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- NLM76Grand Maître
Un mien IPR, en réunion d'harmonisation, s'est interrogé sur l'intérêt de la "question sur corpus" à l'écrit... C'était peut-être une "fausse bonne idée". Dixit magister.
Mesdames et messieurs les IG, à vous de tirer.
Mesdames et messieurs les IG, à vous de tirer.
- Spoiler:
- Au fait, quand vous avez le sentiment d'avoir une bonne idée : passez un coup de fil à nlm76, il pourra vous permettre d'éviter quelques déconvenues...
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- roxanneOracle
Attendons de voir ce qu ils vont trouver pour remplacer et pour que ces satanées notes de français remontent enfin.
- IphigénieProphète
pas sûr par ici des collègues ont eu comme avertissement que le bac français tel quel avait vécu et qu'on irait vers moins de littérature et plus de "français utilitaire"...trompettemarine a écrit:Enfin une bonne nouvelle !
- NLM76Grand Maître
Retour de balancier... Avouez que nous l'avons bien mérité avec nos épanorthoses, isotopies, analepses, focalisation internes, schémas narratifs, mouvements littéraires et autres registres.
Si nous nous étions contentés de transmettre les textes littéraires...
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- trompettemarineMonarque
Ce sont, je crois, des directives européennes. La suppression du latin et du grec n'étaient que le prélude à la destruction de la littérature.Iphigénie a écrit:pas sûr par ici des collègues ont eu comme avertissement que le bac français tel quel avait vécu et qu'on irait vers moins de littérature et plus de "français utilitaire"...trompettemarine a écrit:Enfin une bonne nouvelle !
- CasparProphète
trompettemarine a écrit:Ce sont, je crois, des directives européennes. La suppression du latin et du grec n'étaient que le prélude à la destruction de la littérature.Iphigénie a écrit:pas sûr par ici des collègues ont eu comme avertissement que le bac français tel quel avait vécu et qu'on irait vers moins de littérature et plus de "français utilitaire"...trompettemarine a écrit:Enfin une bonne nouvelle !
Je vais faire mon :censure: mais as-tu des sources ?
- NLM76Grand Maître
Le plus drôle là-dedans, c'est que ce sont les mêmes qui veulent du français utilitaire et l'expression des nenfants.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Et que ce sont les mêmes qui ont ouvert la boîte de Pandore du technicisme qui le reprochent maintenant aux professeurs: jadis on a cru que la technique allait pallier l'absence de sensibilité devant les textes littéraires, pendant qu'on donnait à fond au collège dans la littérature de jeunesse en abandonnant toute préparation progressive à l'entrée dans les textes plus exigeants.nlm76 a écrit:Le plus drôle là-dedans, c'est que ce sont les mêmes qui veulent du français utilitaire et l'expression des nenfants.
Personnellement, poir répondre à Caspar, je n'y étais pas, c'est ce que des collègues m'ont rapporté d'une commission d'harmonisation.
Cela dit, le français utilitaire, si on croit que c'est plus facile pour nos élèves, chuis pas sûre: faites leur faire une lettre de motivation pas ridicule, par exemple, tiens... EN visant moins haut, on arrivera encore moins haut, c'est tout.
- CasparProphète
Iphigénie a écrit:Et que ce sont les mêmes qui ont ouvert la boîte de Pandore du technicisme qui le reprochent maintenant aux professeurs: jadis on a cru que la technique allait pallier l'absence de sensibilité devant les textes littéraires, pendant qu'on donnait à fond au collège dans la littérature de jeunesse en abandonnant toute préparation progressive à l'entrée dans les textes plus exigeants.nlm76 a écrit:Le plus drôle là-dedans, c'est que ce sont les mêmes qui veulent du français utilitaire et l'expression des nenfants.
Personnellement, poir répondre à Caspar, je n'y étais pas, c'est ce que des collègues m'ont rapporté d'une commission d'harmonisation.
Je m'interrogeais sur les directives européennes évoquées par trompettemarine, mais sinon je te crois sur parole.
- trompettemarineMonarque
Caspar Goodwood a écrit:trompettemarine a écrit:Ce sont, je crois, des directives européennes. La suppression du latin et du grec n'étaient que le prélude à la destruction de la littérature.Iphigénie a écrit:pas sûr par ici des collègues ont eu comme avertissement que le bac français tel quel avait vécu et qu'on irait vers moins de littérature et plus de "français utilitaire"...trompettemarine a écrit:Enfin une bonne nouvelle !
Je vais faire mon :censure: mais as-tu des sources ?
Des sources officielles, non, juste officieuses. Le terme "directives" n'est peut-être pas approprié.
- nuagesGrand sage
Est-ce que cet IPR intelligent s'interroge aussi sur l'utilité de la question à l'oral ? Si toutes ces fausses questions pouvaient être éliminées, on arriverait peut-être à mieux faire réfléchir les élèves sur l'intérêt des textes en eux-mêmes.nlm76 a écrit:Un mien IPR, en réunion d'harmonisation, s'est interrogé sur l'intérêt de la "question sur corpus" à l'écrit...
- NLM76Grand Maître
Je ne sais pas s'il a tout à fait compris, mais j'ai eu l'occasion de commencer à lui expliquer très rapidement pourquoi ma question sempiternelle "Quel est l'intérêt de ce texte" était pertinente.
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- roxanneOracle
De toute façon, très peu y répondent à cette question et très peu restent dix minutes.
- HonchampDoyen
nlm76 a écrit:Retour de balancier... Avouez que nous l'avons bien mérité avec nos épanorthoses, isotopies, analepses, focalisation internes, schémas narratifs, mouvements littéraires et autres registres.
Si nous nous étions contentés de transmettre les textes littéraires...
Un mien collègue au lycée, désormais retraité, qui avait vécu toutes les errances de l'enseignement des Lettres au lycée, disait que le français au lycée "était devenu à la littérature ce que la gynécologie est à l'érotisme".
Bon, je sors, je suis prof d'HG, ce n'est pas mon fil....
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ysabelDevin
Honchamp a écrit:nlm76 a écrit:Retour de balancier... Avouez que nous l'avons bien mérité avec nos épanorthoses, isotopies, analepses, focalisation internes, schémas narratifs, mouvements littéraires et autres registres.
Si nous nous étions contentés de transmettre les textes littéraires...
Un mien collègue au lycée, désormais retraité, qui avait vécu toutes les errances de l'enseignement des Lettres au lycée, disait que le français au lycée "était devenu à la littérature ce que la gynécologie est à l'érotisme".
Bon, je sors, je suis prof d'HG, ce n'est pas mon fil....
Belle image !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- lit et ratureNiveau 5
Littérature en voie de disparition
Crie haut et fort à toute la Nation :
"Au secours ! A l'aide ! Miséricorde!"
Halte là ! stop à toute cette discorde !
Crie haut et fort à toute la Nation :
"Au secours ! A l'aide ! Miséricorde!"
Halte là ! stop à toute cette discorde !
- SivirNiveau 1
nlm76 a écrit:Un mien IPR, en réunion d'harmonisation, s'est interrogé sur l'intérêt de la "question sur corpus" à l'écrit... C'était peut-être une "fausse bonne idée". Dixit magister.
Non, c'était une bonne idée et c'est un très bon exercice !
Mais pour l'apprécier à sa juste valeur, il faudrait peut-être un plus se creuser la tête sur le choix des textes et surtout sur le fond(ement) de la question.
Cette année, celle du sujet ES/S sur les qualités des écrivains est tellement creuse que même les bonnes copies sont ennuyeuses...
- NLM76Grand Maître
Non, ce n'était pas une bonne idée, ni un bon exercice. C'était une façon de compliquer l'épreuve qui l'est déjà suffisamment. Un machin que les professeurs préparent, pour lequel ils proposent une méthode... Une perte de temps pour apprendre à vraiment commenter et disserter.Sivir a écrit:
Non, c'était une bonne idée et c'est un très bon exercice !
Mais pour l'apprécier à sa juste valeur, il faudrait peut-être un plus se creuser la tête sur le choix des textes et surtout sur le fond(ement) de la question.
Cette année, celle du sujet ES/S sur les qualités des écrivains est tellement creuse que même les bonnes copies sont ennuyeuses...
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SivirNiveau 1
Je ne peux être aussi catégorique. C'est un exercice qui, à condition d'être bien compris et bien conçu, invite les élèves à confronter des textes, à réfléchir aux notions de genre, de forme, de registre, à décloisonner tous ces savoirs, à aborder l'histoire littéraire et l'intertextualité... Rien que ça !
- NLM76Grand Maître
Je précise un peu :
1. Quatre heures ne sont pas de trop pour composer un commentaire ou une dissertation.
2. Le temps pris pendant l'année à préparer les élèves à répondre à cette question est en grande partie pris sur le temps à apprendre à composer un commentaire, une dissertation, une écriture d'invention.
3. La confrontation de trois ou quatre textes nouveaux en quelques minutes (48 minutes si l'on est raisonnable, relativement à la répartition des points) tend à conduire à une lecture extrêmement superficielle — en réalité, cette multiplication des texte amène le plus souvent à ne pas lire les textes.
4. Le corpus de textes a été inventé pour compenser le fait supposé que les élèves ne sont pas capables d'apprendre des textes pour pouvoir composer une dissertation : on croyait leur donner du biscuit. En réalité, ce carburant, comme il n'a pas été raffiné auparavant, est très difficile à exploiter pour les élèves.
5. En réalité, les élèves peuvent apprendre suffisamment de textes pour faire face à une dissertation simple; il faudrait simplement que les professeurs les y oblige.
Voilà — en attendant d'être plus précis en analysant des exemples de sujets.
1. Quatre heures ne sont pas de trop pour composer un commentaire ou une dissertation.
2. Le temps pris pendant l'année à préparer les élèves à répondre à cette question est en grande partie pris sur le temps à apprendre à composer un commentaire, une dissertation, une écriture d'invention.
3. La confrontation de trois ou quatre textes nouveaux en quelques minutes (48 minutes si l'on est raisonnable, relativement à la répartition des points) tend à conduire à une lecture extrêmement superficielle — en réalité, cette multiplication des texte amène le plus souvent à ne pas lire les textes.
4. Le corpus de textes a été inventé pour compenser le fait supposé que les élèves ne sont pas capables d'apprendre des textes pour pouvoir composer une dissertation : on croyait leur donner du biscuit. En réalité, ce carburant, comme il n'a pas été raffiné auparavant, est très difficile à exploiter pour les élèves.
5. En réalité, les élèves peuvent apprendre suffisamment de textes pour faire face à une dissertation simple; il faudrait simplement que les professeurs les y oblige.
Voilà — en attendant d'être plus précis en analysant des exemples de sujets.
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- IphigénieProphète
Dès le départ c'était une mauvaise idée pour des lycéens à qui on veut faire faire des synthèses avant de leur avoir appris à analyser.Sivir a écrit:nlm76 a écrit:Un mien IPR, en réunion d'harmonisation, s'est interrogé sur l'intérêt de la "question sur corpus" à l'écrit... C'était peut-être une "fausse bonne idée". Dixit magister.
Non, c'était une bonne idée et c'est un très bon exercice !
Mais pour l'apprécier à sa juste valeur, il faudrait peut-être un plus se creuser la tête sur le choix des textes et surtout sur le fond(ement) de la question.
Cette année, celle du sujet ES/S sur les qualités des écrivains est tellement creuse que même les bonnes copies sont ennuyeuses...
Et c'est toujours une mauvaise idée de faire faire des synthèses à des lycéens qui n'ont plus de vocabulaire ni de sens des nuances:" c'est pareil, c'est comme, tout comme". Bref c'est sur le niveau des lycéens qu'il faudrait sérieusement s'interroger: jusqu'où un programme de lycée, même pour faire semblant est-il encore possible quand on admet en première des élèves qui ne savent ni lire, ni écrire?
- NLM76Grand Maître
Au fait, Sivir, vous voudriez bien vous présenter, dans la section idoine ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ditaNeoprof expérimenté
Deux oxymores, nuages, c'est beaucoup !nuages a écrit:Est-ce que cet IPR intelligent s'interroge aussi sur l'utilité de la question à l'oral ? Si toutes ces fausses questions pouvaient être éliminées, on arriverait peut-être à mieux faire réfléchir les élèves sur l'intérêt des textes en eux-mêmes.nlm76 a écrit:Un mien IPR, en réunion d'harmonisation, s'est interrogé sur l'intérêt de la "question sur corpus" à l'écrit...
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