Travailler dans le réseau culturel du Ministère des Affaires étrangères

Bonjour à tous, je cherche des témoignages de collègues ayant exercé des fonctions dans le réseau culturel du Ministère des affaires étrangères. Les postes ont été publiés mais les compétences demandées sont très éloignées de celles des professeurs du secondaire. Or, plus de 50% des postes sont occupés par des fonctionnaires du Ministère de l'Education nationale. Qui sont donc ces fonctionnaires du Ministère de l'Education nationale qui occupent les postes du réseau culturel à l'étranger ? Quels sont les profils ?
D'avance merci pour vos réponses.

Je me permets de remonter le fil si certains collègues veulent donner des infos..

Je suis très intéressé aussi, qui sont les COCAC, les attachés, etc? Ce sont de très bon postes j'ai l'impression.

Oui je crois que ce sont des postes très intéressants même si il faut être prêt à être dévoué à M. l'Ambassadeur... Cependant, je ne vois pas comment les compétences demandées pour ces postes peuvent être acquises par les collègues du 1er et du second degré (hormis peut-être des chefs d'établissement)...

Normal. Ce sont souvent des professeurs d'université qui obtiennent ces postes ... ou à qui on les "propose". Ce sont des postes de réseau...

Il faut un sacré piston ou appartenir à un réseau.

Celadon a écrit:Il faut un sacré piston ou appartenir à un réseau.

Etre franc-maçon ?
Je ne suis pas sûr que tous ces postes soient forcément très demandés. Tout dépend de l'implantation géographique. Je ne suis pas sûr qu'être Cocac à Conakry, Niamey ou Nouakchot intéresse énormément de monde...

??
Il y a bien d'autres réseaux en France...

Les indemnités varient selon la dangerosité des lieux concernés. Vu le nombre hallucinant de personnes qui passent les concours du MAE, par exemple, je pense que ces postes restent assez demandés...

Enfin, à mon humble avis, les postes à Washington ou à Tokyo sont diffusés simplement pour la forme...

A ces réserves près, tout cela n'empêche personne de déposer sa candidature et, effectivement, de construire son parcours pour remplir des fonctions de direction au préalable (de service, d'établissement, de département) afin d'acquérir les compétences mentionnées dans les fiches de postes...

Duguesclin a écrit:

Celadon a écrit:Il faut un sacré piston ou appartenir à un réseau.

Etre franc-maçon ?
Je ne suis pas sûr que tous ces postes soient forcément très demandés. Tout dépend de l'implantation géographique. Je ne suis pas sûr qu'être Cocac à Conakry, Niamey ou Nouakchot intéresse énormément de monde...

On parle des postes dynamiques, culturellement intéressants.

Il est certain que Cocac à Conakry intéresse énormément de monde.

bonjour
Un lien sur la vie au quotidien d'une attaché de coopération éducative à Bangui.
http://snia-ipr.fr/upflash/FLASH-71-SNIA-IPR.pdf PHPSESSID=0b350d7b1ea8695813e3fd8799f48753
Son indemnité a suremment fortement augmenté mais son quotidien est à la lecture de son témoignage très loin de celui de Guillaume. Je ne pense pas que son poste puisse intéressé énormément de monde rien que pour l'argent...

Tonton Marcel a écrit:Il est certain que Cocac à Conakry intéresse énormément de monde, rien que pour l'argent déjà. Les indemnités de résidence sont extrêmement élevées.

Prenons Guillaume qui n'est peut-être qu'attaché (l'article ne le mentionne pas)

http://rue89.nouvelobs.com/2010/01/26/guillaume-cadre-a-lambassade-pour-6-500-euros-par-mois-135653

6500 Euros par mois ça te parait beaucoup  ?

Pour ma part, dans l'absolu, cela me paraît beaucoup.
Vivre à Paris me paraît plus cher que vivre à Conakry.

L'accès à la santé, l'état sanitaire de la ville, les infrastrucutres sur place ne sont pas comparables alors pourquoi vouloir comparer !
Pour le comprendre, il faut sortir de son "cocon"...

Sûr que c'est mieux quand c'est sain, SimonTemplar...

CarmenLR a écrit:Pour ma part, dans l'absolu, cela me paraît beaucoup.
Vivre à Paris me paraît plus cher que vivre à Conakry.

Ce n'est pas sûr du tout. A Conakry, l'internet, le téléphone, l'électricité, les frais de scolarité des enfants et certains produits de consommation sont bien plus chers...