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- SopajbNiveau 6
Admissible aussi cette année. J'ai une réunion d'info fin juin qui doit nous mettre sur les rails pour rédiger le mémoire. Je ne sais pas encore exactement sur quel thème je vais travailler... à voir...
- tit871Niveau 7
si t pas pistonné par ton IPR c'est mort, dans mon académie ca se passe comme ça.
- HérodouteGrand sage
Du piston ?
Je ne pense pas que cela soit systématique. En tant que candidat libre (et donc je n 'ai assisté à aucune heure de la formation caffa) cette année, mon IPR référent n'a appris mon inscription que lors de mon inspection PPCR au cours du 3e trimestre. De plus, dans le jury, l'IA-IPR n'était pas de ma matière et je ne le connaissais pas (il me semble que c'est d'ailleurs une règle non ?). Donc, je ne pense pas que le piston soit une pratique généralisée dans le cadre du CAFFA.
Pour la 2e année, ce sera un autre IPR qui devra venir me voir car je vais bosser sur une thématique très précise qui ne concerne pas mon IPR référent.
Non, pas entendu de piston sur Aix-Marseille dans ma matière ; soyons rassurés.
Je ne pense pas que cela soit systématique. En tant que candidat libre (et donc je n 'ai assisté à aucune heure de la formation caffa) cette année, mon IPR référent n'a appris mon inscription que lors de mon inspection PPCR au cours du 3e trimestre. De plus, dans le jury, l'IA-IPR n'était pas de ma matière et je ne le connaissais pas (il me semble que c'est d'ailleurs une règle non ?). Donc, je ne pense pas que le piston soit une pratique généralisée dans le cadre du CAFFA.
Pour la 2e année, ce sera un autre IPR qui devra venir me voir car je vais bosser sur une thématique très précise qui ne concerne pas mon IPR référent.
Non, pas entendu de piston sur Aix-Marseille dans ma matière ; soyons rassurés.
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"Le réchauffement climatique ? Deux degrés de plus, c'est que dalle, non ?", philosophe anonyme de la télé-réalité.
- Fernand BraudelNiveau 8
Admissible également. J'attends la prochaine réunion d'info dans mon académie, elle aura lieu dans une semaine. Ce travail me paraît très stimulant et monter une formation intéressant également. Si vous voulez qu'on s'entraide l'année prochaine, n'hésitez pas, peu importe la matière !
- olive-in-oilSage
tit871 a écrit:si t pas pistonné par ton IPR c'est mort, dans mon académie ca se passe comme ça.
Ne pas faire de généralité ! Dans "ton" académie justement, des collègues très proches de leur IPR ne l'ont pas eu pour autant, et ce au grand désespoir de l'IPR en question. Il faudrait tout de même arrêter d'agiter l'excuse du piston et/ou de la promo canapé, c'est nul !
De toute manière, ceux qui l'ont sont souvent déjà formateurs aguerris, donc proches du corps d'inspection. Ça rassure certains d'appeler ça du piston...
- fredotNiveau 5
Je pense que nous sommes dans la même académie donc je vais donner mon avis.tit871 a écrit:si t pas pistonné par ton IPR c'est mort, dans mon académie ca se passe comme ça.
Piston ça m'étonnerait car ton ia-ipr donne son avis sur la partie "pratique professionnelle" mais cela dure 1' dans la délibération puis il est sorti par le jury qui prend sa décision comme il l'entend. Mon ipr est d'ailleurs ressorti avec moi et m'a avoué n'avoir aucune idée de ce que le jury pouvait décider. les évaluateurs sont 1 ipr, 1 perdir, 1 IEN, 1 PFA. Bref on est loin d'avoir un jury constitué du collège des ipro de ta discipline.
Ce qui est à mon sens mal perçu c'est le cadre évaluatif de cet "oral". Le jury a des attentes fortes sur 4 critères sur lesquels il ne faut pas avoir en dessous de la moyenne sous peine d'être recalé. Et à cela il faut ajouter la nécessité d'avoir plus de 12/20 pour être admis donc il faut bien réussir (sans exceller) dans au moins un domaine. Du coup il faut à mon sens orienter l'oral sur ces 4 critères d'évaluation qui sont issus du référentiel de compétence du tuteur/formateur.
Certains candidats se bornent à faire une présentation ou redite de leur mémoire ce qui n'est pas du tout l'objectif de l'oral. Le rapport de jury n'est pas super explicite sur ce sujet mais les textes normatifs sur cette certification sont au contraire très clairs.
Par contre nous sommes bien d'accord que de très bons formateurs n'ont encore pas obtenu le CAFFA cette année. Le problème ne réside par dans leur compétence à mon sens mais dans l'adéquation entre ce qui est attendu et ce qu'ils produisent et montrent au jury.
- olive-in-oilSage
Fredot, ça s'est passé exactement comme ça pour moi aussi.
Oui, de très bons formateurs n'ont pas obtenu le CAFFA. Mais je crois aussi qu'il y a une dissonance entre les attentes de certains Jurys (côté Rectorat donc) et la prépa (ESPE dans notre acad). Certains candidats se sont vus reprocher l'aspect trop universitaire/recherche de leur mémoire... Forcément, étant préparé à l'ESPE !
Oui, de très bons formateurs n'ont pas obtenu le CAFFA. Mais je crois aussi qu'il y a une dissonance entre les attentes de certains Jurys (côté Rectorat donc) et la prépa (ESPE dans notre acad). Certains candidats se sont vus reprocher l'aspect trop universitaire/recherche de leur mémoire... Forcément, étant préparé à l'ESPE !
- fredotNiveau 5
J'ai fait la prépa ESPE cette année en fait. Par contre c'est différent suivant le département.
Pour l'aspect universitaire effectivement les membres du jury sont très loin des attentes de l'ESPE.
Pour moi l'idéal c'est de se préparer à l'ESPE pour faire le mémoire et l'oublier pour préparer l'oral en ne pensant qu'au cadre évaluait pour bien mettre en valeur ses compétences en faisant les liens avec notre mémoire professionnel.
Et puis j'ai aussi eu des échos de différences notables entre les différents jurys.
Pour l'aspect universitaire effectivement les membres du jury sont très loin des attentes de l'ESPE.
Pour moi l'idéal c'est de se préparer à l'ESPE pour faire le mémoire et l'oublier pour préparer l'oral en ne pensant qu'au cadre évaluait pour bien mettre en valeur ses compétences en faisant les liens avec notre mémoire professionnel.
Et puis j'ai aussi eu des échos de différences notables entre les différents jurys.
- NoetherNiveau 1
Bonjour à tous et toutes,
Même si ce post date un peu, je me pose également des questions, que je partage ici.
- J'ai une bonne expérience de formation, mais dans des domaines interdisciplinaires (du genre gestion de conflits, climat de classe, coopération, etc). Par contre, très peu dans mon domaine disciplinaire. Or j'ai l'impression que c'est plutôt l'inverse qui est demandé pour le Caffa : avoir de l'expérience dans la formation disciplinaire et être capable d'intervenir à la marge sur des champs annexes interdisciplinaires.
Qu'en est-il? Car si mon impression est bonne, alors il faut que je renforce mes compétences sur la formation disciplinaire.
- J'ai lu qu'il faut absolument avoir une expérience de tutorat. Est-ce avant de tenter le Caffa ou en cours de Caffa? Est-ce réellement une obligation?
D'avance merci pour vos réponses.
Même si ce post date un peu, je me pose également des questions, que je partage ici.
- J'ai une bonne expérience de formation, mais dans des domaines interdisciplinaires (du genre gestion de conflits, climat de classe, coopération, etc). Par contre, très peu dans mon domaine disciplinaire. Or j'ai l'impression que c'est plutôt l'inverse qui est demandé pour le Caffa : avoir de l'expérience dans la formation disciplinaire et être capable d'intervenir à la marge sur des champs annexes interdisciplinaires.
Qu'en est-il? Car si mon impression est bonne, alors il faut que je renforce mes compétences sur la formation disciplinaire.
- J'ai lu qu'il faut absolument avoir une expérience de tutorat. Est-ce avant de tenter le Caffa ou en cours de Caffa? Est-ce réellement une obligation?
D'avance merci pour vos réponses.
- fredotNiveau 5
Voici quelques réponses qui vont cependant être fortement dépendants de ton académie. Toutes ne respectent pas les règles à la lettre ou de la même manière.
Le caffa est une certification académique et du coup la présidence du jury colore l'épreuve selon les besoins et ambitions locales.
Dans mon académie, le côté transversal n'est pas forcément un problème. Dans certaines académies c'est même une obligation.
Le fait d'être tuteur n'est normalement pas une obligation.
Tu choisis sur l'épreuve de pratique professionnelle si tu veux le faire sur une action de formation ou de tutorat.
Le caffa est une certification académique et du coup la présidence du jury colore l'épreuve selon les besoins et ambitions locales.
Dans mon académie, le côté transversal n'est pas forcément un problème. Dans certaines académies c'est même une obligation.
Le fait d'être tuteur n'est normalement pas une obligation.
Tu choisis sur l'épreuve de pratique professionnelle si tu veux le faire sur une action de formation ou de tutorat.
- olive-in-oilSage
Noether a écrit:Bonjour à tous et toutes,
Même si ce post date un peu, je me pose également des questions, que je partage ici.
- J'ai une bonne expérience de formation, mais dans des domaines interdisciplinaires (du genre gestion de conflits, climat de classe, coopération, etc). Par contre, très peu dans mon domaine disciplinaire. Or j'ai l'impression que c'est plutôt l'inverse qui est demandé pour le Caffa : avoir de l'expérience dans la formation disciplinaire et être capable d'intervenir à la marge sur des champs annexes interdisciplinaires.
Qu'en est-il? Car si mon impression est bonne, alors il faut que je renforce mes compétences sur la formation disciplinaire.
- J'ai lu qu'il faut absolument avoir une expérience de tutorat. Est-ce avant de tenter le Caffa ou en cours de Caffa? Est-ce réellement une obligation?
D'avance merci pour vos réponses.
1- Au contraire, c'est l'aspect transversal qui est le plus recherché. Le jury est composé d'IPR d'autres disciplines, de CdE, de formateurs, d'IA... et un IPR de ta discipline n'est là qu'en tant que "consultant".
2- Aucune obligation d'être ou d'avoir été tuteur (et inversement, certains tuteurs réussissent le CAFFA sans avoir été formateur de groupes).
- NoetherNiveau 1
Merci de vos réponses!
Je vais voir ce qui est préconisé au sein de mon académie et peut-être contacter les IPR.
Je vais voir ce qui est préconisé au sein de mon académie et peut-être contacter les IPR.
- trompettemarineMonarque
Il y a un peu de cooptation parfois...olive-in-oil a écrit:Fredot, ça s'est passé exactement comme ça pour moi aussi.
Oui, de très bons formateurs n'ont pas obtenu le CAFFA. Mais je crois aussi qu'il y a une dissonance entre les attentes de certains Jurys (côté Rectorat donc) et la prépa (ESPE dans notre acad). Certains candidats se sont vus reprocher l'aspect trop universitaire/recherche de leur mémoire... Forcément, étant préparé à l'ESPE !
- ElyasEsprit sacré
Cooptation, possible. Mais subir le CAFFA est une vraie horreur sur deux ans.
- Isis39Enchanteur
Une amie formatrice depuis 10 ans et plutôt bonne vient d'être recalé.
Ce "machin" est devenu un instrument de pouvoir entre les mains de quelques-uns. Il leur permet d'asseoir leur pouvoir et avantager leur "clientèle".
Ce "machin" est devenu un instrument de pouvoir entre les mains de quelques-uns. Il leur permet d'asseoir leur pouvoir et avantager leur "clientèle".
- trompettemarineMonarque
@Elyas. Certes, mais je ne suis pas d'accord avec la création de ce CAFFA (propulsion possible vers la fonction d'IPR ?)
On propulse ainsi pendant plusieurs années des formateurs (parfois très jeunes), très forts dans leur domaine à un moment donné, mais perdus quand une réforme change. Ils continuent à enseigner ce qu'ils savent.
En lettres, par exemple, aucune formation n'est proposée aux nouveaux enseignants sur le résumé qu'ils n'ont jamais pratiqué.
On propulse ainsi pendant plusieurs années des formateurs (parfois très jeunes), très forts dans leur domaine à un moment donné, mais perdus quand une réforme change. Ils continuent à enseigner ce qu'ils savent.
En lettres, par exemple, aucune formation n'est proposée aux nouveaux enseignants sur le résumé qu'ils n'ont jamais pratiqué.
- ElyasEsprit sacré
Je ne suis pas totalement d'accord. Certes, le CAFFA devient un monstre avec des résultats très bizarres, tentant de ressembler à un mémoire de master plutôt qu'à un mémoire réflexif. C'est assez terrible. Cependant, il est temporaire (trois ans sans décharge ou cinq, je ne me souviens plus) et tu perds le bénéfice du CAFFA. En revanche, il est national. Si je mute, je le possède toujours et peux me réinsérer rapidement dans le circuit de formation de ma nouvelle Académie. Ensuite, il donne une prime (62,5euros par mois) et rien que ça, ça change tout. Maintenant, j'aimerais une décharge négociée sur trois ans et non renégociée tous les ans ce qui pose toujours un stress pour mon équipe dans mon collège et ma direction.
Après, le but des Dafor est d'avoir non pas des spécialistes mais des touche à tout. Pouvoir rester sur sa spécialité est une chance (que j'ai )
Enfin, le transversal et le numérique dévorent tout.
Après, le but des Dafor est d'avoir non pas des spécialistes mais des touche à tout. Pouvoir rester sur sa spécialité est une chance (que j'ai )
Enfin, le transversal et le numérique dévorent tout.
- SopajbNiveau 6
Bonjour à tous,
Elyas, je découvre des éléments sur le CAFFA, à moins que ce ne soit spécifique à ton académie.
Admissible l'année dernière, recalée cette année. J'ai suivi la formation académique et jamais il ne nous a été dit que le CAFFA n'était valable qu'un certains nombre d'années. Pas certain que je me sois lancée dans le truc si je savais que ce n'était pas permanent (là, rien que l'idée de devoir réécrire un mémoire me donne une boule à l'estomac...alors recommencer tous les 5 ans !). Il nous a aussi été précisé, à plusieurs reprises, que les décharges étaient très rares. Il nous est aussi demandé d'être polyvalent. Un des éléments qui m'a fait échouer cette année, c'est d'avoir trop axé sur ma "spécialité" lors de la soutenance du mémoire.
J'ai l'impression que malgré les textes officiels, chaque académie s'arrange comme elle l'entend !
Elyas, je découvre des éléments sur le CAFFA, à moins que ce ne soit spécifique à ton académie.
Admissible l'année dernière, recalée cette année. J'ai suivi la formation académique et jamais il ne nous a été dit que le CAFFA n'était valable qu'un certains nombre d'années. Pas certain que je me sois lancée dans le truc si je savais que ce n'était pas permanent (là, rien que l'idée de devoir réécrire un mémoire me donne une boule à l'estomac...alors recommencer tous les 5 ans !). Il nous a aussi été précisé, à plusieurs reprises, que les décharges étaient très rares. Il nous est aussi demandé d'être polyvalent. Un des éléments qui m'a fait échouer cette année, c'est d'avoir trop axé sur ma "spécialité" lors de la soutenance du mémoire.
J'ai l'impression que malgré les textes officiels, chaque académie s'arrange comme elle l'entend !
- ElyasEsprit sacré
Non, c'est national.Si tu n'as pas de décharge pendant un certain nombre d'années, tu perds le bénéfice du CAFFA. Comme les ia ipr doivent donner leur avis pour avoir une décharge, cela leur donne encore un contrôle.
C'est très peu connu mais c'est officiel.
Il y a une association de formateurs qui est née cette année. Cela fait partie des sujets dont elle se saisit (avec les heures non payées, 120 pour moi en 5 ans).
Édit : j'ai passé le CAFFA il y a quatre ans, la première année
Mon mémoire était très spécialisé sur ma discipline. J'avais la chance d'être dispensé d'admissibilité. Quand je vois ce que subissent les gens aujourd'hui, je ne le passerais pas. Surtout quand je lis les sujets de mémoire qui montrent une dynamique très orientée de la formation.
C'est très peu connu mais c'est officiel.
Il y a une association de formateurs qui est née cette année. Cela fait partie des sujets dont elle se saisit (avec les heures non payées, 120 pour moi en 5 ans).
Édit : j'ai passé le CAFFA il y a quatre ans, la première année
Mon mémoire était très spécialisé sur ma discipline. J'avais la chance d'être dispensé d'admissibilité. Quand je vois ce que subissent les gens aujourd'hui, je ne le passerais pas. Surtout quand je lis les sujets de mémoire qui montrent une dynamique très orientée de la formation.
- trompettemarineMonarque
Quelques remarques en vrac:
Le résultat, c'est que je ne m'inscris plus que dans les formations disciplinaires, qui se comptent sur les doigts d'une main. Et encore, certains collègues se sont aperçus que la formation proposée n'était pas en rapport avec le contenu qui portait sur les outils numériques au lieu des nouveaux programmes, formation qui s'est, de fait, très mal passée. Bilan ! Plus personne ne s'inscrit dans les formations à candidature libre. De mon côté, j'essaie de savoir qui est le formateur (il n'est plus précisé officiellement) pour éviter les formations dont je ne veux pas.
Je sais aussi que les formateurs eux-mêmes découvrent en début d'année, voire en cours d'année, quelle formation ils doivent donner.
Les professeurs sont de temps en temps sondés sur ce sur quoi ils voudraient être formés, mais visiblement, ce n'est pas pris en compte.
Certains formateurs sont adorables et à l'écoute, d'autres se comportent comme des goujats et prennent les professeurs pour des imbéciles et le leur font comprendre (et c'est un euphémisme).
Pour ma part, j'en suis à suivre des conférences d'associations de spécialistes hors EN.
Alors, cette création de super-profs avec 6 à 12 heures de décharge, qui permet aussi un accès très tôt au vivier 1 de la CE, me reste en travers de la gorge puisqu'elle n'est pas apte à changer mais à imposer des pratiques formatées transdisciplinaires. Je trouve que certains ne sont pas à la hauteur (ou en prennent trop). Dire qu'être formateur et le devenir, c'est beaucoup de travail, n'est pas un argument pour que je les plaigne. Être tout simplement professeur, c'est énormément de travail aussi, sans reconnaissance institutionnelle.
On aurait mieux fait de les payer, plutôt que de créer ce quasi nouveau corps intouchable et immuable.
Ils étaient où les formateurs pendant le confinement ?
Les seuls contacts étaient les PP et les CDE, et quelques collègues non caffistes bien sympa.
Mais tout dépend des académies.
Moi, je vois surtout de la cooptation avec des clans de formateurs qui s'entendent autour d'iprs qui n'ont pas tous la même vision du métier.
Le résultat, c'est que je ne m'inscris plus que dans les formations disciplinaires, qui se comptent sur les doigts d'une main. Et encore, certains collègues se sont aperçus que la formation proposée n'était pas en rapport avec le contenu qui portait sur les outils numériques au lieu des nouveaux programmes, formation qui s'est, de fait, très mal passée. Bilan ! Plus personne ne s'inscrit dans les formations à candidature libre. De mon côté, j'essaie de savoir qui est le formateur (il n'est plus précisé officiellement) pour éviter les formations dont je ne veux pas.
Je sais aussi que les formateurs eux-mêmes découvrent en début d'année, voire en cours d'année, quelle formation ils doivent donner.
Les professeurs sont de temps en temps sondés sur ce sur quoi ils voudraient être formés, mais visiblement, ce n'est pas pris en compte.
Certains formateurs sont adorables et à l'écoute, d'autres se comportent comme des goujats et prennent les professeurs pour des imbéciles et le leur font comprendre (et c'est un euphémisme).
Pour ma part, j'en suis à suivre des conférences d'associations de spécialistes hors EN.
Alors, cette création de super-profs avec 6 à 12 heures de décharge, qui permet aussi un accès très tôt au vivier 1 de la CE, me reste en travers de la gorge puisqu'elle n'est pas apte à changer mais à imposer des pratiques formatées transdisciplinaires. Je trouve que certains ne sont pas à la hauteur (ou en prennent trop). Dire qu'être formateur et le devenir, c'est beaucoup de travail, n'est pas un argument pour que je les plaigne. Être tout simplement professeur, c'est énormément de travail aussi, sans reconnaissance institutionnelle.
On aurait mieux fait de les payer, plutôt que de créer ce quasi nouveau corps intouchable et immuable.
Ils étaient où les formateurs pendant le confinement ?
Les seuls contacts étaient les PP et les CDE, et quelques collègues non caffistes bien sympa.
Mais tout dépend des académies.
Moi, je vois surtout de la cooptation avec des clans de formateurs qui s'entendent autour d'iprs qui n'ont pas tous la même vision du métier.
- CathEnchanteur
Franchement j'hésite. Pour avoir discuté avec des FA qui ont démissionné, ça ne donne pas très envie : énorme charge de boulot et surtout absolument aucune reconnaissance.
- trompettemarineMonarque
C'est probablement parce que les formations ne sont plus adaptées aux demandes de la base. Mais il doit y avoir d'autres raisons (demandes des ipr qui répondent aux demandes hors sol des rectorats ou du ministère). Moi, je fuis toutes les formations avec numériques-et-zinnovants associés à quasi tous les intitulés des formations proposées (et pourtant j'ai le souvenir d'un excellent stage sur le numérique, avant l'apparition des caffistes, il y a quelques années donc, et qui me sert toujours). Aujourd'hui, c'est une mode ou une idéologie imposée à marche forcée sans aucune variété des contenus. Je n'y apprends plus rien, sauf que je suis un professeur hasbeen. Donc, je les fuis et vais me former ailleurs ou avec d'autres.
Et je passe sur les fautes d'orthographe sur les diaporamas... et les sketchup aux dessins infantilisants !
Sinon, après avoir déversé mon amertume, je souhaite bon courage aux postulants pour ne pas faire trop dévier le fil !
Et je passe sur les fautes d'orthographe sur les diaporamas... et les sketchup aux dessins infantilisants !
Sinon, après avoir déversé mon amertume, je souhaite bon courage aux postulants pour ne pas faire trop dévier le fil !
- SopajbNiveau 6
Elyas a écrit:Non, c'est national.Si tu n'as pas de décharge pendant un certain nombre d'années, tu perds le bénéfice du CAFFA. Comme les ia ipr doivent donner leur avis pour avoir une décharge, cela leur donne encore un contrôle.
C'est très peu connu mais c'est officiel.
Il y a une association de formateurs qui est née cette année. Cela fait partie des sujets dont elle se saisit (avec les heures non payées, 120 pour moi en 5 ans).
Édit : j'ai passé le CAFFA il y a quatre ans, la première année
Mon mémoire était très spécialisé sur ma discipline. J'avais la chance d'être dispensé d'admissibilité. Quand je vois ce que subissent les gens aujourd'hui, je ne le passerais pas. Surtout quand je lis les sujets de mémoire qui montrent une dynamique très orientée de la formation.
Est-ce que tu pourrais me donner la référence du texte stp ?
- ElyasEsprit sacré
Je ne suis pas chez moi pour donner le texte. Quand je reviendrai, et si j'y pense, je donnerai la référence.
Pour répondre, pendant le confinement, j'ai donné 3 formations à distance, dont une avec un cahier des charges ahurissant et un délai ultra court. J'ai aidé les collègues de mon bahut. Le souci est que les perdir n'ont pas toujours relayé les informations (je suis bien placé pour le savoir). Donc attaquer les formateurs pendant le confinement, en tout cas pour mon académie, je ne l'accepte tout simplement pas.
Pour répondre, pendant le confinement, j'ai donné 3 formations à distance, dont une avec un cahier des charges ahurissant et un délai ultra court. J'ai aidé les collègues de mon bahut. Le souci est que les perdir n'ont pas toujours relayé les informations (je suis bien placé pour le savoir). Donc attaquer les formateurs pendant le confinement, en tout cas pour mon académie, je ne l'accepte tout simplement pas.
- trompettemarineMonarque
Pardon, je ne te t'attaquais pas personnellement.
Tout a l'air d'être dans le meilleur des mondes possibles dans ton académie.
Chez nous, rien ! Mais c'est une période extraordinaire aussi.
Tout a l'air d'être dans le meilleur des mondes possibles dans ton académie.
Chez nous, rien ! Mais c'est une période extraordinaire aussi.
- CathEnchanteur
Aucune reconnaissance de la hiérarchie, je voulais dire.trompettemarine a écrit:C'est probablement parce que les formations ne sont plus adaptées aux demandes de la base. Mais il doit y avoir d'autres raisons (demandes des ipr qui répondent aux demandes hors sol des rectorats ou du ministère). Moi, je fuis toutes les formations avec numériques-et-zinnovants associés à quasi tous les intitulés des formations proposées (et pourtant j'ai le souvenir d'un excellent stage sur le numérique, avant l'apparition des caffistes, il y a quelques années donc, et qui me sert toujours). Aujourd'hui, c'est une mode ou une idéologie imposée à marche forcée sans aucune variété des contenus. Je n'y apprends plus rien, sauf que je suis un professeur hasbeen. Donc, je les fuis et vais me former ailleurs ou avec d'autres.
Et je passe sur les fautes d'orthographe sur les diaporamas... et les sketchup aux dessins infantilisants !
Sinon, après avoir déversé mon amertume, je souhaite bon courage aux postulants pour ne pas faire trop dévier le fil !
Réponse aux collègues qui ont démissionné : "Pensez à rendre le pc portable."
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