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- sociNiveau 2
Bonjour, je vais arriver à épuisement de mon CLD dans quelques mois. J'avais prévu de reprendre mon poste (si accepté) mais ma santé décline à nouveau. J'ai lu que le CLD n'était "valable" qu'une seule et unique fois dans la carrière d'un fonctionnaire. Comment faire? Repartir sur des congés ordinaires? CLM? Dois-je reprendre le travail quelques mois pour y avoir droit?
Autre question: au vu de la précarité de ma situation, ma mère me propose de venir la rejoindre... en Bretagne (je suis du 93). La mutation est illusoire, j'en ai conscience, mais que faire? Un déménagement sans accord équivaut à un abandon de poste, même si ma santé est en jeu... Y a-t-il possibilité de recours?
Merci de vos retours.
Autre question: au vu de la précarité de ma situation, ma mère me propose de venir la rejoindre... en Bretagne (je suis du 93). La mutation est illusoire, j'en ai conscience, mais que faire? Un déménagement sans accord équivaut à un abandon de poste, même si ma santé est en jeu... Y a-t-il possibilité de recours?
Merci de vos retours.
- IlonaHabitué du forum
Tout d'abord, vous avez toute mon empathie (et solidarité bretonne oblige).
Je ne connais pas la réponse à votre question, mais je vous conseille de vous rapprocher d'un syndicat pour obtenir les bonnes informations.
Je ne connais pas la réponse à votre question, mais je vous conseille de vous rapprocher d'un syndicat pour obtenir les bonnes informations.
- EdithWGrand sage
Bon conseil : je m’occupe ce genre de cas mais dans le privé uniquement (avec des spécificités type prévoyance obligatoire), rapprochez-vous d’un syndicat, tous ont des experts en protection sociale/santé.
- *Ombre*Grand sage
soci a écrit:Bonjour, je vais arriver à épuisement de mon CLD dans quelques mois. J'avais prévu de reprendre mon poste (si accepté) mais ma santé décline à nouveau. J'ai lu que le CLD n'était "valable" qu'une seule et unique fois dans la carrière d'un fonctionnaire. Comment faire? Repartir sur des congés ordinaires? CLM? Dois-je reprendre le travail quelques mois pour y avoir droit?
Autre question: au vu de la précarité de ma situation, ma mère me propose de venir la rejoindre... en Bretagne (je suis du 93). La mutation est illusoire, j'en ai conscience, mais que faire? Un déménagement sans accord équivaut à un abandon de poste, même si ma santé est en jeu... Y a-t-il possibilité de recours?
Merci de vos retours.
Bonjour, et avant tout bon courage pour faire face à toutes ces difficultés.
As-tu bénéficié des 5 années de CLD, ou est-ce seulement le premier congé qui arrive à son terme ? Sache que dans ce cas, il peut être prolongé sur avis de ton médecin traitant.
Le première chose à faire est de te rapprocher du médecin du rectorat, pour qu'il ait connaissance de ta situation et puisse saisir le conseil médical.
De toute façon, après un CLD, la réintégration n'est pas automatique. Il faut un avis médical. Ton médecin traitant doit pouvoir évaluer ta situation et déclarer s'il te juge apte ou inapte à la reprise du travail, avis qui est à transmettre à l'administration. Le conseil médical peut aussi décider de la nécessité d'une adaptation, comme un temps partiel thérapeutique ou des aménagements matériels, selon la situation.
C'est aussi le médecin du rectorat qui peut juger que ton état justifie l'attribution de points pour rejoindre un aidant. Les bonifications sont importantes mais ne permettent pas d'échapper au système des mutations. Par ailleurs, pour la rentrée prochaine, le mouvement inter est terminé. Il faudrait donc envisager une affectation à titre provisoire.
J'espère de tout coeur que tu vas aller mieux.
- sociNiveau 2
Bonjour, je vous remercie pour votre gentillesse et vos explications. J'ai utilisé mes 5 années de CLD et je m'apprêtais à reprendre le travail, mais des événements sont venus perturber ce plan et je me sens incapable aujourd'hui de me retrouver face à une classe. D'autre part, j'ai très mal vécu mes précédentes expériences au sein de l'administration (dans le cadre d'un reclassement catastrophique) et je refuse de replonger dans cet enfer (plusieurs années de mise au placard et de harcèlement moral qui m'ont poussée à l'arrêt longue maladie, puis longue durée). Le problème, c'est que j'ai fait la demande de réintégration en TPT avant de voir ma santé décliner, avec l'appui de mon psy. Tous les documents ont été envoyés et j'attends donc d'être convoquée par la commission qui statuera sur mon sort. Je suis perdue. Je me vois mal leur dire que j'ai changé d'avis, je vais perdre toute ma crédibilité, et pourtant, leur assurer que je me sens au taquet serait mentir (de toute façon, mon physique parle pour moi, pas la peine de chercher à paraître au top...). Dois-je donc parler au médecin du Rectorat en lui expliquant dans les grandes lignes ma situation (pas envie de rentrer dans des détails personnels) afin d'espérer pouvoir partir rejoindre ma mère? Je me doute qu'il ne faut pas compter sur la simple demande à l'inter, je n'ai aucune chance, je n'ai déjà même pas pu muter à l'intra, il y a plusieurs années, alors que j'étais en REP depuis 7 ans et que je demandais un collège du 93 tout à côté de chez moi. Alors, imaginez, au fin fond de la Bretagne... J'ai l'impression d'être prise au piège. Démissionner? Et entendre que c'est refusé par "nécessité de service", alors que je ne suis plus bonne à rien de toute manière. Retraite anticipée pour invalidité? Mais la procédure peut mettre jusqu'à 2 ans sans forcément aboutir... Abandon de poste, en dernier recours... Tant pis...
- menerveOracle
Bonjour
Je pense que tu mélanges plusieurs problèmes qu'il faut bien distinguer:
- la dégradation de ton état de santé ...est- ce la même pathologie ou une pathologie différente ?
- le désir de rejoindre ta mère en Bretagne. Les mutations inter étant terminées il est trop tard pour y prétendre mais peut-être que pour l'an prochain tu pourrais avoir une bonification pour raison de santé ? Je ne sais pas si cela as fonctionne pour le mouvement inter- académique.
Ensuite suivant ton âge et ton état de santé, il est peut-être possible d'obtenir une retraite pour invalidité.
Ensuite il faut garder espoir et ne pas dire " je ne suis plus bonne à rien " . Il y a des moments difficiles mais il faut garder espoir
Je rejoins les autres pour le conseil de consulter un syndicat mais tu peux aussi recontacter les services sociaux du rectorat qui pourront te guider.
Je pense que tu mélanges plusieurs problèmes qu'il faut bien distinguer:
- la dégradation de ton état de santé ...est- ce la même pathologie ou une pathologie différente ?
- le désir de rejoindre ta mère en Bretagne. Les mutations inter étant terminées il est trop tard pour y prétendre mais peut-être que pour l'an prochain tu pourrais avoir une bonification pour raison de santé ? Je ne sais pas si cela as fonctionne pour le mouvement inter- académique.
Ensuite suivant ton âge et ton état de santé, il est peut-être possible d'obtenir une retraite pour invalidité.
Ensuite il faut garder espoir et ne pas dire " je ne suis plus bonne à rien " . Il y a des moments difficiles mais il faut garder espoir
Je rejoins les autres pour le conseil de consulter un syndicat mais tu peux aussi recontacter les services sociaux du rectorat qui pourront te guider.
- PunkyNiveau 9
Bonjour,
Tu dis avoir peur de te décrédibiliser. Pourquoi ? Ce que tu expliques ici, le fait d'avoir envoyé ta demande avant un changement de santé important, n'a rien d'incompréhensible. Pourquoi ne pas le dire en étant convoqué. Peut-être n'ai je pas bien compris. En revanche, pour la Bretagne, ce qui semble une bonne idée, je n'ai pas mieux à te proposer que les syndicats. Ils savent chercher et trouver les solutions. Essaie de les contacter avant toute décision du type abandon de poste. Bon courage à toi. Je sais qu'il en faut.
Tu dis avoir peur de te décrédibiliser. Pourquoi ? Ce que tu expliques ici, le fait d'avoir envoyé ta demande avant un changement de santé important, n'a rien d'incompréhensible. Pourquoi ne pas le dire en étant convoqué. Peut-être n'ai je pas bien compris. En revanche, pour la Bretagne, ce qui semble une bonne idée, je n'ai pas mieux à te proposer que les syndicats. Ils savent chercher et trouver les solutions. Essaie de les contacter avant toute décision du type abandon de poste. Bon courage à toi. Je sais qu'il en faut.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Si ta nouvelle pathologie est différente de celle qui a nécessité un CLD tu peux demander un CLM ou un CLD avec un dossier argumenté de tes différents soignants.
La règle a changé il y a quelques années.
La règle a changé il y a quelques années.
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- sociNiveau 2
Bonsoir aux derniers "postants". J'ai 42 ans et c'est la même pathologie qui récidive... pour contacter les syndicats, ne faut-il pas être syndiqué soi-même ?
En effet, je vais être honnête lors de ma convocation, ce sera plus simple pour moi.
La retraite anticipée est une procédure longue et complexe qui n'aboutit pas forcément... mais j'y songe, bien que ça soit une solution extrême.
En effet, je vais être honnête lors de ma convocation, ce sera plus simple pour moi.
La retraite anticipée est une procédure longue et complexe qui n'aboutit pas forcément... mais j'y songe, bien que ça soit une solution extrême.
- PunkyNiveau 9
Pour ma part, j'ai demandé conseil pour une mutation avec rqth en inter, sans être syndiquée, dans un premier temps tout du moins.
La retraite anticipée me semble un chemin plus sûr que la pure et simple démission en tout cas. D'autres solutions apparaitront.
La retraite anticipée me semble un chemin plus sûr que la pure et simple démission en tout cas. D'autres solutions apparaitront.
- sociNiveau 2
Punky, je vous rejoins entièrement ! Merci pour votre optimisme, j'ai du mal à en avoir moi-même.
- PunkyNiveau 9
3 ans d'arrêt pour ma part. Alors oui je comprends et oui je suis optimiste !
- menerveOracle
J'espère que vous trouverez toutes les deux des solutions. Donnez nous des nouvelles.
- maved83Niveau 3
Bonjour, tout d'abord bon courage.
Mon épouse, PE, est dans une situation similaire. Elle a épuisé son CLD, est à mi-traitement complété par la MGEN. Elle est incapable de reprendre une activité professionnelle et on lui a expliqué qu'elle serait mise à la retraite anticipée pour invalidité après la fin de son CLD, c'est à dire en décembre 2024. Elle était syndiquée et avait sollicité de l'aide auprès de son syndicat mais personne ne pouvait lui indiquer les démarches nécessaires. Elle avait un temps voulu occuper un poste adapté mais aucune info de la part des syndicats pour savoir comment s'y prendre. Finalement, c'est par le biais de l'inspection académique du var qu'elle a eu le plus d'infos.
Mon épouse, PE, est dans une situation similaire. Elle a épuisé son CLD, est à mi-traitement complété par la MGEN. Elle est incapable de reprendre une activité professionnelle et on lui a expliqué qu'elle serait mise à la retraite anticipée pour invalidité après la fin de son CLD, c'est à dire en décembre 2024. Elle était syndiquée et avait sollicité de l'aide auprès de son syndicat mais personne ne pouvait lui indiquer les démarches nécessaires. Elle avait un temps voulu occuper un poste adapté mais aucune info de la part des syndicats pour savoir comment s'y prendre. Finalement, c'est par le biais de l'inspection académique du var qu'elle a eu le plus d'infos.
- sociNiveau 2
D'accord... pas très drôle... et quelles infos a-t-elle pu glaner auprès de l'IA?
- Clecle78Bon génie
Mon frère a été placé en retraite anticipée après 27 ans de carrière (à un ou deux ans près )et il continue à toucher son supplément MGEN.
- maved83Niveau 3
Sa gestionnaire est très réactive. Par exemple : mon épouse peut prendre sa retraite depuis pas mal d'années puisqu'elle est mère de trois enfants (ce sont mes enfants aussi ) et a effectué les 15 ans nécessaires avant 2012. Elle nous a mis en contact avec une personne de l'IA, chargée des retraites qui nous a expliqué qu'il était plus intéressant de demander sa retraite anticipée pour invalidité puisqu'il n'y aura pas de décote dans ce cas.soci a écrit:D'accord... pas très drôle... et quelles infos a-t-elle pu glaner auprès de l'IA?
- Clecle78Bon génie
Exactement. C'est le cas de mon frère.
- sociNiveau 2
Je ne suis pas très au fait de la décote : quels critères permettent d'y échapper ? Je n'ai pour ma part "que" 17 ans d'ancienneté, je ne sais pas si la retraite anticipée serait une solution judicieuse... mais elle me permettrait de déménager, et peut-être de trouver un petit travail pour compléter les quelques centaines d'euros touchés. Excusez moi, encore une question : comment toucher le supplément mgen? Faut-il faire la demande ? La mgen doit-elle être ma mutuelle ? Merci
- MathadorEmpereur
Tiré de l'art. L14:
Exception: si tu es reconnue invalide à au moins 60%, il y a un plancher à 50% du traitement (art. L30 CPCMR).
Tu resterais toutefois sujette à la proratisation: avec 17 ans de services publics, tu te retrouverais avec 17/43 de 75% du dernier traitement soit presque 30% de ce traitement. Si c'était décoté on t'aurait réduit ce montant de 25%, ce qui aurait donné un pourcentage final de 22,3%.[…]
Le coefficient de minoration n'est pas applicable aux fonctionnaires handicapés dont l'incapacité permanente est au moins égale à un taux fixé par décret ou mis à la retraite pour invalidité ainsi qu'aux fonctionnaires âgés d'au moins soixante-cinq ans qui bénéficient d'un nombre minimum de trimestres fixé par décret au titre de la majoration de durée d'assurance prévue à l'article L. 12 ter ou qui, pendant une durée et dans des conditions fixées par décret, ont apporté une aide effective à leur enfant bénéficiaire de l'élément de la prestation relevant du 1° de l'article L. 245-3 du code de l'action sociale et des familles.
[…]
Exception: si tu es reconnue invalide à au moins 60%, il y a un plancher à 50% du traitement (art. L30 CPCMR).
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- sociNiveau 2
Merci beaucoup pour les précisions apportées !
Bonne soirée à tous.
Bonne soirée à tous.
- Panta RheiExpert
Ne pas oublier que "tout" est sur le point de changer (CLM - invalidité). Il ne "manque" plus que le décret qui devrait être promulgué dans le courant de l'année 2024.
ACCORD prévoyance à partir de 2025
Accord du 23 octobre 2023
ACCORD prévoyance à partir de 2025
Accord du 23 octobre 2023
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- Clecle78Bon génie
Pour toucher ce supplément il faut être à la MGEN ou avoir une autre prévoyance. Mon frère touche environ 450 euros.
- sociNiveau 2
Oulà ! Intéressant . Ça vaut peut-être le coup d'attendre un peu... le temps que la loi soit effectivement promulguée...Panta Rhei a écrit:Ne pas oublier que "tout" est sur le point de changer (CLM - invalidité). Il ne "manque" plus que le décret qui devrait être promulgué dans le courant de l'année 2024.
ACCORD prévoyance à partir de 2025
Accord du 23 octobre 2023
- sociNiveau 2
D'accord... je suis à la mgen pour ma secu, et sur une autre mutuelle, du coup, je ne sais pas si ça marcherait pour moi... il faut que je me renseigne.Clecle78 a écrit:Pour toucher ce supplément il faut être à la MGEN ou avoir une autre prévoyance. Mon frère touche environ 450 euros.
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