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- User27372Niveau 7
C'est très dur de faire son stage une année de réforme. Je t'envoie plein de courage...les vacances feront du bien et dis-toi qu'une année ne ressemble jamais à une autre.
- nuagesGrand sage
Ton message me touche aussi par toute la souffrance qu'il exprime. Accorde-toi des vacances pour te reposer, prendre du recul par rapport à ta situation professionnelle et affective et penser à autre chose de plus plaisant. Tu peux peut-être essayer de reprendre à la rentrée et si tu vis toujours mal l'enseignement, n'hésite pas à aller voir un médecin qui t'arrêtera avant que tu ne craques. Tu ne peux pas te résigner pendant 42 ans à faire un métier qui détruit ton équilibre. Les conditions de travail ne s'améliorent pas, au contraire. Peut-être peux-tu réfléchir à une reconversion pendant l'année prochaine, si ton constat est toujours négatif: change d'orientation pendant que tu es jeune car c'est beaucoup plus difficile après. Bon courage et essaie de passer un bel été.
- zeprofGrand sage
je rejoins les autres, repose-toi avant de prendre la moindre décision...
là tu n'es pas sereine : année de stage, rupture récente... ça fait beaucoup...
après la chose qui m'a interpellée en te lisant c'est que tu penses beaucoup aux autres : peur de décevoir tes proches, commet l'annoncer au CDE, et pour les élèves ??? etc...
prends le temps de réfléchir à ce que tu as envies, TOI, pas ce que seront les conséquences pour les autres...
quel autre métier te plairait si la réponse était que tu ne veux vraiment pas continuer...
tu es titulaire, laisse-toi le temps de voir.
plein de en attendant
là tu n'es pas sereine : année de stage, rupture récente... ça fait beaucoup...
après la chose qui m'a interpellée en te lisant c'est que tu penses beaucoup aux autres : peur de décevoir tes proches, commet l'annoncer au CDE, et pour les élèves ??? etc...
ça fait beaucoup et si tu te centrais sur ce que TU as envie de faire, TOI ????
est ce que lé métier te plait ? est ce qu'être avec les élèves est agréable ? est-ce que tu as l'impression de servir à quelquechose ? autant de questions qui n'appellent pas de réponses autrement que pour TOI.prends le temps de réfléchir à ce que tu as envies, TOI, pas ce que seront les conséquences pour les autres...
quel autre métier te plairait si la réponse était que tu ne veux vraiment pas continuer...
tu es titulaire, laisse-toi le temps de voir.
plein de en attendant
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- azertine13Niveau 5
Il est bien normal que la solitude, la surcharge de travail de l'année de titularisation et le stress des concours passés finissent par user, surtout quand le couple n'y a pas survécu...
Je pense qu'une grosse prise de recul s'impose. Le collège laisse le de côté. Vois si tu peux/souhaite renouer avec ton ex compagnon, vois des amis, fait la fête...
laisse toi porter, rien ne presse, tu as tout le temps de démissionner si tu le souhaite vraiment.
Je pense qu'une grosse prise de recul s'impose. Le collège laisse le de côté. Vois si tu peux/souhaite renouer avec ton ex compagnon, vois des amis, fait la fête...
laisse toi porter, rien ne presse, tu as tout le temps de démissionner si tu le souhaite vraiment.
- A TuinVénérable
Prends le temps de te reposer. L'année de stage peut être vécue/ressentie comme une année infecte, qui laisse des séquelles sur soi d'une certaine manière. Il faudrait que tu réfléchisses à ce que tu as besoin tout de suite pour être bien, et classer les choses qui y contribuent dans l'ordre. A mon avis, te retrouver à nouveau sans travail, sans salaire, à vivre comme une assistée au crochet de la société ou de tes parents, ce n'est pas un projet de vie viable à long terme franchement. Donc démissionner apparaît comme strictement exclu pour le moment. Par contre tu peux avoir des arrêts maladie si tu te sens fatiguée en cours d'année, ou si tu prends un retard insurmontable parce que ça ne va pas et que tu n'y arrives pas. A ce moment-là ménage-toi et repenses à cette possibilité.
Tu as besoin de parler à du monde :essaie de contacter tes anciens amis, pas forcément pour te plaindre de ton sort actuel, mais pour déjà reprendre contact. Il y en a peut-être avec qui tu t'entendais mieux et qui pourraient entendre tes confidences, tes pensées et ce qui te pèse actuellement. Si tu as quelques sous d'avance aussi, tu peux envisager d'aller passer quelques jours dans un lieu qui te plaît pour te changer les idées, te reposer, te promener.
Tu as besoin de parler à du monde :essaie de contacter tes anciens amis, pas forcément pour te plaindre de ton sort actuel, mais pour déjà reprendre contact. Il y en a peut-être avec qui tu t'entendais mieux et qui pourraient entendre tes confidences, tes pensées et ce qui te pèse actuellement. Si tu as quelques sous d'avance aussi, tu peux envisager d'aller passer quelques jours dans un lieu qui te plaît pour te changer les idées, te reposer, te promener.
- ThermoNiveau 7
repose toi et prends soin de toi, fait des activités, le travail ne doit pas occuper 100% de ton temps et énergie.
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Loi du Management de Weiler : Rien n'est impossible pour celui qui n'a pas à le faire lui-même.
- User9813Niveau 3
JIK a écrit:Monstre sous le lit a écrit: j'en ai assez de l'Éducation Nationale et de la façon dont on est traité et considéré
Je viens du privé et il est vrai que l 'E.N. a un gros problème quand à son management des professeurs.
Les managers il n'y en a pas et du management non plus.0
J'étais chef d'atelier avec 50 ouvriers sous mes "ordres", et bien si j'avais pratiqué comme les "chefs" de l'E.N. "mes" ouvriers m’auraient tendus des pièges à longueur de journée..
Les chefs ne savent pas aller à la rencontre des professeurs, ne savent pas s'intégrer dans leur univers et n'appliquent pas le même "langage" des professeurs, il s'en suit un manque de reconnaissance et isolement des professeurs ( qui sont demandeur vis à vis de la direction).
Mais ce qui m'a le plus frappé c'est le manque d'écoute entre professeur..
((( Mais ce manque d'écoute s'explique car le professeur avec ses élèves doit délivrer un savoir et imposer un rythme et une discipline pour que sa gestion de classe soit efficace ))
Enfin il faut relativiser cette opinion qui vient d'un simple contractuel.
- CasparProphète
zeprof a écrit:je rejoins les autres, repose-toi avant de prendre la moindre décision...
là tu n'es pas sereine : année de stage, rupture récente... ça fait beaucoup...
après la chose qui m'a interpellée en te lisant c'est que tu penses beaucoup aux autres : peur de décevoir tes proches, commet l'annoncer au CDE, et pour les élèves ??? etc...ça fait beaucoup et si tu te centrais sur ce que TU as envie de faire, TOI ????est ce que lé métier te plait ? est ce qu'être avec les élèves est agréable ? est-ce que tu as l'impression de servir à quelquechose ? autant de questions qui n'appellent pas de réponses autrement que pour TOI.
prends le temps de réfléchir à ce que tu as envies, TOI, pas ce que seront les conséquences pour les autres...
quel autre métier te plairait si la réponse était que tu ne veux vraiment pas continuer...
tu es titulaire, laisse-toi le temps de voir.
plein de en attendant
Bien dit. La CDE est les élèves s'en remettront, nul n'est indispensable ( cela étant, je ne t'encourage pas à démissionner pour l'instant).
- Monstre sous le litNiveau 5
Merci beaucoup pour vos messages
J'aimerais répondre plus longuement, à chacun, mais je ne suis pas spécialement en état de le faire.
Merci encore
J'aimerais répondre plus longuement, à chacun, mais je ne suis pas spécialement en état de le faire.
Merci encore
- lit et ratureNiveau 5
Courage ! tu n'en sortiras que plus forte. Toute vie est un combat et à chaque jour suffit sa peine.
Repose-toi pour l'instant . Prends du recul et recharge tes batteries !
Tu y arriveras.
Repose-toi pour l'instant . Prends du recul et recharge tes batteries !
Tu y arriveras.
- ElaïnaDevin
Pseudo a écrit:Je rajouterais bien que, démission ou pas, si tu restes aussi perfectionniste et investie de ton rôle au point d'imaginer devoir accepter un poste pour ne pas remettre en cause le latin pour le brevet de troisièmes, alors que tu n'as encore même pas rencontré les dits élèves (et quand bien même, d'ailleurs), tu te prépares un brun out rapido, quelque soit le job.
je suis tout à fait d'accord avec Pseudo. C'est très bien de vouloir "le bien des élèves", "ne pas vouloir les lâcher", mais... et toi ? Aimes-tu enseigner ? As-tu ta matière chevillée au corps, enfin à l'esprit ?
Il faut avant tout penser à toi. Prendre de la distance vis-à-vis de ce qui n'est qu'un travail parmi d'autres. Le système actuel (du capitalisme notamment) nous fait croire qu'on n'est qu'une merde si on ne "s'épanouit" pas au travail, si on n'est pas des salariés heureux. Si ton job est alimentaire et que tu le reconnais, on te traite comme un attardé mental.
Prends de vraies vacances sans toucher ni cahier ni livre. Vraiment. Sans y penser. Va aussi voir un médecin pour déballer tout ça. Ce n'est pas normal d'aller au travail la boule au ventre. Y aller en chantant n'est pas obligé, mais y aller avec une certaine indifférence et sans appréhension, c'est mieux quand même.
Courage. Ne démissionne pas tout de suite. Prends le temps de bien réfléchir (notamment au plan B pour gagner ta vie).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- jésusFidèle du forum
Hey bey...quand on tombe sur un CDE du calibre que vous décrivez , on vous fait culpabiliser encore plus , c'est votre faute, vous n'êtes rien...et quand on voit que ce type de personnage se retrouve dans beaucoup d'endroits, on se dit que c'est pas notre personne qui est fautive, mais ce type de management.
Trois ans après être passé sous la férule de ce genre de personnes, je continue à décrypter ce qui s'est passé et à comprendre les tenants et les aboutissants. Bref, ça laisse des traces.
Après, les débuts de la vie professionnelle d'adultes avec les déménagements divers et variés ne sont pas des facteurs favorables pour avoir une vie sociale simple. On laisse en plan, souvent, une vie sociale qu'on croyait éternelle. Les trains sont chers, les emplois du temps professionnels chargés. Les gens se posent, fondent des familles, les enfants , les obligations sociales. Surtout quand on se donne à fond dans un travail...quand on lâche un peu du lest, on a l'impression que la vie des autres a continué mais pas la sienne...qu'on a mis entre parenthèses.
les gens changent, on a l'impression que ce ne sont plus les personnes qu'on a connu, jeune...que leurs valeurs ne sont plus les mêmes et les priorités ne sont plus les mêmes.
Bref, autant essayer de trouver un endroit à soi , vivable, avec un travail où il y a des perspectives. En ne regardant plus dans le rétro ou à envier les autres...
Tout le monde joue un jeu social où on fait bonne figure, on est jeune, on a un boulot...mais la vérité est que les débuts de la vie professionnelle sont difficiles, et parfois on ne peut pas le cacher.
Bref, c'est la pression sociale...qui vient de personnes qui sont censés vous conseiller pour être heureux, de personnes soit-disant " cool" , des personnes à fuir en vérité.
Trois ans après être passé sous la férule de ce genre de personnes, je continue à décrypter ce qui s'est passé et à comprendre les tenants et les aboutissants. Bref, ça laisse des traces.
Après, les débuts de la vie professionnelle d'adultes avec les déménagements divers et variés ne sont pas des facteurs favorables pour avoir une vie sociale simple. On laisse en plan, souvent, une vie sociale qu'on croyait éternelle. Les trains sont chers, les emplois du temps professionnels chargés. Les gens se posent, fondent des familles, les enfants , les obligations sociales. Surtout quand on se donne à fond dans un travail...quand on lâche un peu du lest, on a l'impression que la vie des autres a continué mais pas la sienne...qu'on a mis entre parenthèses.
les gens changent, on a l'impression que ce ne sont plus les personnes qu'on a connu, jeune...que leurs valeurs ne sont plus les mêmes et les priorités ne sont plus les mêmes.
Bref, autant essayer de trouver un endroit à soi , vivable, avec un travail où il y a des perspectives. En ne regardant plus dans le rétro ou à envier les autres...
Tout le monde joue un jeu social où on fait bonne figure, on est jeune, on a un boulot...mais la vérité est que les débuts de la vie professionnelle sont difficiles, et parfois on ne peut pas le cacher.
Bref, c'est la pression sociale...qui vient de personnes qui sont censés vous conseiller pour être heureux, de personnes soit-disant " cool" , des personnes à fuir en vérité.
- CasparProphète
jésus a écrit:Hey bey...quand on tombe sur un CDE du calibre que vous décrivez , on vous fait culpabiliser encore plus , c'est votre faute, vous n'êtes rien...et quand on voit que ce type de personnage se retrouve dans beaucoup d'endroits, on se dit que c'est pas notre personne qui est fautive, mais ce type de management.
Trois ans après être passé sous la férule de ce genre de personnes, je continue à décrypter ce qui s'est passé et à comprendre les tenants et les aboutissants. Bref, ça laisse des traces.
Après, les débuts de la vie professionnelle d'adultes avec les déménagements divers et variés ne sont pas des facteurs favorables pour avoir une vie sociale simple. On laisse en plan, souvent, une vie sociale qu'on croyait éternelle. Les trains sont chers, les emplois du temps professionnels chargés. Les gens se posent, fondent des familles, les enfants , les obligations sociales. Surtout quand on se donne à fond dans un travail...quand on lâche un peu du lest, on a l'impression que la vie des autres a continué mais pas la sienne...qu'on a mis entre parenthèses.
les gens changent, on a l'impression que ce ne sont plus les personnes qu'on a connu, jeune...que leurs valeurs ne sont plus les mêmes et les priorités ne sont plus les mêmes.
Bref, autant essayer de trouver un endroit à soi , vivable, avec un travail où il y a des perspectives. En ne regardant plus dans le rétro ou à envier les autres...
Tout le monde joue un jeu social où on fait bonne figure, on est jeune, on a un boulot...mais la vérité est que les débuts de la vie professionnelle sont difficiles, et parfois on ne peut pas le cacher.
Bref, c'est la pression sociale...qui vient de personnes qui sont censés vous conseiller pour être heureux, de personnes soit-disant " cool" , des personnes à fuir en vérité.
Comme souvent je trouve que tu exagères. Cette cde n'a rien dit de spécial, et Monstre sous le Lit ne lui a pas du tout parler de ses doutes et de ses angoisses, la cde ne peut tout de même pas lire dans les pensées.
- SteredDoyen
Et prends le temps d'être à l'aise dans le métier, si tu as des doutes. Je n'ai aimé enseigner qu'à partir de ma 3e année (bon, avant, il y avait quand même des moments sympa sinon j'aurais abandonné, mais tant de stress...).
Il faut arriver à faire des cours qui nous conviennent, se libérer de certains carcans pour définir quel enseignant on veut être, ne plus avoir la pression de la titularisation, des cours à créer de A à Z du jour au lendemain ou presque, etc.
Il faut arriver à faire des cours qui nous conviennent, se libérer de certains carcans pour définir quel enseignant on veut être, ne plus avoir la pression de la titularisation, des cours à créer de A à Z du jour au lendemain ou presque, etc.
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- CasparProphète
Il y a aussi la pression de l'entourage, qui ne comprend pas toujours qu'on ne veuille plus exercer "le plus beau métier du monde", renoncer à toutes ces vacances, au statut de fonctionnaire..."Et tu sais, l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs."
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Caspar Goodwood a écrit:Il y a aussi la pression de l'entourage, qui ne comprend pas toujours qu'on ne veuille plus exercer "le plus beau métier du monde", renoncer à toutes ces vacances, au statut de fonctionnaire..."Et tu sais, l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs."
Ce qui n'est pas totalement faux...
- CasparProphète
Clodoald a écrit:Caspar Goodwood a écrit:Il y a aussi la pression de l'entourage, qui ne comprend pas toujours qu'on ne veuille plus exercer "le plus beau métier du monde", renoncer à toutes ces vacances, au statut de fonctionnaire..."Et tu sais, l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs."
Ce qui n'est pas totalement faux...
Oui, bien sûr mais il y a dix ans, j'ai essayé de trouver de solutions pour me reconvertir mais je n'ai rencontré que stupeur et incompréhension.
- laMissSage
Tu souffres visiblement de plusieurs choses difficiles qui se mélangent. Il faut essayer de se reconnecter un peu à la matière au lieu de penser, sinon tu vas tourner en rond dans ta tête.
Cela va te sembler dérisoire, mais je te conseille d'aller marcher au moins 2heures en pleine nature ou d'y faire une bonne heure de vélo, de course, de canoé ou autre. Tu as peut-être aussi besoin de te reconnecter aux choses simples et belles. Le soleil est là maintenant, c'est un atout considérable pour remonter une pente, aussi difficile soit-elle.
Il faut se faire violence au début mais je t'assure que cela peut aider.
Cela va te sembler dérisoire, mais je te conseille d'aller marcher au moins 2heures en pleine nature ou d'y faire une bonne heure de vélo, de course, de canoé ou autre. Tu as peut-être aussi besoin de te reconnecter aux choses simples et belles. Le soleil est là maintenant, c'est un atout considérable pour remonter une pente, aussi difficile soit-elle.
Il faut se faire violence au début mais je t'assure que cela peut aider.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- User7724Niveau 4
laMiss a écrit:Il faut se faire violence au début mais je t'assure que cela peut aider.
+1
- CatsiNiveau 2
Ca me fait de la peine de lire autant de détresse dans ton message. Tu as l'air investie et tous les gens que tu as croisé cette année dans le cadre professionnel ont été plutôt encourageants avec toi; cela signifie que tu as ta place dans 'la grande maison'.
Je te conseille de lire "l'apprentissage de l'imperfection". Beaucoup d'entre nous souffrent de ce perfectionnisme qui nous bouffe et qui ne rend service à personne. Je ne t'encourage pas non plus au "je-m'en-foutisme"
Comme le soulignait d'autres néos, cette période de l'année est toujours difficile (même après 25 ans!). Le rythme de vie change brutalement et on peut ressentir une impression de grand vide. Je comprends que ce sentiment soit décuplé chez toi en raison de problèmes personnels.
Il faut impérativement que tu te reposes car tu as l'air épuisé et, comme le soulignait d'autres ici, fais quelque chose qui te plait vraiment.
En tout cas, pas de décision hâtive pour le moment!
Je te conseille de lire "l'apprentissage de l'imperfection". Beaucoup d'entre nous souffrent de ce perfectionnisme qui nous bouffe et qui ne rend service à personne. Je ne t'encourage pas non plus au "je-m'en-foutisme"
Comme le soulignait d'autres néos, cette période de l'année est toujours difficile (même après 25 ans!). Le rythme de vie change brutalement et on peut ressentir une impression de grand vide. Je comprends que ce sentiment soit décuplé chez toi en raison de problèmes personnels.
Il faut impérativement que tu te reposes car tu as l'air épuisé et, comme le soulignait d'autres ici, fais quelque chose qui te plait vraiment.
En tout cas, pas de décision hâtive pour le moment!
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A la recherche de la congruence entre le bottom up et le top down :shock:
- VicomteDeValmontGrand sage
Mon avis va sans douter trancher avec beaucoup d'autres mais si ce métier ne te rend pas heureuse, si tu dois trop sacrifier de ta petite personne pour parvenir à l'exercer, je te conseille de démissionner. Tu es jeune, tu pourras facilement te reconvertir ou passer d'autres concours. Le métier d'enseignant te bouffe entièrement ta vie puisqu'il empiète sur les moments où tu n'enseignes pas et ta vie personnelle.
Démissionner n'est pas une fatalité, on en meurt pas comme certains sont presque à l'assurer, ici.
Il serait prudent, toutefois, de voir ce qu'il en est dans ce nouvel environnement qu'est ton futur établissement, et sans le poids parfois si lourd des contraintes liées à l'année de stage.
Deviens gardienne de hérissons: http://www.suffolkwildlifetrust.org/jobs/ipswich-hedgehog-officer
Démissionner n'est pas une fatalité, on en meurt pas comme certains sont presque à l'assurer, ici.
Il serait prudent, toutefois, de voir ce qu'il en est dans ce nouvel environnement qu'est ton futur établissement, et sans le poids parfois si lourd des contraintes liées à l'année de stage.
Deviens gardienne de hérissons: http://www.suffolkwildlifetrust.org/jobs/ipswich-hedgehog-officer
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- BelaLugosiNiveau 6
Je pense que si tu souffres autant c'est parce que tu es jeune, pure et innocente, avec une volonté farouche de bien faire. Perso, si j'étais comme ça, je serais tout aussi malheureuse.
Il va falloir que tu acceptes d'échouer avec certains élèves, de ne pas emporter l'adhésion avec tous, de ne pas faire réussir l'ensemble de ton auditoire. Tu mets trop d'enjeu dans ton métier. Tu verras que si tu en mets largement moins, tu iras beaucoup mieux. Tu te diras : "Ils n'ont rien écouté à mon cours, bah tant pis pour eux, mon salaire est le même à la fin du mois" ; "La connaissance de la culture classique ne les fait pas vibrer comme moi à leur âge ? Tant pis, il y a en peut-être un ou deux qui y ont été quand même sensibles". Relativise !
Perso, je m'en fiche comme de l'an 40 que les élèves apprécient mon cours ou apprécient ma personne. Je travaille pour bouffer, avoir un toit, me payer des voyages, et me payer tout un tas de loisirs ! D'autant que prof est un métier qui nous laisse du temps pour faire plein de choses : écrire, peindre, monter une exposition, apprendre à danser, s'inscrire à un cours de cuisine ou de dentelle aux fuseaux ! :lol:
Sinon, d'un point de vue relationnel, j'ai peut-être du mal à comprendre ta souffrance car j'ai toujours été solitaire. Dès que je me fais des "potes", ils s'avèrent casse-bonbons et je finis par mettre un terme à la relation.
Courage !
Il va falloir que tu acceptes d'échouer avec certains élèves, de ne pas emporter l'adhésion avec tous, de ne pas faire réussir l'ensemble de ton auditoire. Tu mets trop d'enjeu dans ton métier. Tu verras que si tu en mets largement moins, tu iras beaucoup mieux. Tu te diras : "Ils n'ont rien écouté à mon cours, bah tant pis pour eux, mon salaire est le même à la fin du mois" ; "La connaissance de la culture classique ne les fait pas vibrer comme moi à leur âge ? Tant pis, il y a en peut-être un ou deux qui y ont été quand même sensibles". Relativise !
Perso, je m'en fiche comme de l'an 40 que les élèves apprécient mon cours ou apprécient ma personne. Je travaille pour bouffer, avoir un toit, me payer des voyages, et me payer tout un tas de loisirs ! D'autant que prof est un métier qui nous laisse du temps pour faire plein de choses : écrire, peindre, monter une exposition, apprendre à danser, s'inscrire à un cours de cuisine ou de dentelle aux fuseaux ! :lol:
Sinon, d'un point de vue relationnel, j'ai peut-être du mal à comprendre ta souffrance car j'ai toujours été solitaire. Dès que je me fais des "potes", ils s'avèrent casse-bonbons et je finis par mettre un terme à la relation.
Courage !
- ditaNeoprof expérimenté
Fais attention à toi. Les jeunes purs et innocents, comme le dit Bela Lugosi peuvent devenir de vieilles carnes desséchées, vindicatives, cyniques, misanthropes et méprisantes. Comme moi. Economise tes enthousiasmes, modère la passion et le feu sacré. N'investis rien affectivement dans le travail.
Gère ton investissement de façon mesurée et rationnelle. C'est un travail.
Repose-toi bien.
Gère ton investissement de façon mesurée et rationnelle. C'est un travail.
Repose-toi bien.
- lujulehNiveau 2
Je t'envoie plein de courage, comme beaucoup ici je te conseille de te reposer 2-3 semaines, voir du monde, discuter, vivre tout simplement.
Ensuite tu pourras y voir plus clair et prendre une décision.
Je sais trop bien que l'on ne peut pas se refaire, mais il faut prendre du recul.
Ensuite tu pourras y voir plus clair et prendre une décision.
Je sais trop bien que l'on ne peut pas se refaire, mais il faut prendre du recul.
- CasparProphète
VicomteDeValmont a écrit:Mon avis va sans douter trancher avec beaucoup d'autres mais si ce métier ne te rend pas heureuse, si tu dois trop sacrifier de ta petite personne pour parvenir à l'exercer, je te conseille de démissionner. Tu es jeune, tu pourras facilement te reconvertir ou passer d'autres concours. Le métier d'enseignant te bouffe entièrement ta vie puisqu'il empiète sur les moments où tu n'enseignes pas et ta vie personnelle.
Démissionner n'est pas une fatalité, on en meurt pas comme certains sont presque à l'assurer, ici.
Il serait prudent, toutefois, de voir ce qu'il en est dans ce nouvel environnement qu'est ton futur établissement, et sans le poids parfois si lourd des contraintes liées à l'année de stage.
Deviens gardienne de hérissons: http://www.suffolkwildlifetrust.org/jobs/ipswich-hedgehog-officer
Bons conseils, sauf pour le "facilement".
- EmeraldiaÉrudit
Mêmes conseils que les collègues : essaie de profiter de tes vacances, va voir un médecin, voyage si tu le peux, ressource-toi.
Quand j'ai commencé à enseigner, j'étais vacataire, lâchée dans la fosse aux lions, en ZEP, sans aide, au bout de 15 jours, je voulais arrêter. Depuis, je ne dis pas que tout a été rose puisque j'ai remplacé durant 12 ans, mais j'ai connu des élèves formidables, de bons établissements où j'ai connu des moments magnifiques. Je suis en poste fixe depuis 5 ans dans un collège correct et on me considère souvent comme l'une des meilleures profs du collège : soit dit sans me vanter, juste pour essayer de te montrer qu'il faut attendre, que tout peut basculer du tout au tout et qu'il faut que tu découvres au moins ton établissement puisqu'apparemment, c'est le meilleur de la région.
Quand j'ai commencé à enseigner, j'étais vacataire, lâchée dans la fosse aux lions, en ZEP, sans aide, au bout de 15 jours, je voulais arrêter. Depuis, je ne dis pas que tout a été rose puisque j'ai remplacé durant 12 ans, mais j'ai connu des élèves formidables, de bons établissements où j'ai connu des moments magnifiques. Je suis en poste fixe depuis 5 ans dans un collège correct et on me considère souvent comme l'une des meilleures profs du collège : soit dit sans me vanter, juste pour essayer de te montrer qu'il faut attendre, que tout peut basculer du tout au tout et qu'il faut que tu découvres au moins ton établissement puisqu'apparemment, c'est le meilleur de la région.
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