- carnivalJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Tout nouveau sur le forum je suis encore étudiant.
Je suis en master 2 d'écologie et je me demande s'il est possible d'être enseignant au collège ou au lycée et avoir une autre activité en même temps
(auto-entrepreneur, écrivain ...).
Mon idée serait d'exercer les deux métiers en même temps et non de prendre un temps partiel en temps qu'enseignant pendant une période transitoire le temps de monter une entreprise.
Merci
Tout nouveau sur le forum je suis encore étudiant.
Je suis en master 2 d'écologie et je me demande s'il est possible d'être enseignant au collège ou au lycée et avoir une autre activité en même temps
(auto-entrepreneur, écrivain ...).
Mon idée serait d'exercer les deux métiers en même temps et non de prendre un temps partiel en temps qu'enseignant pendant une période transitoire le temps de monter une entreprise.
Merci
- mistinguetteFidèle du forum
à force, tout le monde est convaincu que ce job c'est 18h et plein de vacances.....
Te poserais tu les mêmes questions avec un autre métier?
Personnellement j'ai du mal à gérer ma vie privée et un métier unique alors être entrepreneur en plus...
En plus, en débutant il y a énormément de travail donc ça me semble difficile. Mais je suis peut-etre mauvaise, pas efficace ou simplement trop consciencieuse.
Te poserais tu les mêmes questions avec un autre métier?
Personnellement j'ai du mal à gérer ma vie privée et un métier unique alors être entrepreneur en plus...
En plus, en débutant il y a énormément de travail donc ça me semble difficile. Mais je suis peut-etre mauvaise, pas efficace ou simplement trop consciencieuse.
_________________
.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- VicomteDeValmontGrand sage
Étant donné le traitement des enseignants, qui a des airs d'obole, il est tout naturel de se poser la question.
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- mistinguetteFidèle du forum
je ne peux pas te donner tort... mais je ne vois pas comment mener à bien ces 2 projets de fronts. Mais quelqu'un ici avait déjà les mêmes envies et se sentait de taille. Cette épidémie est révélatrice d'un drôle d'état du métier.
_________________
.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- BelaLugosiNiveau 6
En même temps, être "écrivain" (un des exemples qu'il a cité) n'est pas incompatible avec le métier de professeur. Nombre d'écrivains ont été ou sont professeurs, non ?
Il ne dit pas qu'il souhaite faire la plonge dans un restaurant le week-end...
Moi aussi j'aimerais bien faire autre chose à côté (écrire un livre, écrire pour des revues d'art ou de voyage, participer à une exposition, vendre les choses que je crée, ouvrir un bed and breakfast, reprendre le bénévolat dans un ciné-club, etc). J'ai surtout envie d'avoir une autre vie en dehors du monde de l'enseignement, voir autre chose que des gamins (même si j'apprécie aussi ces moments), avoir plusieurs vies en une... On accepte pas forcément de s'enfermer dans une seule chose.
Il ne dit pas qu'il souhaite faire la plonge dans un restaurant le week-end...
Moi aussi j'aimerais bien faire autre chose à côté (écrire un livre, écrire pour des revues d'art ou de voyage, participer à une exposition, vendre les choses que je crée, ouvrir un bed and breakfast, reprendre le bénévolat dans un ciné-club, etc). J'ai surtout envie d'avoir une autre vie en dehors du monde de l'enseignement, voir autre chose que des gamins (même si j'apprécie aussi ces moments), avoir plusieurs vies en une... On accepte pas forcément de s'enfermer dans une seule chose.
- Marie-HenrietteNiveau 8
On peut être écrivain et enseignant. C'est toute une affaire de se faire publier et ça rapporte des cacahuètes, mais c'est ton droit.
Pour être autoentrepreneur, je crois qu'il faut demander une autorisation pour cumul d'activités
Quant à savoir si tu auras le temps pour tout mener de front, c'est une autre histoire, mais l'expérience te le dira.
Pour ma part, ça me semble impossible d'enseigner à temps plein avec un autre travail. À mi-temps, ça peut s' envisager. Mais ça veut dire qu'il faut que ta seconde activité ne nécessite pas d'horaires fixes, car tu peux avoir un mi-temps avec une heure de cours le matin, une heure l'après midi et une réunion le soir (c'est un peu mon cas cette année).
Bonne chance, et bon courage.
Pour être autoentrepreneur, je crois qu'il faut demander une autorisation pour cumul d'activités
Quant à savoir si tu auras le temps pour tout mener de front, c'est une autre histoire, mais l'expérience te le dira.
Pour ma part, ça me semble impossible d'enseigner à temps plein avec un autre travail. À mi-temps, ça peut s' envisager. Mais ça veut dire qu'il faut que ta seconde activité ne nécessite pas d'horaires fixes, car tu peux avoir un mi-temps avec une heure de cours le matin, une heure l'après midi et une réunion le soir (c'est un peu mon cas cette année).
Bonne chance, et bon courage.
- carnivalJe viens de m'inscrire !
Merci pour vos réponses ! Mistinguette je n'ai pas du tout cette vision du métier d'enseignant.
Je pensais à quelque chose comme ça : être professeur de SVT et avoir à côté une activité qui me plaise à côté sans que ça ne me prenne trop de temps (proposer des sorties guidées naturalistes, être chargé d'étude naturaliste en auto-entrepreneur ou écrire ...).
En fait je me demandais surtout si c'était faisable, j'ai vu que le mi-temps était accordé sur autorisation et que la demande devait être renouvelée tout les 3 ans donc sur le long terme je ne sais pas s'il est possible de rester à mi temps.
BelaLugosi a écrit:
Moi aussi j'aimerais bien faire autre chose à côté (écrire un livre, écrire pour des revues d'art ou de voyage, participer à une exposition, vendre les choses que je crée, ouvrir un bed and breakfast, reprendre le bénévolat dans un ciné-club, etc). J'ai surtout envie d'avoir une autre vie en dehors du monde de l'enseignement, voir autre chose que des gamins (même si j'apprécie aussi ces moments), avoir plusieurs vies en une... On accepte pas forcément de s'enfermer dans une seule chose.
Je pensais à quelque chose comme ça : être professeur de SVT et avoir à côté une activité qui me plaise à côté sans que ça ne me prenne trop de temps (proposer des sorties guidées naturalistes, être chargé d'étude naturaliste en auto-entrepreneur ou écrire ...).
En fait je me demandais surtout si c'était faisable, j'ai vu que le mi-temps était accordé sur autorisation et que la demande devait être renouvelée tout les 3 ans donc sur le long terme je ne sais pas s'il est possible de rester à mi temps.
- pastoriousNiveau 1
Moi j'avais envisagé de donner des cours de diététique ou des consultations en plus du métier de prof que je pratiquerais à mi temps.
Mais il faut un BTS ,qui demande des semaines de stages et à moins de prendre un congé de formation, je ne pourrais les faire.
Mais il faut un BTS ,qui demande des semaines de stages et à moins de prendre un congé de formation, je ne pourrais les faire.
- demain est un autre jourNiveau 7
Bonjour à tous
SITE INTERNET : infos.emploipublic .fr
Devenir auto-entrepreneur tout en restant fonctionnaire
Un fonctionnaire peut-il créer une micro-entreprise? Quelles activités peut-il exercer sous le statut de micro-entrepreneur ? La législation a changé, récemment, avec la loi « Déontologie » du 24 avril 2016. On fait le point.
Fonctionnaire et entrepreneur : cette association semble condamnée par le principe énoncé dans la loi du 13 juillet 1983 sur les droits et obligations des fonctionnaires:
Le fonctionnaire consacre l’intégralité de son activité professionnelle aux tâches qui lui sont confiées. Il ne peut exercer, à titre professionnel, une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit [...]
Il a pourtant connu des assouplissements en 2007 et surtout en 2009, avec l’entrée en vigueur du statut d’auto-entrepreneur : tout agent public, fonctionnaire ou contractuel, pouvait alors devenir auto-entrepreneur.
En 2010, 20 000 d’entre eux auraient tenté l’aventure… Parmi eux, beaucoup d’agents de la catégorie C de la fonction publique territoriale, les « petits salaires » de la fonction publique, si l’on en croit les rapports d’activités de la Commission de déontologie de la fonction publique (CDFP, lire encadré ci-dessous : « Quand le statut d’auto-entrepreneur faisait rêver… »).
Mais la loi « Déontologie » du 20 avril 2016 a fortement restreint les possibilités pour les fonctionnaires et contractuels de cumuler leur emploi public avec une activité privée lucrative.
>> Lire aussi Le cumul d’activités dans la fonction publique
Agent public à temps complet et entrepreneur : impossible !
Désormais, le fonctionnaire ou le contractuel à temps complet et travaillant à plein temps ne peut pas cumuler un ou plusieurs emplois à temps complet et à plein temps, donc créer ou de reprendre une entreprise.
S’il veut le faire, il devra finalement faire un choix entre son emploi public et son activité privée lucrative.
Fini le temps partiel « de droit » pour créer ou reprendre une entreprise
Pour mener ce projet, l’agent à temps complet et exerçant à temps plein doit faire une « demande de travail à temps partiel pour créer ou reprendre une entreprise » à son employeur.
Avant la loi « Déontologie », l’employeur public ne pouvait pas refuser. Désormais, au contraire, il lui est relativement facile de s’y opposer en invoquant les nécessités du service ou des difficultés d’organisation du travail que ce service à temps partiel induirait.
En outre, la demande fait obligatoirement l’objet d’une « demande préalable de compatibilité du projet de création/reprise d’entreprise » auprès de la Commission de déontologie de la fonction publique (CDFP), dont les pouvoirs et compétences ont été renforcés par la loi d’avril 2016. Cette Commission peut émettre trois types d’avis :
*compatible
compatible avec réserves (prononcées pour une durée de deux ans).
*incompatible
Les avis de la CDFP lient l’administration : ils ne sont pas consultatifs, l’administration et l’agent doivent les suivre, sous peine de sanctions. L’administration employeur peut toutefois demander une nouvelle délibération de la Commission dans un délai d’un mois à compter de la notification du premier avis. La CDFP devra rendre son second avis dans un délai d’un mois.
Si l’employeur public et la Commission de déontologie acceptent la demande, l’agent public exercera son emploi public à mi-temps pendant trois ans, au maximum, à compter de la reprise ou de la création d’entreprise.
Mais l’agent devra faire un choix à l’issue de ces trois ans. Sachant qu’une nouvelle demande de sa part pour le même motif « ne peut valablement être satisfaite moins de trois ans après la fin d’un premier service à temps partiel pour création ou reprise d’entreprise ».
Agent public à temps non complet ou incomplet auto-entrepreneur : pourquoi pas !
Le fonctionnaire ou l’agent dont le contrat est soumis au code du travail, occupant un emploi permanent à temps non complet ou dont la durée est inférieure ou égale à 70% de la durée légale du travail peut également exercer une activité privée lucrative, sous conditions.
Il peut donc créer sa petite entreprise, pour exercer une activité privée lucrative accessoire, à condition de déclarer son cumul d’emplois à son autorité hiérarchique. Celle-ci pourra s’opposer à tout moment à la poursuite de l’activité privée lucrative, si celle-ci estime que cette activité nuit à l’exercice du service public.
> Lire aussi Auto-entrepreneur et fonctionnaire : le choix de l’activité
Historique
Quand le statut d’auto-entrepreneur faisait rêver…
Des dérogations à la règle inscrite dans la loi de 1983 — tout fonctionnaire se consacre entièrement à ses missions — sont apparues, d’abord avec la loi de modernisation de la fonction publique du 2 février 2007, qui prévoit la possibilité de cumuler une activité privée avec la fonction d’agent public. Les modalités ont été précisées dans un décret d’application du 2 mai 2007 et une circulaire du 11 mars 2008.
L’instauration du statut d’auto-entrepreneur par la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 (entrée en vigueur en 2009), qui permet de créer, dans le cadre d’une toute petite entreprise, une activité industrielle, commerciale, artisanale ou libérale, a encore élargi les occasions offertes aux fonctionnaires dans le champ de la création d’entreprise.
« La simplicité du régime de l’auto-entrepreneur peut intéresser un fonctionnaire qui souhaite exercer une activité complémentaire, témoigne Lysiane Yvon, responsable du pôle juridique à l’Agence pour la création d’entreprises (APCE). Il permet en effet de simplifier la formalité de déclaration d’activité d’une entreprise, le calcul et le paiement des charges sociales et fiscales ».
La création du statut d’auto-entrepreneur a conduit à une forte progression des demandes de cumul d’activités, d’après le rapport d’activité 2009 de la commission de déontologie, rendu public en juillet 2010. Ces demandes correspondaient à 62 % de l’ensemble des dossiers dont elle a été saisie cette année-là, une proportion qui s’élève même à 70 % dans la fonction publique territoriale. Dans cette dernière, « on constate une hausse, depuis le mois d’août 2009, des demandes d’agents de la catégorie C souhaitant créer une auto-entreprise », indique ce rapport.
D’après un sondage Opinion-Way de novembre 2010, environ 3 % des auto-entrepreneurs étaient fonctionnaires, soit un peu plus de 20 000, sachant qu’au 31 mars 2011, 687 900 auto-entrepreneurs étaient recensés par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale, la caisse nationale des Urssaf.
POUR PLUS D’INFORMATIONS
Pour aller plus loin
Le cumul d'activités dans la fonction publique,sur Emploipublic.fr
L'Agence France Entrepreneurs
Union des auto-entrepreneurs
Fédération des auto-entrepreneurs
Références
Loi n° 2016-483 du 20 avril 2016 relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires - Les articles 7, 8 et 9 de cette loi réorganise la loi du 13 juillet 1983 (article 25 septies)concernant le cumul d'activités.
Loi de modernisation de la fonction publique, du 2 février 2007
Loi de modernisation de l'économie, du 4 août 2008
Auto-entrepreneur et fonctionnaireSommaire
Devenir auto-entrepreneur tout en restant fonctionnaire
Auto-entrepreneur et fonctionnaire : les conditions du cumul
Fonctionnaire micro-entrepreneur: le choix de l'activité
Devenir auto-entrepreneur et fonctionnaire : les droits sociaux et le régime fiscal
Auto-entrepreneur et fonctionnaire : les risques de conflit d'intérêts
Fonctionnaires auto-entrepreneurs - Témoignages
Bonne lecture
SITE INTERNET : infos.emploipublic .fr
Devenir auto-entrepreneur tout en restant fonctionnaire
Un fonctionnaire peut-il créer une micro-entreprise? Quelles activités peut-il exercer sous le statut de micro-entrepreneur ? La législation a changé, récemment, avec la loi « Déontologie » du 24 avril 2016. On fait le point.
Fonctionnaire et entrepreneur : cette association semble condamnée par le principe énoncé dans la loi du 13 juillet 1983 sur les droits et obligations des fonctionnaires:
Le fonctionnaire consacre l’intégralité de son activité professionnelle aux tâches qui lui sont confiées. Il ne peut exercer, à titre professionnel, une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit [...]
Il a pourtant connu des assouplissements en 2007 et surtout en 2009, avec l’entrée en vigueur du statut d’auto-entrepreneur : tout agent public, fonctionnaire ou contractuel, pouvait alors devenir auto-entrepreneur.
En 2010, 20 000 d’entre eux auraient tenté l’aventure… Parmi eux, beaucoup d’agents de la catégorie C de la fonction publique territoriale, les « petits salaires » de la fonction publique, si l’on en croit les rapports d’activités de la Commission de déontologie de la fonction publique (CDFP, lire encadré ci-dessous : « Quand le statut d’auto-entrepreneur faisait rêver… »).
Mais la loi « Déontologie » du 20 avril 2016 a fortement restreint les possibilités pour les fonctionnaires et contractuels de cumuler leur emploi public avec une activité privée lucrative.
>> Lire aussi Le cumul d’activités dans la fonction publique
Agent public à temps complet et entrepreneur : impossible !
Désormais, le fonctionnaire ou le contractuel à temps complet et travaillant à plein temps ne peut pas cumuler un ou plusieurs emplois à temps complet et à plein temps, donc créer ou de reprendre une entreprise.
S’il veut le faire, il devra finalement faire un choix entre son emploi public et son activité privée lucrative.
Fini le temps partiel « de droit » pour créer ou reprendre une entreprise
Pour mener ce projet, l’agent à temps complet et exerçant à temps plein doit faire une « demande de travail à temps partiel pour créer ou reprendre une entreprise » à son employeur.
Avant la loi « Déontologie », l’employeur public ne pouvait pas refuser. Désormais, au contraire, il lui est relativement facile de s’y opposer en invoquant les nécessités du service ou des difficultés d’organisation du travail que ce service à temps partiel induirait.
En outre, la demande fait obligatoirement l’objet d’une « demande préalable de compatibilité du projet de création/reprise d’entreprise » auprès de la Commission de déontologie de la fonction publique (CDFP), dont les pouvoirs et compétences ont été renforcés par la loi d’avril 2016. Cette Commission peut émettre trois types d’avis :
*compatible
compatible avec réserves (prononcées pour une durée de deux ans).
*incompatible
Les avis de la CDFP lient l’administration : ils ne sont pas consultatifs, l’administration et l’agent doivent les suivre, sous peine de sanctions. L’administration employeur peut toutefois demander une nouvelle délibération de la Commission dans un délai d’un mois à compter de la notification du premier avis. La CDFP devra rendre son second avis dans un délai d’un mois.
Si l’employeur public et la Commission de déontologie acceptent la demande, l’agent public exercera son emploi public à mi-temps pendant trois ans, au maximum, à compter de la reprise ou de la création d’entreprise.
Mais l’agent devra faire un choix à l’issue de ces trois ans. Sachant qu’une nouvelle demande de sa part pour le même motif « ne peut valablement être satisfaite moins de trois ans après la fin d’un premier service à temps partiel pour création ou reprise d’entreprise ».
Agent public à temps non complet ou incomplet auto-entrepreneur : pourquoi pas !
Le fonctionnaire ou l’agent dont le contrat est soumis au code du travail, occupant un emploi permanent à temps non complet ou dont la durée est inférieure ou égale à 70% de la durée légale du travail peut également exercer une activité privée lucrative, sous conditions.
Il peut donc créer sa petite entreprise, pour exercer une activité privée lucrative accessoire, à condition de déclarer son cumul d’emplois à son autorité hiérarchique. Celle-ci pourra s’opposer à tout moment à la poursuite de l’activité privée lucrative, si celle-ci estime que cette activité nuit à l’exercice du service public.
> Lire aussi Auto-entrepreneur et fonctionnaire : le choix de l’activité
Historique
Quand le statut d’auto-entrepreneur faisait rêver…
Des dérogations à la règle inscrite dans la loi de 1983 — tout fonctionnaire se consacre entièrement à ses missions — sont apparues, d’abord avec la loi de modernisation de la fonction publique du 2 février 2007, qui prévoit la possibilité de cumuler une activité privée avec la fonction d’agent public. Les modalités ont été précisées dans un décret d’application du 2 mai 2007 et une circulaire du 11 mars 2008.
L’instauration du statut d’auto-entrepreneur par la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 (entrée en vigueur en 2009), qui permet de créer, dans le cadre d’une toute petite entreprise, une activité industrielle, commerciale, artisanale ou libérale, a encore élargi les occasions offertes aux fonctionnaires dans le champ de la création d’entreprise.
« La simplicité du régime de l’auto-entrepreneur peut intéresser un fonctionnaire qui souhaite exercer une activité complémentaire, témoigne Lysiane Yvon, responsable du pôle juridique à l’Agence pour la création d’entreprises (APCE). Il permet en effet de simplifier la formalité de déclaration d’activité d’une entreprise, le calcul et le paiement des charges sociales et fiscales ».
La création du statut d’auto-entrepreneur a conduit à une forte progression des demandes de cumul d’activités, d’après le rapport d’activité 2009 de la commission de déontologie, rendu public en juillet 2010. Ces demandes correspondaient à 62 % de l’ensemble des dossiers dont elle a été saisie cette année-là, une proportion qui s’élève même à 70 % dans la fonction publique territoriale. Dans cette dernière, « on constate une hausse, depuis le mois d’août 2009, des demandes d’agents de la catégorie C souhaitant créer une auto-entreprise », indique ce rapport.
D’après un sondage Opinion-Way de novembre 2010, environ 3 % des auto-entrepreneurs étaient fonctionnaires, soit un peu plus de 20 000, sachant qu’au 31 mars 2011, 687 900 auto-entrepreneurs étaient recensés par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale, la caisse nationale des Urssaf.
POUR PLUS D’INFORMATIONS
Pour aller plus loin
Le cumul d'activités dans la fonction publique,sur Emploipublic.fr
L'Agence France Entrepreneurs
Union des auto-entrepreneurs
Fédération des auto-entrepreneurs
Références
Loi n° 2016-483 du 20 avril 2016 relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires - Les articles 7, 8 et 9 de cette loi réorganise la loi du 13 juillet 1983 (article 25 septies)concernant le cumul d'activités.
Loi de modernisation de la fonction publique, du 2 février 2007
Loi de modernisation de l'économie, du 4 août 2008
Auto-entrepreneur et fonctionnaireSommaire
Devenir auto-entrepreneur tout en restant fonctionnaire
Auto-entrepreneur et fonctionnaire : les conditions du cumul
Fonctionnaire micro-entrepreneur: le choix de l'activité
Devenir auto-entrepreneur et fonctionnaire : les droits sociaux et le régime fiscal
Auto-entrepreneur et fonctionnaire : les risques de conflit d'intérêts
Fonctionnaires auto-entrepreneurs - Témoignages
Bonne lecture
- RendashBon génie
pastorious a écrit:Moi j'avais envisagé de donner des cours de diététique ou des consultations en plus du métier de prof que je pratiquerais à mi temps.
Mais il faut un BTS ,qui demande des semaines de stages et à moins de prendre un congé de formation, je ne pourrais les faire.
Et gérer des comptes multiples est déjà un métier en soi
Carnival, oui, c'est théoriquement possible, comme pour tout. Mais enseigner est un métier qui prend déjà énormément de temps, et surtout qui pompe une énergie dingue. Ce n'est donc pas donné à tout le monde faire autre chose que s'affaler sur le canapé (...ou devant ses copies) le soir en rentrant.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- carnivalJe viens de m'inscrire !
Merci pour vos réponses !
Oui j'imagine c'est pour ça que je me renseigne sur la possibilité d'un temps partiel =) (50% à 70% je pense). Donc si j'ai bien compris si j'envisage de concilier les deux activités, il faut que le mi-temps soit précisé dès le départ, au moment du recrutement ?
Et si je suis embauché à temps plein, je ne pourrais pas passer à un temps partiel pour une durée supérieur à 3 ans ?
Oui j'imagine c'est pour ça que je me renseigne sur la possibilité d'un temps partiel =) (50% à 70% je pense). Donc si j'ai bien compris si j'envisage de concilier les deux activités, il faut que le mi-temps soit précisé dès le départ, au moment du recrutement ?
Et si je suis embauché à temps plein, je ne pourrais pas passer à un temps partiel pour une durée supérieur à 3 ans ?
- Gilles B.Niveau 7
Au concours tu ne choisis pas si tu bosses à temps plein ou partiel. Ça, ça se décide plus tard avec ton chef d'établissement. Tu deposes une demande de temps partiel et selon la nature de cette demande ( médicale, convenance personnelle, ... ), il peut s' y opposer ou pas.
Par de faut, tu bosses à temps plein !
Par de faut, tu bosses à temps plein !
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