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- CathEnchanteur
Aucune reconnaissance de la hiérarchie, je voulais dire.trompettemarine a écrit:C'est probablement parce que les formations ne sont plus adaptées aux demandes de la base. Mais il doit y avoir d'autres raisons (demandes des ipr qui répondent aux demandes hors sol des rectorats ou du ministère). Moi, je fuis toutes les formations avec numériques-et-zinnovants associés à quasi tous les intitulés des formations proposées (et pourtant j'ai le souvenir d'un excellent stage sur le numérique, avant l'apparition des caffistes, il y a quelques années donc, et qui me sert toujours). Aujourd'hui, c'est une mode ou une idéologie imposée à marche forcée sans aucune variété des contenus. Je n'y apprends plus rien, sauf que je suis un professeur hasbeen. Donc, je les fuis et vais me former ailleurs ou avec d'autres.
Et je passe sur les fautes d'orthographe sur les diaporamas... et les sketchup aux dessins infantilisants !
Sinon, après avoir déversé mon amertume, je souhaite bon courage aux postulants pour ne pas faire trop dévier le fil !
Réponse aux collègues qui ont démissionné : "Pensez à rendre le pc portable."
- yseultFidèle du forum
Elyas!! Que m'apprends-tu?? Je n'ai jamais entendu parler de décharge, ni de prime et encore moins de durée limitée! Il n'est pas possible de demander un tel investissement pour ensuite retirer le bénéfice ?! C'est pire que tout. C'est comme les badges mais en pire : on donne un titre, on presse le citron et quand il n'y a plus rien en terme d'énergie, de pep's, de dynamisme, d'idées, on jette...mais pas directement! D'abord, on n'attribue plus de décharge, laissant croire ainsi au collègue que c'est de sa faute s'il ne décroche pas une nouvelle mission, 5 ans d'inaptitude à réussir un entretien pour un poste. Plus de CAFFA. Seul le collègue en est responsable...ça ne vous rappelle rien, cette façon de manager?? Vous savez à quoi on aboutit ainsi?? J'espère que ce n'est pas une pratique mise en oeuvre partout...
Pourtant, je connais des formatrices qui l'ont eue. Jamais elles n'ont évoqué ce risque. Au contraire, c'était plutôt: "je l'ai passée pour être """tranquille""", dans le sens où on ne sera pas tout le temps en train de leur réclamer de la passer. Maintenant, c'est fait.
Trompettemarine : dans mon académie, les formateurs et les cercles d'étude ont été très sollicités pour créer des documents, etc. pendant la période de confinement. Cela ne se voit pas. Tout a été regroupé sur un ou deux sites officiels de l'académie. L'inspection a fait passer le lien des sites dans un courriel adressé aux collègues. On clique sur la page, on trouve plein de ressources. Mais qui se questionne sur l'origine de leur existence?
En ce qui concerne le contenu d'une formation : dès sa conception, il y a l'obligation d'intégrer présentiel, distanciel + questionnaire préliminaire pour adapter le contenu aux besoins + questionnaire final et évaluation de la formation. La nouveauté de la période : intégrer dans une formation de deux jours ou plus, un webinaire.
Pourtant, je connais des formatrices qui l'ont eue. Jamais elles n'ont évoqué ce risque. Au contraire, c'était plutôt: "je l'ai passée pour être """tranquille""", dans le sens où on ne sera pas tout le temps en train de leur réclamer de la passer. Maintenant, c'est fait.
Trompettemarine : dans mon académie, les formateurs et les cercles d'étude ont été très sollicités pour créer des documents, etc. pendant la période de confinement. Cela ne se voit pas. Tout a été regroupé sur un ou deux sites officiels de l'académie. L'inspection a fait passer le lien des sites dans un courriel adressé aux collègues. On clique sur la page, on trouve plein de ressources. Mais qui se questionne sur l'origine de leur existence?
En ce qui concerne le contenu d'une formation : dès sa conception, il y a l'obligation d'intégrer présentiel, distanciel + questionnaire préliminaire pour adapter le contenu aux besoins + questionnaire final et évaluation de la formation. La nouveauté de la période : intégrer dans une formation de deux jours ou plus, un webinaire.
- trompettemarineMonarque
Nous, rien, un seul lien vers un fichier .pdf pour dire qu'il existait les classes virtuelles et moodle... quelle découverte ! (et je ne pense pas que cela venait des formateurs).
Il y a plusieurs caffistes chez nous, un seul nous parle et nous aide, soit spontanément, soit à notre demande. Ceci explique cela peut-être. Sinon, ils parlent entre eux et ne fréquentent pas la plèbe des professeurs de leur établissement.
Les caffistes ont chez nous entre 6 et 10 heures de décharge (qui peuvent compter en heure sup). Ils sont sûrs d'être repris chaque année, seule leur décharge peut varier (ils le savent tardivement, ce qui pose des problèmes pour eux et pour nous). Ils ont parfois les meilleures classes pour leurs expérimentations.
Mais, je ne mets pas tous les caffistes dans le même lot : certains formateurs sont vraiment excellents, mon académie comprise. Mais quand il y a cooptation trop évidente, ou prosélytisme pour une idéologie pédagogiste ou autre, je coince.
Désolée pour les caffistes très investis que j'aurais involontairement vexés.
Il n'en reste pas moins que je préférais l'existence des formateurs à l'ancienne : finalement, on a ajouté des contraintes et des dérives à celles qui existaient déjà.
Il y a plusieurs caffistes chez nous, un seul nous parle et nous aide, soit spontanément, soit à notre demande. Ceci explique cela peut-être. Sinon, ils parlent entre eux et ne fréquentent pas la plèbe des professeurs de leur établissement.
Les caffistes ont chez nous entre 6 et 10 heures de décharge (qui peuvent compter en heure sup). Ils sont sûrs d'être repris chaque année, seule leur décharge peut varier (ils le savent tardivement, ce qui pose des problèmes pour eux et pour nous). Ils ont parfois les meilleures classes pour leurs expérimentations.
Mais, je ne mets pas tous les caffistes dans le même lot : certains formateurs sont vraiment excellents, mon académie comprise. Mais quand il y a cooptation trop évidente, ou prosélytisme pour une idéologie pédagogiste ou autre, je coince.
Désolée pour les caffistes très investis que j'aurais involontairement vexés.
Il n'en reste pas moins que je préférais l'existence des formateurs à l'ancienne : finalement, on a ajouté des contraintes et des dérives à celles qui existaient déjà.
- trompettemarineMonarque
En tout cas, ils ne sont pas inquiets ou pas au courant.
- InvitéInvité
Sopajb a écrit:Elyas a écrit:Non, c'est national.Si tu n'as pas de décharge pendant un certain nombre d'années, tu perds le bénéfice du CAFFA. Comme les ia ipr doivent donner leur avis pour avoir une décharge, cela leur donne encore un contrôle.
C'est très peu connu mais c'est officiel.
Il y a une association de formateurs qui est née cette année. Cela fait partie des sujets dont elle se saisit (avec les heures non payées, 120 pour moi en 5 ans).
Édit : j'ai passé le CAFFA il y a quatre ans, la première année
Mon mémoire était très spécialisé sur ma discipline. J'avais la chance d'être dispensé d'admissibilité. Quand je vois ce que subissent les gens aujourd'hui, je ne le passerais pas. Surtout quand je lis les sujets de mémoire qui montrent une dynamique très orientée de la formation.
Est-ce que tu pourrais me donner la référence du texte stp ?
A ma connaissance ce n'est pas tout à fait cela :
Décret n° 2015-885 du 20 juillet 2015
"Article 5 En savoir plus sur cet article...
Les formateurs académiques titulaires du certificat d'aptitude aux fonctions de formateur académique qui n'ont pas été nommés à ces fonctions dans un délai de cinq ans à compter de la date d'obtention de cette certification peuvent être astreints à suivre un stage d'adaptation préalable à une nomination intervenant au-delà de ce délai."
Par ailleurs, il me semble qu'il faut bien faire la différence entre :
- le formateur académique au sens du décret à savoir la personne qui obtient une décharge en INSPE
- et les formateurs qui interviennent pour le rectorat chapeautés par les services académiques de la formation (dont le nom change selon les endroits), les corps d'inspections, les Dane, les Daac...
Pour le premier cas il faut le CAFFA. Pour le second ce n'est pas nécessaire. Ce mot de formateur académique recoupe donc deux réalités très différentes.
Cela vaut aussi pour les "décharges" :
- services en temps partagé pour les INSPE
- décharges pour les rectorats
- ElyasEsprit sacré
Attention, pour obtenir la prime CAFFA, il faut à la fois une décharge et des classes. Mais j'ai l'impression que tout ce qui était dit au début a de très nombreuses exceptions. Chez moi, de très nombreux formateurs en INSPE ont été recrutés sans avoir le CAFFA (contre des gens qui ont le CAFFA) juste en promettant de le passer. Cela a gonflé tout le monde mais fait du prince blabla...
Pour l'interprétation du Décret n° 2015-885 du 20 juillet 2015, j'ai l'impression que chaque Académie fait à sa sauce.
Personnellement, j'ai une lettre de mission signée par le Recteur.
Pour l'interprétation du Décret n° 2015-885 du 20 juillet 2015, j'ai l'impression que chaque Académie fait à sa sauce.
Personnellement, j'ai une lettre de mission signée par le Recteur.
- InvitéInvité
Elyas a écrit:Attention, pour obtenir la prime CAFFA, il faut à la fois une décharge et des classes. Mais j'ai l'impression que tout ce qui était dit au début a de très nombreuses exceptions. Chez moi, de très nombreux formateurs en INSPE ont été recrutés sans avoir le CAFFA (contre des gens qui ont le CAFFA) juste en promettant de le passer. Cela a gonflé tout le monde mais fait du prince blabla...
Pour l'interprétation du Décret n° 2015-885 du 20 juillet 2015, j'ai l'impression que chaque Académie fait à sa sauce.
Personnellement, j'ai une lettre de mission signée par le Recteur.
Effectivement il doit y avoir des particularités académiques, le décret n'est pourtant plus tout jeune. Et il y aussi le cas en INSPE des collègues qui sont détachés provisoirement sur un support PRAG/PRCE qui sont dans un cas différent que les formateurs académiques au sens n°1. Sans parler des vacataires non déchargés.
- OlympiasProphète
Sans juger celles et ceux qui veulent se lancer dedans, tout ce que je lis ça et là sur le CAFFA me conforte dans l'idée d'éviter de perdre un temps précieux à préparer ce truc. Chaque année, je cogite et concocte plein de projets pour mes classes, je fais ou deux colloques. Cela me convient professionnellement beaucoup mieux.
- ElyasEsprit sacré
C'est un peu plus complexe que cela, Olympias. Les partages et échanges avec les collègues me permettent de revenir avec des tas de nouvelles idées pour mes élèves. C'est vraiment super intéressant parce que le fait de rencontrer des collègues de partout, ça crée de l'émulation. Ensuite, le CAFFA me donne une décharge ce qui me permet d'avoir le temps de me consacrer à mes projets pour les élèves sans qu'ils y perdent. C'est fondamental pour moi. Là, je vais passer la certification FLS alors que, sans avoir été FA, je n'aurais jamais pensé la passer. Or, un collègue dans un stage a débattu avec moi sur ce point et il m'a montré que je pouvais le faire et que cela m'ouvrait des tas de pistes. Sans avoir été FA, je n'aurais pas osé. Mais après, je suis peut-être moins sûr de moi que d'autres.
- trompettemarineMonarque
Olympias, tu es toujours aussi belle !
J'adore tes avatars !
Mode hors sujet : off
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- OlympiasProphète
Merci beaucoup trompettemarine. Le confinement m'a bellucisé de quatre kilos. Hors-sujet.trompettemarine a écrit:Olympias, tu es toujours aussi belle !
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- OlympiasProphète
Elyas, rassure-toi, je comprends très bien ton point de vue.
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