- Ce'NedraNiveau 1
Je vous prie par avance de m'excuser pour cette question qui semblera sûrement bête à bon nombre d'entre vous, mais j'ai plein d'interrogations de débutante...
Je compte adopter deux progressions distinctes (une de grammaire, une de littérature), même si j'ai crû comprendre que ça ne correspond pas vraiment aux recommandations officielles (enfin, j'avoue ne pas forcément très bien m'y retrouver dans cet embrouillamini).
Autant, côté grammaire, je visualise très bien ce que je vais faire écrire aux élèves (ou du moins coller/insérer dans leur cahier ou classeur), autant côté littérature, j'ai plus de mal à me projeter.
Je pensais principalement leur faire écrire :
- les grands repères sur les genres littéraires abordés
- les points "techniques" : figures de style, vocabulaire spécifique, etc.
- des focus auteurs
Mais du coup, avec les séquences qu'on nous demande de problématiser, je ne sais pas s'il faut à un moment ou un autre qu'on garde une trace écrite, explicite, du lien entre l’œuvre étudiée et la problématique? (Si vous arrivez à comprendre ce que j'essaie péniblement d'exprimer, je vous tire mon chapeau .)
Faut-il garder trace écrite d'autres éléments de leçon?
Bien évidemment, je ne parle pas des exercices, travaux d'écriture variés etc... Mais par exemple, quand vous consacrez une séance à la lecture et à l'analyse d'un texte issu d'un groupement de textes, faites-vous écrire des éléments de synthèse en fin de cours, pour "conclure" ce travail d'analyse?
Merci d'avance à celles et ceux qui sauront éclairer ma lanterne, même un peu!
Je compte adopter deux progressions distinctes (une de grammaire, une de littérature), même si j'ai crû comprendre que ça ne correspond pas vraiment aux recommandations officielles (enfin, j'avoue ne pas forcément très bien m'y retrouver dans cet embrouillamini).
Autant, côté grammaire, je visualise très bien ce que je vais faire écrire aux élèves (ou du moins coller/insérer dans leur cahier ou classeur), autant côté littérature, j'ai plus de mal à me projeter.
Je pensais principalement leur faire écrire :
- les grands repères sur les genres littéraires abordés
- les points "techniques" : figures de style, vocabulaire spécifique, etc.
- des focus auteurs
Mais du coup, avec les séquences qu'on nous demande de problématiser, je ne sais pas s'il faut à un moment ou un autre qu'on garde une trace écrite, explicite, du lien entre l’œuvre étudiée et la problématique? (Si vous arrivez à comprendre ce que j'essaie péniblement d'exprimer, je vous tire mon chapeau .)
Faut-il garder trace écrite d'autres éléments de leçon?
Bien évidemment, je ne parle pas des exercices, travaux d'écriture variés etc... Mais par exemple, quand vous consacrez une séance à la lecture et à l'analyse d'un texte issu d'un groupement de textes, faites-vous écrire des éléments de synthèse en fin de cours, pour "conclure" ce travail d'analyse?
Merci d'avance à celles et ceux qui sauront éclairer ma lanterne, même un peu!
- Pierre-HenriHabitué du forum
Personnellement, je garde la problématique (quand j'en ai une) pour moi. Elle cadre la lecture d'une oeuvre qui serait autrement trop vaste, pour éviter que mon cours ne parte dans tous les sens, mais je ne l'impose pas explicitement aux élèves. Ce serait empiler les niveaux d'étude, de compréhension, au risque de perdre les élèves. Pour les leçons, je me limite aux définitions utiles : caractéristiques des différents genres, des mouvements littéraires, figures de style, éléments de versification, un peu d'histoire littéraire...
Je n'oublie pas la simple compréhension littérale. Écrire quelque part que Scapin est un valet alors que ses maitres sont de jeunes nobles, par exemple, rappeler ce que cela représente dans la société qui allait aux représentations de Molière, cela permet de mieux comprendre la pièce.
La problématique, elle, est quelque chose de déjà secondaire. C'est une réflexion sur quelque chose. Si les élèves ne maitrisent pas, au préalable, le "quelque chose" en question, la problématique tourne à vide.
Je n'oublie pas la simple compréhension littérale. Écrire quelque part que Scapin est un valet alors que ses maitres sont de jeunes nobles, par exemple, rappeler ce que cela représente dans la société qui allait aux représentations de Molière, cela permet de mieux comprendre la pièce.
La problématique, elle, est quelque chose de déjà secondaire. C'est une réflexion sur quelque chose. Si les élèves ne maitrisent pas, au préalable, le "quelque chose" en question, la problématique tourne à vide.
- Ce'NedraNiveau 1
Je te remercie! Cela confirme ce que je pensais faire.
- ProvenceEnchanteur
L'année du stage, on apprend l'art de la dissimulation.Ce'Nedra a écrit:
Je compte adopter deux progressions distinctes (une de grammaire, une de littérature), même si j'ai crû comprendre que ça ne correspond pas vraiment aux recommandations officielles (enfin, j'avoue ne pas forcément très bien m'y retrouver dans cet embrouillamini).
Je pensais principalement leur faire écrire :
- les grands repères sur les genres littéraires abordés
- les points "techniques" : figures de style, vocabulaire spécifique, etc.
- des focus auteurs
Mais du coup, avec les séquences qu'on nous demande de problématiser, je ne sais pas s'il faut à un moment ou un autre qu'on garde une trace écrite, explicite, du lien entre l’œuvre étudiée et la problématique? (Si vous arrivez à comprendre ce que j'essaie péniblement d'exprimer, je vous tire mon chapeau .)
Faut-il garder trace écrite d'autres éléments de leçon?
Bien évidemment, je ne parle pas des exercices, travaux d'écriture variés etc... Mais par exemple, quand vous consacrez une séance à la lecture et à l'analyse d'un texte issu d'un groupement de textes, faites-vous écrire des éléments de synthèse en fin de cours, pour "conclure" ce travail d'analyse?
Il faut, à mon avis, faire noter ce qu'il est important de savoir: les vocabulaire, les notions nouvelles abordées mais aussi, en quelques lignes, ce qui fait l'intérêt du texte étudié, ce qu'on doit en retenir après étude. Le travail sur les textes est aussi un travail de culture générale. Il m'arrive souvent, en contrôle, de poser des questions sur les textes du chapitre.
J'organise le cahier des élèves en chapitres (ils ont un autre cahier pour la grammaire): un pliage en forme de triangle sur lequel on note le titre du chapitre sert d'intercalaire. Une nouvelle page pour chaque nouvelle leçon: le titre en rouge, encadré. Pense aussi à la présentation que tu imposeras aux élèves, puisqu'elle découle de ton organisation personnelle.
- Ce'NedraNiveau 1
Merci pour ces bonnes idées!
J'avoue que j'ai encore un peu de mal à me projeter sur ce genre de détails pratiques, mais non sans importance. Je ne suis même pas décidée, pour la littérature, entre cahier et classeur (pour la grammaire, cahier sûr).
Les éléments que tu listes correspondent à ce que j'imaginais faire noter. Maintenant, il faut que je me décide sur :
- le(s) moment(s) où je fais noter (Au fur et à mesure? En fin de chaque séance?)
- si je fais tout noter ou si je distribue des polycopiés pour certaines choses
J'avoue que j'ai encore un peu de mal à me projeter sur ce genre de détails pratiques, mais non sans importance. Je ne suis même pas décidée, pour la littérature, entre cahier et classeur (pour la grammaire, cahier sûr).
Les éléments que tu listes correspondent à ce que j'imaginais faire noter. Maintenant, il faut que je me décide sur :
- le(s) moment(s) où je fais noter (Au fur et à mesure? En fin de chaque séance?)
- si je fais tout noter ou si je distribue des polycopiés pour certaines choses
- Lovy21Niveau 3
Je suis débutante comme toi Ce'Nedra et cette année en stage, ma tutrice avait une manière de faire que j'aimais beaucoup pour les lectures analytiques : elle partait d'une question qu'elle posait à ses élèves - ils y répondaient (3 minutes) avant de rentrer dans l'étude et après la lecture du texte. Ensuite, à la lumière de leur étude, ils devaient étoffer leur réponse. Je trouvais que c'était une trace écrite intéressante pour la litté !
- Ce'NedraNiveau 1
Oui, c'est un procédé qui semble intéressant, merci.
- ThalieGrand sage
Ils répondaient à cette question à l'écrit ou à l'oral ?
- Lovy21Niveau 3
Ils répondaient à l'écrit et ensuite mise en commun à l'oral. Pour ceux qui voulaient avoir un regard sur leur travail sans lire devant les autres elle ramassait et à la fin cela lui permettait de faire une synthèse globale à partir du travail des élèves. Ca marchait bien !
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