[HG] Varier les activités : des idées ?

Anwynn a écrit:

jowie22 a écrit:D'accord merci Isis, c'est bien ce que je pensais. J'avoue que l'année dernière, j'ai fais cours comme on faisait cours "avant" avec des introductions, des problématiques (ce que je garderai tout de même cette année) et des grandes parties I/ A/ B/ C/ et apparemment c'est à proscrire donc je ferai écrire les titres quand même mais sans faire apparaître les grandes parties ....

Je serais curieux de savoir qui t'a demandé de proscrire les parties/sous parties/problématiques? Comment faire un cours sans structure?

EDIT : multi-grilled mais tant pis

On est bien d'accord qu'un cours structuré n'est pas nécessairement un cours avec I- a- mais un cours structuré comme un texte avec paragraphes argumentés, cartes mentales avec branches ordonnées logiquement ou un tableau cohérent voire une carte de synthèse avec une légende organisée (là avec des I- II- et III-).

Non, ce n'est pas ce que veut dire isis. Tu peux très bien varier. Faire un cours "classique", un cours avec carte mentale qui remplace la trace écrite, un cours avec changement de langage ou tu demandes aux élèves de faire une carte mentale à partir du cours ou l'inverse par exemple... Rien n'est figé en fait. Et être contractuelle n'est pas une infamie !

jowie22 a écrit:Van Gogh59 : Merci pour ta réponse. Je suis contractuelle et je dois m'adapter aux cours de mes collègues qui eux ont beaucoup plus d'expérience que moi et ne font plus de grandes parties mais plutôt beaucoup de cartes mentales.

Trop de cartes mentales tue la carte mentale.
Et comme précisé par Isis, ce schéma de pensée ne convient pas forcément à tous les élèves.

@Jowie : le double-jet est simple (mes élèves appellent ça l'arnaque de M. Elyas). Tu donnes un questionnaire sur des documents à faire. Ils arrivent en classe. Surprise, on ne le corrige pas mais eux doivent faire le récit à partir des réponses du questionnaire (du genre un questionnaire sur la bataille de Bouvines et hop, arrivée en classe : Racontez la bataille de Bouvines). Je leur donne un chrono de 20 mn. Au bout de 20 mn, arrêt de tous. Je raconte alors la bataille en notant au tableau les réponses au questionnaire. A eux de faire un second jet en corrigeant leur premier jet à partir des réponses notées au tableau et du récit magistral. Certains récits gonflent, d'autres rétrécissent car les élèves ne travaillent pas tous la même chose (l'ajout d'informations pour certains et l'amélioration du style pour d'autres).

Cela me rassure. Merci pour vos réponses. Je vais donc varier un peu plus par rapport à l'année dernière.

Et en effet, ce n'est pas une infamie, et je tiens à préciser que je n'ai jamais eu de remarques déplaisantes vis-à-vis de mon statut de la part des collègues mais je me sens sur un "siège éjectable" (même si, en effet, cet établissement à besoin de moi) et je me sens obligée de bien faire et de m'adapter.

Elyas a écrit:

On est bien d'accord qu'un cours structuré n'est pas nécessairement un cours avec I- a- mais un cours structuré comme un texte avec paragraphes argumentés, cartes mentales avec branches ordonnées logiquement ou un tableau cohérent voire une carte de synthèse avec une légende organisée (là avec des I- II- et III-).

Aurais-tu un exemple de cours sans I-a) ? Cette manière de faire m'intéresse pas mal!

Elyas a écrit:@Jowie : le double-jet est simple (mes élèves appellent ça l'arnaque de M. Elyas). Tu donnes un questionnaire sur des documents à faire. Ils arrivent en classe. Surprise, on ne le corrige pas mais eux doivent faire le récit à partir des réponses du questionnaire (du genre un questionnaire sur la bataille de Bouvines et hop, arrivée en classe : Racontez la bataille de Bouvines). Je leur donne un chrono de 20 mn. Au bout de 20 mn, arrêt de tous. Je raconte alors la bataille en notant au tableau les réponses au questionnaire. A eux de faire un second jet en corrigeant leur premier jet à partir des réponses notées au tableau et du récit magistral. Certains récits gonflent, d'autres rétrécissent car les élèves ne travaillent pas tous la même chose (l'ajout d'informations pour certains et l'amélioration du style pour d'autres).

Très bonne idée Elyas ! C'est un travail à plusieurs ou individuel ?

Je vais tester cette année !

Fesseur Pro a écrit:+ 1
Attention à ne pas perdre non plus les élèves ( et leurs parents ) avec des cours non structurés. (pour eux )

+1

J'ai détesté comme élève les projets et les cours non-structurés. Et je constate que mes enfants galèrent aussi avec les cartes mentales et autres schémas, et que nous reprenons à la maison en essayant de structurer avec des titres et des définitions.

isabe a écrit:

Fesseur Pro a écrit:+ 1
Attention à ne pas perdre non plus les élèves ( et leurs parents ) avec des cours non structurés. (pour eux )

+1

J'ai détesté comme élève les projets et les cours non-structurés. Et je constate que mes enfants galèrent aussi avec les cartes mentales et autres schémas, et que nous reprenons à la maison en essayant de structurer avec des titres et des définitions.

Si tes enfants galèrent avec les cartes mentales, c'est probablement pour une voire ces deux raisons :
- c'est le professeur qui a fait la carte mentale et les élèves ont copié.
- le professeur impose la carte mentale alors qu'il faut laisser le choix.

Il ya une troisième option : ils ont fait une carte mentale commune en groupe.

Une carte mentale est personnelle, se construit sans recopier un modèle et est une re-appropriation personnelle du savoir structuré enseigné. D'autres feront un texte. Cela revient au même. La carte mentale sert soit de brouillon soit de support mémoriel. On ne l'impose pas. On la propose.

jowie22 a écrit:Van Gogh59 : Merci pour ta réponse. Je suis contractuelle et je dois m'adapter aux cours de mes collègues qui eux ont beaucoup plus d'expérience que moi et ne font plus de grandes parties mais plutôt beaucoup de cartes mentales.

Personnellement, je trouve aussi que les grandes parties donne un cadre aux élèves et cela me cadre moi aussi dans mes cours.

Avec la réforme, je dois mutualiser mes cours avec les collègues, c'est donc assez dure de m'adapter et je ne préfère pas donner mon avis sur la question parce que je suis "juste" contractuelle et que je suis moins expérimentée ...

J'ai remis en gras la partie de ton message à laquelle je voulais plus précisément repondre  : c'est tu "peux" et pas tu "dois" !! Tu peux ne pas faire comme tes collègues, ça n'en est pas moins bon pour ça ! je mutualise avec des amis mais pas avec ma collègue qui conçoit la mutualisation à sa façon : "je (moi) donne, elle prend"... refait la mise en page à sa sauce et le présente comme son boulot à ses élèves ....depuis de nombreuses années, je ne donne plus malheureusement ... J'ai même mis les pieds dans le plat en plusieurs fois même avec les élèves qui me disaient "Oh, mais c'est la fiche de Mme XXX refaite ! " j'ai remis les pendules à l'heure et  je mutualiserai avec elle quand elle en prendra l'initiative...   cette situation me rend triste .

Pour le reste, je continue à structurer mes cours comme depuis toujours même si les contenus sont différents : nos élèves sont en grandes difficultés et j'essaie toujours de leur dire que le plan est déjà un mini résumé.

Merci Nath65 pour ton message, je suis entièrement de ton avis, je n'arrive pas à suivre une fiche d'un autre collègue d'histoire-géo, je dois la reprendre à ma manière pour me sentir plus à l'aise une fois devant les élèves en classe.

Elyas a écrit:@Jowie : le double-jet est simple (mes élèves appellent ça l'arnaque de M. Elyas). Tu donnes un questionnaire sur des documents à faire. Ils arrivent en classe. Surprise, on ne le corrige pas mais eux doivent faire le récit à partir des réponses du questionnaire (du genre un questionnaire sur la bataille de Bouvines et hop, arrivée en classe : Racontez la bataille de Bouvines). Je leur donne un chrono de 20 mn. Au bout de 20 mn, arrêt de tous. Je raconte alors la bataille en notant au tableau les réponses au questionnaire. A eux de faire un second jet en corrigeant leur premier jet à partir des réponses notées au tableau et du récit magistral. Certains récits gonflent, d'autres rétrécissent car les élèves ne travaillent pas tous la même chose (l'ajout d'informations pour certains et l'amélioration du style pour d'autres).

Mais les élèves marchent plusieurs fois dans cette "arnaque" (je reprends les termes de tes élèves ). Puisqu'au bout de 20 minutes, des précisions sont apportées, n'est-il pas tentant pour eux d'attendre et de se mettre au récit ensuite ?

Malaga a écrit:

Elyas a écrit:@Jowie : le double-jet est simple (mes élèves appellent ça l'arnaque de M. Elyas). Tu donnes un questionnaire sur des documents à faire. Ils arrivent en classe. Surprise, on ne le corrige pas mais eux doivent faire le récit à partir des réponses du questionnaire (du genre un questionnaire sur la bataille de Bouvines et hop, arrivée en classe : Racontez la bataille de Bouvines). Je leur donne un chrono de 20 mn. Au bout de 20 mn, arrêt de tous. Je raconte alors la bataille en notant au tableau les réponses au questionnaire. A eux de faire un second jet en corrigeant leur premier jet à partir des réponses notées au tableau et du récit magistral. Certains récits gonflent, d'autres rétrécissent car les élèves ne travaillent pas tous la même chose (l'ajout d'informations pour certains et l'amélioration du style pour d'autres).

Mais les élèves marchent plusieurs fois dans cette "arnaque" (je reprends les termes de tes élèves  ). Puisqu'au bout de 20 minutes, des précisions sont apportées, n'est-il pas tentant pour eux d'attendre et de se mettre au récit ensuite ?

Non, pour plusieurs raisons :

- ils ne m'ont jamais fait le coup en 5 ans que je le pratique.
- le récit est leur cours.
- je ramasse les deux jets.
- je le fais une seule fois par an, à un moment de ma progression comme seuil de basculement entre le récit réalisé en changement de langage et le récit réalisé en tâche complexe.

C'est une technique de bascule, pas de régularité.

Merci à tous pour vos idées... Je vais en tenter certaines, c'est sûr.

J'ai été surpris par l'idée d'avoir un cours sans partie. J'avoue n'avoir jamais vu ça et ne jamais y avoir pensé! Moi, j'ai des titres pour chaque partie, en sachant qu'une partie = en gros 1h de cours. Et mon titre de partie = une question, à laquelle on répond dans l'heure, peu importe sous quelle forme...

En tout cas je trouve génial la diversité de nos pratiques, et encore plus génial d'échanger à ce sujet!