- bernardoFidèle du forum
Lefteris a écrit:Je ne sais pas si l'on peut refuser un EPI, mais on peut ne pas en proposer. Ce que j'ai fait avec l'EPI LCA. Eh bien comme personne n'en a créé un pour me l'imposer, il n'y a pas d'EPI.
Je crois que si personne ne proposait d'EPI, l'affaire serait vite classée. Je imaginaire pas la camarilla pédago-ministérielle créer des milliers d'EPI pour nous les imposer, via les CDE.
Mais comme il y a des heures, donc des postes à sauver, qu'il existe aussi des fayots, eh bien la machine va tourner, au ralenti et dans le mensonge, mais on pourra "communiquer" sur les EPI.
Très juste, Lefteris. Mais je crois que la question du refus est aussi importante ... par exemple pour un collègue TZR ou vacataire qui débarque dans un nouveau collège en septembre et à qui on dit : tiens, tu vas faire un EPI Machin avec Truc et Bidule. Ou même simplement pour un type comme moi qui refuse de faire les EPIS (et de les évaluer en fin de 3e) parce que ce serait cautionner la perte de 3h (+1h d'AP) sur 26 heures de cours hebdomadaire dans chaque niveau du cycle 4. Et qu'on ne vienne pas me dire que ce n'est pas une perte.
- User9813Niveau 3
et ils font quoi les contractuels avec à la fois les nouveaux programmes et les epi?
- User9813Niveau 3
surtout que l'on fonctionne en cycle... avec " 25 semaines d'impondérables"
- LefterisEsprit sacré
Dans le doute, les TZR n'ont qu'à attendre les instructions, et traîner les pieds, demander au maître d"oeuvre de cette génialissime idée de lui préparer son cours.bernardo a écrit:Lefteris a écrit:Je ne sais pas si l'on peut refuser un EPI, mais on peut ne pas en proposer. Ce que j'ai fait avec l'EPI LCA. Eh bien comme personne n'en a créé un pour me l'imposer, il n'y a pas d'EPI.
Je crois que si personne ne proposait d'EPI, l'affaire serait vite classée. Je imaginaire pas la camarilla pédago-ministérielle créer des milliers d'EPI pour nous les imposer, via les CDE.
Mais comme il y a des heures, donc des postes à sauver, qu'il existe aussi des fayots, eh bien la machine va tourner, au ralenti et dans le mensonge, mais on pourra "communiquer" sur les EPI.
Très juste, Lefteris. Mais je crois que la question du refus est aussi importante ... par exemple pour un collègue TZR ou vacataire qui débarque dans un nouveau collège en septembre et à qui on dit : tiens, tu vas faire un EPI Machin avec Truc et Bidule. Ou même simplement pour un type comme moi qui refuse de faire les EPIS (et de les évaluer en fin de 3e) parce que ce serait cautionner la perte de 3h (+1h d'AP) sur 26 heures de cours hebdomadaire dans chaque niveau du cycle 4. Et qu'on ne vienne pas me dire que ce n'est pas une perte.
Je parie que ça ne va pas durer longtemps...Si personne n'y met du sien, cet affreux diktat crèvera de lui-même.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Je croise les doigts Lefteris, je croise les doigts..... Quand mon IPR m'a dit en formation que les EPI et AP seront destinés à ne plus être fléchés dans les EDT, ils s'éteindront d'eux-mêmes.....
- LefterisEsprit sacré
J'en suis persuadé : le but était de faire croire qu'on ajoutait ( voir la propagande ministérielle) , alors qu'on retranchait des heures . Une fois que les horaires, et donc les économies auront été réalisées, il n'y aura plus besoin de la caution des EPI . Les horaires maxi auront été baissés, l'allemand mis hors course parce que moins de gens l'auront pris en LV1 et qu'il n'y en aura plus en LV 2, les langues anciennes mortes pour de bon presque partout, et le but aura été atteint... J'oubliais l'EIST qui aura été étendue, selon les préconisations, sur plusieurs niveaux , permettant une flexibilité non négligeable.gauvain31 a écrit:Je croise les doigts Lefteris, je croise les doigts..... Quand mon IPR m'a dit en formation que les EPI et AP seront destinés à ne plus être fléchés dans les EDT, ils s'éteindront d'eux-mêmes.....
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- bernardoFidèle du forum
Avec le risque que disparaissent aussi, en même temps que l'AP et les EPIS, les 4 heures qui allaient avec ... et qu'on se retrouve à 22 heures hebdomadaires ... disparition progressive, n'est-ce pas, on commencera par l'AP en cycle 4 (généralement c'est 1 heure sur les 4 à consacrer aux "enseignements complémentaires") en disant "c'est bon, maintenant les professeurs ont intégré l'AP à leurs pratiques, ils vont pouvoir appliquer le principe de l'AP dans tous leurs cours, on n'a plus besoin d'AP" ; pour les EPIS : "c'est bon, les profs ont assimilé la logique interdisciplinaire, ils font ça comme M. Jourdain faisait de la prose, et hop, exit les EPIS (suppression sans doute progressive d'une heure puis d'une heure puis de la dernière heure)".
Je suis pessimiste ? On verra. A mon avis, ce sera encore pire que ce que je prévois.
Je suis pessimiste ? On verra. A mon avis, ce sera encore pire que ce que je prévois.
- kioupsPBTHabitué du forum
gauvain31 a écrit:Je croise les doigts Lefteris, je croise les doigts..... Quand mon IPR m'a dit en formation que les EPI et AP seront destinés à ne plus être fléchés dans les EDT, ils s'éteindront d'eux-mêmes.....
C'est déjà le cas, non ?
- ylmExpert spécialisé
On nous a dit en formation qu'il ne fallait pas flécher EPIs et AP dans l'emploi du temps, sauf à construire des emplois du temps usines à gaz avec contraintes débiles et impossible à tenir, et ils ne seront pas fléchés dans mon collège. Ça n'a pas de sens de dire telle heure c'est EPI, telle heure c'est AP, ce sont des choses qui doivent se faire suivant là où on en est dans les programmes, les besoins des élèves à tel moment... et pas forcément toujours une heure, ça peut être 15 min par-ci, 30 minutes par-là.gauvain31 a écrit:Je croise les doigts Lefteris, je croise les doigts..... Quand mon IPR m'a dit en formation que les EPI et AP seront destinés à ne plus être fléchés dans les EDT, ils s'éteindront d'eux-mêmes.....
- TazonNiveau 9
Lefteris a écrit:Je ne sais pas si l'on peut refuser un EPI, mais on peut ne pas en proposer. Ce que j'ai fait avec l'EPI LCA. Eh bien comme personne n'en a créé un pour me l'imposer, il n'y a pas d'EPI.
Je crois que si personne ne proposait d'EPI, l'affaire serait vite classée. Je imaginaire pas la camarilla pédago-ministérielle créer des milliers d'EPI pour nous les imposer, via les CDE.
Mais comme il y a des heures, donc des postes à sauver, qu'il existe aussi des fayots, eh bien la machine va tourner, au ralenti et dans le mensonge, mais on pourra "communiquer" sur les EPI.
Je ne suis pas une fayote! J'ai simplement pensé que proposer un truc qui me semble le moins pire possible était mieux que de me voir imposer une collaboration en début d'année prochaine avec des collègues n'ayant pas la même vision de l'enseignement que moi ou qui ne foutent rien (ou qui ont mauvaise haleine), j'ai déjà donné en leur temps avec les IDD dans les plan foireux , alors je prends les devants.
Faudra faire le programme, les EPI débiles où les maths se résument à du calcul de primaire ou des jolis dessins au compas, non! Ma collègue de français ayant tenu le même raisonnement en ne voulant pas être prof de communication, notre EPi ne sera que moyennement débile, pour un résultat seulement à moitié miteux :succes: Nous étions trois en moyenne sur tout le bahut à faire les grèves et j'étais seule à ne pas aller corriger l'an passé, alors un refus massif des IDD, comment y croire?
- archebocEsprit éclairé
Ya un truc que vous ne pourrez refuser, Bernardo, c'est que votre CDE renvoie un état des lieux des EPI de l'établissement affirmant que l'une des classes que vous avez, pour la discipline que vous enseignez, fait tel ou tel EPI.
- bernardoFidèle du forum
Oui mais la politique du "moins pire possible" (ma chef dit "faire au mieux dans l'intérêt des élèves", c'est dans son catéchisme managérérial à la page 1) c'est entretenir le faire semblant et faire semblant ce sera interprété comme : les professeurs cautionnent la réforme, finalement ils trouvent ça bien.
L'intérêt de ce fil est de montrer que, comme on ne peut pas t'imposer "une collaboration en début d'année prochaine avec des collègues n'ayant pas la même vision de l'enseignement que moi ou qui ne foutent rien (ou qui ont mauvaise haleine)", tu n'as pas à prendre les devant en proposant un EPI "moyennement débile" avec une collègue qui a bonne haleine.
Après, chacun est libre de faire un EPI ou pas, c'est ça qui est bien : c'est la liberté pédagogique (et la liberté tout court). Personne n'a à se justifier de trouver ça intéressant. Il faut juste que la possibilité donnée aux uns ne devienne pas une règle imposée à tous.
L'intérêt de ce fil est de montrer que, comme on ne peut pas t'imposer "une collaboration en début d'année prochaine avec des collègues n'ayant pas la même vision de l'enseignement que moi ou qui ne foutent rien (ou qui ont mauvaise haleine)", tu n'as pas à prendre les devant en proposant un EPI "moyennement débile" avec une collègue qui a bonne haleine.
Après, chacun est libre de faire un EPI ou pas, c'est ça qui est bien : c'est la liberté pédagogique (et la liberté tout court). Personne n'a à se justifier de trouver ça intéressant. Il faut juste que la possibilité donnée aux uns ne devienne pas une règle imposée à tous.
- bernardoFidèle du forum
archeboc a écrit:
Ya un truc que vous ne pourrez refuser, Bernardo, c'est que votre CDE renvoie un état des lieux des EPI de l'établissement affirmant que l'une des classes que vous avez, pour la discipline que vous enseignez, fait tel ou tel EPI.
Pardon archeboc, je ne comprends pas, tu peux reformuler ?
- VanGogh59Expert spécialisé
Une chose est également à se mettre en tête : il n'est pas besoin de faire un EPI qui dure 36 heures ! Cela est de toute façon matériellement impossible car ça flinguerait notre programme. 10-12-14 heures suffisent (et c'est déjà bien long pour ces "machins" !)
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- bernardoFidèle du forum
VanGogh59 a écrit:Une chose est également à se mettre en tête : il n'est pas besoin de faire un EPI qui dure 36 heures ! Cela est de toute façon matériellement impossible car ça flinguerait notre programme. 10-12-14 heures suffisent (et c'est déjà bien long pour ces "machins" !)
Non mais le refus des EPIS se justifie autrement : les heures d'EPIS (comme celles d'AP) vont être des heures "précarisées". C'est-à-dire qu'elles vont servir à compléter un service "dans l'intérêt du collègue" qui n'aura pas à partager son service sur 2 (ou plus) établissements.
Donc ces heures-là pourront ne pas être assurées par des professeurs qui ont la classe entière : elles seront donc perdues pour l'un des professeurs qui a la classe entière.
Refuser les EPIS, c'est refuser ce principe de précarisation au nom d'un principe de précaution !
- LefterisEsprit sacré
Pourquoi pas. Mais je reste persuadé que si personne n e proposait d'EPI, ça crèverait immédiatement. Si on m'en avait imposé un , parce qu'un collègue l'aurait proposé, et qui aurait été pris sur mes heures, je l'aurais saboté, j'aurais rendu la vie impossible à celui qui m'aurait infligé ça.Tazon a écrit:Lefteris a écrit:Je ne sais pas si l'on peut refuser un EPI, mais on peut ne pas en proposer. Ce que j'ai fait avec l'EPI LCA. Eh bien comme personne n'en a créé un pour me l'imposer, il n'y a pas d'EPI.
Je crois que si personne ne proposait d'EPI, l'affaire serait vite classée. Je n'imagine pas la camarilla pédago-ministérielle créer des milliers d'EPI pour nous les imposer, via les CDE.
Mais comme il y a des heures, donc des postes à sauver, qu'il existe aussi des fayots, eh bien la machine va tourner, au ralenti et dans le mensonge, mais on pourra "communiquer" sur les EPI.
Je ne suis pas une fayote! J'ai simplement pensé que proposer un truc qui me semble le moins pire possible était mieux que de me voir imposer une collaboration en début d'année prochaine avec des collègues n'ayant pas la même vision de l'enseignement que moi ou qui ne foutent rien (ou qui ont mauvaise haleine), j'ai déjà donné en leur temps avec les IDD dans les plan foireux , alors je prends les devants.
Faudra faire le programme, les EPI débiles où les maths se résument à du calcul de primaire ou des jolis dessins au compas, non! Ma collègue de français ayant tenu le même raisonnement en ne voulant pas être prof de communication, notre EPi ne sera que moyennement débile, pour un résultat seulement à moitié miteux :succes: Nous étions trois en moyenne sur tout le bahut à faire les grèves et j'étais seule à ne pas aller corriger l'an passé, alors un refus massif des IDD, comment y croire?
Là où ma manière de voir les choses pèche,je reconnais, c'est qu'il n'y aura jamais de révolte massive dans ce métier.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- bernardoFidèle du forum
Pas de révolte massive … donc (il faut voir le bon côté de la chose) suffisamment de collègues pour assurer les 6 EPIS obligatoires … et ton chef te fiche la paix !
C'est un peu une boutade, bien sûr : encore une fois, le problème c'est que ces heures vont servir de variable d'ajustement. 26-4 = 22
C'est un peu une boutade, bien sûr : encore une fois, le problème c'est que ces heures vont servir de variable d'ajustement. 26-4 = 22
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- LefterisEsprit sacré
Evidemment, tout ça relève d'un calcul comptable. Il faut faire baisser massivement les coûts, donc l'offre de service public. Le volume horaire global a déjà permis de réduire la DHG (-30 heures chez nous par exemple). Tout ce qui est dans la marge est condamné à disparaître à terme.bernardo a écrit:Pas de révolte massive … donc (il faut voir le bon côté de la chose) suffisamment de collègues pour assurer les 6 EPIS obligatoires … et ton chef te fiche la paix !
C'est un peu une boutade, bien sûr : encore une fois, le problème c'est que ces heures vont servir de variable d'ajustement. 26-4 = 22
Et les EPI , présentés par un tour de passe-passe comme quelque chose en plus , sont pris sur les horaires des disciplines. Donc, leur disparition ne gênera personne , pas plus que leur maintien d'ailleurs. mais comme ils ne serviront plus à justifier quoi que ce soit, qu'ils amputent en priorité les horaires des matières fondamentales, je parie sur leur disparition.
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- archebocEsprit éclairé
bernardo a écrit:archeboc a écrit:
Ya un truc que vous ne pourrez refuser, Bernardo, c'est que votre CDE renvoie un état des lieux des EPI de l'établissement affirmant que l'une des classes que vous avez, pour la discipline que vous enseignez, fait tel ou tel EPI.
Pardon archeboc, je ne comprends pas, tu peux reformuler ?
Que beaucoup de CDE vont remonter une activité factice.
Selon la demande de leur hiérarchie, ils décrèteront que telle heure de l'EdT est un EPI, ou bien diront que telle classe, sur l'année, a fait tant d'heures d'EPI dans telle matière. Dans un cas comme dans l'autre, s'abritant derrière la liberté pédagogique de leurs enseignants, ils ne chercheront pas à savoir si l'EPI est réellement fait. Ils laisseront ce sale boulot aux IPR.
- gnafron2004Grand sage
Oui, sauf qu'au final il faudra quand même faire passer un oral aux élèves, et là...
- bernardoFidèle du forum
gnafron2004 a écrit:Oui, sauf qu'au final il faudra quand même faire passer un oral aux élèves, et là...
Sur cette question, voir les liens donnés ci-dessus par Nestya
Document du SNES:
http://www.lille.snes.edu/IMG/pdf/4p_rentree_no_stress_affiche_final.pdf
http://www.lille.snes.edu/IMG/pdf/1_4p_rentree_no_stress_final.pdf
D'après ce que j'ai compris, cela veut dire que tu peux évaluer au DNB un des parcours au lieu d'un EPI, par exemple le parcours artistique et tu retombes sur l'histoire des arts.
Quant à moi ma position est claire : puisque je refuse les EPIS je n'en fais donc pas ; si je n'en ai pas fait, je ne peux donc les évaluer !
- Fesseur ProGuide spirituel
Tu seras ( je pense ) tout de même convoqué pour l'oral d'évaluation comme tous les collègues.bernardo a écrit:
Quant à moi ma position est claire : puisque je refuse les EPIS je n'en fais donc pas ; si je n'en ai pas fait, je ne peux donc les évaluer !
C'est ce qui se faisait ( chez nous tout du moins ) lors du passage de l'oral d'HDA.
_________________
Pourvu que ça dure...
- LefterisEsprit sacré
Oui, chez nous aussi, et chez d'autres apparemment . Mais ce n'est pas un problème majeur, ceux qui avaient des sujets d'HDA remettaient une fiche aux autres, et on avait une réunion préparatoire.Fesseur Pro a écrit:Tu seras ( je pense ) tout de même convoqué pour l'oral d'évaluation comme tous les collègues.bernardo a écrit:
Quant à moi ma position est claire : puisque je refuse les EPIS je n'en fais donc pas ; si je n'en ai pas fait, je ne peux donc les évaluer !
C'est ce qui se faisait ( chez nous tout du moins ) lors du passage de l'oral d'HDA.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- William FosterExpert
Fesseur Pro a écrit:Tu seras ( je pense ) tout de même convoqué pour l'oral d'évaluation comme tous les collègues.bernardo a écrit:
Quant à moi ma position est claire : puisque je refuse les EPIS je n'en fais donc pas ; si je n'en ai pas fait, je ne peux donc les évaluer !
C'est ce qui se faisait ( chez nous tout du moins ) lors du passage de l'oral d'HDA.
Surtout qu'il est bien précisé (j'ai la flemme de chercher la source, j'ai lu ça quelque part...) qu'à l'oral, on n'évalue que la prestation orale, on ne doit pas évaluer le contenu (et donc l'indigence potentielle des contenus ne sera connue qu'en interne).
[Edit] : je m'ai souvenu où je l'ai lu...
Sourcenote de service n° 2016-063 du 6-4-2016 a écrit:L'épreuve orale de soutenance d'un projet permet au candidat de présenter l'un des projets qu'il a menés au cours des enseignements pratiques interdisciplinaires du cycle 4 ou dans le cadre de l'un des parcours éducatifs (parcours Avenir, parcours citoyen, parcours d'éducation artistique et culturelle) qu'il a suivis.
Cette épreuve orale est une soutenance : elle n'a pas pour objet d'évaluer le projet, individuel ou collectif, réalisé par l'élève, mais sa capacité à exposer la démarche qui a été la sienne, les compétences et connaissances qu'il a acquises grâce à ce projet, notamment dans les domaines 1, 2, 3 du socle commun et, selon la nature du projet, les contenus plus spécifiques des domaines 4 et 5.
Les candidats peuvent choisir de présenter l'épreuve individuellement ou en groupe, sans qu'un groupe puisse excéder trois candidats. Dans tous les cas, chaque candidat fait l'objet d'une évaluation et d'une notation individuelles.
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- kioupsPBTHabitué du forum
bernardo a écrit:VanGogh59 a écrit:Une chose est également à se mettre en tête : il n'est pas besoin de faire un EPI qui dure 36 heures ! Cela est de toute façon matériellement impossible car ça flinguerait notre programme. 10-12-14 heures suffisent (et c'est déjà bien long pour ces "machins" !)
Non mais le refus des EPIS se justifie autrement : les heures d'EPIS (comme celles d'AP) vont être des heures "précarisées". C'est-à-dire qu'elles vont servir à compléter un service "dans l'intérêt du collègue" qui n'aura pas à partager son service sur 2 (ou plus) établissements.
Donc ces heures-là pourront ne pas être assurées par des professeurs qui ont la classe entière : elles seront donc perdues pour l'un des professeurs qui a la classe entière.
Refuser les EPIS, c'est refuser ce principe de précarisation au nom d'un principe de précaution !
Euh... les EPI et l'AP sont sur les heures de cours, pas en plus. Cela ne sert absolument pas à compléter un service...
Edit : chez nous, pour compléter des services, on dédouble des heures ou on fait de la co-animation mais pas spécialement dans le cadre des EPI ou de l'AP...
- gauvain31Empereur
Vive les marchands de serviettes... ils ont de beaux jours devant eux. Voilà ce qu'on veut dans notre société de demain: des beaux parleurs. Autant passer quelques minutes à apprendre par cœur une page wikipaedia sans comprendre
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