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- NLM76Grand Maître
C'est vrai. Verlaine est à l'articulation de la fin de la "poésie classique". Cela dit, je ne sache pas qu'il ait jamais placé d'e caduc à la césure. Il est allé jusqu'aux articles ou à un contre-accent à l'intérieur d'un mot, mais pas jusqu'au -e caduc, me semble-t-il.Kan-gourou a écrit:
Quant à parler de poésie classique chez Verlaine... Que faites-vous de la césure du vers précédent ?
Et les prés verts et les gazons silencieux ?
- HocamSage
Il y a bien une césure lyrique chez Verlaine (Presque aimée à cause de ta gente sagesse), comme il y en a une seule chez Mallarmé, mais ces exceptions arrivent plus tard et n'ont rien d'anodin ; on ne les accepte qu'en dernier recours. Si le vers peut être lu de manière classique, pas de raison de chercher midi à quatorze heures.
- NLM76Grand Maître
Voilà l'idoine expression.Beniamino Massimo a écrit:Il y a bien une césure lyrique chez Verlaine (Presque aimée à cause de ta gente sagesse), comme il y en a une seule chez Mallarmé, mais ces exceptions arrivent plus tard et n'ont rien d'anodin ; on ne les accepte qu'en dernier recours. Si le vers peut être lu de manière classique, pas de raison de chercher midi à quatorze heures.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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