- GalliaNiveau 9
Merci lapetitemu. Quand je suis arrivée il y a deux ans dans ce collège, j'ai commencé à faire grincer des dents plusieurs collègues car, après plusieurs années en tant que TZR, je ne me laissais plus marcher sur les pieds et faisait appel à la loi régulièrement mais les collègues ont du mal à le comprendre surtout quand ils ont le service qui leur convient, les niveaux qu'ils ont depuis belle lurette, etc. C'est un combat de tous les jours...d'autant plus mal vu quand on est la plus jeune de l'équipe...
J'ai hâte de connaître de savoir qui sera nommé sur nos 3 postes et je croise les doigts pour avoir des gens un peu de mon côté...
J'ai hâte de connaître de savoir qui sera nommé sur nos 3 postes et je croise les doigts pour avoir des gens un peu de mon côté...
- CleroliDoyen
Cela dépend alors des lycées car à chaque fois que mes collègues et moi avons eu à faire une répartition sans savoir qui arrivait sur un poste, on nous demandait de prévoir un service de 18h.Kalypso a écrit:
ben en lycée c'est fréquent donc on envisage toujours ce cas !
- ysabelDevin
C'est normal... les postes sont toujours prévus à 18h.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- lapetitemuExpert
Bon, ben, "ferme et polie" n'a pas suffi.
Il s'est passé exactement ce que j'appréhendais, à savoir que je me suis retrouvée face à mes 9 collègues à qui il semblait parfaitement normal que j'accepte le service proposé. Je n'ai pu négocier que les 3 niveaux différents (mais même ça, j'avais l'impression de demander la lune), et ce fut au sacrifice du seul collègue qui avait lui aussi une classe en plus (par rapport au nombre habituel, j'entends). Personne d'autre n'a accepté de "lâcher" et d'avoir 3 niveaux.
La marge de manœuvre était limitée, c'est vrai, car beaucoup de temps partiels et pas imaginable, d'après les collègues, de réclamer quoi que ce soit à l'IA (un BMP par exemple). 15 HSA réparties "virtuellement" sur 10 collègues, dont 4 ou 5 en temps partiel, donc finalement réparties sur 5 collègues, ça fait beaucoup, mais puisque tout le monde les accepte...
J'ai plusieurs fois répété que je ne savais pas du tout si j'allais être capable de faire l'année avec ce service, mais je ne sais pas si j'ai été entendue.
J'en suis à calculer à quel moment de l'année je retrouve mes droits à plein traitement... pour avoir le droit de m'arrêter à nouveau (en même temps, avec les HSA de début d'année, ça me payera mon arrêt, youpi).
Non, plus sérieusement, j'ai vraiment du mal avec cette logique très individualiste. Il y avait des répartitions possibles sans que je sois en sous-service (l'argument donné au départ par le chef et par une collègue pour dire que je ne pouvais pas avoir 3 classes seulement), j'ai même proposé de prendre 4 classes de 3e pour arriver à 16h, mais on m'a dit qu'il fallait que j'en laisse aux autres (sachant qu'il y a 8 classes en tout... si je sais bien compter, j'en aurais laissé 4 aux autres).
Donc je suis en colère contre moi-même en premier, d'avoir "raté" en quelque sorte ma mutation, de ne pas avoir su être ferme (mais c'est extrêmement difficile quand on est face à ses collègues et pas à un chef d'établissement), et contre l'Educ Nat en général. Vivement que je me casse...
Il s'est passé exactement ce que j'appréhendais, à savoir que je me suis retrouvée face à mes 9 collègues à qui il semblait parfaitement normal que j'accepte le service proposé. Je n'ai pu négocier que les 3 niveaux différents (mais même ça, j'avais l'impression de demander la lune), et ce fut au sacrifice du seul collègue qui avait lui aussi une classe en plus (par rapport au nombre habituel, j'entends). Personne d'autre n'a accepté de "lâcher" et d'avoir 3 niveaux.
La marge de manœuvre était limitée, c'est vrai, car beaucoup de temps partiels et pas imaginable, d'après les collègues, de réclamer quoi que ce soit à l'IA (un BMP par exemple). 15 HSA réparties "virtuellement" sur 10 collègues, dont 4 ou 5 en temps partiel, donc finalement réparties sur 5 collègues, ça fait beaucoup, mais puisque tout le monde les accepte...
J'ai plusieurs fois répété que je ne savais pas du tout si j'allais être capable de faire l'année avec ce service, mais je ne sais pas si j'ai été entendue.
J'en suis à calculer à quel moment de l'année je retrouve mes droits à plein traitement... pour avoir le droit de m'arrêter à nouveau (en même temps, avec les HSA de début d'année, ça me payera mon arrêt, youpi).
Non, plus sérieusement, j'ai vraiment du mal avec cette logique très individualiste. Il y avait des répartitions possibles sans que je sois en sous-service (l'argument donné au départ par le chef et par une collègue pour dire que je ne pouvais pas avoir 3 classes seulement), j'ai même proposé de prendre 4 classes de 3e pour arriver à 16h, mais on m'a dit qu'il fallait que j'en laisse aux autres (sachant qu'il y a 8 classes en tout... si je sais bien compter, j'en aurais laissé 4 aux autres).
Donc je suis en colère contre moi-même en premier, d'avoir "raté" en quelque sorte ma mutation, de ne pas avoir su être ferme (mais c'est extrêmement difficile quand on est face à ses collègues et pas à un chef d'établissement), et contre l'Educ Nat en général. Vivement que je me casse...
- nitescenceÉrudit
lapetitemu a écrit:Bon, ben, "ferme et polie" n'a pas suffi.
Il s'est passé exactement ce que j'appréhendais, à savoir que je me suis retrouvée face à mes 9 collègues à qui il semblait parfaitement normal que j'accepte le service proposé. Je n'ai pu négocier que les 3 niveaux différents (mais même ça, j'avais l'impression de demander la lune), et ce fut au sacrifice du seul collègue qui avait lui aussi une classe en plus (par rapport au nombre habituel, j'entends). Personne d'autre n'a accepté de "lâcher" et d'avoir 3 niveaux.
La marge de manœuvre était limitée, c'est vrai, car beaucoup de temps partiels et pas imaginable, d'après les collègues, de réclamer quoi que ce soit à l'IA (un BMP par exemple). 15 HSA réparties "virtuellement" sur 10 collègues, dont 4 ou 5 en temps partiel, donc finalement réparties sur 5 collègues, ça fait beaucoup, mais puisque tout le monde les accepte...
J'ai plusieurs fois répété que je ne savais pas du tout si j'allais être capable de faire l'année avec ce service, mais je ne sais pas si j'ai été entendue.
J'en suis à calculer à quel moment de l'année je retrouve mes droits à plein traitement... pour avoir le droit de m'arrêter à nouveau (en même temps, avec les HSA de début d'année, ça me payera mon arrêt, youpi).
Non, plus sérieusement, j'ai vraiment du mal avec cette logique très individualiste. Il y avait des répartitions possibles sans que je sois en sous-service (l'argument donné au départ par le chef et par une collègue pour dire que je ne pouvais pas avoir 3 classes seulement), j'ai même proposé de prendre 4 classes de 3e pour arriver à 16h, mais on m'a dit qu'il fallait que j'en laisse aux autres (sachant qu'il y a 8 classes en tout... si je sais bien compter, j'en aurais laissé 4 aux autres).
Donc je suis en colère contre moi-même en premier, d'avoir "raté" en quelque sorte ma mutation, de ne pas avoir su être ferme (mais c'est extrêmement difficile quand on est face à ses collègues et pas à un chef d'établissement), et contre l'Educ Nat en général. Vivement que je me casse...
C'est un mensonge et d'ailleurs, ce n'est pas l'IA qui est concernée mais le rectorat. Tu peux toujours dire que tu fais 16h00 et que le CDE se débrouille : ce n'est pas ton affaire et c'est son rôle si l'équipe n'arrive pas à se mettre d'accord...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- ysabelDevin
lapetitemu a écrit:Bon, ben, "ferme et polie" n'a pas suffi.
Il s'est passé exactement ce que j'appréhendais, à savoir que je me suis retrouvée face à mes 9 collègues à qui il semblait parfaitement normal que j'accepte le service proposé. Je n'ai pu négocier que les 3 niveaux différents (mais même ça, j'avais l'impression de demander la lune), et ce fut au sacrifice du seul collègue qui avait lui aussi une classe en plus (par rapport au nombre habituel, j'entends). Personne d'autre n'a accepté de "lâcher" et d'avoir 3 niveaux.
La marge de manœuvre était limitée, c'est vrai, car beaucoup de temps partiels et pas imaginable, d'après les collègues, de réclamer quoi que ce soit à l'IA (un BMP par exemple). 15 HSA réparties "virtuellement" sur 10 collègues, dont 4 ou 5 en temps partiel, donc finalement réparties sur 5 collègues, ça fait beaucoup, mais puisque tout le monde les accepte...
J'ai plusieurs fois répété que je ne savais pas du tout si j'allais être capable de faire l'année avec ce service, mais je ne sais pas si j'ai été entendue.
J'en suis à calculer à quel moment de l'année je retrouve mes droits à plein traitement... pour avoir le droit de m'arrêter à nouveau (en même temps, avec les HSA de début d'année, ça me payera mon arrêt, youpi).
Non, plus sérieusement, j'ai vraiment du mal avec cette logique très individualiste. Il y avait des répartitions possibles sans que je sois en sous-service (l'argument donné au départ par le chef et par une collègue pour dire que je ne pouvais pas avoir 3 classes seulement), j'ai même proposé de prendre 4 classes de 3e pour arriver à 16h, mais on m'a dit qu'il fallait que j'en laisse aux autres (sachant qu'il y a 8 classes en tout... si je sais bien compter, j'en aurais laissé 4 aux autres).
Donc je suis en colère contre moi-même en premier, d'avoir "raté" en quelque sorte ma mutation, de ne pas avoir su être ferme (mais c'est extrêmement difficile quand on est face à ses collègues et pas à un chef d'établissement), et contre l'Educ Nat en général. Vivement que je me casse...
Quand le "ferme et polie' ne fonctionne pas il faut passer en mode "tête de mule désagréable".
Non, c'est non...
Le CdE se démerde pour avoir un BMP.
Je serais toi, je ne cèderais pas et je refuserais toute HSA au-delà de celle obligatoire et j'enverrais un mail au CdE pour le lui dire.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- nitescenceÉrudit
ysabel a écrit:lapetitemu a écrit:Bon, ben, "ferme et polie" n'a pas suffi.
Il s'est passé exactement ce que j'appréhendais, à savoir que je me suis retrouvée face à mes 9 collègues à qui il semblait parfaitement normal que j'accepte le service proposé. Je n'ai pu négocier que les 3 niveaux différents (mais même ça, j'avais l'impression de demander la lune), et ce fut au sacrifice du seul collègue qui avait lui aussi une classe en plus (par rapport au nombre habituel, j'entends). Personne d'autre n'a accepté de "lâcher" et d'avoir 3 niveaux.
La marge de manœuvre était limitée, c'est vrai, car beaucoup de temps partiels et pas imaginable, d'après les collègues, de réclamer quoi que ce soit à l'IA (un BMP par exemple). 15 HSA réparties "virtuellement" sur 10 collègues, dont 4 ou 5 en temps partiel, donc finalement réparties sur 5 collègues, ça fait beaucoup, mais puisque tout le monde les accepte...
J'ai plusieurs fois répété que je ne savais pas du tout si j'allais être capable de faire l'année avec ce service, mais je ne sais pas si j'ai été entendue.
J'en suis à calculer à quel moment de l'année je retrouve mes droits à plein traitement... pour avoir le droit de m'arrêter à nouveau (en même temps, avec les HSA de début d'année, ça me payera mon arrêt, youpi).
Non, plus sérieusement, j'ai vraiment du mal avec cette logique très individualiste. Il y avait des répartitions possibles sans que je sois en sous-service (l'argument donné au départ par le chef et par une collègue pour dire que je ne pouvais pas avoir 3 classes seulement), j'ai même proposé de prendre 4 classes de 3e pour arriver à 16h, mais on m'a dit qu'il fallait que j'en laisse aux autres (sachant qu'il y a 8 classes en tout... si je sais bien compter, j'en aurais laissé 4 aux autres).
Donc je suis en colère contre moi-même en premier, d'avoir "raté" en quelque sorte ma mutation, de ne pas avoir su être ferme (mais c'est extrêmement difficile quand on est face à ses collègues et pas à un chef d'établissement), et contre l'Educ Nat en général. Vivement que je me casse...
Quand le "ferme et polie' ne fonctionne pas il faut passer en mode "tête de mule désagréable".
Non, c'est non...
Le CdE se démerde pour avoir un BMP.
Je serais toi, je ne cèderais pas et je refuserais toute HSA au-delà de celle obligatoire et j'enverrais un mail au CdE pour le lui dire.
Tout à fait ! Tu es dans ton droit le plus absolu : c'est incroyable que tu sois amenée à céder alors que c'est toi qui as juridiquement raison...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- EnaecoVénérable
lapetitemu a écrit:Non, plus sérieusement, j'ai vraiment du mal avec cette logique très individualiste. Il y avait des répartitions possibles sans que je sois en sous-service (l'argument donné au départ par le chef et par une collègue pour dire que je ne pouvais pas avoir 3 classes seulement), j'ai même proposé de prendre 4 classes de 3e pour arriver à 16h, mais on m'a dit qu'il fallait que j'en laisse aux autres (sachant qu'il y a 8 classes en tout... si je sais bien compter, j'en aurais laissé 4 aux autres).
Donc je suis en colère contre moi-même en premier, d'avoir "raté" en quelque sorte ma mutation, de ne pas avoir su être ferme (mais c'est extrêmement difficile quand on est face à ses collègues et pas à un chef d'établissement), et contre l'Educ Nat en général. Vivement que je me casse...
Ta logique n'est-elle justement pas aussi individualiste?
Prendre la moitié des classes de 3ème, ça veut dire n'en laisser que 4 pour 9 collègues.
En tout cas, et si j'ai bien compris, je trouve dégueulasse que tu sois la seule de ton établissement à être sur 3 niveaux (même si ça semble assez fréquent d'une manière générale), surtout pour une arrivante !
Sinon pour la "capacité" à faire 18h, c'était couru d'avance que ça serait un argument mal perçu étant donné que c'est le quotidien de la grosse majorité des enseignants (et je ne parle même pas des PE !) sans s'en plaindre.
Enfin, il reste la solution : "j'ai bien réfléchi et je ne me sens pas capable d'assurer 18h de cours. Je fais valoir mon droit, à savoir que je refuse les HSA, une seule m'étant imposable. Une solution possible serait de me mettre 4 classes de 3ème, si ce n'est pas faisable pour x raison je vous laisse le soin de faire une répartition qui tient compte de mon droit".
Ca veut aussi dire se mettre à dos le chef et les collègues.
- EnaecoVénérable
Par curiosité, il y a des heures dédoublées ou des projets dans les services de LM de ton établissement?
- nitescenceÉrudit
Enaeco a écrit:lapetitemu a écrit:Non, plus sérieusement, j'ai vraiment du mal avec cette logique très individualiste. Il y avait des répartitions possibles sans que je sois en sous-service (l'argument donné au départ par le chef et par une collègue pour dire que je ne pouvais pas avoir 3 classes seulement), j'ai même proposé de prendre 4 classes de 3e pour arriver à 16h, mais on m'a dit qu'il fallait que j'en laisse aux autres (sachant qu'il y a 8 classes en tout... si je sais bien compter, j'en aurais laissé 4 aux autres).
Donc je suis en colère contre moi-même en premier, d'avoir "raté" en quelque sorte ma mutation, de ne pas avoir su être ferme (mais c'est extrêmement difficile quand on est face à ses collègues et pas à un chef d'établissement), et contre l'Educ Nat en général. Vivement que je me casse...
Ta logique n'est-elle justement pas aussi individualiste?
Prendre la moitié des classes de 3ème, ça veut dire n'en laisser que 4 pour 9 collègues.
En tout cas, et si j'ai bien compris, je trouve dégueulasse que tu sois la seule de ton établissement à être sur 3 niveaux (même si ça semble assez fréquent d'une manière générale), surtout pour une arrivante !
Sinon pour la "capacité" à faire 18h, c'était couru d'avance que ça serait un argument mal perçu étant donné que c'est le quotidien de la grosse majorité des enseignants (et je ne parle même pas des PE !) sans s'en plaindre.
Enfin, il reste la solution : "j'ai bien réfléchi et je ne me sens pas capable d'assurer 18h de cours. Je fais valoir mon droit, à savoir que je refuse les HSA, une seule m'étant imposable. Une solution possible serait de me mettre 4 classes de 3ème, si ce n'est pas faisable pour x raison je vous laisse le soin de faire une répartition qui tient compte de mon droit".
Ca veut aussi dire se mettre à dos le chef et les collègues.
Pas forcément : marquer les limites, c'est aussi amenée à être respectée et la prochaine fois on ne tentera plus de t'imposer quoi que ce soit si tu n'es pas d'accord.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- musaNeoprof expérimenté
D'accord avec Nitescence. De toute façon, si tu ne te sens pas capable d'assumer ces 18h, c'est le plus important. D'expérience, (et de plus en plus dans l'Educ Nat malheureusement) on n'a rien à gagner à être conciliant en allant contre ses intérêts. Ceux qui font ce calcul en sont presque toujours pour leurs frais y compris au point de vue de l'emploi du temps.
- CleroliDoyen
Je rejoins les autres avis. Tu peux aussi préciser à ton CDE que tu as été malade cette année (ce n'est pas un secret puisque ça apparaît sur iprof) et que tu redoutes de ne pas avoir la force d'assurer 3 heures sup. Son intérêt est que tu sois devant tes classes et non en congés maladie.
Dans mon établissement aussi, du fait de collègues en tps partiel, certains sont contraints à des heures sup (avec le chantage suivant en janvier : si l'équipe n'absorbe pas les heures sup, on s'oppose aux tps partiels autres que de droit).
Dans mon établissement aussi, du fait de collègues en tps partiel, certains sont contraints à des heures sup (avec le chantage suivant en janvier : si l'équipe n'absorbe pas les heures sup, on s'oppose aux tps partiels autres que de droit).
- EnaecoVénérable
Ça me semble tout de même être une vision très manichéenne : les méchants CDE et collègues dévoués contre la petite nouvelle arrivante.
La réalité se situe plutôt au milieu. Une répartition peut être très compliquée dans des cas à contraintes importantes.
Si on ne peut pas imposer des heures supp', on peut imposer un emploi du temps et un service détestable (je ne dis pas que c'est lié).
Je pense au contraire qu'on a à gagner en allant contre ses intérêts une année. J'ai fais plusieurs établissements et dans la plupart des cas le dialogue était ouvert ... à différents degrés...
Expliquer pourquoi on ne peut pas faire un "service normal de certifié" à son CDE me parait être un bon point de départ.
Si on peut exiger de ne pas dépasser ses heures, le CDE peut aussi se contenter de faire une mouture qui respecte les horaires légales élèves et profs et basta. Ne pas se prendre la tête ni avec les répartitions, ni avec les souhaits d'emploi du temps.
La réalité se situe plutôt au milieu. Une répartition peut être très compliquée dans des cas à contraintes importantes.
Si on ne peut pas imposer des heures supp', on peut imposer un emploi du temps et un service détestable (je ne dis pas que c'est lié).
Je pense au contraire qu'on a à gagner en allant contre ses intérêts une année. J'ai fais plusieurs établissements et dans la plupart des cas le dialogue était ouvert ... à différents degrés...
Expliquer pourquoi on ne peut pas faire un "service normal de certifié" à son CDE me parait être un bon point de départ.
Si on peut exiger de ne pas dépasser ses heures, le CDE peut aussi se contenter de faire une mouture qui respecte les horaires légales élèves et profs et basta. Ne pas se prendre la tête ni avec les répartitions, ni avec les souhaits d'emploi du temps.
- ForsterÉrudit
J'ai le même problème mais dans l'établissement où je suis actuellement. Je suis agrégé mais comme la personne qui a créé ce topic j'ai eu le problème en arrivant et j'ai accepté les 3h supplémentaires. 5 ans plus tard.. J'ai toujours ces 3 heures supp + les khôlles + des BTS en alternance 1h/semaine. Je ne veux plus des 3 heures supplémentaires mais le CDE ne veut rien entendre et ça veut dire que les collègues certifiés auraient 4 à 5 secondes chacun (j'étais le seul agrégé à accepter une seconde pour soulager). Sachant qu'un de mes collègues, agrégé également, avait 7 heures supplémentaires cette année!
Au final, je tiens ma position depuis la répartition et nous avons choisi de ne pas rendre de répartition au CDE. Nous avons écrit ce que nous ne voulons pas pour l'année prochaine (un tel ne veut pas de seconde, un tel ne veut pas d'HSA etc) et il tranchera pour le reste.
Au final, je tiens ma position depuis la répartition et nous avons choisi de ne pas rendre de répartition au CDE. Nous avons écrit ce que nous ne voulons pas pour l'année prochaine (un tel ne veut pas de seconde, un tel ne veut pas d'HSA etc) et il tranchera pour le reste.
- lapetitemuExpert
Merci pour toutes les réponses, je vous réponds dès que j'ai un peu plus de temps !
- SteredDoyen
On a eu le cas une année : l'équipe a parfaitement compris le pdv de la collègue. De toute façon, la répart de départ n'était qu'un débroussaillage, histoire de tester ce qui pouvait fonctionner ou pas.
Si un collègue était arrivé non pas agrégé, mais refusant un niveau en particulier, on aurait aussi revu la répart, sans que cela ne préjuge de nos relations avec lui
Si un collègue était arrivé non pas agrégé, mais refusant un niveau en particulier, on aurait aussi revu la répart, sans que cela ne préjuge de nos relations avec lui
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- kiwiGuide spirituel
nitescence a écrit:Enaeco a écrit:lapetitemu a écrit:Non, plus sérieusement, j'ai vraiment du mal avec cette logique très individualiste. Il y avait des répartitions possibles sans que je sois en sous-service (l'argument donné au départ par le chef et par une collègue pour dire que je ne pouvais pas avoir 3 classes seulement), j'ai même proposé de prendre 4 classes de 3e pour arriver à 16h, mais on m'a dit qu'il fallait que j'en laisse aux autres (sachant qu'il y a 8 classes en tout... si je sais bien compter, j'en aurais laissé 4 aux autres).
Donc je suis en colère contre moi-même en premier, d'avoir "raté" en quelque sorte ma mutation, de ne pas avoir su être ferme (mais c'est extrêmement difficile quand on est face à ses collègues et pas à un chef d'établissement), et contre l'Educ Nat en général. Vivement que je me casse...
Ta logique n'est-elle justement pas aussi individualiste?
Prendre la moitié des classes de 3ème, ça veut dire n'en laisser que 4 pour 9 collègues.
En tout cas, et si j'ai bien compris, je trouve dégueulasse que tu sois la seule de ton établissement à être sur 3 niveaux (même si ça semble assez fréquent d'une manière générale), surtout pour une arrivante !
Sinon pour la "capacité" à faire 18h, c'était couru d'avance que ça serait un argument mal perçu étant donné que c'est le quotidien de la grosse majorité des enseignants (et je ne parle même pas des PE !) sans s'en plaindre.
Enfin, il reste la solution : "j'ai bien réfléchi et je ne me sens pas capable d'assurer 18h de cours. Je fais valoir mon droit, à savoir que je refuse les HSA, une seule m'étant imposable. Une solution possible serait de me mettre 4 classes de 3ème, si ce n'est pas faisable pour x raison je vous laisse le soin de faire une répartition qui tient compte de mon droit".
Ca veut aussi dire se mettre à dos le chef et les collègues.
Pas forcément : marquer les limites, c'est aussi amenée à être respectée et la prochaine fois on ne tentera plus de t'imposer quoi que ce soit si tu n'es pas d'accord.
C'est aussi prendre le risque d'une ambiance détestable au quotidien... Certains s'en accommodent. Moi, la bonne entente avec les collègues, c'est ce qui me permet de tenir...
Une répartition, c'est des compromis. De part et d'autre. Toi là, où était le compromis? J'ai compris, sauf erreur de ma part, que tu demandais 15h et 2niveaux. Ce n'est pas un compromis.
Après, voilà les choix qui s'offrent à toi : soit tu tiens à des rapports cordiaux voire amicaux avec des collègues, auquel cas tu tiens un an, et vois l'année prochaine à avoir ton mot à dire ; soit tu tiens à faire respecter tes droits, informe le CDE qui refera une répartition, avec un BMP ou non pour absorber les 3h qui restent. Mais peut être que tu te retrouveras avec 3niveaux voire 4... Et sans doute que les relations ne seront pas très bonnes avec tes collègues. Pour l'inciter à refaire une répartition, tu peux évoquer tes problèmes de santé (si j'ai bien compris là encore), et que tu tiens à assurer ton service le mieux possible...
- lapetitemuExpert
Stered a écrit: De toute façon, la répart de départ n'était qu'un débroussaillage, histoire de tester ce qui pouvait fonctionner ou pas.
En fait, voilà où se trouve le problème : ma nouvelle équipe ne voit visiblement pas du tout les choses de cette manière. Je ne saurais pas trop dire si c'est de leur fait, ou une pression venant des chefs (je pencherais tout de même pour la première option). Mais pour vous dire, la répartition était calée au millimètre, au point d'avoir tous les noms des collègues en face des EPI prévus et même (là, j'ai quand même halluciné) les numéros des classes : Machin sait déjà qu'il a les 5e1, Truc les 4e3, etc.
Du coup je me sens vraiment en position de faiblesse face à toute l'équipe et, même si j'en ai terriblement envie, je ne pense pas que je vais oser revenir sur la question en disant "non".
Malgré ce que tu dis, RooMcFly, et qui est flippant (mais tellement réaliste hélas), je pense quand même que j'aurai plus de poids l'an prochain, parce que je pourrais dire non avant qu'une répartition soit faite.
Je ne sais pas qui a dit que ma position aussi était individualiste (je n'ai plus les messages sous les yeux) : on peut le voir comme ça, mais en fait, je souhaiterais simplement que tout le monde (moi comme les autres) fasse valoir ce qui relève de son droit. Je ne demande pas un privilège, juste mon dû.
Pour répondre aussi à quelqu'un d'autre, oui il y a de l'AP dédoublé en 6e et 3e ; donc avec deux classes de 6e et une autre classe, j'arrive à mon compte sans être en sous-service.
Ce à quoi j'ai réfléchi aussi, c'est que les temps partiels de mon équipe étant tous sur autorisation, je ne vois pas vraiment ce qui les rend plus légitimes que les 15h gagnées en passant un concours. Sachant en plus qu'un TP peut être modulé, il suffirait qu'on soit trois à prendre 16h et la question des HSA serait réglée. Pour les classes, ce serait une autre histoire, mais comme je le disais, de mon côté, j'étais prête à prendre 4 classes de 3e. (Et dire que je n'en laisse pas assez aux collègues, c'est une blague ! Dans mon collège avec 4 classes par niveau, on ne se posait pas toutes ces questions !)
Bref, ça me rassure que vous soyez plusieurs à penser que je suis dans mon droit de refuser la répartition, mais je crois que je vais manquer de courage pour cette année.
Ce qui me fait rager, c'est que j'ai l'impression d'avoir perdu sur tous les tableaux : vue leur position, les collègues (en tout cas certains) ont probablement pensé de moi que j'étais une ch***, et pour autant, je n'ai pas eu ce que je voulais.
Il ne me reste plus qu'à réclamer un edt correct à mon adjointe, mais je n'ai même plus d'espoir là-dessus (elle va me dire que réforme blablabla).
Je rajoute par rapport au message de kiwi : mes compromis, c'est d'accepter à la fois 3 HSA, une classe de plus, et d'être prof principale. La seule chose que j'ai gagnée (qui n'était pas importante en soi mais qui le devenait vue la situation) c'est 2 niveaux max.
- CasparProphète
Je comprends ton problème, c'est délicat d'arriver dans une nouvelle équipe. Il faut se faire respecter sans arriver avec tambour et trompettes non plus. Si ce n'est pas insurmontable et que tu as quand même gagné un petit avantage (les deux niveaux) ronge ton frein et attends l'année prochaine: tu seras plus forte et surtout présente dans l'établissement pour négocier (ça se fait souvent au fil du temps, en parlant avec les uns et les autres).
PS: En ce qui me concerne, avec un pseudo pareil tu ne peux être que sympathique (mais sans doute pas commode ).
PS: En ce qui me concerne, avec un pseudo pareil tu ne peux être que sympathique (mais sans doute pas commode ).
- NitaEmpereur
Tu peux refuser d'être prof principale.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- kiwiGuide spirituel
lapetitemu a écrit:Stered a écrit: De toute façon, la répart de départ n'était qu'un débroussaillage, histoire de tester ce qui pouvait fonctionner ou pas.
En fait, voilà où se trouve le problème : ma nouvelle équipe ne voit visiblement pas du tout les choses de cette manière. Je ne saurais pas trop dire si c'est de leur fait, ou une pression venant des chefs (je pencherais tout de même pour la première option). Mais pour vous dire, la répartition était calée au millimètre, au point d'avoir tous les noms des collègues en face des EPI prévus et même (là, j'ai quand même halluciné) les numéros des classes : Machin sait déjà qu'il a les 5e1, Truc les 4e3, etc.
Du coup je me sens vraiment en position de faiblesse face à toute l'équipe et, même si j'en ai terriblement envie, je ne pense pas que je vais oser revenir sur la question en disant "non".
Malgré ce que tu dis, RooMcFly, et qui est flippant (mais tellement réaliste hélas), je pense quand même que j'aurai plus de poids l'an prochain, parce que je pourrais dire non avant qu'une répartition soit faite.
Je ne sais pas qui a dit que ma position aussi était individualiste (je n'ai plus les messages sous les yeux) : on peut le voir comme ça, mais en fait, je souhaiterais simplement que tout le monde (moi comme les autres) fasse valoir ce qui relève de son droit. Je ne demande pas un privilège, juste mon dû.
Pour répondre aussi à quelqu'un d'autre, oui il y a de l'AP dédoublé en 6e et 3e ; donc avec deux classes de 6e et une autre classe, j'arrive à mon compte sans être en sous-service.
Ce à quoi j'ai réfléchi aussi, c'est que les temps partiels de mon équipe étant tous sur autorisation, je ne vois pas vraiment ce qui les rend plus légitimes que les 15h gagnées en passant un concours. Sachant en plus qu'un TP peut être modulé, il suffirait qu'on soit trois à prendre 16h et la question des HSA serait réglée. Pour les classes, ce serait une autre histoire, mais comme je le disais, de mon côté, j'étais prête à prendre 4 classes de 3e. (Et dire que je n'en laisse pas assez aux collègues, c'est une blague ! Dans mon collège avec 4 classes par niveau, on ne se posait pas toutes ces questions !)
Bref, ça me rassure que vous soyez plusieurs à penser que je suis dans mon droit de refuser la répartition, mais je crois que je vais manquer de courage pour cette année.
Ce qui me fait rager, c'est que j'ai l'impression d'avoir perdu sur tous les tableaux : vue leur position, les collègues (en tout cas certains) ont probablement pensé de moi que j'étais une ch***, et pour autant, je n'ai pas eu ce que je voulais.
Il ne me reste plus qu'à réclamer un edt correct à mon adjointe, mais je n'ai même plus d'espoir là-dessus (elle va me dire que réforme blablabla).
Je rajoute par rapport au message de kiwi : mes compromis, c'est d'accepter à la fois 3 HSA, une classe de plus, et d'être prof principale. La seule chose que j'ai gagnée (qui n'était pas importante en soi mais qui le devenait vue la situation) c'est 2 niveaux max.
Tu touches du doigt un gros problème (qui se pose au demeurant dans mon établissement dans plusieurs matières) : vous n'avez pas le volume horaire plancher. Vous avez des demi-groupes d'AP. Donc en toute logique, le chef, la 1ère chose qu'il fait, c'est de faire sauter les dédoublements si vous n'arrivez pas à vous entendre sur les heures en plus à absorber, quitte à les affecter à une autre matière. Il ne va pas demander un BMP en plus, alors que ces heures en plus sont dues à du "superflu". Faut donc voir ce que l'équipe veut : moins d'heures sup', ou les dédoublements.
De ce que je constate, dans mon établissement et dans d'autres, c'est qu'une répartition qui fonctionne répond à deux principes : compromis et justice. On doit faire en sorte que le service soit acceptable pour tous, titulaires, TZR ou stagiaire (pas 4niveaux, pas 22h, pas se débarrasser des niveaux dont on ne veut pas sur le nouveau...). On doit aussi, si on ne peut satisfaire tout le monde, faire des compromis. Soit tout le monde en fait, soit 1 ou 2 en font une année, mais ensuite, ça doit tourner. L'année d'après ce sont aux autres de faire des efforts.
Donc de mon point de vue, l'an prochain, ça sera à toi d'obtenir ce que tu souhaites le plus.
Pour le PP, les collègues n'ont rien à voir là dedans. Dis non au chef.
Pour ton edt, comme pour tout le monde, je pense que tu pourras te brosser en effet du fait de la réforme.
- A TuinVénérable
Enaeco a écrit:
Enfin, il reste la solution : "j'ai bien réfléchi et je ne me sens pas capable d'assurer 18h de cours. Je fais valoir mon droit, à savoir que je refuse les HSA, une seule m'étant imposable. Une solution possible serait de me mettre 4 classes de 3ème, si ce n'est pas faisable pour x raison je vous laisse le soin de faire une répartition qui tient compte de mon droit".
Ca veut aussi dire se mettre à dos le chef et les collègues.
Je lis votre conversation depuis le début, j'avoue ne pas très bien comprendre non plus à vrai dire. En gros tu devrais ainsi avoir 18h, au lieu de 15 pour un agrégé ? Je trouve que l'argument "comme quoi tu n'es pas sûre de pouvoir tenir" avec un tel service n'est que difficilement compréhensible. Parce qu'à la base en plus si tu as passé et obtenu l’agrégation normalement, c'est que tu es en capacité d'avoir une force de travail, une efficacité et une jugeote à même de t'avoir permis de réussir ce concours. C'est louable. En revanche c'est en parfaite inadéquation avec le fait de dire ensuite que "c'est trop dur de faire 18h". J'irais plus loin en supposant que si tu as passé l'agrégation c'était pour ensuite avoir le plaisir d'avoir moins d'heures en conservant une paye satisfaisante. Donc pas une question de difficulté, juste une question de flemme que permet de résoudre l'existence de l'agrégation.
En fait tu te trouverais mal en lycée professionnel toi, parce que là on te demanderait d'avoir 2 à trois classes parfois de niveaux différents, et ce dans deux matières différentes chaque fois, soit 6 type de cours différents à proposer, à des publics différents.
S'il n'y a pas possibilité d'avoir un BMP, il faudra bien que l'équipe les absorbe ces heures. Au final dans l'absolu, tu ne seras pas malheureuse si tu as trois heures supplémentaires en plus de ta paye d'agrégée : ça te ferait combien net par mois ? Tu m'étonnes que tu peux mettre de côté.
Peut-être que l'année prochaine tu pourras exprimer plus directement tes souhaits, tes vœux, et cela sera considéré d'une façon qui te satisfera mieux. En l’occurrence dans le cas présent, il n'y a pas mort d'homme dirais-je. Et pourquoi envisager de récupérer la majeure partie des 3e ?? Il y a trois autres niveaux possibles au collège. Il y en a peut-être qui souhaitent en avoir aussi des troisième, en plus de ce qu'ils ont déjà par ailleurs.
- glucheNiveau 10
Je trouve que voilà la situation bien résumée.kiwi a écrit:
Tu touches du doigt un gros problème (qui se pose au demeurant dans mon établissement dans plusieurs matières) : vous n'avez pas le volume horaire plancher. Vous avez des demi-groupes d'AP. Donc en toute logique, le chef, la 1ère chose qu'il fait, c'est de faire sauter les dédoublements si vous n'arrivez pas à vous entendre sur les heures en plus à absorber, quitte à les affecter à une autre matière. Il ne va pas demander un BMP en plus, alors que ces heures en plus sont dues à du "superflu". Faut donc voir ce que l'équipe veut : moins d'heures sup', ou les dédoublements.
De ce que je constate, dans mon établissement et dans d'autres, c'est qu'une répartition qui fonctionne répond à deux principes : compromis et justice. On doit faire en sorte que le service soit acceptable pour tous, titulaires, TZR ou stagiaire (pas 4niveaux, pas 22h, pas se débarrasser des niveaux dont on ne veut pas sur le nouveau...). On doit aussi, si on ne peut satisfaire tout le monde, faire des compromis. Soit tout le monde en fait, soit 1 ou 2 en font une année, mais ensuite, ça doit tourner. L'année d'après ce sont aux autres de faire des efforts.
Avec les heures non attribuées à une matière, les dédoublements devenus des faveurs, etc, à l'équipe de se débrouiller et tant pis s'il y a trop d'heures sup.
Je le constate depuis 5 ans au lycée, 5 ans que j'ai systématiquement des heures sup (2 ou 3) alors que je n'en veux pas, mais parce que je me sens contrainte d'une manière ou d'une autre, alors qu'on devrait pouvoir obtenir de ne pas faire d'heure sup sans avoir à se justifier le moins du monde. Aussi le message d'A Tuin me met mal à l'aise: si on a vraiment le droit de refuser des heures sup, on ne devrait pas avoir à se justifier.
Personnellement, je me demande si je ne vais pas demander un temps partiel rien que pour éviter les heures sup.
- Vincent35Niveau 7
lapetitemu a écrit:
Ce à quoi j'ai réfléchi aussi, c'est que les temps partiels de mon équipe étant tous sur autorisation, je ne vois pas vraiment ce qui les rend plus légitimes que les 15h gagnées en passant un concours. Sachant en plus qu'un TP peut être modulé, il suffirait qu'on soit trois à prendre 16h et la question des HSA serait réglée.
Pour le temps partiel sauf erreur de ma part ce n'est absolument pas intéressant d'être à 16h puisque ça fait perdre le 80% payé 6/7 (ce qui revient en gros à faire une heure supp non payé).
- musaNeoprof expérimenté
A Tuin a écrit:Enaeco a écrit:
Enfin, il reste la solution : "j'ai bien réfléchi et je ne me sens pas capable d'assurer 18h de cours. Je fais valoir mon droit, à savoir que je refuse les HSA, une seule m'étant imposable. Une solution possible serait de me mettre 4 classes de 3ème, si ce n'est pas faisable pour x raison je vous laisse le soin de faire une répartition qui tient compte de mon droit".
Ca veut aussi dire se mettre à dos le chef et les collègues.
Je lis votre conversation depuis le début, j'avoue ne pas très bien comprendre non plus à vrai dire. En gros tu devrais ainsi avoir 18h, au lieu de 15 pour un agrégé ? Je trouve que l'argument "comme quoi tu n'es pas sûre de pouvoir tenir" avec un tel service n'est que difficilement compréhensible. Parce qu'à la base en plus si tu as passé et obtenu l’agrégation normalement, c'est que tu es en capacité d'avoir une force de travail, une efficacité et une jugeote à même de t'avoir permis de réussir ce concours. C'est louable. En revanche c'est en parfaite inadéquation avec le fait de dire ensuite que "c'est trop dur de faire 18h". J'irais plus loin en supposant que si tu as passé l'agrégation c'était pour ensuite avoir le plaisir d'avoir moins d'heures en conservant une paye satisfaisante. Donc pas une question de difficulté, juste une question de flemme que permet de résoudre l'existence de l'agrégation.
En fait tu te trouverais mal en lycée professionnel toi, parce que là on te demanderait d'avoir 2 à trois classes parfois de niveaux différents, et ce dans deux matières différentes chaque fois, soit 6 type de cours différents à proposer, à des publics différents.
S'il n'y a pas possibilité d'avoir un BMP, il faudra bien que l'équipe les absorbe ces heures. Au final dans l'absolu, tu ne seras pas malheureuse si tu as trois heures supplémentaires en plus de ta paye d'agrégée : ça te ferait combien net par mois ? Tu m'étonnes que tu peux mettre de côté.
Peut-être que l'année prochaine tu pourras exprimer plus directement tes souhaits, tes vœux, et cela sera considéré d'une façon qui te satisfera mieux. En l’occurrence dans le cas présent, il n'y a pas mort d'homme dirais-je. Et pourquoi envisager de récupérer la majeure partie des 3e ?? Il y a trois autres niveaux possibles au collège. Il y en a peut-être qui souhaitent en avoir aussi des troisième, en plus de ce qu'ils ont déjà par ailleurs.
C'est vraiment du grand n'importe quoi. On peut avoir l'agrégation, une grande force de travail bla bla bla et supporter beaucoup moins bien de faire 18h en collège y compris du point de vue de la santé. C'est mon cas et je ne vois pas pourquoi je devrais me justifier auprès de gros lourds de ton espèce quand j'arrive dans un établissement. Et ce n'est pas pour glander que j'ai passé l'agrégation mais parce que la partie du métier qui m'intéresse le plus est la préparation des cours alors que j'ai horreur d'avoir l'impression d'enchaîner les heures. D'ailleurs je crois que si j'avais dû me taper certains services à 21h,j'aurais quitté le métier, incapable de le supporter nerveusement. Et je me trouverais super mal en lycée professionnel. So what?
- EnaecoVénérable
gluche a écrit:Et si le problème de la répartition est insoluble pour l'équipe, il faut rendre au cde ce qui lui appartient: au final, c'est à lui de trouver une solution, pas à toi, ni même à l'équipe, qui fait ce qu'elle peut.
lapetitemu a écrit:Pour répondre aussi à quelqu'un d'autre, oui il y a de l'AP dédoublé en 6e et 3e ; donc avec deux classes de 6e et une autre classe, j'arrive à mon compte sans être en sous-service.
Le voila le nerf de la guerre.
Le chef a devant lui un problème : 15h supp dont 12 sont absorbées. 3h restantes.
8 classes de 3ème avec une heure dédoublée? Bon ben on peut récupérer 8 heures
NB : ça marche avec les 6ème aussi. Les autres matières se feront une joie de récupérer ces heures, pour peu qu'un service soit ric-rac ou que quelqu'un ait besoin d'HSA pour vivre mieux.
Problème résolu.
Et la je te dis pas l'ambiance !
D'où la nécessité de dialoguer avec le CDE pour qu'il comprenne cette incapacité à assurer 18h de cours.
- Se présenter dans son nouvel établissement avant la répartition !
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