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- mistinguetteFidèle du forum
ça c'est au moins un vrai point de convergence !adrifab a écrit:
Je crois qu'il faudrait effectivement mieux s'inquiéter de l'enseignement gloubi-boulga qui s'annonce au collège, et des contenus et de l'image de disciplines qui vont être réputées pouvoir être enseigné par des non-spécialistes.
- adrifabNiveau 10
D'accord aussi mais c'est Tazon qui a écrit ça, pas moi !
- mistinguetteFidèle du forum
Excuse valise exit balise plus téléphone c'est pas ultra facile
plus le correcteur automatique
plus le correcteur automatique
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- BladoresNiveau 2
.Cicyle a écrit:Pour ce qui est de ton constat sur la différence SVT/PC en lycée, je suis d'accord. Je n'ai jamais compris pourquoi ce 1h30/3h…
Je vais peut-être faire l'avocat du diable en remarquant que physique et chimie sont deux matières différentes. Présenté comme ça, on peut justifier d'1h30 pour chaque science expérimentale : physique, chimie et SVT. Qu'en pensez-vous ?
- leokentNiveau 3
Bladores a écrit:Je vais peut-être faire l'avocat du diable en remarquant que physique et chimie sont deux matières différentes. Présenté comme ça, on peut justifier d'1h30 pour chaque science expérimentale : physique, chimie et SVT. Qu'en pensez-vous ?
SVT = Biologie et géologie. Pas de différences avec les SPC par conséquent.
- TazonNiveau 9
adrifab a écrit:Il est faux de dire qu'il n'y avait pas de svt en terminale C. Il y en avait 2 heures par semaine ( pour 5 heures en terminale D )Tazon a écrit:Pas pour polémiquer mais un rappel : du temps béni des filières C et D, les C n'étudiaient pas les SVT ou de façon superficielle, je trouve donc que la série S actuelle a bien revalorisé la SVT puisque dans les faits, la C a disparu au profit d'une D généralisée, aux dépends peut-être de la physique et des maths malheureusement. Il me semble donc faux de dire que l'influence des SVT diminue dans l'enseignement au lycée, pour ne pas en faire - ce qui est vraiment dommage car une culture générale solide fait défaut à bien des gens - il faut prendre l'option lourde SI, ce n'est vraiment pas fréquent.
Je crois qu'il faudrait effectivement mieux s'inquiéter de l'enseignement gloubi-boulga qui s'annonce au collège, et des contenus et de l'image de disciplines qui vont être réputées pouvoir être enseigné par des non-spécialistes.
Oui oui, j'ai dit "superficiellement", c'était même pas à l'écrit du bac lorsque je l'ai passé ; clairement si on était bon en maths et en physique et un peu con, ce qui arrive souvent à cet âge, on se foutait de la bio autant que de la philo (c'est dire!) et je crois bien que pour mon grand frère c'était même une option, enfin bref les SVT dans cette filière étaient méprisées par rapport à la physique, et ça a vraiment changé en mieux pour les SVT et en moins bien pour la physique. C'est marrant cette espèce de compétition entre ces deux matières.
- mistinguetteFidèle du forum
Le postulat de base qui veut nous rapprocher est déjà à priori faux. Nous sommes 2 matières expérimentales mais plus je cotoies les profs de svt plus cela confirme ce que je pressentais étudiante : notre approche est extremement differentes et je pense qu' il n'y a pas de hasard entre choisir la svt ou la spc
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- pwofesseurNiveau 4
néo_prof_SVT a écrit:on pourrait faire pleins de choses, en liens avec l'histoire géographie, le français, la physique
ho là ! malheureuse ... tu plaides en faveur des EPI. Tu vas te faire lyncher
- NatlatecNiveau 1
What ??mistinguette a écrit:Le postulat de base qui veut nous rapprocher est déjà à priori faux. Nous sommes 2 matières expérimentales mais plus je cotoies les profs de svt plus cela confirme ce que je pressentais étudiante : notre approche est extremement differentes et je pense qu' il n'y a pas de hasard entre choisir la svt ou la spc
Tout au long de mes études, mon esprit de synthèse en SVT s'est aiguisé (normal, c'est presque impossible de l'avoir en L1...). Et aujourd'hui je me dis de plus en plus que la séparation des 4 domaines (Biologie - Chimie - Physique - Géologie) n'a aucun sens. Tous ont le même objectif : décrire la structure de l'Univers et tenter de comprendre son fonctionnement, j'entends en recherche fondamentale bien sûr.
Combien de découvertes, en SVT au moins, auraient été faites des dizaines d'années plus tôt si des chercheurs (SVT et SPC) s'étaient parlé au bon moment...
Un chercheur en Chimie de Strasbourg a récemment affirmé qu'il était grand temps d'introduire la Physique quantique dans toute la Biologie. Je suis bien d'accord il serait temps d'avoir des labos pluridisciplinaires ! (non je ne plaide pas en faveur de ces :censure: d'EPI :lol: )
Bien sûr, la manière d'enseigner et les approches en recherche sont différentes entre SVT et SPC, mais on devrait se rejoindre sur beaucoup de choses voire sur tout !
PS : on dit LES svt et les spc
- néo_prof_SVTNiveau 2
pwofesseur a écrit:néo_prof_SVT a écrit:on pourrait faire pleins de choses, en liens avec l'histoire géographie, le français, la physique
ho là ! malheureuse ... tu plaides en faveur des EPI. Tu vas te faire lyncher
MalheureuX
Loin de moi cette idée pour les EPI ^^
Cette année on a pu faire des projets assez sympas avec les professeurs d'histoire géo et de français d'où ma remarque..
- mistinguetteFidèle du forum
Moi j'aime bien le féminin....blague à part, ce ne sont pas les disciplines que j' oppose mais je trouve qu'il y a un mode de pensée chez les collègues de svt très différents de celui que je rencontre chez mes collègues. C'est peut être la formation qui veux ça, je n'en sais rien. Du coup je me sens parfois plus proche du prof de techno. Par contre, je ne doute pas qu' un esprit plutôt svt apporte une approche intéressante à la physique et inversement. Mais ce n'est que mon impression.
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- BoubouleDoyen
Natlatec a écrit:
[...]
Je suis bien d'accord il serait temps d'avoir des labos pluridisciplinaires ! (non je ne plaide pas en faveur de ces :censure: d'EPI :lol: )
[...]
C'est le cas depuis longtemps.
- BladoresNiveau 2
leokent a écrit:Bladores a écrit:Je vais peut-être faire l'avocat du diable en remarquant que physique et chimie sont deux matières différentes. Présenté comme ça, on peut justifier d'1h30 pour chaque science expérimentale : physique, chimie et SVT. Qu'en pensez-vous ?
SVT = Biologie et géologie. Pas de différences avec les SPC par conséquent.
Bien vu, autant pour moi.
mistinguette a écrit:blague à part, ce ne sont pas les disciplines que j' oppose mais je trouve qu'il y a un mode de pensée chez les collègues de svt très différents de celui que je rencontre chez mes collègues. C'est peut être la formation qui veux ça, je n'en sais rien. Du coup je me sens parfois plus proche du prof de techno. Par contre, je ne doute pas qu' un esprit plutôt svt apporte une approche intéressante à la physique et inversement. Mais ce n'est que mon impression.
J'ai un sentiment similaire. Les profs de SVT : vous me direz si je raconte des bêtises. Il me semble que les systèmes étudiés par les biologistes sont très complexes car vivants. De ce fait, la modification de l'un des paramètres du système provoque une réponse difficilement prévisible. Cet aspect limite la progression du biologiste ; celui-ci ne peut que progresser par tâtonnement pour tenter de comprendre les mécanismes du système étudié. A l'opposé, en SPC, les systèmes sont bien moins complexes et on arrive davantage à coller à la théorie lorsqu'on tente une expérience. Je dirais que les SPC et les SVT abordent le même problème par deux endroits différents, avec un ordre de grandeur d'écart entre les deux. Dans ma tête, je visualise ça comme une sphère où le centre est le point de départ de l'étude des SPC alors que les SVT débutent par la périphérie. Le sens de la compréhension des SPC se fait du centre vers la périphérie alors que les SVT vont de la périphérie vers le centre. Entre les deux on a quelque chose qui s'appelle le biochimiste ou le thermodynamicien .
- HonchampDoyen
Prof de collège, j'ai l'impression que les SVT sont de moins en moins expérimentales, et de plus en plus "littéraires".
Il me semble qu'en SVT-d'après ce que j'en perçois (conseils de classe, conversations, projets...)-, on travaille beaucoup sur dossier documentaire ?
Dans mon collège, les SVT sont la matière qui travaille le plus au CDI avec la prof doc.
C'est avec les SVT que la prof doc fait travailler aux élèves son "projet documentaire".
En conseil de classe, les profs de SVT se plaignent souvent que certains élèves n'aient pas "rendu" leur projet documentaire, ou ne l'ont pas finalisé correctement.
Sauf en 6ème, elles font faire un herbier , et en début de 5ème, il y a une sortie géologie sur le terrain.
Est-ce lié à mon seul collège ?
Mes copines profs de maths en lycée me disent que cette même chose, travail sur des dossiers documentaires davantage que sur les vieux TP d'avant, se produit au lycée. ???
C'est sûr que les avancées de la biologie ne permettent plus de faire travailler les élèves comme au temps où on décortiquait des grenouilles (je l'ai fait en 1ère, il y a longtemps).
Bref, les SVT dans le secondaire semblent se chercher.
Les SPC gardent davantage une image de "sciences dures".
Mais je peux avoir tout faux, ce n'est que du ressenti...
Il me semble qu'en SVT-d'après ce que j'en perçois (conseils de classe, conversations, projets...)-, on travaille beaucoup sur dossier documentaire ?
Dans mon collège, les SVT sont la matière qui travaille le plus au CDI avec la prof doc.
C'est avec les SVT que la prof doc fait travailler aux élèves son "projet documentaire".
En conseil de classe, les profs de SVT se plaignent souvent que certains élèves n'aient pas "rendu" leur projet documentaire, ou ne l'ont pas finalisé correctement.
Sauf en 6ème, elles font faire un herbier , et en début de 5ème, il y a une sortie géologie sur le terrain.
Est-ce lié à mon seul collège ?
Mes copines profs de maths en lycée me disent que cette même chose, travail sur des dossiers documentaires davantage que sur les vieux TP d'avant, se produit au lycée. ???
C'est sûr que les avancées de la biologie ne permettent plus de faire travailler les élèves comme au temps où on décortiquait des grenouilles (je l'ai fait en 1ère, il y a longtemps).
Bref, les SVT dans le secondaire semblent se chercher.
Les SPC gardent davantage une image de "sciences dures".
Mais je peux avoir tout faux, ce n'est que du ressenti...
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- amethysteDoyen
Ca peut être tentant de faire travailler de plus en plus les élèves sur documents, on y est poussé de plus en plus (tâches complexes, recherche documentaire, travaux de groupes en 3e..., mais aussi moins de fatigue pour le professeur ). Mais on perd alors ce qui fait le "charme" de cette discipline : l'observation concrète du vivant et de la terre. J'essaie de maintenir, voire d'augmenter le nombre de séances où les élèves ont une partie pratique, mais le problème reste le temps. Difficile de finir le programme, dès qu'on sort le microscope au lieu d'une photo, qu'on leur fait faire une expérience au lieu de sortir le livre, à la fin de l'année, on voit bien qu'il faudrait plus d'heures.Honchamp a écrit:Prof de collège, j'ai l'impression que les SVT sont de moins en moins expérimentales, et de plus en plus "littéraires".
Il me semble qu'en SVT-d'après ce que j'en perçois (conseils de classe, conversations, projets...)-, on travaille beaucoup sur dossier documentaire ?
Dans mon collège, les SVT sont la matière qui travaille le plus au CDI avec la prof doc.
C'est avec les SVT que la prof doc fait travailler aux élèves son "projet documentaire".
En conseil de classe, les profs de SVT se plaignent souvent que certains élèves n'aient pas "rendu" leur projet documentaire, ou ne l'ont pas finalisé correctement.
Sauf en 6ème, elles font faire un herbier , et en début de 5ème, il y a une sortie géologie sur le terrain.
Est-ce lié à mon seul collège ?
Mes copines profs de maths en lycée me disent que cette même chose, travail sur des dossiers documentaires davantage que sur les vieux TP d'avant, se produit au lycée. ???
C'est sûr que les avancées de la biologie ne permettent plus de faire travailler les élèves comme au temps où on décortiquait des grenouilles (je l'ai fait en 1ère, il y a longtemps).
Bref, les SVT dans le secondaire semblent se chercher.
Les SPC gardent davantage une image de "sciences dures".
Mais je peux avoir tout faux, ce n'est que du ressenti...
- ipomeeGuide spirituel
amethyste a écrit:
Ca peut être tentant de faire travailler de plus en plus les élèves sur documents, on y est poussé de plus en plus (tâches complexes, recherche documentaire, travaux de groupes en 3e..., mais aussi moins de fatigue pour le professeur ). Mais on perd alors ce qui fait le "charme" de cette discipline : l'observation concrète du vivant et de la terre. J'essaie de maintenir, voire d'augmenter le nombre de séances où les élèves ont une partie pratique, mais le problème reste le temps. Difficile de finir le programme, dès qu'on sort le microscope au lieu d'une photo, qu'on leur fait faire une expérience au lieu de sortir le livre, à la fin de l'année, on voit bien qu'il faudrait plus d'heures.
Oui, c'est ce que cela devrait apporter, notamment au collège. Et c'est un aspect magnifique de la matière, qui manque trop souvent (y compris des les programmes, je crois).
- néo_prof_SVTNiveau 2
Je rejoins l'avis général. J'essaye vraiment de faire manipuler le plus possible... le recours au matériel frais et concret reste un des piliers et une des essences de notre discipline. Mais les contraintes des programmes le permettent difficilement.. Se pose alors la question de faire des choix. Et c'est que je privilégie. Les parties manipulations sont privilégiées le plus possible. Et le reste du programme je passe plus ou moins vite dessus (analyse de doc et/ou cours).
Quand à l'aspect "littéraire" de la matière, il me parait forcément présent : nous abordons des méthodes d'analyse de dossier, d'argumentation et de composition qui sont semblables/complémentaires à celles réalisées en histoire géographie. C'est un des savoirs-faire à évaluer, pour moi, en SVT en plus des capacités expérimentales.
Quand à l'aspect "littéraire" de la matière, il me parait forcément présent : nous abordons des méthodes d'analyse de dossier, d'argumentation et de composition qui sont semblables/complémentaires à celles réalisées en histoire géographie. C'est un des savoirs-faire à évaluer, pour moi, en SVT en plus des capacités expérimentales.
- Fiona1Niveau 2
Chaque enseignant à sa personnalité et donc sa manière d'enseigner.
Je suis étonnée de lire que les SVT sont de moins en moins expérimentales notamment au lycée. Les élèves sont très régulièrement en manipulation et le programme s'y prête (contrairement au collège). Personnellement je ne viendrais pas dire aux collègues de langues (ou autre matière dite littéraire) comment exercer leur métier.
Cette vilaine guerre entre SPC et SVT n'a pas lieu d'être, nous sommes complémentaires. Régulièrement nous débordons sur la physique ou la chimie lors d'explication de phénomène biologique.
On nous reproche l'aspect "littéraire" de plus en plus présent. Et oui, pour comprendre les résultats d'une expérience il faut savoir lire et rédiger. Et comme dit précédemment on doit l'évaluer.
Les professeurs se plaignent que les élèves ne rendent pas le dossier documentaire les collègues en déduisent que les élèves ne font que des dossiers. Je ne me vois pas demander aux élèves d'extraire l'ADN ou de faire une dissection chez eux.
Je suis étonnée de lire que les SVT sont de moins en moins expérimentales notamment au lycée. Les élèves sont très régulièrement en manipulation et le programme s'y prête (contrairement au collège). Personnellement je ne viendrais pas dire aux collègues de langues (ou autre matière dite littéraire) comment exercer leur métier.
Cette vilaine guerre entre SPC et SVT n'a pas lieu d'être, nous sommes complémentaires. Régulièrement nous débordons sur la physique ou la chimie lors d'explication de phénomène biologique.
On nous reproche l'aspect "littéraire" de plus en plus présent. Et oui, pour comprendre les résultats d'une expérience il faut savoir lire et rédiger. Et comme dit précédemment on doit l'évaluer.
Les professeurs se plaignent que les élèves ne rendent pas le dossier documentaire les collègues en déduisent que les élèves ne font que des dossiers. Je ne me vois pas demander aux élèves d'extraire l'ADN ou de faire une dissection chez eux.
- Madame_ProfEsprit sacré
Pourquoi de moins en moins de TP ?
Classes entières, pas de matériel et / ou pas de budget, temps de préparation et de nettoyage conséquent pour le prof, programmes lourds et peu adaptés à ça, de plus en plus d'interdits (les dissections des pelotes de réjection, certaines expériences, les dissections de vertébrés...) Et puis, oui, c'est plus compliqué de travailler sur du vivant que sur du non vivant.
Je parle du collège. Le lycée, je vais le découvrir l'an prochain. Cette année, en collège, j'avais une laborantine, donc j'ai fait plus de TP. Parce que, soyons honnêtes, en étant TZR sur deux établissements différents chaque année, je n'ai pas le temps de courir après le matériel et de préparer et ranger pendant des heures...
Je rejoins Fiona, l'aspect "littéraire" est indispensable et malheureusement bien trop peu maîtrisé par les élèves (ce qui concerne toutes les matières évidemment).
Classes entières, pas de matériel et / ou pas de budget, temps de préparation et de nettoyage conséquent pour le prof, programmes lourds et peu adaptés à ça, de plus en plus d'interdits (les dissections des pelotes de réjection, certaines expériences, les dissections de vertébrés...) Et puis, oui, c'est plus compliqué de travailler sur du vivant que sur du non vivant.
Je parle du collège. Le lycée, je vais le découvrir l'an prochain. Cette année, en collège, j'avais une laborantine, donc j'ai fait plus de TP. Parce que, soyons honnêtes, en étant TZR sur deux établissements différents chaque année, je n'ai pas le temps de courir après le matériel et de préparer et ranger pendant des heures...
Je rejoins Fiona, l'aspect "littéraire" est indispensable et malheureusement bien trop peu maîtrisé par les élèves (ce qui concerne toutes les matières évidemment).
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- gp20Niveau 9
Cela dépend des collèges, ce sont des choix qui peuvent être faits à partir de la DGH. Chez nous, nous avons conservé les groupes en 6-5 et 4e... Il faut se battre, gueuler, marchander, mais on a réussi à les conserver. Sans TP, que devient la discipline ?Fiona1 a écrit:Au collège, les heures de SVT sont en classes entières hormis les 6ème (à cause de la réforme nous allons perdre ce privilège). Préparer des gros TP cela devient difficile voire infaisable.
- Claudio71Je viens de m'inscrire !
Bonjour !
Nouveau sur le forum, j'ai voulu réagir à cette discussion (peut-être un peu "passée").
J'enseigne les SVT dans un petit collège de 260 élèves. J'ai donc les 4 niveau soit 12 classes.
Pour en venir au sujet, il faut distinguer 2 niveau :
-au niveau national et des institutions (programmes, etc.), on sent effectivement un recul de l'importance de la matière alors même que notre société actuelle demande une culture scientifique afin de mieux choisir et de mieux agir (je ne vais pas développer ici). Mais il en est de même en SPC (ils perdent des heures en collège cette rentrée et son peu enseignés en primaire). De plus, la "fusion" des matière SVT, SPC et Techno en "sciences et technologies" est le signe que l'état mise plus sur une petite culture générale que sur un approfondissement de nos réflexions sur divers thèmes propres à ces matières... J'ai tout récemment fais un tri de papiers chez mes parents et j'ai été stupéfait de voir le contenu du programme de 4ème (via un manuel) en 1990 (métamorphisme notamment) plus proche aujourd'hui de celui de 1erS... Enfin, nos crédits baissent : 800 euros en 2002, 550 euros cette année (matière la mieux lotie de mon établissement) alors que les coûts augmentent.
-au niveau de notre établissement, les SVT sont ce que le/les professeurs veulent en faire ! Il faut [modéré], se salir les mains et faire plus que notre statut ne le demande. Présence au CA et au CESC pour installer et faire passer des actions/sorties/voyages, bons rapport avec le gestionnaires et l'agent d'entretien (travaux/commandes), bonnes relations et contacts régulier avec l'association des parents d'élèves et avec les responsables du FSE (aides pour des subventions et des achats pour le club svt notamment), s'entêter à faire des TP à chaque niveau et malgré les effectifs parfois chargés (j'ai 20 élèves en 5ème mais 30 en 4ème dans un classe faite pour 24 dans les années 70...) et enfin accepter de perdre du temps lors des pauses en fin de cours ou à midi pour répondre aux interrogations des élèves (plus nombreuses en collège qu'au lycée, c'est certain...). Je donne également mes anciens périodiques (plus de 1 an) sces & avenir, sces & vie, ainsi que ceux du CDI (plus de 5 ans) afin d'améner un peu de sciences dans les foyers, même si les informations peuvent parfois être périmées.
Bref, je suis pessimiste au niveau de ce que nous représentons, nous PROFs qui plus est de SVT au yeux des institutions (programme, statut, reconnaissance...), mais je m'éclate, non sans quelques sacrifices car cela demande du temps et de l'énergie que j'ai encore, dans un métier pluridimensionnel, ce qui rejaillit en partie sur l'image que mes élèves et leurs parents ont des sciences de la vie et de la Terre. La seule chose qui me gonfle mais à un point inimaginable, est la paperasse administrative accompagnée des cases à cocher et des commentaires à apposer (260 appréciations avec les nouveaux bulletins = plus de 12h de travail si je respecte les consignes à la lettre!!!!!)
Bonne rentrée à tous et surtout bon courage pour cette difficile année !!!
Nouveau sur le forum, j'ai voulu réagir à cette discussion (peut-être un peu "passée").
J'enseigne les SVT dans un petit collège de 260 élèves. J'ai donc les 4 niveau soit 12 classes.
Pour en venir au sujet, il faut distinguer 2 niveau :
-au niveau national et des institutions (programmes, etc.), on sent effectivement un recul de l'importance de la matière alors même que notre société actuelle demande une culture scientifique afin de mieux choisir et de mieux agir (je ne vais pas développer ici). Mais il en est de même en SPC (ils perdent des heures en collège cette rentrée et son peu enseignés en primaire). De plus, la "fusion" des matière SVT, SPC et Techno en "sciences et technologies" est le signe que l'état mise plus sur une petite culture générale que sur un approfondissement de nos réflexions sur divers thèmes propres à ces matières... J'ai tout récemment fais un tri de papiers chez mes parents et j'ai été stupéfait de voir le contenu du programme de 4ème (via un manuel) en 1990 (métamorphisme notamment) plus proche aujourd'hui de celui de 1erS... Enfin, nos crédits baissent : 800 euros en 2002, 550 euros cette année (matière la mieux lotie de mon établissement) alors que les coûts augmentent.
-au niveau de notre établissement, les SVT sont ce que le/les professeurs veulent en faire ! Il faut [modéré], se salir les mains et faire plus que notre statut ne le demande. Présence au CA et au CESC pour installer et faire passer des actions/sorties/voyages, bons rapport avec le gestionnaires et l'agent d'entretien (travaux/commandes), bonnes relations et contacts régulier avec l'association des parents d'élèves et avec les responsables du FSE (aides pour des subventions et des achats pour le club svt notamment), s'entêter à faire des TP à chaque niveau et malgré les effectifs parfois chargés (j'ai 20 élèves en 5ème mais 30 en 4ème dans un classe faite pour 24 dans les années 70...) et enfin accepter de perdre du temps lors des pauses en fin de cours ou à midi pour répondre aux interrogations des élèves (plus nombreuses en collège qu'au lycée, c'est certain...). Je donne également mes anciens périodiques (plus de 1 an) sces & avenir, sces & vie, ainsi que ceux du CDI (plus de 5 ans) afin d'améner un peu de sciences dans les foyers, même si les informations peuvent parfois être périmées.
Bref, je suis pessimiste au niveau de ce que nous représentons, nous PROFs qui plus est de SVT au yeux des institutions (programme, statut, reconnaissance...), mais je m'éclate, non sans quelques sacrifices car cela demande du temps et de l'énergie que j'ai encore, dans un métier pluridimensionnel, ce qui rejaillit en partie sur l'image que mes élèves et leurs parents ont des sciences de la vie et de la Terre. La seule chose qui me gonfle mais à un point inimaginable, est la paperasse administrative accompagnée des cases à cocher et des commentaires à apposer (260 appréciations avec les nouveaux bulletins = plus de 12h de travail si je respecte les consignes à la lettre!!!!!)
Bonne rentrée à tous et surtout bon courage pour cette difficile année !!!
- Dr RaynalHabitué du forum
Il me semble que l'on nous prépare, au collège, à la disparition de notre matière par la création d'un prof de "sciences" au sens large, comme il en existe aux USA par exemple.
En témoigne l'EIST en sixiéme (pardon, "fin de cycle 3") et les manuels de "sciences" proposés, et l'arrivée de notre d'éléments du ressort de la physique (météo, vents et courants, astronomie) que nous devons enseigner dans le cadre de notre nouvelle matière, les "STVTU" (Sciences et Techniques (tiens tiens) de la Vie, de la Terre et de l'Univers - la vie et la Terre ne faisant donc apparemment plus partie de l'univers).
Il faut voir aussi comment le contenu scientifique s'allége de plus en plus (je viens de réaliser que la respiration venait de disparaitre en cinqui... heu en cycle 4) et la volonté assumée de nous transformer en "animateurs pédagogiques" chargés de cours de vivrensemble, de développementdurable et autre rechauffementclimatiqueonvatousmourirdansd'atrocessoufrances.
Notre discipline est difficile, elle mêle la rigueur du raisonnement scientifique à l'exigence d'un bon niveau littéraire. Elle réclame des efforts et du travail dans ces deux domaines, que l'on oppose souvent. Le volume horaire n'est pas tout. A nous d'utiliser notre dernière arme : la liberté pédagogique.
En témoigne l'EIST en sixiéme (pardon, "fin de cycle 3") et les manuels de "sciences" proposés, et l'arrivée de notre d'éléments du ressort de la physique (météo, vents et courants, astronomie) que nous devons enseigner dans le cadre de notre nouvelle matière, les "STVTU" (Sciences et Techniques (tiens tiens) de la Vie, de la Terre et de l'Univers - la vie et la Terre ne faisant donc apparemment plus partie de l'univers).
Il faut voir aussi comment le contenu scientifique s'allége de plus en plus (je viens de réaliser que la respiration venait de disparaitre en cinqui... heu en cycle 4) et la volonté assumée de nous transformer en "animateurs pédagogiques" chargés de cours de vivrensemble, de développementdurable et autre rechauffementclimatiqueonvatousmourirdansd'atrocessoufrances.
Libre a toi de travailler plus pour gagner autant. C'est beau de travailler pour la patrie, les sciences et la gloire.Claudio71 a écrit:Il faut se sortir les doigts du c.., se salir les mains et faire plus que notre statut ne le demande.
Notre discipline est difficile, elle mêle la rigueur du raisonnement scientifique à l'exigence d'un bon niveau littéraire. Elle réclame des efforts et du travail dans ces deux domaines, que l'on oppose souvent. Le volume horaire n'est pas tout. A nous d'utiliser notre dernière arme : la liberté pédagogique.
- Claudio71Je viens de m'inscrire !
Bonjour,
j'espère que vos rentrée ont été moins pleines de surprises que la mienne...
Suis entièrement d'accord avec toi, Dr Raynal. Mais il existe un principe qui est la désobéissance civique (à la frontière de la liberté pédagogique ) toujours défendables devant des inspecteurs qui auront peu d'arguments pour nous dire ce qui n'est pas au programme. Les programmes sont d'ailleurs suffisamment flou pour pouvoir étudier la respiration (cycle 3 : fonctions de nutritions et approvisionnement des organes; cycle4 : rythme respiratoire donc mesures depuis un organe de l'appareil respiratoire, adaptation à l'effort physique donc mvt du diaphragme, hygiène de vie donc tabac et poumons...)
Quand j'incite mes collègues à "se sortir les doigts du c..." je fais allusion à ceux qui se plaignent du manque d’intérêt des élèves et d'importance de la matière, tout en ne proposant que des cours sur diaporama, sans manipulation, sans expérimentation, sans observations, sans actions/sorties/voyage, etc. et qui tiennent précieusement à leurs pauses (pas le temps de répondre aux questions ou de faire des clubs).
J'ai une vie de famille, une femme non enseignante, des enfants dont je m'occupe lors des vacances, une maisons et des loisirs... preuve qu'il est possible de tout mener de front, avec un peu d'organisation et surtout de l'énergie. D'autres part, et heureusement, une partie de ce travail "supplémentaire" est rémunéré. Cela étant dit, il est vrai que la rémunération n'est pas ma première motivation, je conçois aisément que ce n'est pas obligatoirement le cas de tout professeur. Je fais certainement partie des derniers enfants de la république (j'écris cela sans aucune référence aux récupérations actuelles de la République par les pseudo politiciens en campagne !!!) qui ont vécu une ascension sociale grâce à l'école et à certains enseignants.
Au final, je rebondis sur ta remarque : les enseignants sont payés pour faire quoi et en combien de temps ?
j'espère que vos rentrée ont été moins pleines de surprises que la mienne...
Suis entièrement d'accord avec toi, Dr Raynal. Mais il existe un principe qui est la désobéissance civique (à la frontière de la liberté pédagogique ) toujours défendables devant des inspecteurs qui auront peu d'arguments pour nous dire ce qui n'est pas au programme. Les programmes sont d'ailleurs suffisamment flou pour pouvoir étudier la respiration (cycle 3 : fonctions de nutritions et approvisionnement des organes; cycle4 : rythme respiratoire donc mesures depuis un organe de l'appareil respiratoire, adaptation à l'effort physique donc mvt du diaphragme, hygiène de vie donc tabac et poumons...)
Quand j'incite mes collègues à "se sortir les doigts du c..." je fais allusion à ceux qui se plaignent du manque d’intérêt des élèves et d'importance de la matière, tout en ne proposant que des cours sur diaporama, sans manipulation, sans expérimentation, sans observations, sans actions/sorties/voyage, etc. et qui tiennent précieusement à leurs pauses (pas le temps de répondre aux questions ou de faire des clubs).
J'ai une vie de famille, une femme non enseignante, des enfants dont je m'occupe lors des vacances, une maisons et des loisirs... preuve qu'il est possible de tout mener de front, avec un peu d'organisation et surtout de l'énergie. D'autres part, et heureusement, une partie de ce travail "supplémentaire" est rémunéré. Cela étant dit, il est vrai que la rémunération n'est pas ma première motivation, je conçois aisément que ce n'est pas obligatoirement le cas de tout professeur. Je fais certainement partie des derniers enfants de la république (j'écris cela sans aucune référence aux récupérations actuelles de la République par les pseudo politiciens en campagne !!!) qui ont vécu une ascension sociale grâce à l'école et à certains enseignants.
Au final, je rebondis sur ta remarque : les enseignants sont payés pour faire quoi et en combien de temps ?
- LaepixiaNiveau 8
Je ne crois pas qu'il s'agisse d'indifférence "non motivée" concernant la hiérarchie. C'est plutôt une question encore une fois de gros sous. Les SVT coûtent chères : pour les enseigner correctement, il faut des groupes, du matériel. Donc, on supprime les groupes et on diminue les budgets. Je suis en collège et nous n'avons plus de groupes depuis 3 ans. Pour des questions de sécurité (on oublie souvent de parler de cet aspect), pédagogiques et de santé personnelle (on doit durer jusqu'à 65 ans quand même), il est hors de question que je fasse des TP avec 28 élèves. Et pourtant, je ne m'estime pas comme un professeur qui renâcle devant le travail ou qui n'est pas à l'écoute des élèves.
Concernant l'intérêt des élèves, il perdure. A part pour quelques réfractaires, c'est une matière qu'ils apprécient, du moins de ce j'ai pu constater. Leurs questions sont souvent nombreuses et j'ai des élèves qui restent pour discuter après le cours. C'est vrai qu'ils aiment plutôt le sensationnel (ça leur plait quand je leur dis que le plus grand volcan terrestre fait figure de minus à côté du mont Olympus) mais le reste les intéresse également.
Concernant l'intérêt des élèves, il perdure. A part pour quelques réfractaires, c'est une matière qu'ils apprécient, du moins de ce j'ai pu constater. Leurs questions sont souvent nombreuses et j'ai des élèves qui restent pour discuter après le cours. C'est vrai qu'ils aiment plutôt le sensationnel (ça leur plait quand je leur dis que le plus grand volcan terrestre fait figure de minus à côté du mont Olympus) mais le reste les intéresse également.
- Dame JouanneÉrudit
Il s'agit presque certainement d'une question de gros sous :
-les SVT et la techno étaient les seules matières à avoir gardé l'obligation des groupes. Avec la réforme du collège, cette obligation saute et donc on fait des économies.
- les SVT, PC ou techno sont à la base des matières expérimentales et qui donc coûtent chers (salles spécialisées, matériel). Diminuer leur importance permet de faire des économies.
Pour revenir au tout premier message de ce fil, mon impression a toujours été qu'il y avait eu il y a quelques années des "négociations"lors des répartitions horaires : pour la SVT, le maintien d'1h30 en 6ème et des groupes obligatoires sur ce niveau (alors qu'il n'y a aucun groupe obligatoire en collège pour la physique et pas d'horaire en 6ème), pour la physique 1h30 de cours de plus que la SVT en 2de. Avec la réforme du collège, tout cela change... mais ne nous inquiétons pas, la réforme du lycée arrive!
Quand à l'intérêt pour les sciences il existe toujours mais force est de constater que les métiers et les filières purement scientifiques attirent moins lors qu’arrive l'orientation.
-les SVT et la techno étaient les seules matières à avoir gardé l'obligation des groupes. Avec la réforme du collège, cette obligation saute et donc on fait des économies.
- les SVT, PC ou techno sont à la base des matières expérimentales et qui donc coûtent chers (salles spécialisées, matériel). Diminuer leur importance permet de faire des économies.
Pour revenir au tout premier message de ce fil, mon impression a toujours été qu'il y avait eu il y a quelques années des "négociations"lors des répartitions horaires : pour la SVT, le maintien d'1h30 en 6ème et des groupes obligatoires sur ce niveau (alors qu'il n'y a aucun groupe obligatoire en collège pour la physique et pas d'horaire en 6ème), pour la physique 1h30 de cours de plus que la SVT en 2de. Avec la réforme du collège, tout cela change... mais ne nous inquiétons pas, la réforme du lycée arrive!
Quand à l'intérêt pour les sciences il existe toujours mais force est de constater que les métiers et les filières purement scientifiques attirent moins lors qu’arrive l'orientation.
- Irina93Niveau 2
Je suis assez d'accord sur le dbat des gros effectifs en S...le profil de certains élèves n'est pas du tout scientifique c'est bien dommage que la vision "élite" de la filière persiste.
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