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- hugo64Niveau 6
Bonsoir,
Je n'en peux (déjà!) plus. J'essaye de penser à ma programmation pour l'an prochain, qui devrait avoir pour fil directeur l'autre/l'étranger/l'ailleurs.
Le mal de tête commence à pointer : il y a beaucoup de textes susceptibles d'être utilisés pour un GT sur la représentation du fou ou de la folie. Mais de ce fait, je ne sais plus que choisir. Auriez-vous des références de textes qui "fonctionnent" bien en classe. Nous étudierons On ne badine pas avec l'amour en OI (et peut-être le Roi Lear en LC).
Merci par avance pour vos bonnes idées!
Je n'en peux (déjà!) plus. J'essaye de penser à ma programmation pour l'an prochain, qui devrait avoir pour fil directeur l'autre/l'étranger/l'ailleurs.
Le mal de tête commence à pointer : il y a beaucoup de textes susceptibles d'être utilisés pour un GT sur la représentation du fou ou de la folie. Mais de ce fait, je ne sais plus que choisir. Auriez-vous des références de textes qui "fonctionnent" bien en classe. Nous étudierons On ne badine pas avec l'amour en OI (et peut-être le Roi Lear en LC).
Merci par avance pour vos bonnes idées!
- azertine13Niveau 5
j'allais justement proposer le roi lear...
Le horla peut être?
Le horla peut être?
- azertine13Niveau 5
ah mince j'ai mal lu, j'avais pas bien vu théâtre...
désolée.
Peut être "le misanthrope" mais dans une mise en scène contemporaine, j'ai bien aimé cette approche.
désolée.
Peut être "le misanthrope" mais dans une mise en scène contemporaine, j'ai bien aimé cette approche.
- hugo64Niveau 6
Je voudrais si possible (je me mets trop de contraintes peut-être) trouver des textes de siècles différents. A priori, je débuterais l'année avec cette séquence, et seulement 2 "petites" LA. Mais j'insiste pour le théâtre.
- OxfordNeoprof expérimenté
La folie d'Oreste dans Andromaque ?
La scène du meurtre à la fin de La Leçon ?
Un passage des Bonnes (une des soeurs imite Madame) ?
La scène du meurtre à la fin de La Leçon ?
Un passage des Bonnes (une des soeurs imite Madame) ?
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- User27372Niveau 7
La question de l'hybris avec Medée ? Et l'excellente mise en scène de Fréchuret qui insiste avec justesse sur la déraison.
- azertine13Niveau 5
Pour Electre de Sophocle, j'ai vu des mise en scènes où elle était présentée comme folle, ou tu du moins c'était ambiguë, à creuser...
Il y a effectivement des scènes troublantes vis à vis de son frère Oreste.
Il y a effectivement des scènes troublantes vis à vis de son frère Oreste.
- IphigénieProphète
Camus, Caligula
- chewing-huitreNiveau 3
Macbeth!
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Ils zont zété? Ils le sont-z-encore... Ils le seront-z-à jamais! Si ma haine ira-t-à eux, leur-z-amour ira-t-à-moi!
- azertine13Niveau 5
chewing-huitre a écrit:Macbeth!
ben oui!!! pfffff pourquoi n'y ai je pas pensé! bien vu !
- cath4Niveau 5
Ubu roi ?
Une folie comique mais aussi angoissante à bien y réfléchir.
M. Purgon face à Argan dans Le Malade imaginaire ?
Une folie comique mais aussi angoissante à bien y réfléchir.
M. Purgon face à Argan dans Le Malade imaginaire ?
- trompettemarineMonarque
Le personnage d'Ophélie dans Hamlet.
- trompettemarineMonarque
Un petit coup d'Anatole France, c'est de saison :
Anatole France, les fous dans la littérature a écrit:Nous disons qu’un homme est fou quand il ne pense pas comme nous. Voilà tout. Philosophiquement, les idées des fous sont aussi légitimes que les nôtres. Ils se représentent le monde extérieur d’après les impressions qu’ils en reçoivent. C’est exactement ce que nous faisons, nous qui passons pour sensés. Le monde se réfléchit en eux d’une autre façon qu’en nous. Nous disons que l’image que nous en recevons est vraie et que celles qu’ils en reçoivent est fausse. En réalité, aucune n’est absolument fausse et aucune n’est absolument vraie. La leur est vraie pour eux ; la nôtre est vraie pour nous. Écoutez cette fable : Un jour, un miroir dont la surface était parfaitement plane rencontra, dans un jardin, un miroir convexe.
— Je vous trouve bien impertinent, lui dit-il, de représenter la nature comme vous faites. Il faut que vous soyez fou pour donner à toutes les figures un gros ventre avec des pieds et des têtes grêles, et changer toutes les lignes droites en lignes courbes.
— C’est vous qui déformez la nature, répondit avec humeur le miroir convexe ; votre plate personne s’imagine que les arbres sont tout droits parce qu’elle les fait tels, et que tout est plan hors de vous comme en vous. Les troncs des arbres sont courbes. Voilà la vérité. Vous n’êtes qu’un miroir trompeur.
— Je ne trompe personne, reprit l’autre. C’est vous, compère convexe, qui faites la caricature des hommes et des choses.
La querelle commençait à s’échauffer quand un géomètre passa par là. C’était, dit l’histoire, le grand d’Alembert.
— Mes amis, vous avez raison et tort tous les deux, dit-il aux miroirs. Vous réfléchissez tous deux les objets selon les lois de l’optique. Les figures que vous en recevez sont l’une et l’autre d’une exactitude géométrique. Elles sont parfaites toutes deux. Un miroir concave en produirait une troisième fort différente et tout aussi parfaite. Quant à la nature elle-même, nul ne connaît sa figure véritable et il est même probable qu’elle n’a de figue que dans les miroirs qui la reflètent. Apprenez donc, messieurs les miroirs, à ne pas vous traiter de fous parce que vous ne recevez pas le même reflet des choses.
Voilà, je pense, une belle fable ; je la dédie aux médecins aliénistes qui font enfermer les gens dont les passions et les sentiments s’écartent sensiblement des leurs. Ils tiennent pour privés de raison un homme prodigue et une femme amoureuse, comme s’il n’y avait pas autant de raison dans la prodigalité et dans l’amour que dans l’avarice et dans l’égoïsme.
- trompettemarineMonarque
Toutes les pièces et films de Tennesse Williams, notamment , Un tramway nommé désir, Propriété interdite,
La ménagerie de Verre avec la nouvelle, hommage à sa sœur, Portrait d'une jeune fille en verre, etc.
Musset, Lorenzaccio
La ménagerie de Verre avec la nouvelle, hommage à sa sœur, Portrait d'une jeune fille en verre, etc.
Musset, Lorenzaccio
- sansaraModérateur
C'est peut-être limite, mais :
Le monologue d'Harpagon ?
L'aveu de Phèdre à Hippolyte ? (avec la mise en scène de Chéreau qui souligne bien cet aspect)
La fin de Caligula ?
Le monologue d'Harpagon ?
L'aveu de Phèdre à Hippolyte ? (avec la mise en scène de Chéreau qui souligne bien cet aspect)
La fin de Caligula ?
- azertine13Niveau 5
J'ai pensé à Harpagon aussi, je trouve pas que ce soit tellement limite.
Le problème avec Ubu c'est que l'auteur n'avait pas cette visée là et l'on risque de passer à côté du sens de l'oeuvre. Du moins c'est comme ça que je le vois, même si au delà du comique, le personnage est effectivement angoissant.
Le problème avec Ubu c'est que l'auteur n'avait pas cette visée là et l'on risque de passer à côté du sens de l'oeuvre. Du moins c'est comme ça que je le vois, même si au delà du comique, le personnage est effectivement angoissant.
- yranohHabitué du forum
Ghelderode, L'Ecole des bouffons.
- SeiGrand Maître
Hamlet, Woyzeck, les personnages de Tennessee Williams, Platonov, Roberto Zucco.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- FabienneNiveau 9
Le récit du meurtre d'Agamemnon, dans Electre de Giraudoux (acte II, scène 9, première tirade du mendiant).
Clytemnestre, "une mousse à ses lèvres" est "tout occupée à tourner autour du corps, à cause du sang qu’elle évitait aux sandales", et Egisthe "poussait de grands éclats de rire, d’un visage rigide", tout en zigouillant Agamemnon.
Petit problème d'équilibre mental, ces deux-là.
Dans Incendies de Wajdi Mouawad, il y aurait de larges passages sur la folie meurtrière. Je pense tout particulièrement à la scène 31 intitulée "L"homme qui joue", où le personnage de Nihad, sniper, a "attrapé" un photographe qu'il va mettre à mort après un dialogue pour comparer leurs "arts": la photographie. L'un de la guerre, l'autre de l'instant où les gens meurent. Nihad agit comme un enfant, et cette ambivalence avec le meurtrier permet de la raccrocher avec ton thème.
Il y a aussi Sarah Kane, si tu apprécies...
Phèdre également: folie amoureuse.
Je pense enfin à Ionesco, et particulièrement à Rhinocéros.
Clytemnestre, "une mousse à ses lèvres" est "tout occupée à tourner autour du corps, à cause du sang qu’elle évitait aux sandales", et Egisthe "poussait de grands éclats de rire, d’un visage rigide", tout en zigouillant Agamemnon.
Petit problème d'équilibre mental, ces deux-là.
Dans Incendies de Wajdi Mouawad, il y aurait de larges passages sur la folie meurtrière. Je pense tout particulièrement à la scène 31 intitulée "L"homme qui joue", où le personnage de Nihad, sniper, a "attrapé" un photographe qu'il va mettre à mort après un dialogue pour comparer leurs "arts": la photographie. L'un de la guerre, l'autre de l'instant où les gens meurent. Nihad agit comme un enfant, et cette ambivalence avec le meurtrier permet de la raccrocher avec ton thème.
Il y a aussi Sarah Kane, si tu apprécies...
Phèdre également: folie amoureuse.
Je pense enfin à Ionesco, et particulièrement à Rhinocéros.
- Tem-toGrand sage
Le juge Dandin dans Les Plaideurs, seule comédie signée Racine.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Des personnages de fous et des moments de folie, il y en a beaucoup dansVictor ou les enfants au pouvoir de Vitrac. Approche intéressante du fou subversif qui dynamite le monde bourgeois et dont la folie révèle parfois la vérité.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- PoméeNiveau 9
J'ai déjà fait un GT sur la folie au théâtre, j'y avais mis le monologue d'Harpagon, la fin d'Andromaque avec la folie d'Oreste et un passage de la fin de La cantatrice chauve.
- User7724Niveau 4
trompettemarine a écrit:Le personnage d'Ophélie dans Hamlet.
Et ceux d'Ophélie et Hamlet dans Le Jour des meurtres dans l'histoire d'Hamlet de Koltès.
- IphigénieProphète
On peut finir par mettre beaucoup de choses sous cette étiquette, ou alors rien, " car la vie n'est qu'un songe", et que l'on est toujours plus de fous que l'on ne croit, etc : je ne saisis ni le but ni le contenu recherchés...
- Artémis2013Niveau 2
La Leçon, Ionesco !
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