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- Dadoo33Grand sage
Barnafée la Patouille a écrit:En effet, entre le 95 et Paris, il doit bien y avoir des transports en commun, non?
Si tu démissionnes, Mansfield85, et que tu obtiens l'agrég ou le CAPES l'année prochaine, es-tu sûre d'être affectée dans le 75?
Et comment envisages-tu la mut qui suivra la titularisation?
Je confirme, il y en a. Je plussoie, par ailleurs, avec les propos de Balthamos, Isidoria et d'autres.
Ce genre d'histoire me
M'est avis que le pb est l'affectation
- lisette83Érudit
+1.VicomteDeValmont a écrit:Isidoria a écrit:J'allais faire la même réflexion!Madame_Prof a écrit:Sans vouloir t'offenser, il y a des fautes qui piquent les yeux dans ton premier message :shock:
Qu'est-ce qui te pousse à rejeter cette année de stage: la volonté de passer l'agrégation ou le refus d'aller dans le 95?
Ce n'est absolument pas la même chose! Pourquoi ne pas avoir demandé l'année de report? Je crois que c'est plus ou moins automatique quand on demande...
L'année prochaine, tu prends le risque de ne pas avoir l'agreg, de ne pas avoir le Capes, et/ou d'être affectée de nouveau dans le 95.
Quelle drôle d'idée!
Sinon, je suis d'accord avec mes camarades néo... ce genre de réflexion fleurit de plus en plus, est-ce générationnel?
On parle quand même du CAPES de LM où la barre d'admission tourne autour de 7 et où tous les postes ne sont pas pourvus. Ce n'est pas comme s'il fallait se fouler trois poignets pour l'avoir.
Et puis, j'en reviens à ma remarque: les affectations anarchiques des stagiaires malgré un traitement digne d'un ouvrier sans diplôme ne risquent pas de favoriser les "vocations". Avant, les enseignants partaient à l'autre bout de la France sachant qu'ils gagnaient un ou deux étages dans l'ascenseur social, aujourd'hui c'est loin d'être le cas.
- lisette83Érudit
Oui, mais dans ces conditions et vu le niveau de salaire, de plus en plus de stagiaires hésiteraient (si l'on est en couple et qu'il faut prévoir un second logement, par exemple).Isidoria a écrit:Ma question initiale est comment se fait-il que cette personne n'ait pas demandé un report de stage sachant qu'il est toujours accordé...
Et sinon, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. Certes la profession a perdu en salaire, mais les règles de mutations sont connues depuis toujours, comment se fait-il que certains ne les découvrent qu'au moment des affectations?
Pour ma part, après un report de stage le MEN a... oublié de m'affecter en stage. Du coup, bien que mon premier voeu ait été Créteil, je me suis retrouvée à Nancy Metz, et c'était bien après l'époque où l'on gagnait "un ou deux étages dans l'ascenseur social", pourtant, j'y suis allée, parce que j'avais quand même besoin de travailler pour me nourrir.
- isabeNiveau 8
Quand j'ai passé le CAPES (il y a 21 ans ), on ouvrait le champagne le soir des résultats en savourant notre joie et en se disant "ouf !!!!!! Je l'ai eu !!!!!"
Aujourd'hui, les candidats se disent sans angoisse "bof, et si démissionnais et je le repassais l'année prochaine plutôt ?"
C'est au choix...
Les candidats d'aujourd'hui sont vachement plus doués que nous.
Le Capes est vachement plus facile aujourd'hui qu'avant.
Finalement, le métier est devenu si peu attractif que renoncer au Capes pour faire un autre métier, c'est comme se dire qu'on ira plutôt à la boulangerie suivante, c'est plus facile de se garer.
Aujourd'hui, les candidats se disent sans angoisse "bof, et si démissionnais et je le repassais l'année prochaine plutôt ?"
C'est au choix...
Les candidats d'aujourd'hui sont vachement plus doués que nous.
Le Capes est vachement plus facile aujourd'hui qu'avant.
Finalement, le métier est devenu si peu attractif que renoncer au Capes pour faire un autre métier, c'est comme se dire qu'on ira plutôt à la boulangerie suivante, c'est plus facile de se garer.
- RuthvenGuide spirituel
Isidoria a écrit:Ma question initiale est comment se fait-il que cette personne n'ait pas demandé un report de stage sachant qu'il est toujours accordé...
Indépendamment du cas évoqué, c'est problématique pour ceux qui ont tenté le CAPES en M1 (généralement pour voir) et l'ont eu ; car ils doivent faire un M2 pendant un an, puis passer l'agrég. (et là je ne suis pas certain que s'ils font leur stage et le M2 en même temps, la dispo. soit facilement accessible pour passer l'agrég. ensuite).
- IlseÉrudit
isabe a écrit:Quand j'ai passé le CAPES (il y a 21 ans ), on ouvrait le champagne le soir des résultats en savourant notre joie et en se disant "ouf !!!!!! Je l'ai eu !!!!!"
Aujourd'hui, les candidats se disent sans angoisse "bof, et si démissionnais et je le repassais l'année prochaine plutôt ?"
C'est au choix...
Les candidats d'aujourd'hui sont vachement plus doués que nous.
Le Capes est vachement plus facile aujourd'hui qu'avant.
Finalement, le métier est devenu si peu attractif que renoncer au Capes pour faire un autre métier, c'est comme se dire qu'on ira plutôt à la boulangerie suivante, c'est plus facile de se garer.
Moi aussi...
- SeiferÉrudit
C'était mieux avant, la preuve, vu ce que ça a amené.
Ah oui, ce que vous critiquez.
Ah oui, ce que vous critiquez.
_________________
De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- isabeNiveau 8
C'est à moi que tu parles ?Seifer a écrit:C'était mieux avant, la preuve, vu ce que ça a amené.
Ah oui, ce que vous critiquez.
- SeiferÉrudit
Pas seulement.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- isabeNiveau 8
Dans ce cas-là, je ne comprends pas ton propos.
Je ne dis pas que c'était mieux avant. Je dis que le regard sur la valeur du concours a changé.
Je ne dis pas que c'était mieux avant. Je dis que le regard sur la valeur du concours a changé.
- hlnNiveau 5
Non non non. C'est peut-être le cas d'une minorité qui pense que le concours est facile, que l'agreg est le saint graal mais que par flemme ou simplicité, le capes est mieux (histoire vécue).isabe a écrit:Je dis que le regard sur la valeur du concours a changé.
Mais dans 95% des cas, le concours reste l'objectif principal et cela reste une petite victoire et un soulagement. On repart avec un avenir plus certain (dans le sens qu'il y a une sûreté de l'emploi, une paye dès notre 1ère année etc) que plusieurs camarades n'ont pas.
Malheureusement, beaucoup semblent naïfs et ne savent pas ce qui les attend après le concours : stage dans une autre académie (on avait assuré mordicus à l'ESPE que notre stage se ferait ds l'académie ce qui n'est pas le cas pour 1/4 de la promo) et 1ères années ailleurs que chez nous également.
- HesteNiveau 9
J'ai eu mon capes en 2014 et pourtant j'ai aussi ouvert le champagne le soir des résultats.
- inzilbethNiveau 6
Heste a écrit:J'ai eu mon capes en 2014 et pourtant j'ai aussi ouvert le champagne le soir des résultats.
Oui oui oui ! Même si effectivement, ne pas choisir son lieu de résidence / travail à bac +5 est bien sûr frustrant.
Mansfield85, il faut que tu ailles tambouriner à toutes les portes pour obtenir ton report. Dans une discipline déficitaire comme la tienne cela devrait être jouable.
- User17706Bon génie
D'un autre côté, comment en vouloir à ceux qui raisonnent comme si le CAPES était quelque chose qu'on repose et qu'on reprend ensuite, compte tenu de sa double dévalorisation (en termes de revenu et, dans plusieurs disciplines, en termes de sélectivité) par rapport à il y a quelques années ou décennies?
- HélipsProphète
inzilbeth a écrit:Heste a écrit:J'ai eu mon capes en 2014 et pourtant j'ai aussi ouvert le champagne le soir des résultats.
Oui oui oui ! Même si effectivement, ne pas choisir son lieu de résidence / travail à bac +5 est bien sûr frustrant.
Mansfield85, il faut que tu ailles tambouriner à toutes les portes pour obtenir ton report. Dans une discipline déficitaire comme la tienne cela devrait être jouable.
Bof, justement, on a besoin de profs.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- anthinéaGuide spirituel
isabe a écrit:Quand j'ai passé le CAPES (il y a 21 ans ), on ouvrait le champagne le soir des résultats en savourant notre joie et en se disant "ouf !!!!!! Je l'ai eu !!!!!"
Aujourd'hui, les candidats se disent sans angoisse "bof, et si démissionnais et je le repassais l'année prochaine plutôt ?"
C'est au choix...
Les candidats d'aujourd'hui sont vachement plus doués que nous.
Le Capes est vachement plus facile aujourd'hui qu'avant.
Finalement, le métier est devenu si peu attractif que renoncer au Capes pour faire un autre métier, c'est comme se dire qu'on ira plutôt à la boulangerie suivante, c'est plus facile de se garer
Je plussoie.
Il y a 10 ans, moi aussi j'ai crié un "je l'ai eu, enfin" des larmes dans les yeux.
Je trouve tout cela bien triste.
- inzilbethNiveau 6
PauvreYorick a écrit:D'un autre côté, comment en vouloir à ceux qui raisonnent comme si le CAPES était quelque chose qu'on repose et qu'on reprend ensuite, compte tenu de sa double dévalorisation (en termes de revenu et, dans plusieurs disciplines, en termes de sélectivité) par rapport à il y a quelques années ou décennies?
+1
Difficile de prôner la mobilité, l'adaptabilité dans le travail et d'exiger l'acceptation d'un mode de recrutement, de rémunération et d'affectation certes transparents mais terriblement dépassés.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Bref, le capes c'est comme le bac, certains l'ont vraiment mérité, eux. Et ils sont plus balèzes.
- inzilbethNiveau 6
Hélips a écrit:
Bof, justement, on a besoin de profs.
Oui, donc on préfère les avoir dans un an plutôt que de les voir partir tout de suite ? c'est ce que je me dit naïvement.
- anthinéaGuide spirituel
inzilbeth a écrit:PauvreYorick a écrit:D'un autre côté, comment en vouloir à ceux qui raisonnent comme si le CAPES était quelque chose qu'on repose et qu'on reprend ensuite, compte tenu de sa double dévalorisation (en termes de revenu et, dans plusieurs disciplines, en termes de sélectivité) par rapport à il y a quelques années ou décennies?
+1
Difficile de prôner la mobilité, l'adaptabilité dans le travail et d'exiger l'acceptation d'un mode de recrutement, de rémunération et d'affectation certes transparents mais terriblement dépassés.
Oui mais...
Les oblige-t-on à le passer ce CAPES?
C'est le dévaloriser de l'intérieur et on a pas besoin de cela en plus!
Cela m'afflige réellement, en tant que prof et en tant que mère.
J'aime mon métier avec tout ce que cela implique et j'ai un fils qui sera bientôt au collège et franchement, je n'ai aucune envie qu'il ait un prof qui considère aussi mal son concours.
- User17706Bon génie
Certes, anthinéa, mais chercher les responsabilités individuelles dans un phénomène collectif et pour le coup proprement politique, c'est à mon avis faire fausse route. Le métier ne redeviendra pas attractif sans une véritable réforme (pas la énième contre-réforme qu'on nous sert en ce moment), et sans une revalorisation salariale importante (ou, plus précisément, énorme).
- HélipsProphète
Ah quand même "JE ne suis pas content de mon affectation, donc JE laisse en plan un paquet d'élèves", c'est une responsabilité individuelle.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- User17706Bon génie
C'est l'Etat qui s'engage à mettre des professeurs devant les élèves. Les individus ne sont engagés à faire leur travail qu'aussi longtemps qu'ils reçoivent pour cela un traitement, ici ce n'est pas le cas puisque l'individu dont il s'agit entend démissionner. Certes c'est une logique "consumériste", si tu veux. Mais l'est-elle davantage que celle de quelqu'un qui démissionne parce qu'il pense se rendre compte que ce métier n'est pas fait pour lui? Ce n'est pas évident.
Si l'Etat ne veut pas recruter des individus susceptibles de lâcher à deux jours de la rentrée le poste qu'il entend leur attribuer, il faut qu'il joue sur les conditions de travail et sur le salaire. En quelques années il attirera davantage de candidats, et un certain équilibre, profitable à la nation et donc aux élèves, sera retrouvé: en rendant les postes désirables c'est lui qui choisira ses agents, non ses agents qui le choisiront (et éventuellement le lâcheront).
Evidemment, en dépit du fait que chacun sait bien que c'est la seule véritable solution, elle n'a aucune chance d'être mise en oeuvre, puisqu'elle coûte de l'argent.
Si l'Etat ne veut pas recruter des individus susceptibles de lâcher à deux jours de la rentrée le poste qu'il entend leur attribuer, il faut qu'il joue sur les conditions de travail et sur le salaire. En quelques années il attirera davantage de candidats, et un certain équilibre, profitable à la nation et donc aux élèves, sera retrouvé: en rendant les postes désirables c'est lui qui choisira ses agents, non ses agents qui le choisiront (et éventuellement le lâcheront).
Evidemment, en dépit du fait que chacun sait bien que c'est la seule véritable solution, elle n'a aucune chance d'être mise en oeuvre, puisqu'elle coûte de l'argent.
- anthinéaGuide spirituel
Certes.
Mais, ça ne me plait quand même pas. 😜
Mais, ça ne me plait quand même pas. 😜
- SeikilosNiveau 9
anthinéa a écrit:
Oui mais...
Les oblige-t-on à le passer ce CAPES?
C'est le dévaloriser de l'intérieur et on a pas besoin de cela en plus!
Cela m'afflige réellement, en tant que prof et en tant que mère.
J'aime mon métier avec tout ce que cela implique et j'ai un fils qui sera bientôt au collège et franchement, je n'ai aucune envie qu'il ait un prof qui considère aussi mal son concours.
J'espère ne pas avoir votre fils au collège
Faut-il nécessairement faire montre d’exubérance lorsqu'on décroche son CAPES pour mériter grâce aux yeux des parents ? Aux miens ce serait même le contraire quand je vois certains étudiants médiocres sauter de joie et les très bons, confiants et conscients du niveau, passer rapidement à l'étape suivante.
Par ailleurs, c'est l'État, l'Administration, la Société, bref, une entité plus générale qui dévalorise et déconsidère les concours et, par la même occasion, les enseignants et les élèves (sans parler des parents).
_________________
Inter deum et diabolum semper musica est.
- inzilbethNiveau 6
On ne les oblige pas non, mais le fait est que pour enseigner, le concours reste la principale (et non unique) porte d'entrée.
Il ne s'agit pas tant de dévaloriser le concours de l'intérieur, mais plutôt de constater que certains ont du mal à en accepter toutes les conséquences (dont les affectations), c'est un fait, ils auraient dû se renseigner en amont. Je suis convaincue que la majeure partie de ceux qui passent le concours ont envie réellement de faire ce métier, ce qui doit être de cas de Mansfield puisque son projet est de passer l'agrégation.
Il ne s'agit pas tant de dévaloriser le concours de l'intérieur, mais plutôt de constater que certains ont du mal à en accepter toutes les conséquences (dont les affectations), c'est un fait, ils auraient dû se renseigner en amont. Je suis convaincue que la majeure partie de ceux qui passent le concours ont envie réellement de faire ce métier, ce qui doit être de cas de Mansfield puisque son projet est de passer l'agrégation.
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