- CathEnchanteur
Ah tiens, ça me fait plaisir...Je l'ai commencé, je ne parviens pas à le finir... Je l'ai écarté en me disant lâchement que j'y reviendrai plus tard...
- cath4Niveau 5
Pour moi aussi une grosse déception!
J'attendais j'attendais et...rien!
Par contre dans la même idée, j'ai lu la contre enquête sur la mort d'Emma Bovary de Philippe Doumenc et j'ai beaucoup aimé.
Nettement moins Mademoiselle Bovary de Raymond Jean.
J'attendais j'attendais et...rien!
Par contre dans la même idée, j'ai lu la contre enquête sur la mort d'Emma Bovary de Philippe Doumenc et j'ai beaucoup aimé.
Nettement moins Mademoiselle Bovary de Raymond Jean.
- DimkaVénérable
Je l’ai achevé, mais c’était vraiment pour le finir, le plus vite possible.Cath a écrit:Ah tiens, ça me fait plaisir...Je l'ai commencé, je ne parviens pas à le finir... Je l'ai écarté en me disant lâchement que j'y reviendrai plus tard...
Puis, c’est très rare que je lâche un livre : on ne sait jamais… (bon, s’il avait fait plusieurs centaines de pages, je l’aurais probablement jeté par la fenêtre)
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- Spoiler:
- LouisBarthasExpert
"Pas d'existence sans épreuve, pas d'affection sans abandon, pas de lien sans déchirure, pas de société sans solitude, la vie est un champ de bataille où naissent les héros qui meurent pour que l'on vive."
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- CathEnchanteur
C'est très rare aussi pour moi... Quoique... Maintenant que j'ai une liseuse, je ne vois plus les couvertures des livres inachevés qui me regardent avec un reproche muet...Dimka a écrit:Je l’ai achevé, mais c’était vraiment pour le finir, le plus vite possible.Cath a écrit:Ah tiens, ça me fait plaisir...Je l'ai commencé, je ne parviens pas à le finir... Je l'ai écarté en me disant lâchement que j'y reviendrai plus tard...
Puis, c’est très rare que je lâche un livre : on ne sait jamais… (bon, s’il avait fait plusieurs centaines de pages, je l’aurais probablement jeté par la fenêtre)
- HonchampDoyen
Je viens de finir "Le livre des Baltimore", de Joel Dicker.
J'ai bien aimé, je l'ai même lu sur peu de temps, par envie de découvrir les clefs de l'intrigue : le drame dont parle le narrateur et qui met en haleine. Histoire familiale, enchaînements de circonstances, et l'idée en filigrane que l'argent ne fait pas le bonheur, et qu'il n'y a pas loin de la gloire à la décadence. On n'en sort pas indifférent d'ailleurs.
Des critiques trouvent le style "plat". Moi, je trouve que c'est bien écrit.
J'avais dévoré "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", une histoire d'assassinat.
Le premier roman de Dicker s'appelle "La mémoire de nos pères". Il est moins connu (existe en poche). Il raconte l'histoire de jeunes gens, de jeunes français, recrutés par le SOE, pendant la 2ème GM.
Le SOE, "Spécial Operations Executive", était les services secrets britanniques, dont Churchill disait "qu'ils devaient mettre le feu à l'Europe".
Dans ce roman, bien documenté, on suit Claude, le protagoniste principal, dans son recrutement, l'entraînement reçu, la préparation au largage en France, le retour en France.
Camaraderie (et +), peur...
J'ai trouvé le ton un peu mièvre parfois (Claude et son père). Mais à lire pour en savoir plus sur le SOE de manière agréable.
(Pour info, le rôle du SOE en France sous l'occupation reste méconnu. Toutefois, un monument à Valençay dans l'Indre, a été inauguré il y a une vingtaine d'années).
Bref, tout ça pour dire que j'aime bien les livres de Joel Dicker.
J'ai bien aimé, je l'ai même lu sur peu de temps, par envie de découvrir les clefs de l'intrigue : le drame dont parle le narrateur et qui met en haleine. Histoire familiale, enchaînements de circonstances, et l'idée en filigrane que l'argent ne fait pas le bonheur, et qu'il n'y a pas loin de la gloire à la décadence. On n'en sort pas indifférent d'ailleurs.
Des critiques trouvent le style "plat". Moi, je trouve que c'est bien écrit.
J'avais dévoré "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", une histoire d'assassinat.
Le premier roman de Dicker s'appelle "La mémoire de nos pères". Il est moins connu (existe en poche). Il raconte l'histoire de jeunes gens, de jeunes français, recrutés par le SOE, pendant la 2ème GM.
Le SOE, "Spécial Operations Executive", était les services secrets britanniques, dont Churchill disait "qu'ils devaient mettre le feu à l'Europe".
Dans ce roman, bien documenté, on suit Claude, le protagoniste principal, dans son recrutement, l'entraînement reçu, la préparation au largage en France, le retour en France.
Camaraderie (et +), peur...
J'ai trouvé le ton un peu mièvre parfois (Claude et son père). Mais à lire pour en savoir plus sur le SOE de manière agréable.
(Pour info, le rôle du SOE en France sous l'occupation reste méconnu. Toutefois, un monument à Valençay dans l'Indre, a été inauguré il y a une vingtaine d'années).
Bref, tout ça pour dire que j'aime bien les livres de Joel Dicker.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Ignatius ReillyFidèle du forum
J'ai fini la semaine dernière "L'infinie Comédie". Mais l'auteur ne l'a pas finie. Je me sens floué. 1400 pages et une fin torchée... C'est pourtant jubilatoire sur 1300 pages.
"La marche" de Pascal Picq. Livre de vulgarisation sur les origines, les conséquences, l'importance de notre bipédie. On n'y apprend pas grand chose de pointu. L'auteur enfonce pas mal de portes ouvertes, et la conclusion c'est "tout fout le camp ma pauvre dame."
Je vais lire "L'usage du monde" de Nicolas Bouvier. J'ai envie de revenir aux classiques.
"La marche" de Pascal Picq. Livre de vulgarisation sur les origines, les conséquences, l'importance de notre bipédie. On n'y apprend pas grand chose de pointu. L'auteur enfonce pas mal de portes ouvertes, et la conclusion c'est "tout fout le camp ma pauvre dame."
Je vais lire "L'usage du monde" de Nicolas Bouvier. J'ai envie de revenir aux classiques.
- lulucastagnetteEmpereur
Honchamp a écrit:Je viens de finir "Le livre des Baltimore", de Joel Dicker.
J'ai bien aimé, je l'ai même lu sur peu de temps, par envie de découvrir les clefs de l'intrigue : le drame dont parle le narrateur et qui met en haleine. Histoire familiale, enchaînements de circonstances, et l'idée en filigrane que l'argent ne fait pas le bonheur, et qu'il n'y a pas loin de la gloire à la décadence. On n'en sort pas indifférent d'ailleurs.
Des critiques trouvent le style "plat". Moi, je trouve que c'est bien écrit.
J'avais dévoré "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", une histoire d'assassinat.
Le premier roman de Dicker s'appelle "La mémoire de nos pères". Il est moins connu (existe en poche). Il raconte l'histoire de jeunes gens, de jeunes français, recrutés par le SOE, pendant la 2ème GM.
Le SOE, "Spécial Operations Executive", était les services secrets britanniques, dont Churchill disait "qu'ils devaient mettre le feu à l'Europe".
Dans ce roman, bien documenté, on suit Claude, le protagoniste principal, dans son recrutement, l'entraînement reçu, la préparation au largage en France, le retour en France.
Camaraderie (et +), peur...
J'ai trouvé le ton un peu mièvre parfois (Claude et son père). Mais à lire pour en savoir plus sur le SOE de manière agréable.
(Pour info, le rôle du SOE en France sous l'occupation reste méconnu. Toutefois, un monument à Valençay dans l'Indre, a été inauguré il y a une vingtaine d'années).
Bref, tout ça pour dire que j'aime bien les livres de Joel Dicker.
J'ai dévoré comme toi "Harry", même si la fin m'a déçue (j'ai trouvé qu'après avoir été tenue en haleine pendant des centaines de pages, on m'arnaquait un peu en me balançant toutes les réponses en une page et demie...).
J'ai lu ensuite "Les derniers jours de nos pères" que j'ai vraiment bp aimé (je l'ai trouvé mieux écrit et plus profond que "harry").
J'ai enfin lu "Les Baltimore" et c'est de loin le moins bon, à mes yeux. Style plat, suspens relou à force d'effets d'annonce, et puis bon, totale invraisemblance... ou alors cette famille n'a VRAIMENT PAS de chance ! :lol: Pourtant je l'ai lu vite car il faut dire que Dicker sait nous tenir en haleine.
- Hervé HervéFidèle du forum
https://www.editions-lignes.com/LE-SPECTACLE-STADE-SUPREME-DU.html
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- DimkaVénérable
J’ai lu Morwenna de Jo Walton, j’ai bien aimé. C’est le journal intime d’une fille qui entre dans un pensionnat, après avoir fui sa mère, suite à la mort de sa sœur. L’histoire est assez banale, mais c’est raconté de façon assez troublante, la fantasy effleure à peine, juste ce qu’il faut pour décentrer le point de vue par rapport à la banalité de l’histoire et pour la rendre fascinante, à la frontière entre le réalisme et la fantasy. Par ailleurs, la fille parle sans cesse de ses lectures (SF et fantasy, essentiellement), et ça, c’est vraiment bien foutu, parce que ce n’est pas juste une interminable liste de titres plus ou moins célèbres : en fait, il y a vraiment un point de vue sur les bouquins, des liens qui sont fait entre eux, tout ça, et ça s’intègre bien avec le schéma mental de la fille, ça fait l’histoire.
Et évidemment, maintenant, j’ai une tonne de livres à lire et à relire, vu tout ce qui est cité.
Je crois que je n’avais jamais lu un livre comme ça, déjà à cause de la réflexion sur la littérature qu’il y a dedans, et ensuite par rapport à l’histoire (les livres de SF ou fantasy que j’ai lus jusqu’à présent, si je n’oublie rien, ils étaient toujours jusqu’au cou dedans).
Et évidemment, maintenant, j’ai une tonne de livres à lire et à relire, vu tout ce qui est cité.
Je crois que je n’avais jamais lu un livre comme ça, déjà à cause de la réflexion sur la littérature qu’il y a dedans, et ensuite par rapport à l’histoire (les livres de SF ou fantasy que j’ai lus jusqu’à présent, si je n’oublie rien, ils étaient toujours jusqu’au cou dedans).
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- Spoiler:
- CarabasVénérable
Très bon souvenir de Morwenna.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- DimkaVénérable
J’ai lu le deuxième tome de Vernon Subutex de Virginie Despente, et je ne sais toujours pas quoi en penser. J’avais lu le premier tome dans le cadre d’un bidule qui s’appelle « le prix du roman des étudiants » : les autres bouquins de la liste étaient tellement chiants, tellement en dehors de mes centres d’intérêts, de ma conception de la littérature… que je n’arrivais pas à savoir si j’avais aimé ce premier tome parce qu’il me plaisait réellement ou parce qu’il était juste moins nul que les autres livres que je venais de me taper. Et là, avec le second tome, je suis toujours sceptique.
D’un côté, c’est encore des histoires de Parisiens, de types du show biz, de « créatifs », et ça me saoule un peu. L’auteur essaye de faire une espèce de fresque sociale qui recoupe tous les milieux sociaux, mais dans les faits, de mon point de vue, ça me paraît terriblement parisien, terriblement loin de moi, de mes amis, de ma famille, et de nos discussions, de nos préoccupations, de nos façons de vivre. Ajoute l’arrière fond musical de l’histoire, on part dans un autre univers.
D’un autre côté, c’est clair qu’il y a une vision politique, sociale, dans le livre… Même si c’est sur des sujets qui me branchent de moins en moins, c’est quand même à peu près compatible avec ce que je pense, et je trouve que l’auteur se débrouille bien pour inclure ses idées dans une histoire qui est bien tournée (c’est assez prenant, on lit ça sans se forcer), sans que le tout ne soit lourd. Il y a un côté délire qui est aussi sympa.
D’un côté, c’est encore des histoires de Parisiens, de types du show biz, de « créatifs », et ça me saoule un peu. L’auteur essaye de faire une espèce de fresque sociale qui recoupe tous les milieux sociaux, mais dans les faits, de mon point de vue, ça me paraît terriblement parisien, terriblement loin de moi, de mes amis, de ma famille, et de nos discussions, de nos préoccupations, de nos façons de vivre. Ajoute l’arrière fond musical de l’histoire, on part dans un autre univers.
D’un autre côté, c’est clair qu’il y a une vision politique, sociale, dans le livre… Même si c’est sur des sujets qui me branchent de moins en moins, c’est quand même à peu près compatible avec ce que je pense, et je trouve que l’auteur se débrouille bien pour inclure ses idées dans une histoire qui est bien tournée (c’est assez prenant, on lit ça sans se forcer), sans que le tout ne soit lourd. Il y a un côté délire qui est aussi sympa.
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- Spoiler:
- CathEnchanteur
Je suis en train de lire Le Club des miracles relatifs, de Nancy Houston.
D'habitude, j'aime beaucoup ce qu'elle écrit, mais là... Je n'accroche pas. Est-ce dû au fait que je le lis sur la liseuse ?
D'habitude, j'aime beaucoup ce qu'elle écrit, mais là... Je n'accroche pas. Est-ce dû au fait que je le lis sur la liseuse ?
- Reine MargotDemi-dieu
Je conseille vivement
Passionnant, autant sur les idées reçues (permissivité ou au contraire austérité) que sur des faits de société déterminants (la minorité des fils tant que le père, même âgé, n'est pas mort)
Passionnant, autant sur les idées reçues (permissivité ou au contraire austérité) que sur des faits de société déterminants (la minorité des fils tant que le père, même âgé, n'est pas mort)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- palomitaNeoprof expérimenté
Je viens de relire La Guerre et la Paix , de Tolstoï , et comme à chaque fois, je me suis régalée et j'ai eu du mal à quitter les personnages .
Comme dans tous les grands livres, chaque lecture permet de percevoir de nouvelles choses , des éléments ou des idées qui nous avaient échappés.
Comme dans tous les grands livres, chaque lecture permet de percevoir de nouvelles choses , des éléments ou des idées qui nous avaient échappés.
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- NadejdaGrand sage
Les Saisons de Maurice Pons
J'ai appris l'existence de ce livre culte à l'occasion de la mort récente de son auteur.
Et quel livre, en effet ! Sacrée ambiance, d'abord, qui rappelle les textes de Kafka. Un étranger, qui se dit écrivain, arrive dans un village sinistre, peuplé d'aubergistes crasseux, de douaniers hostiles, de petites filles grossières, de rebouteux monstrueux, où l'on ne mange que des lentilles, où l'automne dure une dizaine de mois, où l'on patauge dans l'eau boueuse, même chez soi. Seule beauté qui émerveille Siméon : cette femme, Clara, qui se lave à la nuit tombée dans une bassine. L'hostilité, la sinistrose, la bestialité sont si poussées qu'on en rit. Rien de cette noirceur portée jusqu'à l'absurde n'efface pourtant la beauté étrange qui sourd de ces pages et du journal de Siméon, évoquant une soeur morte dans un camp, dans un monde encore moins accueillant que ce village (de fiction ?).
J'ai appris l'existence de ce livre culte à l'occasion de la mort récente de son auteur.
Et quel livre, en effet ! Sacrée ambiance, d'abord, qui rappelle les textes de Kafka. Un étranger, qui se dit écrivain, arrive dans un village sinistre, peuplé d'aubergistes crasseux, de douaniers hostiles, de petites filles grossières, de rebouteux monstrueux, où l'on ne mange que des lentilles, où l'automne dure une dizaine de mois, où l'on patauge dans l'eau boueuse, même chez soi. Seule beauté qui émerveille Siméon : cette femme, Clara, qui se lave à la nuit tombée dans une bassine. L'hostilité, la sinistrose, la bestialité sont si poussées qu'on en rit. Rien de cette noirceur portée jusqu'à l'absurde n'efface pourtant la beauté étrange qui sourd de ces pages et du journal de Siméon, évoquant une soeur morte dans un camp, dans un monde encore moins accueillant que ce village (de fiction ?).
- LouisBarthasExpert
"Pourquoi sommes-nous contraints à vivre ensemble alors que nous savons bien que c'est très difficile, que ça nous fait souffrir par nos malentendus, maldits et malvus qui empoisonnent notre quotidien ? Jamais nous ne voyons le monde des autres qui nous fascine et nous intrigue tant. Aussi, nous le pensons, nous l'imaginons, nous le créons, et puis nous l'habitons, convaincus que, pour devenir nous-mêmes, nous ne pouvons qu'être avec les autres. "
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- DinaaaExpert spécialisé
LouisBarthas a écrit:
"Pas d'existence sans épreuve, pas d'affection sans abandon, pas de lien sans déchirure, pas de société sans solitude, la vie est un champ de bataille où naissent les héros qui meurent pour que l'on vive."
Puis-je te demander ce que tu en as pensé ?
- Cédric-79Niveau 1
Je vous recommande très vivement la lecture de ce roman jeunesse lumineux qui retrace l'enfance et l'adolescence de Rudolf Noureev au cœur de la Russie, un personnage fascinant, passionné et frondeur qui va triompher de tous les obstacles imposés notamment par le régime soviétique pour devenir l'immense danseur qui marquera par la suite de son empreinte le ballet de l'Opéra de Paris.
Pour ma part, j'ai été vraiment emporté dans cette histoire et c'est avec tristesse que je l'ai achevé car j'aurais aimé passer encore de nombreuses heures avec Rudi !
- LeilEsprit éclairé
Un premier roman sublime ... sur des femmes tchèques bâtardes de génération en génération, la plume est juste sublime.
http://www.bricabook.fr/2016/06/giboulees-de-soleil-lenka-hornakova-civade/
Un concours aussi, à la fin du billet ciné "dans les forêts de Sibérie". Des places à remporter, si le coeur vous en dit.
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http://www.bricabook.fr/
- LouisBarthasExpert
Boris Cyrulnik est un merveilleux passeur, empli de générosité. Il ne tient pas de discours savants, parle simplement, sans dogmatisme, cherchant à faire le pont entre la psychanalyse et la biologie, dont il pense qu'elles se rejoindront un jour, en exposant les résultats les plus récents de la recherche scientifique. Il est lui-même neuropsychiatre, directeur d’enseignement.Dinaaa a écrit:LouisBarthas a écrit:
"Pas d'existence sans épreuve, pas d'affection sans abandon, pas de lien sans déchirure, pas de société sans solitude, la vie est un champ de bataille où naissent les héros qui meurent pour que l'on vive."
Puis-je te demander ce que tu en as pensé ?
Il débute ce livre en parlant de sa propre enfance, des héros qui lui ont permis de se construire, de se sauver, alors qu’il était orphelin, fuyant la Gestapo, et que des gens merveilleux l’ont aidé.
Alors que le monde était méchant et qu’il était seul et faible, l’affection l’a sécurisé et lui a donné la force et le plaisir d’explorer la vie. Plongé au milieu d’un réel désespérant, c’est en lisant, en rêvant et en rencontrant des héros de la littérature qu’il a pu se remettre à vivre.
Le héros est un remède contre la faiblesse naturelle des enfants, la blessure relationnelle des adultes ou l’humiliation historique d’une nation. Mais il faut se méfier de l’idole qui déclenche la passion et arrête la pensée, il existe des héros négatifs.
Cyrulnik sait prendre des exemples historiques et sociaux tout autant que décrire les états neurologiques. Il décrit l’enfance et l’adolescence, les étapes par lesquelles l’enfant doit passer afin de devenir autonome et ne plus être soumis à la pulsion.
La biologie n’est pas indépendante des stimulations du milieu. Par exemple, un enfant préverbal isolé et en carence affective ne verra pas, vers 6-8 ans, les neurones de son lobe préfrontal se développer suffisamment pour envoyer des connexions synaptiques vers le système limbique, en conséquence de quoi l’amygdale rhinencéphalique devient hypertrophiée et sensible à la moindre stimulation, ce qui va provoquer des réactions émotionnelles intenses, une colère ou une frayeur difficiles à enrayer. Mais si l’on place l’enfant dans un milieu sécure, affectueux et stimulant, une résilience est possible.
Pour les adultes restés blessés, traumatisés, Cyrulnik est un ami pour les aider à comprendre les raisons de leur souffrance.
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Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
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Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- LeilEsprit éclairé
Excellent roman jeunesse !
http://www.bricabook.fr/2016/07/la-fille-qui-navigua-autour-de-feerie-prix-imaginales-jeunesse-2016/
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http://www.bricabook.fr/
- FortunioNiveau 5
Découverte (il a pourtant énormément écrit!) de Michel Tremblay, auteur québécois! Je le recommande vivement!
- LouisBarthasExpert
"Dans l'histoire d'une vie, on n'a jamais qu'un seul problème à résoudre, celui qui donne sens à notre existence et impose un style à nos relations."
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- LouisBarthasExpert
"Il y a des gens qui ont le talent de provoquer la chance. Moi je n'en ai pas toujours eu. Ce jour-là, oui, on peut dire que j'ai eu de la chance. Mais je l'ai provoquée, je l'ai fait sourire, la chance… et elle m'a souri. Dans la vie ça n'arrive pas toujours. Mais ce jour-là, la chance m'a souri."
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- LouisBarthasExpert
"Oboedire", prêter l'oreille, l'étymologie nous rappelle qu'il n'y a pas d'obéissance sans parole ! La relation autorité-obéissance implique le langage, nécessite une demande suivie d'une réponse. Elle est toujours précédée par un appel de l'un, puis suivie d'une réponse de l'autre, sollicitation réciproque qui anticipe l'interaction elle-même. En cela le couple autorité-obéissance diffère profondément du couple pouvoir-soumission."
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