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- LefterisEsprit sacré
Je ne suis pas dans ta matière, mais je vois ce que tu veux dire . Relativement jeune dans le métier, mais vieux fonctionnaire.Graisse-Boulons a écrit:DH a écrit:Alors dapres notre chef elle est dans les tuyaux, déjà finie, écrite. Pour septembre 2017 selon lui. Plus de filières plus de s, plus de es, plus de L. Un tronc commun et après, un peu comme en Angleterre, choix de matières. Des trucs transversaux, plusieurs disciplines....
Vous avez des échos? elle promet d'être
Ah ? C'est le tour des S, ES, L ? Pas au courant...il faut dire que la grosse claque qu'on nous a mis dans la G. lors de la disparition des STI au profit d'un seul bac STI2D avec des "options" m'a un peu détourné du truc...écoeuré le garçon...surtout qu'il à hérité de l' "EE" ...enfin, pas envie de détailler, ça n'a intéressé personne d'autre que les profs de STI à l'époque...simplement : toutes mes condoléances, je vais quand même vous expliquer comment ça va vous arriver : la puissance du bulldozer à la vitesse de l'éclair, de façon à prendre de vitesse vos connexions neuronales afin d'éviter toute possibilité de résistance. Un jour vous vous levez, vous allez au boulo et puis plus rien n'est plus jamais comme avant...vous vous trouvez devant des gosses mais vous ne savez plus comment faire, vous n'êtes plus l'homme ou la femme de la situation...Avertis du niveau de violence de la méthode, ce sera déjà différents pour vous...Vous m'excusez d'avance en cas de "mouvement social" (peut être que pour l'enseignement Gé les syndicats vont réagir), de ne pas participer : je suis zombifié, lobotomisé de telle sorte qu'il peut maintenant se passer n'importe quoi...pareil pour les politiques : totale continuité au changement de gouvernement, espoirs de petits "aménagements" vites anéantis après les élections (de toutes façons, les choses sont faites de manière à rendre impossible le retour en arrière comme par exemple la destruction des plateaux techniques, à ce sujet, si vous avez des effets personnel dans un tiroir de bureau, enlevez les vite !)...
Les gestionnaires et leurs alliés pédagos ont réussi à cisailler les intérêts divers, ce qui est d'ailleurs extrêmement fort dans leur grand râve d'un corps unique de la maternelle à l'université.
Le second degré n'a rien vu lors de l'attaque du premier degré (et au sein du 1er degré,certains ravis de la crèche dorment encore) ; au sein du second degré, ceux qui étaient en collège n'ont encore rien vu tant que leur poste n'était pas menacé. Certains, au lycée, n'ont pas vu qu'ils étaient pris en tenaille entre le massacre de l'université et celui plus récent du collège, ils pensaient sans doute que le lycée existait comme entité totalement indépendante, qu'ils étaient dans un îlot qu'on ne toucherait jamais.
Sancta simplictas
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Lefteris a écrit:Je ne suis pas dans ta matière, mais je vois ce que tu veux dire . Relativement jeune dans le métier, mais vieux fonctionnaire.Graisse-Boulons a écrit:DH a écrit:Alors dapres notre chef elle est dans les tuyaux, déjà finie, écrite. Pour septembre 2017 selon lui. Plus de filières plus de s, plus de es, plus de L. Un tronc commun et après, un peu comme en Angleterre, choix de matières. Des trucs transversaux, plusieurs disciplines....
Vous avez des échos? elle promet d'être
Ah ? C'est le tour des S, ES, L ? Pas au courant...il faut dire que la grosse claque qu'on nous a mis dans la G. lors de la disparition des STI au profit d'un seul bac STI2D avec des "options" m'a un peu détourné du truc...écoeuré le garçon...surtout qu'il à hérité de l' "EE" ...enfin, pas envie de détailler, ça n'a intéressé personne d'autre que les profs de STI à l'époque...simplement : toutes mes condoléances, je vais quand même vous expliquer comment ça va vous arriver : la puissance du bulldozer à la vitesse de l'éclair, de façon à prendre de vitesse vos connexions neuronales afin d'éviter toute possibilité de résistance. Un jour vous vous levez, vous allez au boulo et puis plus rien n'est plus jamais comme avant...vous vous trouvez devant des gosses mais vous ne savez plus comment faire, vous n'êtes plus l'homme ou la femme de la situation...Avertis du niveau de violence de la méthode, ce sera déjà différents pour vous...Vous m'excusez d'avance en cas de "mouvement social" (peut être que pour l'enseignement Gé les syndicats vont réagir), de ne pas participer : je suis zombifié, lobotomisé de telle sorte qu'il peut maintenant se passer n'importe quoi...pareil pour les politiques : totale continuité au changement de gouvernement, espoirs de petits "aménagements" vites anéantis après les élections (de toutes façons, les choses sont faites de manière à rendre impossible le retour en arrière comme par exemple la destruction des plateaux techniques, à ce sujet, si vous avez des effets personnel dans un tiroir de bureau, enlevez les vite !)...
Les gestionnaires et leurs alliés pédagos ont réussi à cisailler les intérêts divers, ce qui et d'ailleurs extrêment fort dans leur grand ré^ve d'un corps unique de la maternelle à l'université.
Le second degré n'a rien vu lors de l'attaque du premier degré (et au sein du 1er degré,c ertains ravis de la crèche dorment encore) ; au sein du second degré, ceux qui étaient en collège n'ont encore rien vu tant que leur poste n'était pas menacé. Certains, au lycée, n'ont pas vu qu'ils étaient pris en tenaille entre le massacre de l'université et celui plus récent du collège, ils pensaient sans doute que le lycée existait comme entité totalement indépendante, qu'ils étaient dans un îlot qu'on en toucherait jamais.
Sancta simplictas
...et bien, pas tout à fait : mes collègues et moi même attendions une réforme (et oui !) car dans nos disciplines, si on reste les deux pieds dans le même sabot on devient vite dépassé...je dirais même que nous ne sommes pas seuls : je me souviens d'un inspecteur, à mon avis très sincère, et je ne fais pas d'ironie, qui m'avais filé un de ces coup de boost...sortant de la réunion, j'étais heureux, j'avais même hâte, ce qu'il décrivait correspondait vraiment à ce qu'il fallait faire...ce fut tout le contraire sur certain points, et ceux qui étaient toujours d'actualité étaient rendus inapplicable dans le nouveau contexte (mais on l'exige quand même des enseignants, histoire de toujours les mettre un peu en défaut, ça peut servir)...ce qui signifie qu'a un moment, la "machine" avait dans son code les bonnes équations et qu'il en est sortit autre chose...je suppose qu'aujourd'hui cet inspecteur fait comme les autres : il fait remonter l'info comme quoi "tout va bien" car c'est la seule qui soit audible par sa hiérarchie, toutes autre information étant fortement toxique pour sa propre carrière...le truc dans tout ça, c'est que nous, nous y sommes pour de bon sur le terrain...
- KilmenyEmpereur
J'espère qu'ils ne toucheront pas au latin et au grec ! (Utinam....) Sauf si bien sûr ils l'ouvrent ENFIN comme option (pas comme EPI lycée transversal) AUSSI aux séries technologiques ! Les élèves de ces séries ne comprennent pas pourquoi, eux, ils n'ont pas le droit au latin et au grec !
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- fifi51Fidèle du forum
gauvain31 a écrit:-pour faire des économiesPat B a écrit:
Pourquoi cassent-ils tout ?
-pour répondre aux directives de l'OCDE et du traité de Lisbonne
-et parce qu'il faut bien masquer ces économies en faisant une grosse réorganisation et ainsi dévier l'attention du public sur autre chose
-pour supprimer la seconde (pro ) trop chère et faire une filière en deux ans. Si ça aboutit, en l'espace de 10 ans , les élèves de bac pro seront passés de 4 à 2 ans d'étude... et vu le prix d'un élève en filière pro....
Il ne faut pas chercher à mettre les directives de l'OCDE et le traité Lisbonne partout, le point 1 me parait amplement suffisant pour "justifier" une modification. D'ailleurs, il serait intéressant de savoir (si jamais cette réforme est vraiment dans les cartons), si des inspecteurs des finances ont participé aux groupes de travail de cette réforme.
- DalvaVénérable
Je te déconseille fortement de les oublier, au contraire. Sinon tu ne comprendras pourquoi on continue à tout casser alors que l'économie va mieux.fifi51 a écrit:gauvain31 a écrit:-pour faire des économiesPat B a écrit:
Pourquoi cassent-ils tout ?
-pour répondre aux directives de l'OCDE et du traité de Lisbonne
-et parce qu'il faut bien masquer ces économies en faisant une grosse réorganisation et ainsi dévier l'attention du public sur autre chose
-pour supprimer la seconde (pro ) trop chère et faire une filière en deux ans. Si ça aboutit, en l'espace de 10 ans , les élèves de bac pro seront passés de 4 à 2 ans d'étude... et vu le prix d'un élève en filière pro....
Il ne faut pas chercher à mettre les directives de l'OCDE et le traité Lisbonne partout, le point 1 me parait amplement suffisant pour "justifier" une modification. D'ailleurs, il serait intéressant de savoir (si jamais cette réforme est vraiment dans les cartons), si des inspecteurs des finances ont participé aux groupes de travail de cette réforme.
Le traité de Lisbonne conditionne TOUT ce qui se passe actuellement.
Quant aux directives OCDE, elles sont suivies à la lettre depuis au moins 2003 (et avant certainement aussi, mais je n'en ai pas souvenir), jusque dans les conseils stratégiques donnés pour éviter la rébellion des parents.
Exemple souvent repris :
Il paraîtrait que c'est sorti de son contexte et que, si on prenait l'article tout entier, on ne serait pas si choqué. (lien)« Cahier de politique économique » n° 13 publiée par l'OCDE a écrit:« Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population. »
Apparemment, nos décideurs se sont arrêtés eux aussi à ce paragraphe.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Dalva a écrit:Je te déconseille fortement de les oublier, au contraire. Sinon tu ne comprendras pourquoi on continue à tout casser alors que l'économie va mieux.fifi51 a écrit:gauvain31 a écrit:-pour faire des économiesPat B a écrit:
Pourquoi cassent-ils tout ?
-pour répondre aux directives de l'OCDE et du traité de Lisbonne
-et parce qu'il faut bien masquer ces économies en faisant une grosse réorganisation et ainsi dévier l'attention du public sur autre chose
-pour supprimer la seconde (pro ) trop chère et faire une filière en deux ans. Si ça aboutit, en l'espace de 10 ans , les élèves de bac pro seront passés de 4 à 2 ans d'étude... et vu le prix d'un élève en filière pro....
Il ne faut pas chercher à mettre les directives de l'OCDE et le traité Lisbonne partout, le point 1 me parait amplement suffisant pour "justifier" une modification. D'ailleurs, il serait intéressant de savoir (si jamais cette réforme est vraiment dans les cartons), si des inspecteurs des finances ont participé aux groupes de travail de cette réforme.
Le traité de Lisbonne conditionne TOUT ce qui se passe actuellement.
Quant aux directives OCDE, elles sont suivies à la lettre depuis au moins 2003 (et avant certainement aussi, mais je n'en ai pas souvenir), jusque dans les conseils stratégiques donnés pour éviter la rébellion des parents.
Exemple souvent repris :Il paraîtrait que c'est sorti de son contexte et que, si on prenait l'article tout entier, on ne serait pas si choqué. (lien)« Cahier de politique économique » n° 13 publiée par l'OCDE a écrit:« Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population. »
Apparemment, nos décideurs se sont arrêtés eux aussi à ce paragraphe.
hihihihi...oui, à partir du moment ou ça circule sur les forums, c'est sorti de son contexte !
- JPhMMDemi-dieu
Merci.Dalva a écrit:Je te déconseille fortement de les oublier, au contraire. Sinon tu ne comprendras pourquoi on continue à tout casser alors que l'économie va mieux.fifi51 a écrit:gauvain31 a écrit:-pour faire des économiesPat B a écrit:
Pourquoi cassent-ils tout ?
-pour répondre aux directives de l'OCDE et du traité de Lisbonne
-et parce qu'il faut bien masquer ces économies en faisant une grosse réorganisation et ainsi dévier l'attention du public sur autre chose
-pour supprimer la seconde (pro ) trop chère et faire une filière en deux ans. Si ça aboutit, en l'espace de 10 ans , les élèves de bac pro seront passés de 4 à 2 ans d'étude... et vu le prix d'un élève en filière pro....
Il ne faut pas chercher à mettre les directives de l'OCDE et le traité Lisbonne partout, le point 1 me parait amplement suffisant pour "justifier" une modification. D'ailleurs, il serait intéressant de savoir (si jamais cette réforme est vraiment dans les cartons), si des inspecteurs des finances ont participé aux groupes de travail de cette réforme.
Le traité de Lisbonne conditionne TOUT ce qui se passe actuellement.
Quant aux directives OCDE, elles sont suivies à la lettre depuis au moins 2003 (et avant certainement aussi, mais je n'en ai pas souvenir), jusque dans les conseils stratégiques donnés pour éviter la rébellion des parents.
Exemple souvent repris :Il paraîtrait que c'est sorti de son contexte et que, si on prenait l'article tout entier, on ne serait pas si choqué. (lien)« Cahier de politique économique » n° 13 publiée par l'OCDE a écrit:« Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population. »
Apparemment, nos décideurs se sont arrêtés eux aussi à ce paragraphe.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- laMissSage
Moi ça m'a quand même choquée, ainsi que d'autres passages qui concernent plus généralement le "CommentFairePasserDesRéformes".Dalva a écrit:Il paraîtrait que c'est sorti de son contexte et que, si on prenait l'article tout entier, on ne serait pas si choqué.« Cahier de politique économique » n° 13 publiée par l'OCDE a écrit:« Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population. »
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- gnafron2004Grand sage
Kilmeny a écrit:J'espère qu'ils ne toucheront pas au latin et au grec ! (Utinam....) Sauf si bien sûr ils l'ouvrent ENFIN comme option (pas comme EPI lycée transversal) AUSSI aux séries technologiques ! Les élèves de ces séries ne comprennent pas pourquoi, eux, ils n'ont pas le droit au latin et au grec !
C'est du second degré? :shock:
- KilmenyEmpereur
Qu'est-ce qui serait du second degré ?
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- CathEnchanteur
... Qui pourra continuer le latin en 2de alors qu'il n'en aura pas fait au collège...
- KilmenyEmpereur
Tous les ans, on a des élèves qui commencent en seconde, ce ne sera pas nouveau et puis le latin est conservé en EC dans nos collèges de secteur. (même s'ils ont perdu des heures , il y aura encore des latinistes)
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- CathEnchanteur
Si on veut être pessimiste (ou clairvoyant) on peut penser qu'il n'existera plus que des classes de latin "de continuité"...
- KilmenyEmpereur
De continuité : c'est-à-dire ?
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- CathEnchanteur
Actuellement, seuls les élèves qui ont fait allemand à l'école primaire pourront faire bilangue en 6ème. Tant pis pour les autres.
Pour le latin, tu comprends que ça n'est pas du tout ce que je souhaite, bien évidemment. Mais la malveillance n'es pas de limites, il faut s'y préparer.
Pour le latin, tu comprends que ça n'est pas du tout ce que je souhaite, bien évidemment. Mais la malveillance n'es pas de limites, il faut s'y préparer.
- IlseÉrudit
Kilmeny a écrit:Tous les ans, on a des élèves qui commencent en seconde, ce ne sera pas nouveau et puis le latin est conservé en EC dans nos collèges de secteur. (même s'ils ont perdu des heures , il y aura encore des latinistes)
A la réunion de présentation du lycée pour les 3ème, il nous a été dit que le latin était uniquement pour ceux qui en faisaient déjà au collège (pas de débutants).
- KilmenyEmpereur
Ilse a écrit:Kilmeny a écrit:Tous les ans, on a des élèves qui commencent en seconde, ce ne sera pas nouveau et puis le latin est conservé en EC dans nos collèges de secteur. (même s'ils ont perdu des heures , il y aura encore des latinistes)
A la réunion de présentation du lycée pour les 3ème, il nous a été dit que le latin était uniquement pour ceux qui en faisaient déjà au collège (pas de débutants).
C'est un choix de l'établissement qui est très différent du choix de mon établissement et de tous les lycées que je connais et qui acceptent les débutants sans aucun problème. A vrai dire, c'est la première fois que j'entends dire qu'un lycée refuse les débutants.
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- IlseÉrudit
Et un lycée de la ville a supprimé l'EE latin cette année...
- gnafron2004Grand sage
Kilmeny a écrit:Qu'est-ce qui serait du second degré ?
De penser que le latin sera encouragé d'une manière ou d'une autre au lycée après avoir été anéanti au collège... je te trouve drôlement optimiste si ce n'est pas du second degré!
- gauvain31Empereur
Et bien ils vont faire un super module "langues de l'Antiquité" ... pour les grand lycées hein, pas pour ceux de Normandie
- OlympiasProphète
Regardez les noms des auteurs des commentaires sous l'article de Luc Cedelle ...JPhMM a écrit:Merci.Dalva a écrit:Je te déconseille fortement de les oublier, au contraire. Sinon tu ne comprendras pourquoi on continue à tout casser alors que l'économie va mieux.fifi51 a écrit:gauvain31 a écrit:
-pour faire des économies
-pour répondre aux directives de l'OCDE et du traité de Lisbonne
-et parce qu'il faut bien masquer ces économies en faisant une grosse réorganisation et ainsi dévier l'attention du public sur autre chose
-pour supprimer la seconde (pro ) trop chère et faire une filière en deux ans. Si ça aboutit, en l'espace de 10 ans , les élèves de bac pro seront passés de 4 à 2 ans d'étude... et vu le prix d'un élève en filière pro....
Il ne faut pas chercher à mettre les directives de l'OCDE et le traité Lisbonne partout, le point 1 me parait amplement suffisant pour "justifier" une modification. D'ailleurs, il serait intéressant de savoir (si jamais cette réforme est vraiment dans les cartons), si des inspecteurs des finances ont participé aux groupes de travail de cette réforme.
Le traité de Lisbonne conditionne TOUT ce qui se passe actuellement.
Quant aux directives OCDE, elles sont suivies à la lettre depuis au moins 2003 (et avant certainement aussi, mais je n'en ai pas souvenir), jusque dans les conseils stratégiques donnés pour éviter la rébellion des parents.
Exemple souvent repris :Il paraîtrait que c'est sorti de son contexte et que, si on prenait l'article tout entier, on ne serait pas si choqué. (lien)« Cahier de politique économique » n° 13 publiée par l'OCDE a écrit:« Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population. »
Apparemment, nos décideurs se sont arrêtés eux aussi à ce paragraphe.
- Presse-puréeGrand sage
gauvain31 a écrit:Après quand on lit le rapport, on aura pas forcément de suite un enseignement modulaire:M. Emeric BRÉHIER, Député. a écrit: Proposition n°6 En attendant de mettre en place un enseignement modulaire, reconstituer une véritable série scientifique à destination des élèves se préparant à des études et une carrière scientifiques, afin d’enrayer la baisse du niveau en mathématiques dans le supérieur et le déficit de recrutement de scientifiques et des chercheurs.
Alors, ce sera modulaire, sauf pour les vraies études sérieuses, les études scientifiques. Les sciences humaines, la littérature sont des saloperies qui coûtent cher. Il faut les éradiquer. Donc le "modulaire", ce sera juste pour eux.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- gauvain31Empereur
Presse-Purée a écrit:Alors, ce sera modulaire, sauf pour les vraies études sérieuses, les études scientifiques. Les sciences humaines, la littérature sont des saloperies qui coûtent cher. Il faut les éradiquer. Donc le "modulaire", ce sera juste pour eux.
Malheureusement il y a des risques Presse-Purée: il n'y a qu'à voir comment on a enlevé les sciences humaines et sociales au Japon :
http://www.lemonde.fr/universites/article/2015/09/17/japon-vingt-six-universites-comptent-fermer-leurs-facultes-de-sciences-humaines-et-sociales_4760695_4468207.html
La littérature n'est pas considérée comme une discipline rentable (ou utile pour l'entreprise) par les néolibéraux de Bruxelles. On est dans un mouvement de fond à l'échelle mondiale ou seul l'utilitaire est considéré
- billet62Niveau 4
euh..
petite question :
et pour la filière E.S ?
quand je vois comment cela se passe en seconde aujourdh'ui....j'ai des craintes ..Maintenant les élèves de seconde prennent l'option SES en seconde comme une cour de récréation.....ou alors c'est moi qui d'un coup ne suis plus dans le coup avec mes cours magistraux et mes exercices?
petite question :
et pour la filière E.S ?
quand je vois comment cela se passe en seconde aujourdh'ui....j'ai des craintes ..Maintenant les élèves de seconde prennent l'option SES en seconde comme une cour de récréation.....ou alors c'est moi qui d'un coup ne suis plus dans le coup avec mes cours magistraux et mes exercices?
- gauvain31Empereur
Ce n'est pas ça billet 62; c'est juste que ton faible horaire (1h30) comme en SVT fait que les élèves se disent intérieurement: très faible horaire + on n'a pas le choix + c'est nouveau = matière pas importante.
Depuis la réforme de 2010, je ressens aussi ce côté "j'en ai rien à foutre de ta matière elle n'est pas importante vu le faible horaire qu'on lui donne"
Depuis la réforme de 2010, je ressens aussi ce côté "j'en ai rien à foutre de ta matière elle n'est pas importante vu le faible horaire qu'on lui donne"
- che35Niveau 7
gauvain31 a écrit:Ce n'est pas ça billet 62; c'est juste que ton faible horaire (1h30) comme en SVT fait que les élèves se disent intérieurement: très faible horaire + on n'a pas le choix + c'est nouveau = matière pas importante.
Depuis la réforme de 2010, je ressens aussi ce côté "j'en ai rien à foutre de ta matière elle n'est pas importante vu le faible horaire qu'on lui donne"
Il y a aussi cette façon de voir. En PC les élèves ont 3h
Edit en 2nde c'est 3h élève en PC
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