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- Xam33Je viens de m'inscrire !
Bonsoir à tous,
Je m'appelle Xam33 (34ans) je me suis inscrit sur votre site car je souhaiterai partager avec vous mon projet professionnel et surtout avoir l'avis de professionnel de l'enseignement.
Mon parcours est le suivant, titulaire d'un bac + 4 en Economie, Banque et Finance internationale, j'ai passé ensuite un Master recherche en Histoire économique (étude des courants de la pensée économique pour faire simple). Destiné à passer la thèse (gros intérêt pour l'enseignement et la recherche) mais n'ayant pas obtenu de bourse j'ai arrêté au bac +5 pour rentrer sur le marché du travail. De part ma formation me voilà embauché il y a 7 ans par un établissement bancaire où j'ai exercé différents postes (commercial, chargé de portefeuille et contrôleur bancaire). Depuis déjà quelques années mon désir d'enseigner se faisait plus présent, d'autant que je m'étais toujours dit que je reviendrai vers mes premiers amours (l'enseignement) après une expérience de terrain. Ce gout d'enseigner m'est réapparu lorsque dans le cadre de mon travail j'ai été amené à tutorer des stagiaires (en formation au Lycée Pro et en BTS). Pour info, durant mes études j'avais donné des cours particuliers, une expérience enrichissante.
Donc c'est décidé je me suis enfin lancé pour passer le concours du CAPLP spécialité Commerce et Vente ainsi que le CAPET Eco Gestion Marketing. Je me suis vite inscrit pour cette année vu que les inscriptions se clôturent le 13 octobre. L'idée est de tenter les concours cette année pour ne pas avoir de regret.
Ouf enfin j'ai terminé cette présentation désolé si c'était un peu long .
J'ai au préalable consulter le forum, j'y ai trouvé quelques réponses mais en ouvrant ce sujet je souhaiterai recueillir vos témoignages en tant que professionnel sur la réalité du métier d'enseignant face à ce public (élèves de Lycée pro et technique) et sur l'enseignement de ces deux disciplines. Personnellement et de par mon parcours professionnel, mon souhait d'enseigner dans les Lycées professionnels et techniques s'en est trouvé renforcé.
Je me doute que le métier est loin d'être facile à la lecture des différents forums, mais je sais aussi que j'aime le challenge, que je n'exercerai pas ce métier pour la passion d'une matière mais plutôt l'envie de transmettre mon savoir et mon expérience aux élèves pour les préparer à entrer sur le marché du travail. Mon intérêt est davantage porté sur l'humain (comment arriver à faire passer une idée malgré les obstacles) que sur la matière en elle-même, même si je l'apprécie.
D'autres questions me taraudent entre autre:
-Est ce un public très difficile tel que j'ai pu le lire?
-Optant pour le public ma première affectation sera en Ile de France mais étant originaire d'Aquitaine cela peut prendre combien de temps pour y revenir d'après vous?
-La rémunération je l'ai lu sur le site educ.gouv, au début elle serait d'environ 1600€ à laquelle je suppose on ajoute des heures sup et peut être au fil du temps d'autres indemnités tel que Prof principal ce qui permet je suppose de tabler sur un salaire un peu plus intéressant, lequel?
-Et pour finir, J'ai pu lire qu'il y avait des évolutions professionnelles possible, tel que Chef de travaux, Directeur d'établissement, Inspecteur, mais dans la réalité est ce que ces postes sont vraiment accessible?
Je remercie par avance ceux et celles qui prendront le temps de me répondre.
Bonne soirée à tous et au plaisir de vous lire.
Je m'appelle Xam33 (34ans) je me suis inscrit sur votre site car je souhaiterai partager avec vous mon projet professionnel et surtout avoir l'avis de professionnel de l'enseignement.
Mon parcours est le suivant, titulaire d'un bac + 4 en Economie, Banque et Finance internationale, j'ai passé ensuite un Master recherche en Histoire économique (étude des courants de la pensée économique pour faire simple). Destiné à passer la thèse (gros intérêt pour l'enseignement et la recherche) mais n'ayant pas obtenu de bourse j'ai arrêté au bac +5 pour rentrer sur le marché du travail. De part ma formation me voilà embauché il y a 7 ans par un établissement bancaire où j'ai exercé différents postes (commercial, chargé de portefeuille et contrôleur bancaire). Depuis déjà quelques années mon désir d'enseigner se faisait plus présent, d'autant que je m'étais toujours dit que je reviendrai vers mes premiers amours (l'enseignement) après une expérience de terrain. Ce gout d'enseigner m'est réapparu lorsque dans le cadre de mon travail j'ai été amené à tutorer des stagiaires (en formation au Lycée Pro et en BTS). Pour info, durant mes études j'avais donné des cours particuliers, une expérience enrichissante.
Donc c'est décidé je me suis enfin lancé pour passer le concours du CAPLP spécialité Commerce et Vente ainsi que le CAPET Eco Gestion Marketing. Je me suis vite inscrit pour cette année vu que les inscriptions se clôturent le 13 octobre. L'idée est de tenter les concours cette année pour ne pas avoir de regret.
Ouf enfin j'ai terminé cette présentation désolé si c'était un peu long .
J'ai au préalable consulter le forum, j'y ai trouvé quelques réponses mais en ouvrant ce sujet je souhaiterai recueillir vos témoignages en tant que professionnel sur la réalité du métier d'enseignant face à ce public (élèves de Lycée pro et technique) et sur l'enseignement de ces deux disciplines. Personnellement et de par mon parcours professionnel, mon souhait d'enseigner dans les Lycées professionnels et techniques s'en est trouvé renforcé.
Je me doute que le métier est loin d'être facile à la lecture des différents forums, mais je sais aussi que j'aime le challenge, que je n'exercerai pas ce métier pour la passion d'une matière mais plutôt l'envie de transmettre mon savoir et mon expérience aux élèves pour les préparer à entrer sur le marché du travail. Mon intérêt est davantage porté sur l'humain (comment arriver à faire passer une idée malgré les obstacles) que sur la matière en elle-même, même si je l'apprécie.
D'autres questions me taraudent entre autre:
-Est ce un public très difficile tel que j'ai pu le lire?
-Optant pour le public ma première affectation sera en Ile de France mais étant originaire d'Aquitaine cela peut prendre combien de temps pour y revenir d'après vous?
-La rémunération je l'ai lu sur le site educ.gouv, au début elle serait d'environ 1600€ à laquelle je suppose on ajoute des heures sup et peut être au fil du temps d'autres indemnités tel que Prof principal ce qui permet je suppose de tabler sur un salaire un peu plus intéressant, lequel?
-Et pour finir, J'ai pu lire qu'il y avait des évolutions professionnelles possible, tel que Chef de travaux, Directeur d'établissement, Inspecteur, mais dans la réalité est ce que ces postes sont vraiment accessible?
Je remercie par avance ceux et celles qui prendront le temps de me répondre.
Bonne soirée à tous et au plaisir de vous lire.
- IlonaHabitué du forum
Bonjour,
La tonalité de mon message va probablement vous étonner de la part d'une enseignante,mais fuyez cette maison qu'est l'éducation nationale,vous risquez de regretter amèrement d'avoir laissé de côté votre carrière bancaire pour embrasser celle de professeur.
La tonalité de mon message va probablement vous étonner de la part d'une enseignante,mais fuyez cette maison qu'est l'éducation nationale,vous risquez de regretter amèrement d'avoir laissé de côté votre carrière bancaire pour embrasser celle de professeur.
- Xam33Je viens de m'inscrire !
Bonsoir Ilona,
Votre réponse à le mérite d'être honnête mais pourriez vous développer SVP.
Votre réponse à le mérite d'être honnête mais pourriez vous développer SVP.
- lovelydayNiveau 6
Tu vas enseigner à des bac pro commerce et/ou vente....Fuis. 30 élèves qui sont là parce qu'ils aiment les fringues alors c'est cool de les vendre.... Ce sont des classes bruyantes, qui ne travaillent pas...
La prime PP : 117 euros par mois
Les heures sup, c'est aléatoire....Tu peux ne pas en avoir.
l'Aquitaine...Tu y reviendras...en vacances. Et même si tu as ton académie d'origine, tu peux être n'importe où ( style Villeneuve sur lot).
Chef de travaux, proviseur, oui c'est accessible sur concours.
La prime PP : 117 euros par mois
Les heures sup, c'est aléatoire....Tu peux ne pas en avoir.
l'Aquitaine...Tu y reviendras...en vacances. Et même si tu as ton académie d'origine, tu peux être n'importe où ( style Villeneuve sur lot).
Chef de travaux, proviseur, oui c'est accessible sur concours.
- littleJulieNiveau 10
Je vais apporter une autre partie de la réponse.
L'EN joue beaucoup avec la culpabilité des enseignants pour nous faire travailler : tout est présenté "dans l'intérêt des enfants" : après nous avoir assommé de travail (je pense aux collègues qui ont passé une partie de leur été à préparer leurs nouveaux cours pour la réforme du collège et qui galèrent encore), on nous submerge donc de réunionsinutiles (cf. la formation à la réforme) et d'injonctions irréalistes, comme par exemple l'aide personnalisée en classe entière, ou dans une discipline qui n'est pas la nôtre, tout en gelant les salaires (2 fois +0,6 %, c'est une aumône par rapport à l'évolution du coût de la vie des dernières années). Le 1er septembre, il y a eu la suppression d'une prime pour les enseignants qui faisaient 3 heures sup ou + par semaine...
J'ai choisi de claquer la porte : depuis une semaine, je suis en formation pour être contrôleur des finances publiques (accessible sur concours avec bac) : ce que je découvre est hallucinant, tant pour les conditions de la formation (on me fournit un PC portable pour la scolarité, il y a un TBI et un vidéoprojecteur dans chaque salle, connexion internet individuelle à chaque place) que pour les salaires et les primes versées dans cette administration (on a comparé nos salaires : mes nouveaux camarades agents C, donc recrutés en-dessous du bac, gagnaient presque autant avec leurs primes que moi avec 13 ans d'exercice.
Dans le même temps, mes ex-collègues profs doivent râler pour avoir du chauffage (15°C hier matin dans les salles), ont été priés d'amener leur propre PC portable en formation pour la réforme du collège, et les IPR leur ont promis des informations supplémentaires pour les bulletins en janvier
L'EN joue beaucoup avec la culpabilité des enseignants pour nous faire travailler : tout est présenté "dans l'intérêt des enfants" : après nous avoir assommé de travail (je pense aux collègues qui ont passé une partie de leur été à préparer leurs nouveaux cours pour la réforme du collège et qui galèrent encore), on nous submerge donc de réunions
J'ai choisi de claquer la porte : depuis une semaine, je suis en formation pour être contrôleur des finances publiques (accessible sur concours avec bac) : ce que je découvre est hallucinant, tant pour les conditions de la formation (on me fournit un PC portable pour la scolarité, il y a un TBI et un vidéoprojecteur dans chaque salle, connexion internet individuelle à chaque place) que pour les salaires et les primes versées dans cette administration (on a comparé nos salaires : mes nouveaux camarades agents C, donc recrutés en-dessous du bac, gagnaient presque autant avec leurs primes que moi avec 13 ans d'exercice.
Dans le même temps, mes ex-collègues profs doivent râler pour avoir du chauffage (15°C hier matin dans les salles), ont été priés d'amener leur propre PC portable en formation pour la réforme du collège, et les IPR leur ont promis des informations supplémentaires pour les bulletins en janvier
- IlonaHabitué du forum
Pour avoir le droit de côtoyer un public difficile loin de vos proches et pour un salaire de misère,pour avoir le droit d'être méprisé par une large frange de la population ainsi que par votre ministre,vous allez devoir passer une quantité d'obstacles.
Vous allez devoir passer un concours assez sélectif (j'imagine) et ensuite vous aurez le droit à une année de stage en ESPE très éprouvante (il n'y a qu'à lire les propos de collègue stagiaire sur ce forum pour s'en convaincre) ne débouchant pas toujours sur une titularisation.
Je sais que dans le privé,ce n'est pas toujours "drôle",mais enseignant est loin d'être une sinécure contrairement à ce que les gens s'accordent à penser.
Je vous imagine ayant une bonne situation dans le milieu bancaire,et je pense que ce serait une folie de renoncer à cela pour devenir enseignant.
Vous allez devoir passer un concours assez sélectif (j'imagine) et ensuite vous aurez le droit à une année de stage en ESPE très éprouvante (il n'y a qu'à lire les propos de collègue stagiaire sur ce forum pour s'en convaincre) ne débouchant pas toujours sur une titularisation.
Je sais que dans le privé,ce n'est pas toujours "drôle",mais enseignant est loin d'être une sinécure contrairement à ce que les gens s'accordent à penser.
Je vous imagine ayant une bonne situation dans le milieu bancaire,et je pense que ce serait une folie de renoncer à cela pour devenir enseignant.
- JaneBNeoprof expérimenté
Je partage les avis déjà donnés.
Si vous avez une bonne situation dans un établissement bancaire, pourquoi vouloir la quitter?
Vous risquez de le regretter avec tous les sacrifices que ça implique: avoir un salaire franchement pas mirobolant pour le niveau d'études, devoir quitter votre région d'origine pour de longues années , payer des loyers exhorbitants en région parisienne, devoir travailler avec des classes difficiles et peu motivées ...
C'est vous qui voyez mais vous risquez de le regretter amèrement ...
Si vous avez une bonne situation dans un établissement bancaire, pourquoi vouloir la quitter?
Vous risquez de le regretter avec tous les sacrifices que ça implique: avoir un salaire franchement pas mirobolant pour le niveau d'études, devoir quitter votre région d'origine pour de longues années , payer des loyers exhorbitants en région parisienne, devoir travailler avec des classes difficiles et peu motivées ...
C'est vous qui voyez mais vous risquez de le regretter amèrement ...
- GrypheMédiateur
-Et pour finir, J'ai pu lire qu'il y avait des évolutions professionnelles possible, tel que Chef de travaux, Directeur d'établissement, Inspecteur, mais dans la réalité est ce que ces postes sont vraiment accessible?
Je réponds pour cette partie.
On peut passer le concours de personnel de direction au bout de 5 années de service public effectués en qualité de titulaire.
En cas de réussite au concours, on peut devenir principal adjoint (en collège) ou proviseur adjoint (en lycée). Pour devenir proviseur, il faut compter une dizaine d'années de plus, en gros. Mais c'est en tout cas possible.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- JocoNiveau 5
Hello,
waouh ... ça donne pas trop envie là !!
Je vais essayer de contrebalancer ce que mes collègues ont dit même s'il faut avouer que je comprends leurs messages.
Personnellement, j'ai passé 12 ans dans le privé avant de passer le CAPET éco gestion option info il y a un an et demi.
Coté négatif, je dirais :
- le salaire, on a beau s'y attendre, c'est dur à encaisser tant en stage que lors de la titularisation.
A noter que dans le cadre du capet, tu peux récupérer 60% de l'ancienneté en tant que cadre. Même avec ça ca reste faible.
- les élèves restent peu motivés globalement. Après un an, je commence déjà à être désabusé par le comportement de certains. Franchement n'espère pas trop de ce coté là. Au mieux tu auras des élèves peu attentifs au pire ils seront épuisants.
- l'année pour préparer le concours, c'est pas évident, l'année de stage c'est dur (pas mal de pression) mais l'année de néotit aussi !!(beaucoup de nouveaux cours à préparer)
Coté positif :
- globalement, j'ai plus de satisfaction à enseigner que j'en avais à faire des projets informatiques mais ça c'est très personnel
- j'ai le sentiment que l'investissement des premières années vaut le coup à terme notamment quand la charge de préparation baisse un peu.
- en éco gestion, on peut réussir à décrocher des heures sup à l'extérieur, IUT & co
- les vacances (faut être honnête) et aussi le fait que tu peux gérer ton temps plus librement. Perso je bosse le soir mais je passe le week end avec mes enfants
- sécurité de l'emploi mais peut être que certains ne seront pas d'accord. La situation du cadre passé 40 ans en entreprise pose qu'en même question.
Bref, pour l'instant je suis plutôt content de ce choix même si je l'ai regretté à certains moments !
waouh ... ça donne pas trop envie là !!
Je vais essayer de contrebalancer ce que mes collègues ont dit même s'il faut avouer que je comprends leurs messages.
Personnellement, j'ai passé 12 ans dans le privé avant de passer le CAPET éco gestion option info il y a un an et demi.
Coté négatif, je dirais :
- le salaire, on a beau s'y attendre, c'est dur à encaisser tant en stage que lors de la titularisation.
A noter que dans le cadre du capet, tu peux récupérer 60% de l'ancienneté en tant que cadre. Même avec ça ca reste faible.
- les élèves restent peu motivés globalement. Après un an, je commence déjà à être désabusé par le comportement de certains. Franchement n'espère pas trop de ce coté là. Au mieux tu auras des élèves peu attentifs au pire ils seront épuisants.
- l'année pour préparer le concours, c'est pas évident, l'année de stage c'est dur (pas mal de pression) mais l'année de néotit aussi !!(beaucoup de nouveaux cours à préparer)
Coté positif :
- globalement, j'ai plus de satisfaction à enseigner que j'en avais à faire des projets informatiques mais ça c'est très personnel
- j'ai le sentiment que l'investissement des premières années vaut le coup à terme notamment quand la charge de préparation baisse un peu.
- en éco gestion, on peut réussir à décrocher des heures sup à l'extérieur, IUT & co
- les vacances (faut être honnête) et aussi le fait que tu peux gérer ton temps plus librement. Perso je bosse le soir mais je passe le week end avec mes enfants
- sécurité de l'emploi mais peut être que certains ne seront pas d'accord. La situation du cadre passé 40 ans en entreprise pose qu'en même question.
Bref, pour l'instant je suis plutôt content de ce choix même si je l'ai regretté à certains moments !
- Gaëlle45Niveau 3
Bonsoir Xam33 !
Je vais t'apporter un autre témoignage...
Je suis stagiaire plp eco gestion commerce et vente. Apres 18 ans de commercial me voilà prof !!! Et je suis tellement contente !!! C'est beaucoup de travail,un salaire bien moins élevé que ce que j'avais auparavant mais je m'épanouie à 200%. C'est sur que les "anciens" doivent rigoler ! Je suis quelqu'un d'optimiste depuis toujours, souriante H24 et une motivation et une envie énorme de faire progresser les jeunes ! Je ne sais pas encore tout, venant du secteur privé certaines choses me choquent et peut être que je ne m'y ferais jamais, mais tant pis ! Je suis là où j'ai envie d'être !
Ma situation est peut être idyllique c'est vrai, je suis stagiaire sur mon département, avec des collègues supers ouverts et une tutrice disponible, agréable et encourageante !!! Je n'ai qu'une classe de 2nde Accueil je les ai 9h par semaine (stagiaire à mi-temps), ils ne sont que 16. Du coup on se connaît bien ! Ils sont bruyants, pas toujours attentifs mais ça se gère ! Pendant ma préparation de concours je suis allée voir des profs en stmg et en fait leurs élèves étaient bien pire que les miens !
J'ai passé le Capet et le caplp. J'ai eu les écrits des 2 mais j'ai loupé les oraux du Capet. En fait je suis bien contente d'avoir eu le caplp car l'enseignement est vraiment concret ! Et le suivi des élèves en stage me semble important et intéressant.
Je n'ai jamais enseigné avant. Même si la conjoncture actuelle n'est pas formidable, je pars du principe qu'il faut tout tenter pour atteindre son but. Je me suis dit que si finalement l'enseignement ne me plaisait pas je pourrais toujours retourner faire du commercial ! Pour l'instant, je suis ravie et je compte bien obtenir ma titularisation.
En ce qui concerne le salaire, quand tu enseignes en bac technique ou en bac pro, ils peuvent reprendre une partie de ton ancienneté dans le privé. Pour un dossier envoyé en septembre, on m'annonce une prise en compte en novembre/décembre !
Voilà ma petite expérience !
Dernière chose... c'est bien le forum, mais parfois c'est bien aussi de s'en détacher car comme partout, il y a des gens contents et d'autres moins. Il faut donc prendre les infoS mais les nuancer ! On n'a pas tous la même vision du boulot et de l'administration qui nous gère. Et ma vision changera peut être dans 5 ans !!! 😉
Bon courage pour la suite !
Je vais t'apporter un autre témoignage...
Je suis stagiaire plp eco gestion commerce et vente. Apres 18 ans de commercial me voilà prof !!! Et je suis tellement contente !!! C'est beaucoup de travail,un salaire bien moins élevé que ce que j'avais auparavant mais je m'épanouie à 200%. C'est sur que les "anciens" doivent rigoler ! Je suis quelqu'un d'optimiste depuis toujours, souriante H24 et une motivation et une envie énorme de faire progresser les jeunes ! Je ne sais pas encore tout, venant du secteur privé certaines choses me choquent et peut être que je ne m'y ferais jamais, mais tant pis ! Je suis là où j'ai envie d'être !
Ma situation est peut être idyllique c'est vrai, je suis stagiaire sur mon département, avec des collègues supers ouverts et une tutrice disponible, agréable et encourageante !!! Je n'ai qu'une classe de 2nde Accueil je les ai 9h par semaine (stagiaire à mi-temps), ils ne sont que 16. Du coup on se connaît bien ! Ils sont bruyants, pas toujours attentifs mais ça se gère ! Pendant ma préparation de concours je suis allée voir des profs en stmg et en fait leurs élèves étaient bien pire que les miens !
J'ai passé le Capet et le caplp. J'ai eu les écrits des 2 mais j'ai loupé les oraux du Capet. En fait je suis bien contente d'avoir eu le caplp car l'enseignement est vraiment concret ! Et le suivi des élèves en stage me semble important et intéressant.
Je n'ai jamais enseigné avant. Même si la conjoncture actuelle n'est pas formidable, je pars du principe qu'il faut tout tenter pour atteindre son but. Je me suis dit que si finalement l'enseignement ne me plaisait pas je pourrais toujours retourner faire du commercial ! Pour l'instant, je suis ravie et je compte bien obtenir ma titularisation.
En ce qui concerne le salaire, quand tu enseignes en bac technique ou en bac pro, ils peuvent reprendre une partie de ton ancienneté dans le privé. Pour un dossier envoyé en septembre, on m'annonce une prise en compte en novembre/décembre !
Voilà ma petite expérience !
Dernière chose... c'est bien le forum, mais parfois c'est bien aussi de s'en détacher car comme partout, il y a des gens contents et d'autres moins. Il faut donc prendre les infoS mais les nuancer ! On n'a pas tous la même vision du boulot et de l'administration qui nous gère. Et ma vision changera peut être dans 5 ans !!! 😉
Bon courage pour la suite !
- GrypheMédiateur
Merci Gaëlle pour ton enthousiasme, ça fait plaisir à lire.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- LefterisEsprit sacré
Bonjour, je suis moi-même un reconverti de la FP, en raison de problèmes trop longs à expliquer. Le bilan est plutôt négatif, quoique pas à 100%
Côté négatif :
- le traitement, -30 % à grade égal au sein de la FP (comme le fait remarquer Little Julie)
-l'intérêt du métier : il est inversement proportionnel à l'intérêt que j'éprouve pour ma (défunte) discipline,ça frôle le zéro. Il faut savoir se détacher pur ne pas être trop déçu.
-le "public", comme on dit dit dans la novlangue EN.
- l'administration de l'EN, globalement, qui ne mérite de mon point de vue que mépris pour la violence morale dont elle fait preuve , son incapacité à gérer, son attitude ressentie comme hostile aux enseignants.
- métier de réunionite et de parlote (mais la maladie gagne d'autres secteurs), à mourir d'ennui.
Côté positif :
- concours entièrement anonymes, on arrive vierge devant un jury, que ce soit le capes (du moins quand je l'ai passé) ou l'agreg. Pas de dossier sous les yeux du jury comme dans d'autres concours publics.
- liberté dans le travail, qui peut encore être créatif et solitaire.(pur combien de temps ? )
- paie peu évolutive, mais qui tombe mensuellement (pour les gens qui sont dans des métiers précaires du privé).
- vacances , mais pas au début, on y passe son temps à bosser pour anticiper, corriger. Et même par la suite -j'ai beau essayer - il est impossible de ne rien faire du tout.
Bref un métier qui peut valoir la peine si l'on est dans une situation difficile, sans trop d'issues. Sinon, pas trop d'intérêt à aller se fourrer là-dedans, d'autant qu'il est difficile d'en repartir, comme je suis en train d'en faire l'expérience.
Côté négatif :
- le traitement, -30 % à grade égal au sein de la FP (comme le fait remarquer Little Julie)
-l'intérêt du métier : il est inversement proportionnel à l'intérêt que j'éprouve pour ma (défunte) discipline,ça frôle le zéro. Il faut savoir se détacher pur ne pas être trop déçu.
-le "public", comme on dit dit dans la novlangue EN.
- l'administration de l'EN, globalement, qui ne mérite de mon point de vue que mépris pour la violence morale dont elle fait preuve , son incapacité à gérer, son attitude ressentie comme hostile aux enseignants.
- métier de réunionite et de parlote (mais la maladie gagne d'autres secteurs), à mourir d'ennui.
Côté positif :
- concours entièrement anonymes, on arrive vierge devant un jury, que ce soit le capes (du moins quand je l'ai passé) ou l'agreg. Pas de dossier sous les yeux du jury comme dans d'autres concours publics.
- liberté dans le travail, qui peut encore être créatif et solitaire.(pur combien de temps ? )
- paie peu évolutive, mais qui tombe mensuellement (pour les gens qui sont dans des métiers précaires du privé).
- vacances , mais pas au début, on y passe son temps à bosser pour anticiper, corriger. Et même par la suite -j'ai beau essayer - il est impossible de ne rien faire du tout.
Bref un métier qui peut valoir la peine si l'on est dans une situation difficile, sans trop d'issues. Sinon, pas trop d'intérêt à aller se fourrer là-dedans, d'autant qu'il est difficile d'en repartir, comme je suis en train d'en faire l'expérience.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- GrypheMédiateur
Lefteris a écrit:d'autant qu'il est difficile d'en repartir, comme je suis en train d'en faire l'expérience.
Tu repars, Lefteris ?
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- LefterisEsprit sacré
J'eusse aimé, mais l'âge, la difficulté de trouver un poste à équivalence indiciaire, le fait de n'être appuyé par personne (un détachement demeure le fait du prince) m'éloignent de cet espoir. Un dossier rejeté et une demande sans suite à ce jour... Hors de question d'être deux fois victime de la réforme, et de partir en plus chômeur ou en catégorie C. Je préfère encore m'ennuyer, et lever le pied. Plusieurs tentatives de départ autour de moi, mais plus jeunes, moins avancés dans la carrière, ils réussiront sans doute , ne serait-ce que par concours car non frappés par les limites d'âge.Gryphe a écrit:Lefteris a écrit:d'autant qu'il est difficile d'en repartir, comme je suis en train d'en faire l'expérience.
Tu repars, Lefteris ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JocoNiveau 5
Je rejoins Gaëlle sur le fait que ça vaut le coup de tenter ce concours. Rien ne t'empêchera de faire machine arrière quitte à avoir perdu pas mal de soirée à réviser et préparer des cours !
Comme toi j'ai toujours eu dans un coin de ma tête l'envie d'être prof. Je ne l'ai pas tenté à l'issu de mon master pour différentes raisons. Rien de tel que de tenter l'expérience pour en avoir le coeur net. Au moins je suis fixé maintenant. Tout n'est pas rose, ça reste un métier difficile avec peu de reconnaissance. Quoiqu'il advienne, je ne me dirais pas à 60 ans : et si j'avais été prof ...
Renseigne toi bien malgré tout sur le mécanisme d'affectation en stage et lors de la titularisation et les mutations.
Comme toi j'ai toujours eu dans un coin de ma tête l'envie d'être prof. Je ne l'ai pas tenté à l'issu de mon master pour différentes raisons. Rien de tel que de tenter l'expérience pour en avoir le coeur net. Au moins je suis fixé maintenant. Tout n'est pas rose, ça reste un métier difficile avec peu de reconnaissance. Quoiqu'il advienne, je ne me dirais pas à 60 ans : et si j'avais été prof ...
Renseigne toi bien malgré tout sur le mécanisme d'affectation en stage et lors de la titularisation et les mutations.
- User21929Expert
J'ai passé 20 belles années à aimer mon métier, 8 à le détester à cause de ces réformes stupides (bac pro 3 ans, mélanges des métiers, évaluations par compétences, etc). Aujourd'hui, il me reste 15 ans à attendre la retraite en essayant de faire mon travail qui est d'apprendre un métier à des élèves qui ne sont plus ceux d'il y a trente ans.
Et à l'aube de mes 50 ans, que faire d'autre !?
Bon courage à toi.
Et à l'aube de mes 50 ans, que faire d'autre !?
Bon courage à toi.
- MC311Niveau 10
Je ne suis pas devenue prof par vocation, contrairement à beaucoup de mes collègues. C'était juste une opportunité et une erreur d'orientation en licence.
Au final, j'enseigne depuis 23 ans et j'ai connu différents types d'élèves et d'établissements.
Ce que j'aime dans ce métier : transmettre ( même s'ils ne retiennent pas grand chose ), la sécurité de l'emploi ( pour se faire virer il faut vraiment faire quelque chose de très très très grave ), les vacances ( même s'il faut bosser, on choisit son rythme ).
Ce que je n'aime pas ( voire déteste ) : les relations avec les parents ( soit ils attendent tout de l'école soit ils nous méprisent ... d'accord, j'exagère un peu, certains sont gentils et reconnaissants ... ), les réformes qui sont faites sans l'avis des profs et dont aucun bilan n'est tiré, l'évolution des missions des CDE ( les profs doivent être bienveillants avec les élèves mais nous les CDE nous "managent" ), les problèmes que tu ramènes à la maison et qui ont donc une influence sur ta vie de famille ...
Il faut vraiment penser cette reconversion en termes de gains et de pertes. Peser le pour et le contre. Comparer ce qu'est ta vie maintenant et ce qu'elle serait en étant prof.
Perso, je connais beaucoup de profs qui voudraient changer de métier. L'un des problèmes majeurs c'est que nos compétences ne sont pas très "utiles" ailleurs que dans l'enseignement. Quant à notre niveau dans notre discipline, suivant les élèves qu'on a devant soi, il peut très vite baisser.
Au final, j'enseigne depuis 23 ans et j'ai connu différents types d'élèves et d'établissements.
Ce que j'aime dans ce métier : transmettre ( même s'ils ne retiennent pas grand chose ), la sécurité de l'emploi ( pour se faire virer il faut vraiment faire quelque chose de très très très grave ), les vacances ( même s'il faut bosser, on choisit son rythme ).
Ce que je n'aime pas ( voire déteste ) : les relations avec les parents ( soit ils attendent tout de l'école soit ils nous méprisent ... d'accord, j'exagère un peu, certains sont gentils et reconnaissants ... ), les réformes qui sont faites sans l'avis des profs et dont aucun bilan n'est tiré, l'évolution des missions des CDE ( les profs doivent être bienveillants avec les élèves mais nous les CDE nous "managent" ), les problèmes que tu ramènes à la maison et qui ont donc une influence sur ta vie de famille ...
Il faut vraiment penser cette reconversion en termes de gains et de pertes. Peser le pour et le contre. Comparer ce qu'est ta vie maintenant et ce qu'elle serait en étant prof.
Perso, je connais beaucoup de profs qui voudraient changer de métier. L'un des problèmes majeurs c'est que nos compétences ne sont pas très "utiles" ailleurs que dans l'enseignement. Quant à notre niveau dans notre discipline, suivant les élèves qu'on a devant soi, il peut très vite baisser.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Bonjour,
Tes motivations me semblent intéressantes : en gros tu veux venir parce que le métier d'enseignant t'attire (pour de bonnes raisons, semble-t-il) et non pas pour fuir ton travail actuel.
Je suis plus circonspecte sur l'obsession à vouloir passer le concours passé un certain âge avant d'avoir tenté d'enseigner vraiment.
Je privilégierai des transitions douces : négociation d'une rupture conventionnelle, une année en tant que contractuel (très mal payé, certes, mais c'est un très bon test du métier) et puis éventuellement concours, mais en ayant éprouvé tout ce que ça engage (mobilité géographique, notamment), car une fois dans l'EN, il est difficile d'en sortir, même avec une carrière antérieure...
Si la mobilité géographique est une question qui prime, cela vaut la peine de s'intéresser à l'enseignement privé (même métier, souvent; engagement différent, peut-être ; autres inconvénients, autres avantages).
Bref, si j'apprécie et encourage l'audace, à ta place, je prendrais soin de ne fermer aucune porte, ni devant, ni derrière et privilégierais une transition douce si ton milieu professionnel et ta situation financière te laissent l'opérer.
Bonne réflexion et bonnes démarches.
Tes motivations me semblent intéressantes : en gros tu veux venir parce que le métier d'enseignant t'attire (pour de bonnes raisons, semble-t-il) et non pas pour fuir ton travail actuel.
Je suis plus circonspecte sur l'obsession à vouloir passer le concours passé un certain âge avant d'avoir tenté d'enseigner vraiment.
Je privilégierai des transitions douces : négociation d'une rupture conventionnelle, une année en tant que contractuel (très mal payé, certes, mais c'est un très bon test du métier) et puis éventuellement concours, mais en ayant éprouvé tout ce que ça engage (mobilité géographique, notamment), car une fois dans l'EN, il est difficile d'en sortir, même avec une carrière antérieure...
Si la mobilité géographique est une question qui prime, cela vaut la peine de s'intéresser à l'enseignement privé (même métier, souvent; engagement différent, peut-être ; autres inconvénients, autres avantages).
Bref, si j'apprécie et encourage l'audace, à ta place, je prendrais soin de ne fermer aucune porte, ni devant, ni derrière et privilégierais une transition douce si ton milieu professionnel et ta situation financière te laissent l'opérer.
Bonne réflexion et bonnes démarches.
- Xam33Je viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Merci pour vos réponses et votre franchise, j'ai profité pendant ces 3 semaines passées pour faire jouer mon réseau. J'ai pu échanger avec quelques connaissances qui exercent le métier de professeur et certains m'ont invité à faire un stage d'observation.
J'entends parfaitement ce que vous dites sur la difficulté du métier, une hiérarchie difficile, la surcharge de travail avec les reformes,... ce sont des arguments que mes connaissances ont également avancés. Ils m'ont aussi expliqué que le métier même s'il était difficile leur offrait beaucoup de satisfaction (création de cours, innovation, transmission, liberté de travail, etc...). Quant aux salaires (sujet un peu tabou) ils m'ont invité à consulter la grille indiciaire(que j'avais déjà vu). J'ai pu sur le site internet de l'éducation nationale obtenir des informations, ça me donne un ordre d'idée mais dans la réalité j'aurai bien voulu savoir combien pouvait réellement percevoir un jeune prof à sa sortie du concours et voir ce qu'il pouvait espérer réellement toucher avec les différentes indemnités au fil du temps.(si certains souhaitent m'en parler en MP je suis preneur cela me permettra de me faire une vraie idée du salaire et de le comparer à celui que je perçois aujourd'hui qui n'est pas si exceptionnel que ça je précise malgré ce que l'on pourrait croire de ma profession car les choses ont beaucoup changé, autre temps autre mœurs).
Merci à vous et bonne journée
Merci pour vos réponses et votre franchise, j'ai profité pendant ces 3 semaines passées pour faire jouer mon réseau. J'ai pu échanger avec quelques connaissances qui exercent le métier de professeur et certains m'ont invité à faire un stage d'observation.
J'entends parfaitement ce que vous dites sur la difficulté du métier, une hiérarchie difficile, la surcharge de travail avec les reformes,... ce sont des arguments que mes connaissances ont également avancés. Ils m'ont aussi expliqué que le métier même s'il était difficile leur offrait beaucoup de satisfaction (création de cours, innovation, transmission, liberté de travail, etc...). Quant aux salaires (sujet un peu tabou) ils m'ont invité à consulter la grille indiciaire(que j'avais déjà vu). J'ai pu sur le site internet de l'éducation nationale obtenir des informations, ça me donne un ordre d'idée mais dans la réalité j'aurai bien voulu savoir combien pouvait réellement percevoir un jeune prof à sa sortie du concours et voir ce qu'il pouvait espérer réellement toucher avec les différentes indemnités au fil du temps.(si certains souhaitent m'en parler en MP je suis preneur cela me permettra de me faire une vraie idée du salaire et de le comparer à celui que je perçois aujourd'hui qui n'est pas si exceptionnel que ça je précise malgré ce que l'on pourrait croire de ma profession car les choses ont beaucoup changé, autre temps autre mœurs).
Merci à vous et bonne journée
- MC311Niveau 10
Bonjour
En plus du salaire de base, il y a l'ISOE part fixe ( on l'a tous ) et l'ISOE part modulable ( pour les profs principaux ) ainsi que les éventuelles heures sup ( HSA : heures sup dans notre emploi du temps à l'année. Leur nombre dépend de la répartition des services au sein des disciplines en fonction du nombre d'heures dont auront besoin les élèves. HSE : heures sup ponctuelles. Elles sont payées ou pas, ça dépend des établissements - surtout des chefs d'établissement. Elles correspondent à des remplacements ponctuels, des heures faites dans le cadre d'un projet ... ). il y a aussi les IMP, mais ça devient technique.
Pour les montants : plusieurs sites ( EN, syndicats ... ) les détaillent.
Bonne réflexion.
En plus du salaire de base, il y a l'ISOE part fixe ( on l'a tous ) et l'ISOE part modulable ( pour les profs principaux ) ainsi que les éventuelles heures sup ( HSA : heures sup dans notre emploi du temps à l'année. Leur nombre dépend de la répartition des services au sein des disciplines en fonction du nombre d'heures dont auront besoin les élèves. HSE : heures sup ponctuelles. Elles sont payées ou pas, ça dépend des établissements - surtout des chefs d'établissement. Elles correspondent à des remplacements ponctuels, des heures faites dans le cadre d'un projet ... ). il y a aussi les IMP, mais ça devient technique.
Pour les montants : plusieurs sites ( EN, syndicats ... ) les détaillent.
Bonne réflexion.
- VicomteDeValmontGrand sage
Le traitement n'a rien de tabou.
Actuellement l'échelon 1 stagiaires c'est 1268e net + 50e d'ISOE + 100e (si ton lieu de formation n'est pas dans une ville mitoyenne à ton boulot où à ta résidence).
Soit 1418e net.
Tu gagnes combien actuellement?
Actuellement l'échelon 1 stagiaires c'est 1268e net + 50e d'ISOE + 100e (si ton lieu de formation n'est pas dans une ville mitoyenne à ton boulot où à ta résidence).
Soit 1418e net.
Tu gagnes combien actuellement?
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- RabelaisVénérable
Et au bout de 3 ans, si tu es pp, sans heures sup, Echelon 3 :1800 euros net ... Bizance !
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- goeland78Niveau 2
Bonjour,
Je ne vous conseille pas trop la case vacataire car vous serez payé au smic, risquez d'avoir des classes de "bas niveaux" donc en dessous du BTS et vous serez à temps complet, ça risque de vous écoeurer du métier.
J'ai connu des collègues issu du privé enseigner les sciences économiques et ça c'est bien passé, la maturité étant là.
Pour ma part je trouve que la formation c'est plus intéressant que l'éducation. J'ai enseigné deux ans les maths et je travaille dans l'informatique.
Aujourd'hui si je devais enseigner, je sais que ma place serait plus dans un centre professionnel comme l'afpa.
Le problème de l'éducation nationale c'est qu'on a trop de gosses qui subissent et certains n'ont pas envie d'aller à l'école.
A cela s'ajoute la crise et l'immobilisme de la sphère politique. Il faut être courageux et expliquer que les premiers besoins économique sont:
les ordures ménagères, la propreté puis la vieillesse (aide à la personne) puis la bouffe (restauration/hôtellerie).
Dans 30 ans ces besoins seront invariants, mais que fera-t-on de tous ces diplômés qu'on forme chaque année ?
A+
Je ne vous conseille pas trop la case vacataire car vous serez payé au smic, risquez d'avoir des classes de "bas niveaux" donc en dessous du BTS et vous serez à temps complet, ça risque de vous écoeurer du métier.
J'ai connu des collègues issu du privé enseigner les sciences économiques et ça c'est bien passé, la maturité étant là.
Pour ma part je trouve que la formation c'est plus intéressant que l'éducation. J'ai enseigné deux ans les maths et je travaille dans l'informatique.
Aujourd'hui si je devais enseigner, je sais que ma place serait plus dans un centre professionnel comme l'afpa.
Le problème de l'éducation nationale c'est qu'on a trop de gosses qui subissent et certains n'ont pas envie d'aller à l'école.
A cela s'ajoute la crise et l'immobilisme de la sphère politique. Il faut être courageux et expliquer que les premiers besoins économique sont:
les ordures ménagères, la propreté puis la vieillesse (aide à la personne) puis la bouffe (restauration/hôtellerie).
Dans 30 ans ces besoins seront invariants, mais que fera-t-on de tous ces diplômés qu'on forme chaque année ?
A+
- Mcready1Fidèle du forum
Échelon 7 (au bout de 10/11 ans de carrière), sans heure sup et sans être PP : tu finiras avec 1958 euros nets.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Xam33 a écrit:Bonjour à tous,
Merci pour vos réponses et votre franchise, j'ai profité pendant ces 3 semaines passées pour faire jouer mon réseau. J'ai pu échanger avec quelques connaissances qui exercent le métier de professeur et certains m'ont invité à faire un stage d'observation.
J'entends parfaitement ce que vous dites sur la difficulté du métier, une hiérarchie difficile, la surcharge de travail avec les reformes,... ce sont des arguments que mes connaissances ont également avancés. Ils m'ont aussi expliqué que le métier même s'il était difficile leur offrait beaucoup de satisfaction (création de cours, innovation, transmission, liberté de travail, etc...). Quant aux salaires (sujet un peu tabou) ils m'ont invité à consulter la grille indiciaire(que j'avais déjà vu). J'ai pu sur le site internet de l'éducation nationale obtenir des informations, ça me donne un ordre d'idée mais dans la réalité j'aurai bien voulu savoir combien pouvait réellement percevoir un jeune prof à sa sortie du concours et voir ce qu'il pouvait espérer réellement toucher avec les différentes indemnités au fil du temps.(si certains souhaitent m'en parler en MP je suis preneur cela me permettra de me faire une vraie idée du salaire et de le comparer à celui que je perçois aujourd'hui qui n'est pas si exceptionnel que ça je précise malgré ce que l'on pourrait croire de ma profession car les choses ont beaucoup changé, autre temps autre mœurs).
Merci à vous et bonne journée
Ca me paraît un minimum nécessaire, mais non suffisant.
J'ai exposé plus haut les raisons pour lesquelles je pense qu'un changement de carrière tardif se prépare bien en amont de la présentation à un concours.
Préparer un concours est rassurant, permet de progresser dans sa discipline au fil du temps, procure de belles satisfactions intellectuelles et a l'indéniable avantage de retarder la confrontation à la réalité du métier. A 25 ans, c'est parfois salutaire. A 40 ou 45 ans, ça me semble peu judicieux. A l'inverse de l'avis plus haut, je conseille la case "contractuel" (et non pas "vacataire").
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, on est bien d'accord...
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