadaptés, et ce de la maternelle jusqu'au lycée.
Les PE commencent leurs premières armes en maternelle, tout comme on envoie les jeunes certifiés/agrégés plutôt en ZEP et en collège, avec la pilule TZR pour les plus chanceux <3. C'est le côté bizutage du métier, mais dès que tu as des points, tu peux évoluer (assez vite) vers le primaire. Faut serrer les fesses pendants quelques temps.
C'est tout à fait normal de galérer au début : c'est un métier difficile, qui s'apprend et les études fondamentales qu'on délivre à l'université n'y préparent pas du tout. Il y a un gouffre entre le "métier de fainéant" dont parlent les politiques ou la doxa des gens du privé et la difficulté réelle du métier ainsi que l'expertise de terrain qu'il demande de développer. Et, surtout, lorsqu'on rate, on le ressent intimement et violemment, puisque cela se manifeste par des élèves intenables. C'est donc tout à fait normal d'avoir une impression amplifiée de ses échecs, ceux ci sont plus concrets et violents au quotidien que dans le privé. Mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas réussir à force de travail et d'expérience.
La décision que tu vas prendre est lourde de conséquence, mais c'est à toi de la prendre. Il y a aussi l'alternative de se blinder, d'apprendre, pour voir, au bout de quelques temps, si c'était vraiment une erreur ou une mauvaise passe. Ce qui est certain, c'est que ce n'est jamais un métier facile, mais on s'y fait et on y devient bon.
Les PE commencent leurs premières armes en maternelle, tout comme on envoie les jeunes certifiés/agrégés plutôt en ZEP et en collège, avec la pilule TZR pour les plus chanceux <3. C'est le côté bizutage du métier, mais dès que tu as des points, tu peux évoluer (assez vite) vers le primaire. Faut serrer les fesses pendants quelques temps.
C'est tout à fait normal de galérer au début : c'est un métier difficile, qui s'apprend et les études fondamentales qu'on délivre à l'université n'y préparent pas du tout. Il y a un gouffre entre le "métier de fainéant" dont parlent les politiques ou la doxa des gens du privé et la difficulté réelle du métier ainsi que l'expertise de terrain qu'il demande de développer. Et, surtout, lorsqu'on rate, on le ressent intimement et violemment, puisque cela se manifeste par des élèves intenables. C'est donc tout à fait normal d'avoir une impression amplifiée de ses échecs, ceux ci sont plus concrets et violents au quotidien que dans le privé. Mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas réussir à force de travail et d'expérience.
La décision que tu vas prendre est lourde de conséquence, mais c'est à toi de la prendre. Il y a aussi l'alternative de se blinder, d'apprendre, pour voir, au bout de quelques temps, si c'était vraiment une erreur ou une mauvaise passe. Ce qui est certain, c'est que ce n'est jamais un métier facile, mais on s'y fait et on y devient bon.
- roxanneOracle
C'est marrant parce que mon fils est MS et il a une jeune stagiaire qui fait la décharge de sa maîtresse directrice. Alors, il l'adore mais en même temps, d'après ce qu'il me raconte (et dans la mesure où tout est authentique), il en "profite" un peu. Aujourd'hui, il m'a dit qu'avec son copain, ils n'étaient pas remontés tout de suite quand la maîtresse a tapé dans les mains après la récré, qu'ils s'étaient "cachés" et qu'ils étaient rentrés par une autre porte. Bon, je l'ai fâché, je lui ai dit qu'il fallait obéir, je lui ai demandé s'il faisait pareil avec l'autre maîtresse, il m'a dit que non. Donc, tout petits, ils savent ce qu'ils peuvent faire ou non et avec qui ils peuvent le faire.Ma'am a écrit:Il ne faut pas oublier que c'est un métier qui s'apprend et que la posture se travaille, même et surtout en maternelle.
As-tu eu des visites de formateurs pour te donner des conseils ?
C'est normal de galérer un peu au début.
Moi, j'ai commencé instit et j'ai réussi à me faire mettre la misère par des classes de choupis pendant mon année de PE2. Je les ai transformés en Gremlins !
J'avais l'impression que je ne saurais jamais faire, que ce n'était pas le métier que je voulais faire. Je voulais démissionner tout le temps. Et puis, je me suis accrochée (moi aussi j'étais en reconversion, j'avais 35 ans et pas de plan B). Et j'ai fini par progresser. L'année de stage, en écoutant les conseils des formateurs et des collègues et puis au fur et à mesure des années.
Ca s'est fait doucement, il n'y a pas eu un matin où tout a été miraculeux, mais les gestes professionnels se sont installés.
Il faut parfois se faire violence et avoir l'humilité d'écouter les conseils prodigués. Je ne dis pas que tu ne l'as pas, mais pour moi c'était clairement le cas.
Et puis, il faut parfois casser la représentation qu'on avait du métier.
Là j'ai passé le CAPES pour devenir professeur d'anglais. Je me retrouve stagiaire cette année, avec tout le temps du monde au fond de ma classe pour me scruter. Je (re)fais des erreurs de débutante et ça m'énerve contre moi-même. Je découvre que j'ai tout à apprendre sur la gestion de classe avec des ados, sur la façon dont on doit mener un cours de langue.
D'un côté c'est passionnant, mais d'un autre, j'ai l'impression que c'est insurmontable et que je n'y arriverai jamais. Plusieurs fois, j'ai songé à mettre fin à mon détachement pour retourner dans le primaire pour faire ce métier que j'ai tant bien que mal appris à faire. Mais non, il faut que je m'accroche, c'est trop tôt pour renoncer !
Ce n'est pas parce que je ne sais pas faire maintenant que je ne saurai jamais. Et c'est pareil pour toi.
Une amie m'a dit un jour qu'il fallait environ 5 ans pour être bien en classe. Je crois que c'est vrai.
Et puis, il y a aussi la question des conditions. Dans mon cas perso, j'ai fait aussi peu de maternelle que possible. J'ai détesté ça et je sais que je ne suis pas compétente. En revanche, avec les grands, je me défendais. C'est dommage que vous n'ayez plus une formation qui vous permette de toucher aux trois cycles. C'était quand même mieux, je trouve.
C'est pareil, travailler sans ATSEM, ce n'est pas génial.
Bon, désolée pour le gros pavé, mais je voulais juste te dire que tu n'es pas la seule à avoir ce genre de pensées. Si tu es sûre de ton choix, je crois que les autres t'ont indiqué la marche à suivre pour démissionner.
Mais la vraie question est : as-tu un plan B ? Sans vouloir être désagréable, ce n'est pas forcément facile de retrouver un travail à 48 ans.
Bon courage pour ta prise de décision. J'espère que mon témoignage t'aura été utile.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
..Je dirais même plus:plus ils sont petits et plus ils "sentent" au delà de la posture qu'on peut avoir, les moindres failles!
Perso ailes, je pense que tu as idéalisé ce métier et que l'écart entre ce que tu as projeté et ce que tu vis est violent; mais ce serait dommage de rester sur ce sentiment d'échec, tu as en même temps semble-t-il des qualités qui à terme feront de toi une bonne enseignante. Accroche toi, fais toi aider.Ce serait dommage de renoncer. Les difficultés même si c'est dur sur le plan psychologique, sont plutôt courantes. Courage!
Perso ailes, je pense que tu as idéalisé ce métier et que l'écart entre ce que tu as projeté et ce que tu vis est violent; mais ce serait dommage de rester sur ce sentiment d'échec, tu as en même temps semble-t-il des qualités qui à terme feront de toi une bonne enseignante. Accroche toi, fais toi aider.Ce serait dommage de renoncer. Les difficultés même si c'est dur sur le plan psychologique, sont plutôt courantes. Courage!
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Perso-ailesNiveau 2
Bonjour,
Merci à ma'am, à zagara pour vos retours
merci à tous les autres
et roxane, je trouve ton témoignage très intéressant.
Je troue personnellement odieux et méprisant envers les enfants (et leurs parents) d'attribuer un binôme à une classe de maternelle (bonôme de stagiaires de surcroit !)
Pour répondre à ma'am :
depuis que j'ai commencé il y a...deux mois, j'ai sentie une "amélioration".
Effectivement, je m'aide des conseils du formateur et des collègues.
L'observation était nécessaire car je ne vois pas moi-même ce qui cloche, et pourtant, je vois bien que ça cloche. Aussi, quand il y a des trucs qui ont marché, quand je suis seul, je ne sais plus très bien pourquoi ça à marché hier, avant-hier. L'observation me permet de pourquoi ça marche ou ça ne marche pas.
Mais c'est pénible quand je reprends la classe le jeudi : il n'y a pas d'enfants rangés. La classe des binome est la seule classe non tenue. Les enfants courent partout. Il n'y a pas de discipline. Le vendredi, ça va un peu mieux, et le lundi, aussi. Mais bon. C'est dur.
Voilà
Merci à ma'am, à zagara pour vos retours
merci à tous les autres
et roxane, je trouve ton témoignage très intéressant.
Je troue personnellement odieux et méprisant envers les enfants (et leurs parents) d'attribuer un binôme à une classe de maternelle (bonôme de stagiaires de surcroit !)
Pour répondre à ma'am :
depuis que j'ai commencé il y a...deux mois, j'ai sentie une "amélioration".
Effectivement, je m'aide des conseils du formateur et des collègues.
L'observation était nécessaire car je ne vois pas moi-même ce qui cloche, et pourtant, je vois bien que ça cloche. Aussi, quand il y a des trucs qui ont marché, quand je suis seul, je ne sais plus très bien pourquoi ça à marché hier, avant-hier. L'observation me permet de pourquoi ça marche ou ça ne marche pas.
Mais c'est pénible quand je reprends la classe le jeudi : il n'y a pas d'enfants rangés. La classe des binome est la seule classe non tenue. Les enfants courent partout. Il n'y a pas de discipline. Le vendredi, ça va un peu mieux, et le lundi, aussi. Mais bon. C'est dur.
Voilà
- Ma'amÉrudit
C'est n'importe quoi de mettre un binôme de stagiaires sur n'importe quelle classe à mon avis.
Je vois que tu reprends du poil de la bête. J'espère que tu as pu te ressourcer pendant les vacances. :lol:
Ne lâche rien
Je vois que tu reprends du poil de la bête. J'espère que tu as pu te ressourcer pendant les vacances. :lol:
Ne lâche rien
- CatheloseNiveau 3
Bonjour,
j'ai le même âge que toi, mais je suis en collège et j'ai débuté plus tôt. A mes débuts j'ai eu des classes difficiles dont personne ne voulait et j'ai ramé pendant un an. Depuis, je me suis aguerrie et la "gentillesse" sort quand ils ont bien assimilé les règles de fonctionnement.
Comme beaucoup de personnes qui t'ont répondu plus haut, je te dirai qu'en général les débuts sont difficiles et que l'on se décourage souvent. Accroche toi, tu n'auras pas des maternelles toute ta carrière. Ensuite, je ne sais pas si cela peut t'aider mais une maîtresse de maternelle (petite section) m'avait dit un jour qu'il fallait face à des enfants "être un mur", c'est à dire solide, ne pas céder dans les exigences tout en restant humain dans le dialogue. Cette petite remarque m'a beaucoup guidée et me guide encore.
Bon courage à toi, ne lâche rien.
j'ai le même âge que toi, mais je suis en collège et j'ai débuté plus tôt. A mes débuts j'ai eu des classes difficiles dont personne ne voulait et j'ai ramé pendant un an. Depuis, je me suis aguerrie et la "gentillesse" sort quand ils ont bien assimilé les règles de fonctionnement.
Comme beaucoup de personnes qui t'ont répondu plus haut, je te dirai qu'en général les débuts sont difficiles et que l'on se décourage souvent. Accroche toi, tu n'auras pas des maternelles toute ta carrière. Ensuite, je ne sais pas si cela peut t'aider mais une maîtresse de maternelle (petite section) m'avait dit un jour qu'il fallait face à des enfants "être un mur", c'est à dire solide, ne pas céder dans les exigences tout en restant humain dans le dialogue. Cette petite remarque m'a beaucoup guidée et me guide encore.
Bon courage à toi, ne lâche rien.
- Reine MargotDemi-dieu
Il faut se dire que l'enseignement, de la maternelle au lycée, c'est beaucoup de la gestion d'élèves, avec oui, de l'agitation à gérer, des élèves "difficiles". Tu en auras dans chaque classe, que ce soit en maternelle ou en CM2. Je n'ai pas l'impression que l'aspect éducatif du métier t'enthousiasme, tu peux tenter un autre niveau mais même plus âgés tu auras des élèves "difficiles". A toi de voir si ça te convient...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LenagcnNiveau 10
A te lire, il y a un point extrêmement positif pour toi:
le jeudi tu raaaames, le vendredi c'est mieux.
Apparemment, le lundi, "ça" tient encore, et paf le mardi, c'est à nouveau la misère.
C'est bien que TU apportes un cadre, et en tout cas plus que ton binôme.
J'ai été à ta place l'an dernier, avec une classe absolument adorable, mais absolument détruite par la binôme que l'espé m'a collé dans les pattes (une personne exceptionnelle, disons-le, jamais on n'avait eu un numéro pareil).
Et tous les jeudis, je remettais le cadre, encore et encore.
C'est usant.
C'est déstabilisant.
Mais c'est une vraie source de satisfaction de se dire qu'"on y arrive".
Pour ce qui est de la classe poubelle... Ahum...
sympas les collègues!
le jeudi tu raaaames, le vendredi c'est mieux.
Apparemment, le lundi, "ça" tient encore, et paf le mardi, c'est à nouveau la misère.
C'est bien que TU apportes un cadre, et en tout cas plus que ton binôme.
J'ai été à ta place l'an dernier, avec une classe absolument adorable, mais absolument détruite par la binôme que l'espé m'a collé dans les pattes (une personne exceptionnelle, disons-le, jamais on n'avait eu un numéro pareil).
Et tous les jeudis, je remettais le cadre, encore et encore.
C'est usant.
C'est déstabilisant.
Mais c'est une vraie source de satisfaction de se dire qu'"on y arrive".
Pour ce qui est de la classe poubelle... Ahum...
sympas les collègues!
- LuzNiveau 6
Salut !
Et oui c'est dur la réalité, surtout quand on entend avant d'entrer dans le métier que c'est super cool ! J'avais une collègue qui s'était reconvertie dans l'enseignement "pour avoir plus de temps pour ses enfants". Elle avouait que maintenant elle bossait encore plus qu'avant...
Pour les classes difficiles, malheureusement ce sera presque toujours le cas tant que tu ne seras pas en poste fixe... quand j'étais en poste en REP+ en Seine Saint-Denis je m'arrangeais pour que le ou la collègue qui débarquait n'ait pas les regroupements horribles à plus de 27 en fin de journée. Mais rares sont les collègues qui épargnent ça aux nouveaux. Je bénie la fin des bilangues car cela met un terme aux cours d'espagnol en regroupement : ceux qui ne font pas allemand et qui ne font pas bilangue espagnol sont loin d'être les plus sages... en général.
Bref, courage, ça va s'améliorer. Teste d'autres niveaux avant de définitivement démissionner. On s'est tous fait bordéliser au début, ceux qui te diront le contraire ne sont certainement pas très honnêtes. Et même pas qu'au début d'ailleurs !
Et oui c'est dur la réalité, surtout quand on entend avant d'entrer dans le métier que c'est super cool ! J'avais une collègue qui s'était reconvertie dans l'enseignement "pour avoir plus de temps pour ses enfants". Elle avouait que maintenant elle bossait encore plus qu'avant...
Pour les classes difficiles, malheureusement ce sera presque toujours le cas tant que tu ne seras pas en poste fixe... quand j'étais en poste en REP+ en Seine Saint-Denis je m'arrangeais pour que le ou la collègue qui débarquait n'ait pas les regroupements horribles à plus de 27 en fin de journée. Mais rares sont les collègues qui épargnent ça aux nouveaux. Je bénie la fin des bilangues car cela met un terme aux cours d'espagnol en regroupement : ceux qui ne font pas allemand et qui ne font pas bilangue espagnol sont loin d'être les plus sages... en général.
Bref, courage, ça va s'améliorer. Teste d'autres niveaux avant de définitivement démissionner. On s'est tous fait bordéliser au début, ceux qui te diront le contraire ne sont certainement pas très honnêtes. Et même pas qu'au début d'ailleurs !
- colombaneFidèle du forum
Cela ne fait qu'un mois et demi depuis la rentrée.. c'est beaucoup trop court pour porter un jugement et prendre une décision. Tu es loin d'avoir tout vu, tout connu, tout expérimenté..
Tu es stagiaire, donc tu seras ailleurs l'an prochain. Dans une autre école, dans une autre ville peut-être.. avec un autre niveau, certainement ATSEM si maternelle, et d'autres collègues.
Il y a des élèves et des familles ingérables, mais il y en a toujours eu, et il y en aura toujours. Quel que soit le "niveau" de l'enseignant.
Alors ne te mets pas martel en tête....
Tu es stagiaire, donc tu seras ailleurs l'an prochain. Dans une autre école, dans une autre ville peut-être.. avec un autre niveau, certainement ATSEM si maternelle, et d'autres collègues.
Il y a des élèves et des familles ingérables, mais il y en a toujours eu, et il y en aura toujours. Quel que soit le "niveau" de l'enseignant.
Alors ne te mets pas martel en tête....
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- Perso-ailesNiveau 2
Bonjour et merci pour vos retours,
Merci pour vos retours positifs et vos conseils ! ça fait du bien.
Effectivement, il y a des choses qui vont mieux. J'arrive de mieux en mieux à tenir ma classe. Et les collègues me glissent discrètement à l'oreille qu'ils voient bien que ça marche avec moi.
Et puis, je m'attache à eux.
Je regrette quand même que la partie gestion de classe se soit faite des fois aux détriments des apprentissages...quelle perte de temps ! Et les enfants pénibles, il y en a pas mal dans la classe...prennent beaucoup d'énergie et ce sont les élèves "sages" qui en patissent...
Aussi, là ça va, je me sents bien. Mais j'appréhende les visites...(prochaine à la fin du mois)
je ne sais pas comment je serai, comment seront les élèves.
...
Merci pour vos retours positifs et vos conseils ! ça fait du bien.
Effectivement, il y a des choses qui vont mieux. J'arrive de mieux en mieux à tenir ma classe. Et les collègues me glissent discrètement à l'oreille qu'ils voient bien que ça marche avec moi.
Et puis, je m'attache à eux.
Je regrette quand même que la partie gestion de classe se soit faite des fois aux détriments des apprentissages...quelle perte de temps ! Et les enfants pénibles, il y en a pas mal dans la classe...prennent beaucoup d'énergie et ce sont les élèves "sages" qui en patissent...
Aussi, là ça va, je me sents bien. Mais j'appréhende les visites...(prochaine à la fin du mois)
je ne sais pas comment je serai, comment seront les élèves.
...
- CatheloseNiveau 3
Bienvenue dans la réalité de la gestion de classe !
Super si ça va mieux !
N'appréhende pas, sois toi-même puisque ça fonctionne.
Super si ça va mieux !
N'appréhende pas, sois toi-même puisque ça fonctionne.
- Perso-ailesNiveau 2
Bonjour à tous,
Voilà un mois qui est passé depuis mon dernier message ici.
Entre temps, j'y croyais de nouveau.
Mais la réalité revient à grands pas : aujourd'hui (jeudi !!!) je me récupère une classe complètement survoltée. Du coup, j'ai passé la journée à "cadrer" avec beaucoup d'autorité (j'en ai marre aussi d'être comme ça). Pendant que je raconte une histoire, je suis sans arrêts interrompue, sans arrêt il y a un truc, je n'en pleux plus. Pas d'atsem, j'arrive à rien. Si : parfois, il y a des moments de calme, parfois il y a des moments où les enfants travaillent en atelier.
Bon, j'ai envie d'envoyer ma lettre de démisssion.
Je me demandais un truc : est-ce que je peux repasser un concours après (genre capes ) ? Ou est-ce que je peux devenir contractuelle ?
Aussi, une troisième question : si j'envoie ma lettre la semaine prochaine. S'ils reçoivent la lettre le 26 novembre par exemple, je ne reviens pas le 3 janvier, c'est bien ça ?
J'ai entendu dire qu'il y a un entretien avec un inscpecteur avant. Et que l'EN pouvait s'opposer à notre démission. Qu'en est-il ?
Car, si je trouve du travail pour le mois de janvier, j'aimerais bien enchaîner ...
merci
Voilà un mois qui est passé depuis mon dernier message ici.
Entre temps, j'y croyais de nouveau.
Mais la réalité revient à grands pas : aujourd'hui (jeudi !!!) je me récupère une classe complètement survoltée. Du coup, j'ai passé la journée à "cadrer" avec beaucoup d'autorité (j'en ai marre aussi d'être comme ça). Pendant que je raconte une histoire, je suis sans arrêts interrompue, sans arrêt il y a un truc, je n'en pleux plus. Pas d'atsem, j'arrive à rien. Si : parfois, il y a des moments de calme, parfois il y a des moments où les enfants travaillent en atelier.
Bon, j'ai envie d'envoyer ma lettre de démisssion.
Je me demandais un truc : est-ce que je peux repasser un concours après (genre capes ) ? Ou est-ce que je peux devenir contractuelle ?
Aussi, une troisième question : si j'envoie ma lettre la semaine prochaine. S'ils reçoivent la lettre le 26 novembre par exemple, je ne reviens pas le 3 janvier, c'est bien ça ?
J'ai entendu dire qu'il y a un entretien avec un inscpecteur avant. Et que l'EN pouvait s'opposer à notre démission. Qu'en est-il ?
Car, si je trouve du travail pour le mois de janvier, j'aimerais bien enchaîner ...
merci
- Lowpow29Neoprof expérimenté
J'ai été voir ce film (documentaire) mardi :
http://printemps-education.org/lecole-en-vie-film-documentaire-de-mathilde-syre/
Je te le conseille vivement pour - peut-être - te sortir la tête de l'eau, retrouver la foi (un peu!) et voir les choses sous un angle différent, grâce notamment à l'exemple de la classe de maternelle.
Bon courage !
http://printemps-education.org/lecole-en-vie-film-documentaire-de-mathilde-syre/
Je te le conseille vivement pour - peut-être - te sortir la tête de l'eau, retrouver la foi (un peu!) et voir les choses sous un angle différent, grâce notamment à l'exemple de la classe de maternelle.
Bon courage !
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Perso-ailesNiveau 2
...oui, oui, ce genre de documentaire, c'est ce qui me faisait rêver quand j'ai passé le concours.
Et puis la réalité, elle est différente.
J'ai l'impression que j'ai subi un symptôme post traumatique après cette rentrée violente.
Moi, j'ai une classe "poubelle". Je me récupère tous les enfants que personne ne voulait (j'ai parlé avec les maîtresses des petites sections qui connaissent bien la dizaine d'enfants très très turbulent qui sont dans ma classe...).
En fait, quand on parle de notre classe, la directrice dit : c'est la classe avec les enseignants stagiaires qui ont une gestion de classe difficile. Elle ne dit pas : c'est la classe difficile avec les enseignants stagiaires...
Et puis la réalité, elle est différente.
J'ai l'impression que j'ai subi un symptôme post traumatique après cette rentrée violente.
Moi, j'ai une classe "poubelle". Je me récupère tous les enfants que personne ne voulait (j'ai parlé avec les maîtresses des petites sections qui connaissent bien la dizaine d'enfants très très turbulent qui sont dans ma classe...).
En fait, quand on parle de notre classe, la directrice dit : c'est la classe avec les enseignants stagiaires qui ont une gestion de classe difficile. Elle ne dit pas : c'est la classe difficile avec les enseignants stagiaires...
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