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ElevenNeoprof expérimenté
Bonjour,
J'ai passé le pré-accord pour effectuer des suppléances dans le privé.
C'est un entretien qui s'est bien passé (de mon point de vu ...)
Par contre, j'ai parlé de mon remplacement dans un collège public assez difficile (trois semaines avant la fin de l'année scolaire et mon premier remplacement) et j'ai dis que j'avais renvoyé un élève.
Ils m'ont demandé pourquoi je l'avais renvoyé et qui m'avait dit que je pouvais le faire.
J'ai donné mes raisons et que le chef d'établissement m'avait bien prévenu que les élèves allaient me "tester" et que je pouvais toujours les sanctionner. Après ça, j'ai bien dis que le renvoi ne doit pas être systématique et que ce n'était pas forcément la solution pour tout résoudre (il faut parler à l'élève être bienveillant....) mais j'ai senti un léger froid. Ensuite la conversation s'est bien déroulée.
Est-ce que cela peut me coûter mon pré-accord à votre avis ?
Merci d'avance
J'ai passé le pré-accord pour effectuer des suppléances dans le privé.
C'est un entretien qui s'est bien passé (de mon point de vu ...)
Par contre, j'ai parlé de mon remplacement dans un collège public assez difficile (trois semaines avant la fin de l'année scolaire et mon premier remplacement) et j'ai dis que j'avais renvoyé un élève.
Ils m'ont demandé pourquoi je l'avais renvoyé et qui m'avait dit que je pouvais le faire.
J'ai donné mes raisons et que le chef d'établissement m'avait bien prévenu que les élèves allaient me "tester" et que je pouvais toujours les sanctionner. Après ça, j'ai bien dis que le renvoi ne doit pas être systématique et que ce n'était pas forcément la solution pour tout résoudre (il faut parler à l'élève être bienveillant....) mais j'ai senti un léger froid. Ensuite la conversation s'est bien déroulée.
Est-ce que cela peut me coûter mon pré-accord à votre avis ?
Merci d'avance
MéréthideHabitué du forum
Baaah ... Je n'en sais rien, au pire du pire tu peux faire appel.
Mais tu seras fixée sous peu.
Mais tu seras fixée sous peu.
eleonore69Érudit
jowie22 a écrit:Bonjour,
J'ai passé le pré-accord pour effectuer des suppléances dans le privé.
C'est un entretien qui s'est bien passé (de mon point de vu ...)
Par contre, j'ai parlé de mon remplacement dans un collège public assez difficile (trois semaines avant la fin de l'année scolaire et mon premier remplacement) et j'ai dis que j'avais renvoyé un élève.
Ils m'ont demandé pourquoi je l'avais renvoyé et qui m'avait dit que je pouvais le faire.
J'ai donné mes raisons et que le chef d'établissement m'avait bien prévenu que les élèves allaient me "tester" et que je pouvais toujours les sanctionner. Après ça, j'ai bien dis que le renvoi ne doit pas être systématique et que ce n'était pas forcément la solution pour tout résoudre (il faut parler à l'élève être bienveillant....) mais j'ai senti un léger froid. Ensuite la conversation s'est bien déroulée.
Est-ce que cela peut me coûter mon pré-accord à votre avis ?
Merci d'avance
Je ne saispas si cela va te coûter ton pré-accord mais il ne faut jamais tout dire.. Tu as fait un remplacement (très bien pour l'expérience).point barre ... Les CDE (en général) n'aiment pas les profs qui renvoient les élèves même si on l'a tous fait un jour ou l'autre.. tu as même des bahuts où ce n'est pas permis (sauf en cas de danger !!)
proflatinNiveau 6
Ne t'inquiète pas, même si ça ne leur a pas plu, cela ne te coûtera pas le pré-accord car il y a un manque cruel de suppléants/DA dans l'enseignement catholique.
Quant au renvoi des élèves, oui en théorie, cela doit être exceptionnel mais en pratique, c'est assez courant. Chez nous, nous avons même des pages du carnet de correspondance qui y sont dédiées (tableau avec motif du renvoi, travail à faire...).
Mais il est vrai que certains CDE pensent que renvoyer un élève est un aveu d'échec et que seuls les mauvais profs le font. A titre perso, je pense qu'un prof qui use souvent de cette pratique n'est pas mauvais mais manque d'expérience en gestion de classe et doit être soutenu et aidé par les collègues et la hiérarchie.
Ne pense pas que dans le privé, tous les élèves sont obéissants, polis et travailleurs, ce sont exactement les mêmes que dans le public (hormis sans doute les établissements en rep).
Fais-toi respecter dès le premier cours sinon tu te feras bouffer, encore plus si tu interviens en tant que suppléant.
Quant au renvoi des élèves, oui en théorie, cela doit être exceptionnel mais en pratique, c'est assez courant. Chez nous, nous avons même des pages du carnet de correspondance qui y sont dédiées (tableau avec motif du renvoi, travail à faire...).
Mais il est vrai que certains CDE pensent que renvoyer un élève est un aveu d'échec et que seuls les mauvais profs le font. A titre perso, je pense qu'un prof qui use souvent de cette pratique n'est pas mauvais mais manque d'expérience en gestion de classe et doit être soutenu et aidé par les collègues et la hiérarchie.
Ne pense pas que dans le privé, tous les élèves sont obéissants, polis et travailleurs, ce sont exactement les mêmes que dans le public (hormis sans doute les établissements en rep).
Fais-toi respecter dès le premier cours sinon tu te feras bouffer, encore plus si tu interviens en tant que suppléant.
ycombeMonarque
Ce qui a jeté un léger froid, c'est d'avoir dit que le renvoi ne doit pas être systématique et qu'il faut être bienveillant, c'est ça ?jowie22 a écrit:Bonjour,
J'ai passé le pré-accord pour effectuer des suppléances dans le privé.
C'est un entretien qui s'est bien passé (de mon point de vu ...)
Par contre, j'ai parlé de mon remplacement dans un collège public assez difficile (trois semaines avant la fin de l'année scolaire et mon premier remplacement) et j'ai dis que j'avais renvoyé un élève.
Ils m'ont demandé pourquoi je l'avais renvoyé et qui m'avait dit que je pouvais le faire.
J'ai donné mes raisons et que le chef d'établissement m'avait bien prévenu que les élèves allaient me "tester" et que je pouvais toujours les sanctionner. Après ça, j'ai bien dis que le renvoi ne doit pas être systématique et que ce n'était pas forcément la solution pour tout résoudre (il faut parler à l'élève être bienveillant....) mais j'ai senti un léger froid. Ensuite la conversation s'est bien déroulée.
Est-ce que cela peut me coûter mon pré-accord à votre avis ?
Merci d'avance
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- ElevenNeoprof expérimenté
Merci pour vos réponses !
En tout cas, même si il ne faut pas tout dire, j'ai été franche, on verra bien ....
Ycombe : Non, c'est plutôt le fait d'avoir dit que j'avais renvoyé un élève.
En tout cas, même si il ne faut pas tout dire, j'ai été franche, on verra bien ....
Ycombe : Non, c'est plutôt le fait d'avoir dit que j'avais renvoyé un élève.
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- ycombeMonarque
Mmm...
Dans mon expérience, dans le privé on ne se gène pas pour virer les élèves. Bon, bien sûr on fait ça de façon jésuitique, on pousse les élèves difficiles vers un retour dans le public en faisant comprendre aux familles que c'est mieux de partir d'eux-même plutôt que de subir un conseil de discipline traumatisant.
Mais des retours du privé, j'en vois passer régulièrement. Souvent des familles qui étaient parties en gueulant contre ces profs du public qui ne savent pas y faire, qui ne veulent pas comprendre leur bambin et qui le harcèlent. Après le retour on n'a plus ce discours là, (le bambin, lui, est toujours aussi chi**).
Dans mon expérience, dans le privé on ne se gène pas pour virer les élèves. Bon, bien sûr on fait ça de façon jésuitique, on pousse les élèves difficiles vers un retour dans le public en faisant comprendre aux familles que c'est mieux de partir d'eux-même plutôt que de subir un conseil de discipline traumatisant.
Mais des retours du privé, j'en vois passer régulièrement. Souvent des familles qui étaient parties en gueulant contre ces profs du public qui ne savent pas y faire, qui ne veulent pas comprendre leur bambin et qui le harcèlent. Après le retour on n'a plus ce discours là, (le bambin, lui, est toujours aussi chi**).
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- proflatinNiveau 6
ycombe a écrit:Mmm...
Dans mon expérience, dans le privé on ne se gène pas pour virer les élèves. Bon, bien sûr on fait ça de façon jésuitique, on pousse les élèves difficiles vers un retour dans le public en faisant comprendre aux familles que c'est mieux de partir d'eux-même plutôt que de subir un conseil de discipline traumatisant.
Mais des retours du privé, j'en vois passer régulièrement. Souvent des familles qui étaient parties en gueulant contre ces profs du public qui ne savent pas y faire, qui ne veulent pas comprendre leur bambin et qui le harcèlent. Après le retour on n'a plus ce discours là, (le bambin, lui, est toujours aussi chi**).
Il y a toutes sortes d'établissements privés: ceux qui virent les élèves pour pas grand chose, ceux qui manquent d'argent et prennent tous ceux qui ont été viré ailleurs, et ceux qui sont en mission "salvatrice": l'élève est super pénible, aura pu faire partir d'autres élèves à cause de son comportement mais on le garde pour l'aider malgré lui, pour le sauver.
Quant aux élèves qui quittent le privé ou le public pour aller de l'autre côté, ça a toujours existé, et dans les 2 sens. J'ai connu des élèves qui sont partis pour aller dans le public car si les résultats n'étaient pas bons, c'est parce qu'on ne le comprenait pas, on n'avait pas su y faire avec lui... et revenir un ou deux ans plus tard.
Comme je l'ai déjà dit, dans la plupart des cas, ce sont les mêmes familles et les mêmes élèves que l'on a, dans le public comme dans le privé: certains sont très consuméristes et vont de l'un à l'autre, d'autres très attachés à l'école républicaine, ou aux valeurs chrétiennes, ou à un établissement précis qui aura déjà accueilli le père, le grand-père et l'arrière grand-père.
Profs du public ou du privé, nous faisons le même métier, rencontrons les mêmes difficultés. Nous ne devons pas nous faire la guerre mais coexister en paix, ne pas être divisés, surtout en ce moment.
- ElevenNeoprof expérimenté
Merci pour toutes vos réponses et je suis bien d'accord prof du public ou du privé c'est la même chose, il faut se serrer les coudes !
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2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
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2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
nanouevaNiveau 10
Par ailleurs, tu serais nettement mieux rémunéré en faisant des remplacements dans le public... Mais je m'éloigne du sujet initial...
- FramboisineNiveau 5
Bonjour
Je voudrais savoir ce que signifie "faire appel" et en quoi cela consiste?
Merci
Je voudrais savoir ce que signifie "faire appel" et en quoi cela consiste?
Merci
- Pierre-HenriHabitué du forum
Framboisine a écrit:Bonjour
Je voudrais savoir ce que signifie "faire appel" et en quoi cela consiste?
Merci
On repasse l'accord avec un autre jury. cf :
http://www.institut-saintcassien.com/Documents/Texte%20recrutement%20enseignant%20modu%20spec.pdf
- Morante13Niveau 1
Bonjour à tous,
Je vais passer l'entretien en question d'ici à la fin de l'été. Est-ce que vous pouvez un peu m'éclairer sur les thèmes abordés, les questions posées... ? Merci d'avance à tous.
Je vais passer l'entretien en question d'ici à la fin de l'été. Est-ce que vous pouvez un peu m'éclairer sur les thèmes abordés, les questions posées... ? Merci d'avance à tous.
- Pierre-HenriHabitué du forum
GregoryBoyer a écrit:Bonjour à tous,
Je vais passer l'entretien en question d'ici à la fin de l'été. Est-ce que vous pouvez un peu m'éclairer sur les thèmes abordés, les questions posées... ? Merci d'avance à tous.
https://www.neoprofs.org/t102642-quand-faut-il-demander-le-preaccord#3711808
- azertine13Niveau 5
J'arrive pas à t'écrire en MP Gregory 
Nous sommes dans la même académie donc si tu as des questions adresse moi un MP, peut être que ça marchera dans ce sens
Nous sommes dans la même académie donc si tu as des questions adresse moi un MP, peut être que ça marchera dans ce sens
skindiverÉrudit
Quand je l'ai passé c'était vraiment bidon... La religion ne fut pas du tout abordée, la seule question un peu étrange que j'ai eu était "comment votre mère qui est directrice d'une école publique a pris le fait que vous postuliez dans l'enseignement catholique"...
- azertine13Niveau 5
Moi j'ai eu des questions un peu plus techniques liées à l'enseignement de ma matière. Par exemple, quel auteur/texte pour étudier la thématique de jesaispasquoi en 5ieme?
La difficulté diffère grandement d'une académie à l'autre à ce que j'ai pu lire/entendre.
Moi j'ai trouvé l'échange constructif mais assez stressant car il a fallu que je motive mes choix et que je sache rebondir mais pas de questions déplacées ou farfelues, au contraire.
La difficulté diffère grandement d'une académie à l'autre à ce que j'ai pu lire/entendre.
Moi j'ai trouvé l'échange constructif mais assez stressant car il a fallu que je motive mes choix et que je sache rebondir mais pas de questions déplacées ou farfelues, au contraire.
- mahianneNiveau 1
Bonjour à tous,
alors on m'a demandé, entre autre, le nom du directeur diocésain de mon département. Puis quelles seraient selon moi les qualités d'un professeur pour enseigner ma matière ( pour moi c'est l'histoire-géo). Enfin, quel sujet d'actualité m'a marquée récemment (J'ai passé l'entretien en janvier).
C'est effectivement stressant car on est face à 3 Chefs d'Etablissements. En revanche, je les ai trouvés bienveillants et assez souriants. Il ne sont pas là pour "casser" les futurs enseignants.
alors on m'a demandé, entre autre, le nom du directeur diocésain de mon département. Puis quelles seraient selon moi les qualités d'un professeur pour enseigner ma matière ( pour moi c'est l'histoire-géo). Enfin, quel sujet d'actualité m'a marquée récemment (J'ai passé l'entretien en janvier).
C'est effectivement stressant car on est face à 3 Chefs d'Etablissements. En revanche, je les ai trouvés bienveillants et assez souriants. Il ne sont pas là pour "casser" les futurs enseignants.
- Morante13Niveau 1
Merci à tous pour vos réponses. Azertine13 apparemment je ne peux pas te répondre car je n'ai pas écrit assez de messages sur le forum... mais oui j'aimerais bien en savoir un peu plus sur ton entretien. En tous cas tout ce que vous me dites m'éclaire un peu plus sur la direction prise pendant l'entretien. Je vais quand même me renseigner sur le directeur diocésain de mon département ahah 
- azertine13Niveau 5
Tu n'es pas allé à la réunion d'information obligatoire? Tu l'aurais vu en chair et en os, j'ai bien aimé son speech d'ailleurs. Il y avait le directeur du SAAR et son assistante aussi.
(Je crois que tu peux envoyer des MP à partir de 5 messages postés, on y est presque!)
Sur le site du sAAR Marseille, tu as des documents que tu peux lire. Tu comprendras plus finement le projet de l'enseignement catholique privé.
Concernant les établissements, ce qui est dit plus haut est plutôt vrai. Je vais juste préciser un peu au regard de ce que l'on nous a dit lors de la réunion. Les élèves des établissements privés ne sont pas tous des anges, si c'est ce que l'on cherche il est préférable de passer son chemin ! Tout dépend du projet de l'établissement. Il y a des projets où le but est de former une "élite" au service de la nation, dans ce cas on aura plutôt des bons élèves. Ailleurs, ce peut être l'inverse car le but de l'établissement sera au contraire de redonner une chance.
Premier conseil pour l'entretien, habille toi correctement. Ce conseil parait futile et pourtant! Je pense que se rendre à cet entretien en tenue de plagiste est très mal venu. On est face à des chefs d'établissements, dans le privé catholique, il y a quand même une certaine décence à avoir. C'est peut être pas rédhibitoire mais c'est du plus mauvais effet. Enfin, ce n'est que mon avis.
Second conseil: rester naturel. Les chefs d'établissement ont l'habitude des entretiens, ils sondent très vite les candidats. Mieux vaut dire que l'on ne sait pas et rebondir en proposant une solution, une idée. La franchise c'est important, se transformer en bigot serait ridicule, il suffit de réfléchir en quoi ce type de projeta du sens pour nous, peu importe la raison.
je te laisse le soin de me contacter en MP car je ne veux pas monopoliser le post. Il te suffit de participer un peu plus, il y a forcément plein de sujets qui te concernent.
(Je crois que tu peux envoyer des MP à partir de 5 messages postés, on y est presque!)
Sur le site du sAAR Marseille, tu as des documents que tu peux lire. Tu comprendras plus finement le projet de l'enseignement catholique privé.
Concernant les établissements, ce qui est dit plus haut est plutôt vrai. Je vais juste préciser un peu au regard de ce que l'on nous a dit lors de la réunion. Les élèves des établissements privés ne sont pas tous des anges, si c'est ce que l'on cherche il est préférable de passer son chemin ! Tout dépend du projet de l'établissement. Il y a des projets où le but est de former une "élite" au service de la nation, dans ce cas on aura plutôt des bons élèves. Ailleurs, ce peut être l'inverse car le but de l'établissement sera au contraire de redonner une chance.
Premier conseil pour l'entretien, habille toi correctement. Ce conseil parait futile et pourtant! Je pense que se rendre à cet entretien en tenue de plagiste est très mal venu. On est face à des chefs d'établissements, dans le privé catholique, il y a quand même une certaine décence à avoir. C'est peut être pas rédhibitoire mais c'est du plus mauvais effet. Enfin, ce n'est que mon avis.
Second conseil: rester naturel. Les chefs d'établissement ont l'habitude des entretiens, ils sondent très vite les candidats. Mieux vaut dire que l'on ne sait pas et rebondir en proposant une solution, une idée. La franchise c'est important, se transformer en bigot serait ridicule, il suffit de réfléchir en quoi ce type de projeta du sens pour nous, peu importe la raison.
je te laisse le soin de me contacter en MP car je ne veux pas monopoliser le post. Il te suffit de participer un peu plus, il y a forcément plein de sujets qui te concernent.
scot69Modérateur
Le mien remonte à plus de 10 ans... et il avait duré entre 2 et 3 minutes... Juste vérifier mon nom, mon adresse, ma matière... "ah vous étiez élève au lycée XYZ? Vous connaissez Madame Truc? ah super! C'est une copine à moi! Bon allez c'est bon, au revoir!"
- Morante13Niveau 1
Merci Azertine. Je te contacte en MP des que possible. J'ai la réunion d'information le 26 Août.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Pour creuser ce que j'écrivais, un des problèmes des jurys est qu'ils ont de plus en plus de candidats qui s'inscrivent au CAFEP uniquement pour fuir l'enseignement public (surtout son système de mutations) mais qui, à côté de ça, se moquent des spécificités de l'enseignement catholique -- quand ils n'y sont pas franchement hostiles.
Ces candidats veulent le beurre et l'argent du beurre : les avantages de l'enseignement catholique, un poste près de chez soi, des classes en général plus calmes, mais sans qu'on les enquiquine avec ces histoires de congrégations et autres bondieuseries. Ils espèrent gagner sur les deux tableaux -- empocher les bénéfices du privé, mais ignorer tout ce qui va avec. Cette forme d'opportunisme, pour ne pas dire de cynisme, sera à juste titre mal vue des jurys.
Ce n'est pas une sélection religieuse. Aucune entreprise, aucune administration n'aime recruter des gens qui sont là uniquement pour profiter du système. On ne demandera pas une profession de foi, mais quelques gages que le candidat sait où il met les pieds : qu'il connait les exigences de l'enseignement catholique, son histoire, ses spécificités, qu'il est capable de travailler dans un contexte religieux, en lien avec un diocèse et des congrégations... bref, qu'il n'est pas là seulement pour éviter l'enseignement public.
Ces candidats veulent le beurre et l'argent du beurre : les avantages de l'enseignement catholique, un poste près de chez soi, des classes en général plus calmes, mais sans qu'on les enquiquine avec ces histoires de congrégations et autres bondieuseries. Ils espèrent gagner sur les deux tableaux -- empocher les bénéfices du privé, mais ignorer tout ce qui va avec. Cette forme d'opportunisme, pour ne pas dire de cynisme, sera à juste titre mal vue des jurys.
Ce n'est pas une sélection religieuse. Aucune entreprise, aucune administration n'aime recruter des gens qui sont là uniquement pour profiter du système. On ne demandera pas une profession de foi, mais quelques gages que le candidat sait où il met les pieds : qu'il connait les exigences de l'enseignement catholique, son histoire, ses spécificités, qu'il est capable de travailler dans un contexte religieux, en lien avec un diocèse et des congrégations... bref, qu'il n'est pas là seulement pour éviter l'enseignement public.
- scot69Modérateur
Attention, l'enseignement privé sous contrat n'est pas nécessairement catholique! (seulement à 95%! lol)
- Morante13Niveau 1
D'accord Pierre-Henri je vois très bien ce que tu veux dire et je te remercie. Je dois avouer que ça me stressait un peu car je ne savais pas trop en quoi consistait cet entretien. Me voilà un peu mieux informé ! 
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