- LefterisEsprit sacré
Comme un chewing-gum sous une semelle , on ne s'en défait pas comme ça :
la technostructure du ministère a réussi à faire passer sa lubie , coûte-que-coûte, malgré le retrait stratégique de Peillon ( pour mieux broyer en catimini le décret de 1950, pendant que les enseignants reprenaient leur souffle après cette série de coups).
L'évaluation et la conduite de la carrière par le localisme et le CDE reviennent en force.
http://ovh.to/HsLfYx
Il va falloir "réussir au grand art de plaire" .
la technostructure du ministère a réussi à faire passer sa lubie , coûte-que-coûte, malgré le retrait stratégique de Peillon ( pour mieux broyer en catimini le décret de 1950, pendant que les enseignants reprenaient leur souffle après cette série de coups).
L'évaluation et la conduite de la carrière par le localisme et le CDE reviennent en force.
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Il va falloir "réussir au grand art de plaire" .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- lemigouNiveau 6
Moi qui ne supporte pas de faire le lèche-bottes, qui préserve jalousement mon indépendance, qui refuse de faire des progressions communes en français, qui lutte pied à pied contre la réforme etc ! Je suis mal barré. Heureusement que ma femme a eu une promotion à son travail, parce que moi...
- LefterisEsprit sacré
Ca fait peur, cet étau qui se resserre, qui va permettre de dénaturer encore plus le métier, mettre tout le monde en concurrence, mettre la pression sur tout le monde pour faire de l'extra-pro et saborder définitivement l'idée que les disciplines sont importantes.lemigou a écrit:Moi qui ne supporte pas de faire le lèche-bottes, qui préserve jalousement mon indépendance, qui refuse de faire des progressions communes en français, qui lutte pied à pied contre la réforme etc ! Je suis mal barré. Heureusement que ma femme a eu une promotion à son travail, parce que moi...
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- OlympiasProphète
Lefteris je n'arrive pas à télécharger ton pdf.Lefteris a écrit:Comme un chewing-gum sous une semelle , on ne s'en défait pas comme ça :
la technostructure du ministère a réussi à faire passer sa lubie , coûte-que-coûte, malgré le retrait stratégique de Peillon ( pour mieux broyer en catimini le décret de 1950, pendant que les enseignants reprenaient leur souffle après cette série de coups).
L'évaluation et la conduite de la carrière par le localisme et le CDE reviennent en force.
http://ovh.to/HsLfYx
Il va falloir "réussir au grand art de plaire" .
- V.MarchaisEmpereur
Lefteris a écrit:Ca fait peur, cet étau qui se resserre, qui va permettre de dénaturer encore plus le métier, mettre tout le monde en concurrence, mettre la pression sur tout le monde pour faire de l'extra-pro et saborder définitivement l'idée que les disciplines.lemigou a écrit:Moi qui ne supporte pas de faire le lèche-bottes, qui préserve jalousement mon indépendance, qui refuse de faire des progressions communes en français, qui lutte pied à pied contre la réforme etc ! Je suis mal barré. Heureusement que ma femme a eu une promotion à son travail, parce que moi...
C'est d'un cynisme : prime à la casse même pour les enseignants, maintenant.
Ça me fait penser à ces profs de LC qui animent les formations à la réforme. Je les regarde avec tristesse et l'envie de leur demander pourquoi.
- OlympiasProphète
Super ! Merci Celadon 🌸Celadon a écrit:Je te l'ai envoyé sur ton mail, Olympias.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Gare au prof asocial qui ne fraie pas avec ses collègues au "coin café" et qui ne participe à aucun "projet", sans même parler des epi.
- V.MarchaisEmpereur
J'espère que les collègues seront conscients que le seul moyen de ne pas souffrir, avec un tel système, c'est la SOLIDARITÉ.
J'ai la chance d'être arrivée dans un collège où cette solidarité s'est cristallisée toute l'année au fur et à mesure que l'équipe prenait conscience des méfaits de la réforme. Elle est à présent très soudée (je parle pour l'équipe de Lettres, c'est malheureusement moins vrai à l'échelle globale).
J'ai la chance d'être arrivée dans un collège où cette solidarité s'est cristallisée toute l'année au fur et à mesure que l'équipe prenait conscience des méfaits de la réforme. Elle est à présent très soudée (je parle pour l'équipe de Lettres, c'est malheureusement moins vrai à l'échelle globale).
- ylmExpert spécialisé
Pareil, j'ai une page d'erreur.Olympias a écrit:Lefteris je n'arrive pas à télécharger ton pdf.
- LefterisEsprit sacré
Olympias a écrit: Lefteris je n'arrive pas à télécharger ton pdf.
Il faut être patient, j'ai dû changer d'hébergeur, et celui-ci est un peu lent.
J'espère aussi. Mais je crains que le système carotte/bâton qui va s'instaurer ne fasse éclater la solidarité, notamment par la création d'un 3è grade qui ne sera pas un déroulement de carrière "normal", mais bel et bien ce qui ressemble à un grade introduit parmi les professeurs, pour les chargés de mission d'inspection, les formateurs , ceux qui "expliciteront les réformes", etc.V.Marchais a écrit:J'espère que les collègues seront conscients que le seul moyen de ne pas souffrir, avec un tel système, c'est la SOLIDARITÉ.
J'ai la chance d'être arrivée dans un collège où cette solidarité s'est cristallisée toute l'année au fur et à mesure que l'équipe prenait conscience des méfaits de la réforme. Elle est à présent très soudée (je parle pour l'équipe de Lettres, c'est malheureusement moins vrai à l'échelle globale).
J'ai connu une profession à la pointe de "l'individualisation", où l'équation est simple pour les avancements : non proposé par le chef direct = non promu, et où toutes les primes sont modulables discrétionnairement. L'ambiance , c'est simple, c'est la guerre de tous contre tous, la défiance, entre ceux qui ont les dents qui rayent le parquet, ceux qui s'en moquent mais doivent subir les premiers ceux qui veulent qu'on foute la paix et ne l'ont pas, le harcèlement hiérarchique perpétuel (eux aussi étant harcelés...)
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- OlympiasProphète
Pas ça ! Les jeunes sortirons du métier complètement cramés.
- LefterisEsprit sacré
C'est ce type de société, qui applique peu à peu partout , uniformément, les mêmes recettes , qui fait rêver.Celadon a écrit:Tu nous fais rêver, Lefteris.
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- EmeraldiaÉrudit
Désolée mais c'est déjà le cas avec certains inspecteurs...et d'autres à qui rien ne plaît car ils arrivent en chefs suprêmes et pédants. Ma carrière est bloquée à cause de deux de ces specimens alors que j'ai toujours été bien évaluée, même très bien, par tous mes chefs (19 en tout). Est-ce plus juste ??Lefteris a écrit:Comme un chewing-gum sous une semelle , on ne s'en défait pas comme ça :
la technostructure du ministère a réussi à faire passer sa lubie , coûte-que-coûte, malgré le retrait stratégique de Peillon ( pour mieux broyer en catimini le décret de 1950, pendant que les enseignants reprenaient leur souffle après cette série de coups).
L'évaluation et la conduite de la carrière par le localisme et le CDE reviennent en force.
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Il va falloir "réussir au grand art de plaire" .
Je suis pour un système où l'on serait évalués plus souvent par des conseillers (et non plus des inspecteurs hautains pour certains), je suis pour la désacralisation de l'inspection et une plus grande importance de la note administrative. On est évalués par des gens qui ne nous connaissent pas et nous voient au mieux une fois tous les cinq ans.
- LefterisEsprit sacré
Le système n'est certes pas parfait actuellement (manque de fréquence , de collégialité...) . Mais que dire d'une évaluation qui se déconnecte totalement de la discipline, qui n'évalue que selon des objectifs décidés localement, sur de l"'implication", sur des critères quasiment extra-professionnels ? le message est fort mauvais...Emeraldia a écrit:
Désolée mais c'est déjà le cas avec certains inspecteurs...et d'autres à qui rien ne plaît car ils arrivent en chefs suprêmes et pédants. Ma carrière est bloquée à cause de deux de ces specimens alors que j'ai toujours été bien évaluée, même très bien, par tous mes chefs (19 en tout). Est-ce plus juste ??
Je suis pour un système où l'on serait évalués plus souvent par des conseillers (et non plus des inspecteurs hautains pour certains), je suis pour la désacralisation de l'inspection et une plus grande importance de la note administrative. On est évalués par des gens qui ne nous connaissent pas et nous voient au mieux une fois tous les cinq ans.
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- OlympiasProphète
De quels conseillers parles-tu Esmeralda ? Et qui les choisirait ? Et sur quels critères ?Emeraldia a écrit:Désolée mais c'est déjà le cas avec certains inspecteurs...et d'autres à qui rien ne plaît car ils arrivent en chefs suprêmes et pédants. Ma carrière est bloquée à cause de deux de ces specimens alors que j'ai toujours été bien évaluée, même très bien, par tous mes chefs (19 en tout). Est-ce plus juste ??Lefteris a écrit:Comme un chewing-gum sous une semelle , on ne s'en défait pas comme ça :
la technostructure du ministère a réussi à faire passer sa lubie , coûte-que-coûte, malgré le retrait stratégique de Peillon ( pour mieux broyer en catimini le décret de 1950, pendant que les enseignants reprenaient leur souffle après cette série de coups).
L'évaluation et la conduite de la carrière par le localisme et le CDE reviennent en force.
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Il va falloir "réussir au grand art de plaire" .
Je suis pour un système où l'on serait évalués plus souvent par des conseillers (et non plus des inspecteurs hautains pour certains), je suis pour la désacralisation de l'inspection et une plus grande importance de la note administrative. On est évalués par des gens qui ne nous connaissent pas et nous voient au mieux une fois tous les cinq ans.
- HerrelisGrand sage
Ce type d'évaluation est en application dans toute la fonction publique. C'est d'ailleurs une horreur. Tous les ans, si tu as bien rempli tes objectifs (toujours chiffrés) tu as une bonne note, sinon, on te menace, on t'intimide, on te saque... un système parfait pour une entreprise privée donc!!! Oups.
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- profs(Niveau 9
Le disciplinaire est évalué lors du concours. Il est bien entendu normal de continuer à l'évaluer ensuite mais il est quand même envisageable d'évaluer autre chose à un moment non ?
Le meilleur cours du monde sur le plan disciplinaire ne passera pas sans charisme, sans amener autre chose que son cours.
Ce qui m'embête dans ces discussions, c'est qu'elles sont peu constructives. Il faut être d'un côté ou de l'autre. Les protagonistes pour faire passer leurs messages tombent dans l'excès et se le reprochent mutuellement.....
Le meilleur cours du monde sur le plan disciplinaire ne passera pas sans charisme, sans amener autre chose que son cours.
Ce qui m'embête dans ces discussions, c'est qu'elles sont peu constructives. Il faut être d'un côté ou de l'autre. Les protagonistes pour faire passer leurs messages tombent dans l'excès et se le reprochent mutuellement.....
- LefterisEsprit sacré
Exact, et je sais de quoi je parle, j'ai connu quoique ça fasse quelques années déjà que j'ai changé . Mais j'ai connu les prodromes, avec pavés d'appréciations et tout. La notation est complètement déconnectée de ce qui fonde le travail, ce sont plutôt des attitudes, des compétences générales, très vagues ( relations hiérarchiques, culture, présentation ...) . Évidemment, plus c'est vague, plus c'est arbitraire, et donc paradoxalement difficile à attaquer et à contester.Herrelis a écrit:Ce type d'évaluation est en application dans toute la fonction publique. C'est d'ailleurs une horreur. Tous les ans, si tu as bien rempli tes objectifs (toujours chiffrés) tu as une bonne note, sinon, on te menace, on t'intimide, on te saque... un système parfait pour une entreprise privée donc!!! Oups.
Ca permet de faire à peu près ce qu'on veut de la carrière du fonctionnaire.
Là, le vrai danger, c'est d'être évalué sur toute la foutaise : les projets, le zèle dans les réformes, les méthodes pédagogistes puisque personne n'évaluera plus la seule chose qui devrait être évaluée, le fait de suivre les programmes. Déjà, des collègues ont été inspectés, et les seules choses qui intéressaient les inspecteurs, c'était de savoir s'ils utilisaient les TICE Ca donne le ton ...
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- EmeraldiaÉrudit
Les inspecteurs sont choisis sur quels critères pour l'instant ?Olympias a écrit:De quels conseillers parles-tu Esmeralda ? Et qui les choisirait ? Et sur quels critères ?Emeraldia a écrit:Désolée mais c'est déjà le cas avec certains inspecteurs...et d'autres à qui rien ne plaît car ils arrivent en chefs suprêmes et pédants. Ma carrière est bloquée à cause de deux de ces specimens alors que j'ai toujours été bien évaluée, même très bien, par tous mes chefs (19 en tout). Est-ce plus juste ??Lefteris a écrit:Comme un chewing-gum sous une semelle , on ne s'en défait pas comme ça :
la technostructure du ministère a réussi à faire passer sa lubie , coûte-que-coûte, malgré le retrait stratégique de Peillon ( pour mieux broyer en catimini le décret de 1950, pendant que les enseignants reprenaient leur souffle après cette série de coups).
L'évaluation et la conduite de la carrière par le localisme et le CDE reviennent en force.
http://ovh.to/HsLfYx
Il va falloir "réussir au grand art de plaire" .
Je suis pour un système où l'on serait évalués plus souvent par des conseillers (et non plus des inspecteurs hautains pour certains), je suis pour la désacralisation de l'inspection et une plus grande importance de la note administrative. On est évalués par des gens qui ne nous connaissent pas et nous voient au mieux une fois tous les cinq ans.
J'aimerais qu'ils s'appellent "conseillers" et non pas "inspecteurs" et qu'on les voie plus souvent. En primaire, ils ont des conseillers pédagogiques. J'ai passé le 2CA SH il y a deux ans, l'une d'elle est venue dans mon cours et m'a donné de fort bons conseils, le tout avec bienveillance (ça n'est pas le cas des inspecteurs, du moins pas dans ma région et dans ma matière).
- HerrelisGrand sage
Lefteris a écrit:Exact, et je sais de quoi je parle, j'ai connu quoique ça fasse quelques années déjà que j'ai changé . Mais j'ai connu les prodromes, avec pavés d'appréciations et tout. La notation est complètement déconnectée de ce qui fonde le travail, ce sont plutôt des attitudes, des compétences générales, très vagues ( relations hiérarchiques, culture, présentation ...) . Évidemment, plus c'est vague, plus c'est arbitraire, et donc paradoxalement difficile à attaquer et à contester.Herrelis a écrit:Ce type d'évaluation est en application dans toute la fonction publique. C'est d'ailleurs une horreur. Tous les ans, si tu as bien rempli tes objectifs (toujours chiffrés) tu as une bonne note, sinon, on te menace, on t'intimide, on te saque... un système parfait pour une entreprise privée donc!!! Oups.
Ca permet de faire à peu près ce qu'on veut de la carrière du fonctionnaire.
Là, le vrai danger, c'est d'être évalué sur toute la foutaise : les projets, le zèle dans les réformes, les méthodes pédagogistes puisque personne n'évaluera plus la seule chose qui devrait être évaluée, le fait de suivre les programmes. Déjà, des collègues ont été inspectés, et les seules choses qui intéressaient les inspecteurs, c'était de savoir s'ils utilisaient les TICE Ca donne le ton ...
Voilà. Les bons petits soldats qui remplissent les objectifs et les autres... avec allez, suivant certains chefs, une "prime aux résultats"? "Mais Mme Herrelis, votre classe a 8.5 // 12* de moyenne générale, vous n'avez pas le sens du service public!"
*On ne rit pas, je me suis fait exécuter par une proviseur parce que ma seconde cataloguée poubelle aimait le français (ou plutôt ma façon de faire on va dire ) et bossait. On m'a sommée de changer ma moyenne... j'ai refusé... je me suis fait éreinter!
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"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
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- LefterisEsprit sacré
Le problème des inspecteurs, c'est qu'ils sont recrutés sur leur "conformité" avec une fonction qui demande d'être une courroie de transmission . Ce n'est pas un concours "technique" (ce sont des professeurs comme les autres), et pour cette raison il n'est pas anonyme (ça garde le nom de "concours" parce qu'on est supposé être en concurrence avec d'autres candidats). Ca se justifie dans le cadre de programmes nationaux , où il s'agit avant tout de vérifier que les enseignants font le programme.Emeraldia a écrit:
Les inspecteurs sont choisis sur quels critères pour l'instant ?
J'aimerais qu'ils s'appellent "conseillers" et non pas "inspecteurs" et qu'on les voie plus souvent. En primaire, ils ont des conseillers pédagogiques. J'ai passé le 2CA SH il y a deux ans, l'une d'elle est venue dans mon cours et m'a donné de fort bons conseils, le tout avec bienveillance (ça n'est pas le cas des inspecteurs, du moins pas dans ma région et dans ma matière).
Aujourd'hui, le dislocation progressive de l'école républicaine et l'effritement de son caractère national changent la donne, et la nature de leur métier.
Ils se doivent d'être les relais non de matières, non de programmes, mais des lubies des dirigeants du moment, et vérifient donc des procédures, des manières d'être (qui peuvent aussi être leur propres lubies).
D'où les situations , il est vrai aberrantes, qu'on rencontre. Leur métier aussi navigue à vue, a perdu sa raison d'être.
L'idéal serait de restaurer le système républicain national, et de rendre à l'inspection sa mission originelle, avec une feuille de route précise, des évaluations dans des clous et bien balisées, qui rendraient le rapport dévaluation ressemblant à un texte d'insulte impossible (ça ne m'est jamais arrivé, mais effectivement, j'ai vu des collègues effondrés). Quand je vois qu'on remplit des fiches destinées à l'inspection où tout y passe (participation aux instances, projets, usage du numérique...), on voit bien que déjà , le système est vérolé, qu'ils sont chargés de contribuer à la dénaturation du métier d'enseignant et à l'enterrement des disciplines.
Mais loin de remédier à ces travers , la réforme entérine cet état de fait.
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- L'Humanité : Luc Châtel dévalue l'évaluation.
- Le très officiel C.A.S. se penche sur l'évaluation des enseignants et propose l'évaluation par les élèves + le coaching
- Nouvelle évaluation par le chef d'établissement selon trois critères d'évaluation
- Lettre de Luc Chatel
- Evaluation et auto-évaluation EPLE
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