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- InvitéSnNiveau 6
Rabelais a écrit:
Même sentiment
Mêmes soirées à se dire qu'un 35 heures mais tous ses WE, peu de vacances mais toutes ses vacances serait peut être mieux.
Moi aussi, j'aimerais bien bosser que trente-cinq heures par semaine.
- GreenCpeNiveau 6
ça m'arrive quelque fois, hélas mais c'est surtout quand je suis épuisée.
- InvitéInvité
J'ai presque tous les mois de grosses crises de ras-le-bol général liées au métier...je redoute de plus en plus la rentrée prochaine avec cette réforme que j'abhorre et que j'assimile aux prémisses d'une dictature soft, mais...tant qu'il y aura un juste, ne serait-ce qu'un seul élève ému par la découverte de Rimbaud, je continuerai...pour lui.
Amen!
Amen!
- CarmenLRNeoprof expérimenté
C'est sans doute un leurre, notamment si vous vous désséchez comme des plantes sans eau sans latin ni grec ni votre matière chérie (et nous sommes nombreux dans ce cas).Je trouve que le témoignage de sophiette74 sur le fil sur les IRA est parlant et alarmant... On peut périr d'ennui dans d'autres méties, se languir des élèves et de sa discipline, et trouver que des collègues de bureau aux dents langues sont bien pires que tel ou tel CDE... Bref, les ailleurs ne sont, semble-t-il, pas si plaisants qu'on croit... Essayez de vous y projeter... Ca fait froid dans le dos, non ?Rabelais a écrit:Même sentimentJPhMM a écrit:C'est le parfum acide de la fin de l'année scolaire, ça, très chère.AsarteLilith a écrit:Tout est dans le titre !
Peut-on perdre la foi dans ses propres cours de LC alors qu'on est prof LC et qu'on adore faire ça, qu'on a adoré ses années d'études et que pourtant, cette année, c'est le cours qu'on aime moins ? Est-on mauvais prof parce qu'on préfère consacrer plus de temps à préparer pour des 3e faibles voire très faibles, qu'à ses cours de latin, alors qu'on sait que c'est important, surtout dans le contexte de la réforme ? Peut-on aimer son métier et souhaiter que l'année se finisse vite ? Peut-on aimer ce métier et se dire que ce niveau, cette année, nous saoûle ? Peut-on aimer son métier et se dire que peut-être, ailleurs, des gens rentrent sans copies à corriger et qu'on les envie un peu tout de même ?
Ça nous arrive à tous. Je crois que tous les ans autour de mi-mai, je me sens dans cet état.
Mêmes soirées à se dire qu'un 35 heures mais tous ses WE, peu de vacances mais toutes ses vacances serait peut être mieux.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
On peut la perdre au point de se demander si on l'a eu un jour. Je vous rejoins dans l'envie d'un métier qui serait terminé une fois rentré à la maison. Je doute néanmoins que la fin de l'année soit l'explication à ce "spleen". Comme écrit plus haut, le mépris de notre employeur à notre égard, celui de certains parents, les conversations de SDP, les propos ou les réactions de certains élèves face à une consigne de lecture (je leur dis :"n'ayez pas peur, lire ça fait pas mal !"), les boucheries et vilénies entendues à la radio ont de quoi nous mettre le moral à zéro. On peut avoir des raisons de se sentir mal à l'aise face à 25 ou 30 mômes à qui on veut transmettre ce qui nous a fait jubiler à leur âge et qui carburent à la TNT et à Facebook.
- gauvain31Empereur
AsartheLilith a écrit:Peut-on perdre la foi dans ses propres cours de LC alors qu'on est prof LC et qu'on adore faire ça, qu'on a adoré ses années d'études et que pourtant, cette année, c'est le cours qu'on aime moins ? Est-on mauvais prof parce qu'on préfère consacrer plus de temps à préparer pour des 3e faibles voire très faibles, qu'à ses cours de latin, alors qu'on sait que c'est important, surtout dans le contexte de la réforme ? Peut-on aimer son métier et souhaiter que l'année se finisse vite ? Peut-on aimer ce métier et se dire que ce niveau, cette année, nous saoûle ? Peut-on aimer son métier et se dire que peut-être, ailleurs, des gens rentrent sans copies à corriger et qu'on les envie un peu tout de même ?
Il y a le métier... et ce qu'il y a autour. Je sais que je ne perdrai jamais la foi pour enseigner, pour transmettre. Il y a ce qui dépend de toi, et ce qui ne dépend pas de toi. Quand j'ai des élèves de seconde qui plafonnent à 4 de moyenne parce qu'au fond leur place n’est pas d'être là, je ne culpabilise pas. Je ferai de mon mieux pour les accompagner en leur transmettant le maximum de méthodes différentes. Et si avec ses méthodes, ils n'y arrivent pas, je ne vais pas culpabiliser car je sais qu'ils sont victimes, comme de nombreux autres, de décisions politiques hasardeuses au mépris du bon sens, et ce depuis plus de 30 ans. (plus évidemment une part de responsabilité des parents et du CDE qui a fait passer l'élève... et de l'élève lui-même)
Tu dois réussir à te dire dans ta tête " Je sais ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire". Si l'élève plonge, ben tant pis. Car il peut plonger pour des raisons qui n'ont rien à voir avec un mauvais enseignement. Un élève est le fruit d'une interaction et d'une opposition entre l e milieux scolaire, le milieu social, le milieu familial, le milieu de la classe où il se trouve. Trop de paramètres à prendre en compte
Cela ne m'empêche pas de dormir, non par indifférence, ou par dégoût, ou par résignation ou par mépris, mais parce que tu sais que tu as fait tout ton possible. Il faut arrêter de culpabiliser
J'ai travaillé en ITEP. J'étais tenu de participer au conseil réunissant : psychiatre, psychologue, psychomotricien, assistant social. On sait TOUT de l'élève et de pourquoi il est dans cette situation de souffrance. Chaque élève a une histoire unique. Quand tu vois que l'élève a une situation familiale qui s'améliore et qu'en même temps il progresse. Quelle est la part de ta pédagogie et quelle est la part de sa situation personnelle dans l'amélioration des résultats? Même questionnement pour l'élève qui s'effondre: c'est parfois très difficile à répondre à cette question
Je peux te dire que mon séjour en ITEP m'a permis de prendre beaucoup de recul et d'humilité : c'est pour cela que je ne perds pas la foi en mon métier, (tout en me remettant en question chaque année) ; mais par contre, je n'ai plus la foi en la capacité à nos politiques d' améliorer les choses, je n'ai plus foi dans les décisions politiques prises (depuis un moment déjà).
Que faire alors? Pour un seul mot qui a été évoqué plus haut : le pragmatisme. Je me fiche de ce que me disent les IPR (à 99%) qui récitent ce que l'on leur demande de réciter à savoir, la politique éducative du moment. Le monde l'EN est un monde de faux-semblant... tous les niveaux
Il m'est arrivé une seule fois ('il y a 10 ans) d'être dans une classe de 3ème où seuls 5 élèves sur 23 travaillaient (mélange de fainéantise, d'élèves drogués au cannabis en classe avec les dealers en sus...).
Après avoir tout tenté pendant deux trimestres, j'ai décidé de travailler que pour les 5 élèves; les autres élèves s'en sont aperçus et on fait la gueule. Aucune culpabilité. A la fin, j'étais content d'avoir amené mes 5 élèves à un niveau satisfaisant.
Le terme de foi me dérange un peu ; certes notre métier est parfois un sacerdoce, mais la foi peut amener, si l'on n'y prend pas garde, à la cécité. Il faut surtout garder les yeux grands ouverts. Ce n'est pas tous les jours facile
- AsarteLilithBon génie
Oui, je savais que ce terme poserait problème, mais "vocation" me dérange tout autant..; j'ai donc pris ce qui me semblait le moins pire..
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- gauvain31Empereur
Je comprends AsartheLilith , mais perdre un jour cette "vocation " suppose à se demander pourquoi, au plus profond de soi, a-t-on voulu faire enseignant
- olocNiveau 6
snitch a écrit:Rabelais a écrit:
Même sentiment
Mêmes soirées à se dire qu'un 35 heures mais tous ses WE, peu de vacances mais toutes ses vacances serait peut être mieux.
Moi aussi, j'aimerais bien bosser que trente-cinq heures par semaine.
Pesez bien tout
- LefterisEsprit sacré
Staurophobe !Carnyx a écrit:Croizophobe !JPhMM a écrit:Dit celui qui a un porteur de croix pour avatar.Carnyx a écrit:On peut perdre la foi dans son métier mais pas dans la Réforme !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Thalia de GMédiateur
Par égard envers AsarteLilith, ne faites pas dévier le fil.
Merci.
Merci.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- LefterisEsprit sacré
CarmenLR a écrit:C'est sans doute un leurre, notamment si vous vous désséchez comme des plantes sans eau sans latin ni grec ni votre matière chérie (et nous sommes nombreux dans ce cas).Je trouve que le témoignage de sophiette74 sur le fil sur les IRA est parlant et alarmant... On peut périr d'ennui dans d'autres méties, se languir des élèves et de sa discipline, et trouver que des collègues de bureau aux dents langues sont bien pires que tel ou tel CDE... Bref, les ailleurs ne sont, semble-t-il, pas si plaisants qu'on croit... Essayez de vous y projeter... Ca fait froid dans le dos, non ?Rabelais a écrit:Même sentiment
Mêmes soirées à se dire qu'un 35 heures mais tous ses WE, peu de vacances mais toutes ses vacances serait peut être mieux.
Pas un leurre complet, mais il faut faire attention en effet. J'avais un métier (ou plutôt des métiers, vu la variété de s postes) intéressant, mais l'ambiance, le "management" étaient devenus intenables, au point que j'ai vécu une merdre inextricable à cause du syndicalisme. Je gagnais nettement plus, je ne bossais pas forcément plus en quantité, mais j'étais quand même plus disponible, le soir notamment. Là j'ai un métier de peu d'intérêt, tendant vers le néant avec la réforme, la disparition de mes matières, mais je peux le purger de tout l''extra-pro , malgré la pression environnante, et je vis plus détaché (hormis le combat contre ce qui se passe, mais c'est une autre histoire). Il faut reconnaître à l'EN que (pour l'instant) le système des concours totalement anonyme (même à l'oral, ce qui n'est pas le cas partout) et le système de points permettent de dépendre essentiellement de soi, ce qui n'est pas le cas partout.
Bref, ce qui me va , ce n'est pas le boulot, totalement dégradé, ce sont les moyens de vie qu'il m'apporte.
Pas hyper satisfaisant j'en conviens, mais à l'heure actuelle... si je trouve autre chose je prends, je cherche , mais c'est mal barré (âge,indice de traitement ...) .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- trompettemarineMonarque
AsarteLilith a écrit:Tout est dans le titre !
Peut-on perdre la foi dans ses propres cours de LC alors qu'on est prof LC et qu'on adore faire ça, qu'on a adoré ses années d'études et que pourtant, cette année, c'est le cours qu'on aime moins ? Est-on mauvais prof parce qu'on préfère consacrer plus de temps à préparer pour des 3e faibles voire très faibles, qu'à ses cours de latin, alors qu'on sait que c'est important, surtout dans le contexte de la réforme ? Peut-on aimer son métier et souhaiter que l'année se finisse vite ? Peut-on aimer ce métier et se dire que ce niveau, cette année, nous saoûle ? Peut-on aimer son métier et se dire que peut-être, ailleurs, des gens rentrent sans copies à corriger et qu'on les envie un peu tout de même ?
L'enjeu est ailleurs, vital ! C'est ce qui permet de tenir !
Lis le livre de Judet de La Combe. Il te fera du bien.
Si nous disparaissons, nous resterons par d'autres voies en attendant une nouvelle renaissance (au sens humaniste du terme)...
Nous sommes en train de vivre le : "Toutes les civilisations sont mortelles" de Valery.
Mais nous sommes les derniers vecteurs du savoir. Nous devons le transmettre en attendant les jours meilleurs et un véritable réveil de la connaissance.
C'est devoir moral !
Notre société fait du savoir un savoir mort : nous sommes la preuve que le savoir est vivant et nécessaire, indispensable.
Nous sommes les passeurs résistants. Nous devrons tenir, l'enseigner à nos propres enfants s'il n'y a plus qu'eux, jusqu'à ce qu'un jour enfin...
Et enfin, viendra le jour béni ou tout le "reste ne sera que littérature" et que l'humain sera au centre de notre société, c'est notre dernier espoir.
Résistons !
Parce qu'être un homme de culture, c'est être un homme, et donc un homme moderne.
- jésusFidèle du forum
J'ai envie de dire que l'herbe peut être plus verte ailleurs si on donne les moyens de faire d'une de ses passions ou centre d'intérêt un métier.
Partir de l'EN pour en partir et faire un travail administratif qu'on n'a pas vraiment choisi, c'est se risquer à la comparaison avec le métier d'enseignent et s'ennuyer.
Après la vraie question est : qu'est-ce que je peux raisonnablement espérer faire avec mon cursus, bagage en terme de métier?
Beaucoup mettent sur un piédestal les métiers liés à la culture, qui comme n'importe quels métiers doit se passer dans des conditions dignes. Bref, pour moi, c'est aussi ce que je peux faire avec mon bagage pour vivre dans un pays où on cloisonne beaucoup les métiers, les filières. ( je me la joue pas, ni ne fanfaronne parce que ça paye mal et il y a beaucoup de précarité)
Quitter l'EN pour le SMIC plus epsilon, ça ne vaut pas le coup. Moi, je rêve d'avoir une paye d'agrégé...et je garde les concours dans le coin de la tête ( un grand coin) Tant qu'un poste en A ou A+ ou un poste de cadre dans une asso, entreprise à salaire avoisinant, ne prenez pas de risque inutile. Garder l'esprit ouvert sur d'autres domaines pro, trouver la bonne formation, le bon concours, sortez du train-train et demandez-vous à quoi pourrait servir vos compétences.
Partir de l'EN pour en partir et faire un travail administratif qu'on n'a pas vraiment choisi, c'est se risquer à la comparaison avec le métier d'enseignent et s'ennuyer.
Après la vraie question est : qu'est-ce que je peux raisonnablement espérer faire avec mon cursus, bagage en terme de métier?
Beaucoup mettent sur un piédestal les métiers liés à la culture, qui comme n'importe quels métiers doit se passer dans des conditions dignes. Bref, pour moi, c'est aussi ce que je peux faire avec mon bagage pour vivre dans un pays où on cloisonne beaucoup les métiers, les filières. ( je me la joue pas, ni ne fanfaronne parce que ça paye mal et il y a beaucoup de précarité)
Quitter l'EN pour le SMIC plus epsilon, ça ne vaut pas le coup. Moi, je rêve d'avoir une paye d'agrégé...et je garde les concours dans le coin de la tête ( un grand coin) Tant qu'un poste en A ou A+ ou un poste de cadre dans une asso, entreprise à salaire avoisinant, ne prenez pas de risque inutile. Garder l'esprit ouvert sur d'autres domaines pro, trouver la bonne formation, le bon concours, sortez du train-train et demandez-vous à quoi pourrait servir vos compétences.
- V.MarchaisEmpereur
Décalage-C a écrit:Faut-il avoir la foi pour exercer un métier ?
Le mot foi est peut-être mal choisi, mais personnellement, je le lis comme synonyme de sens.
Et cela me donne envie de renverser la question : peut-on exercer un métier qui s'est vidé de son sens ?
C'est ce sentiment de perte de sens que j'éprouve depuis cette réforme cynique, mensongère, ravageuse et brutale et cela ébranle profondément.
- Reine MargotDemi-dieu
snitch a écrit:Rabelais a écrit:
Même sentiment
Mêmes soirées à se dire qu'un 35 heures mais tous ses WE, peu de vacances mais toutes ses vacances serait peut être mieux.
Moi aussi, j'aimerais bien bosser que trente-cinq heures par semaine.
C'est mon cas (enfin, 38 heures plutôt) et je confirme, ça change la vie!
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Mrs HobieGrand sage
Je suis à temps partiel, mais quand arrive cette période de l'année, je suis tous les ans dans le même état (de pire en pire j'ai l'impression ...). Marre des copies (pourtant je ne donne pas assez de DM ...) marre de passer mes dimanches à bosser ... marre de certains côtés du système (comment ça je ne digère pas d'avoir raté le changement d'échelon à 0,3 point, et ma CDE coincée sur ma note car justement pas changée d'échelon ?) Bref ...
Et en faisant du rangement sur mon DD, je retrouve ça régulièrement, et c'est exactement ça ...
Bref, c'est la fatigue du mois de mai, ah le joli mois de mai !!!
Et en faisant du rangement sur mon DD, je retrouve ça régulièrement, et c'est exactement ça ...
Bref, c'est la fatigue du mois de mai, ah le joli mois de mai !!!
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- LefterisEsprit sacré
Assez d'accord avec ça. Quand on est dans la précarité, la crainte du lendemain, on vit très mal, il ne faut pas lâcher la proie pour l'ombre. Si l'on doit travailler beaucoup, et que le métier est sans intérêt, voire un repoussoir, on est tout aussi malheureux, parce qu'on a l'impression de perdre sa vie.jésus a écrit:J'ai envie de dire que l'herbe peut être plus verte ailleurs si on donne les moyens de faire d'une de ses passions ou centre d'intérêt un métier.
Partir de l'EN pour en partir et faire un travail administratif qu'on n'a pas vraiment choisi, c'est se risquer à la comparaison avec le métier d'enseignent et s'ennuyer.
Après la vraie question est : qu'est-ce que je peux raisonnablement espérer faire avec mon cursus, bagage en terme de métier?
Beaucoup mettent sur un piédestal les métiers liés à la culture, qui comme n'importe quels métiers doit se passer dans des conditions dignes. Bref, pour moi, c'est aussi ce que je peux faire avec mon bagage pour vivre dans un pays où on cloisonne beaucoup les métiers, les filières. ( je me la joue pas, ni ne fanfaronne parce que ça paye mal et il y a beaucoup de précarité)
Quitter l'EN pour le SMIC plus epsilon, ça ne vaut pas le coup. Moi, je rêve d'avoir une paye d'agrégé...et je garde les concours dans le coin de la tête ( un grand coin) Tant qu'un poste en A ou A+ ou un poste de cadre dans une asso, entreprise à salaire avoisinant, ne prenez pas de risque inutile. Garder l'esprit ouvert sur d'autres domaines pro, trouver la bonne formation, le bon concours, sortez du train-train et demandez-vous à quoi pourrait servir vos compétences.
Ceux qui sont assez jeunes peuvent préparer ça sur le moyen ou le long terme. Les plus anciens doivent chercher une équivalence (mais pas facile, passé la date fraîcheur...) .
Si l'on doit vraiment s'ennuyer dans le boulot, autant en faire le moins possible, s'alléger, en évitant du même coup tout ce qui heurte nos valeurs. En tant qu'enseignant, on peut mener une sorte de grève permanente qui ne dit pas son nom, en ne prenant aucune heure sup, en n'étant pas PP, en ne faisant aucun projet, en séchant les réunions dès que c'est possible...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- jésusFidèle du forum
Je confirme , une vie quand on est au chômage , quand une fin de droit arrive ou quand la paye n'est pas mirobolante parce qu'on a un temps partiel plus subi qu'autre chose, c'est une vie amoindrie ou recroquevillée... ( ça fait des mois que je n'ai pas de vie sociale par manque d'argent, de temps, par éloignement de mes amis à cause du travail) .
Franchement, avoir une bonne paye et tout ses week-ends ( sur le papier, un prof a la possibilité d'organiser son temps hors des cours et des réunions comme il veut et peut prendre ses week-ends, là moi j'ai 2 week-end sur les 6 prochains mois, hein).
Là, j'ai envie d'avoir un travail plus structuré, avec des week-ends et des meilleurs payes...point. A un moment, faut avoir la possibilité de faire sa vie, construire une vie familiale etc...
Des travails vide de sens, il y en a partout, il faut savoir les éviter ( ce qui devient un luxe) et le vrai enjeu d'une vie professionnelle, c'est se battre pour trouver un poste qui offre du sens ou au pire un poste qui offre assez de liberté pour avoir une vie avec du sens hors de son métier. Là, encore , question existentielle, est-ce qu'une vie personnelle même épanouie est capable de vous offrir la possibilité d'accomplir des choses, toutes les choses que vous souhaitez faire dans la vie? Si vous avez des passions ( la science, l'histoire, l'art, la politique, l'environnement que sais-je...) faire des démarches, sorties privées etc ne peut très bien ne pas suffire à vous satisfaire...
On vous dira que vous êtes un éternel insatisfait, etc...Qu'il faut se satisfaire de sa petite vie, sa vie perso...
Sauf que je pense que c'est ce qui fait l'enjeu de la vie, trouver assez de liberté et assez d'équilibre pour tenter de vivre en accord avec soi. Si on essaye pas, et si on a un soupçon de ressort et de passion dans la vie, on se heurte à la crise existentielle, au burn out juste après avoir découvert la médiocrité de sa vie.
Je rajouterais une question importante : il faut faire la distinction entre la pression sociale et ce que vous, vous pouvez supporter ou non. l'important est d'être bien dans ses baskets. Parce que si on vous regarde de travers parce que vous n'avez pas ceci ou cela à tel âge, j'allais dire "fuyez ceux qui vous disent ça"
Franchement, avoir une bonne paye et tout ses week-ends ( sur le papier, un prof a la possibilité d'organiser son temps hors des cours et des réunions comme il veut et peut prendre ses week-ends, là moi j'ai 2 week-end sur les 6 prochains mois, hein).
Là, j'ai envie d'avoir un travail plus structuré, avec des week-ends et des meilleurs payes...point. A un moment, faut avoir la possibilité de faire sa vie, construire une vie familiale etc...
Des travails vide de sens, il y en a partout, il faut savoir les éviter ( ce qui devient un luxe) et le vrai enjeu d'une vie professionnelle, c'est se battre pour trouver un poste qui offre du sens ou au pire un poste qui offre assez de liberté pour avoir une vie avec du sens hors de son métier. Là, encore , question existentielle, est-ce qu'une vie personnelle même épanouie est capable de vous offrir la possibilité d'accomplir des choses, toutes les choses que vous souhaitez faire dans la vie? Si vous avez des passions ( la science, l'histoire, l'art, la politique, l'environnement que sais-je...) faire des démarches, sorties privées etc ne peut très bien ne pas suffire à vous satisfaire...
On vous dira que vous êtes un éternel insatisfait, etc...Qu'il faut se satisfaire de sa petite vie, sa vie perso...
Sauf que je pense que c'est ce qui fait l'enjeu de la vie, trouver assez de liberté et assez d'équilibre pour tenter de vivre en accord avec soi. Si on essaye pas, et si on a un soupçon de ressort et de passion dans la vie, on se heurte à la crise existentielle, au burn out juste après avoir découvert la médiocrité de sa vie.
Je rajouterais une question importante : il faut faire la distinction entre la pression sociale et ce que vous, vous pouvez supporter ou non. l'important est d'être bien dans ses baskets. Parce que si on vous regarde de travers parce que vous n'avez pas ceci ou cela à tel âge, j'allais dire "fuyez ceux qui vous disent ça"
- gauvain31Empereur
Lefteris a écrit:Assez d'accord avec ça. Quand on est dans la précarité, la crainte du lendemain, on vit très mal, il ne faut pas lâcher la proie pour l'ombre. Si l'on doit travailler beaucoup, et que le métier est sans intérêt, voire un repoussoir, on est tout aussi malheureux, parce qu'on a l'impression de perdre sa vie.jésus a écrit:J'ai envie de dire que l'herbe peut être plus verte ailleurs si on donne les moyens de faire d'une de ses passions ou centre d'intérêt un métier.
Partir de l'EN pour en partir et faire un travail administratif qu'on n'a pas vraiment choisi, c'est se risquer à la comparaison avec le métier d'enseignent et s'ennuyer.
Après la vraie question est : qu'est-ce que je peux raisonnablement espérer faire avec mon cursus, bagage en terme de métier?
Beaucoup mettent sur un piédestal les métiers liés à la culture, qui comme n'importe quels métiers doit se passer dans des conditions dignes. Bref, pour moi, c'est aussi ce que je peux faire avec mon bagage pour vivre dans un pays où on cloisonne beaucoup les métiers, les filières. ( je me la joue pas, ni ne fanfaronne parce que ça paye mal et il y a beaucoup de précarité)
Quitter l'EN pour le SMIC plus epsilon, ça ne vaut pas le coup. Moi, je rêve d'avoir une paye d'agrégé...et je garde les concours dans le coin de la tête ( un grand coin) Tant qu'un poste en A ou A+ ou un poste de cadre dans une asso, entreprise à salaire avoisinant, ne prenez pas de risque inutile. Garder l'esprit ouvert sur d'autres domaines pro, trouver la bonne formation, le bon concours, sortez du train-train et demandez-vous à quoi pourrait servir vos compétences.
Ceux qui sont assez jeunes peuvent préparer ça sur le moyen ou le long terme. Les plus anciens doivent chercher une équivalence (mais pas facile, passé la date fraîcheur...) .
Si l'on doit vraiment s'ennuyer dans le boulot, autant en faire le moins possible, s'alléger, en évitant du même coup tout ce qui heurte nos valeurs. En tant qu'enseignant, on peut mener une sorte de grève permanente qui ne dit pas son nom, en ne prenant aucune heure sup, en n'étant pas PP, en ne faisant aucun projet, en séchant les réunions dès que c'est possible...
+1000 Mon statut de TZR me permet de faire ceci en catimini
- LefterisEsprit sacré
Même en étant titulaire du poste . Il faut simplement accepter de n'avoir aucune rémunération annexe, ce qui est mon cas . Mais j'ai effectivement connu une personne qui a préféré , dans un établissement où la pression était trop forte, l'ambiance pourrie à cause entre autre des projets, des rivalités, de l'intervention permanente du CDE, demander à redevenir TZR pour n'être impliquée dans rien.gauvain31 a écrit:Lefteris a écrit:Assez d'accord avec ça. Quand on est dans la précarité, la crainte du lendemain, on vit très mal, il ne faut pas lâcher la proie pour l'ombre. Si l'on doit travailler beaucoup, et que le métier est sans intérêt, voire un repoussoir, on est tout aussi malheureux, parce qu'on a l'impression de perdre sa vie.jésus a écrit:J'ai envie de dire que l'herbe peut être plus verte ailleurs si on donne les moyens de faire d'une de ses passions ou centre d'intérêt un métier.
Partir de l'EN pour en partir et faire un travail administratif qu'on n'a pas vraiment choisi, c'est se risquer à la comparaison avec le métier d'enseignent et s'ennuyer.
Après la vraie question est : qu'est-ce que je peux raisonnablement espérer faire avec mon cursus, bagage en terme de métier?
Beaucoup mettent sur un piédestal les métiers liés à la culture, qui comme n'importe quels métiers doit se passer dans des conditions dignes. Bref, pour moi, c'est aussi ce que je peux faire avec mon bagage pour vivre dans un pays où on cloisonne beaucoup les métiers, les filières. ( je me la joue pas, ni ne fanfaronne parce que ça paye mal et il y a beaucoup de précarité)
Quitter l'EN pour le SMIC plus epsilon, ça ne vaut pas le coup. Moi, je rêve d'avoir une paye d'agrégé...et je garde les concours dans le coin de la tête ( un grand coin) Tant qu'un poste en A ou A+ ou un poste de cadre dans une asso, entreprise à salaire avoisinant, ne prenez pas de risque inutile. Garder l'esprit ouvert sur d'autres domaines pro, trouver la bonne formation, le bon concours, sortez du train-train et demandez-vous à quoi pourrait servir vos compétences.
Ceux qui sont assez jeunes peuvent préparer ça sur le moyen ou le long terme. Les plus anciens doivent chercher une équivalence (mais pas facile, passé la date fraîcheur...) .
Si l'on doit vraiment s'ennuyer dans le boulot, autant en faire le moins possible, s'alléger, en évitant du même coup tout ce qui heurte nos valeurs. En tant qu'enseignant, on peut mener une sorte de grève permanente qui ne dit pas son nom, en ne prenant aucune heure sup, en n'étant pas PP, en ne faisant aucun projet, en séchant les réunions dès que c'est possible...
+1000 Mon statut de TZR me permet de faire ceci en catimini
Il faut là aussi savoir couper, séparer les choses. Vivre entièrement replié sur soi-même, c'est impossible, on est qu'on le veuille ou non concerné par ce qui se passe autour de nous. Mais de temps en temps, il faut arriver à se focaliser sur autre chose, profiter de l'instant , faire du sport, lire pour soi. Pas un jour où je ne me lève en colère dès que je pense à mon métier, à la réforme, aux bons à rien qui dirigent, mais dans la journée, j'ai aussi autre chose à faire, et je tâche de m'y consacrer. Et par la force des choses, je me suis remis à militer, question de cohérence, on ne peut pas toujours attendre que les autres se bougent à notre place, pendant qu'on râle.Jésus a écrit:Là, encore , question existentielle, est-ce qu'une vie personnelle même épanouie est capable de vous offrir la possibilité d'accomplir des choses, toutes les choses que vous souhaitez faire dans la vie? Si vous avez des passions ( la science, l'histoire, l'art, la politique, l'environnement que sais-je...) faire des démarches, sorties privées etc ne peut très bien ne pas suffire à vous satisfaire...
On vous dira que vous êtes un éternel insatisfait, etc...Qu'il faut se satisfaire de sa petite vie, sa vie perso..
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Les collègues et le CDE de cette personne sont-ils au courant des raisons qui l'ont poussé à devenir TZR ?
- LefterisEsprit sacré
Oui, bien sûr.gauvain31 a écrit:Les collègues et le CDE de cette personne sont-ils au courant des raisons qui l'ont poussé à devenir TZR ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Lefteris a écrit:Oui, bien sûr.gauvain31 a écrit:Les collègues et le CDE de cette personne sont-ils au courant des raisons qui l'ont poussé à devenir TZR ?
Et qu'est-ce qu'ils ont dit? Bon débarras?
- LefterisEsprit sacré
Je ne sais pas. le CDE a dû penser ça, les autres ont fait le dos rond (beaucoup de jeunes n'osant rien dire apparemment, courant dans tous les sens), avant de craquer à leur tour d'après les renseignements , et de chercher des échappatoires individuels (congés, demande de mi-temps..)gauvain31 a écrit:Lefteris a écrit:Oui, bien sûr.gauvain31 a écrit:Les collègues et le CDE de cette personne sont-ils au courant des raisons qui l'ont poussé à devenir TZR ?
Et qu'est-ce qu'ils ont dit? Bon débarras?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CarmenLRNeoprof expérimenté
jésus a écrit:
Franchement, avoir une bonne paye et tout ses week-ends ( sur le papier, un prof a la possibilité d'organiser son temps hors des cours et des réunions comme il veut et peut prendre ses week-ends, là moi j'ai 2 week-end sur les 6 prochains mois, hein).
Là, j'ai envie d'avoir un travail plus structuré, avec des week-ends et des meilleurs payes...point. A un moment, faut avoir la possibilité de faire sa vie, construire une vie familiale etc...
Des travails vide de sens, il y en a partout, il faut savoir les éviter ( ce qui devient un luxe) et le vrai enjeu d'une vie professionnelle, c'est se battre pour trouver un poste qui offre du sens ou au pire un poste qui offre assez de liberté pour avoir une vie avec du sens hors de son métier. Là, encore , question existentielle, est-ce qu'une vie personnelle même épanouie est capable de vous offrir la possibilité d'accomplir des choses, toutes les choses que vous souhaitez faire dans la vie? Si vous avez des passions ( la science, l'histoire, l'art, la politique, l'environnement que sais-je...) faire des démarches, sorties privées etc ne peut très bien ne pas suffire à vous satisfaire...
Hum... On devient aussi souvent enseignant par passion pour sa discipline...
Très peu de métiers permettent d'assouvir cette passion qui nous anime. Quand tu parles des passions que sont la science, l'histoire, l'art, l'environnement (et j'ajouterais les langues, le cinéma et le théâtre), je ne me figure pas de métiers permettant de les exercer : ah, si, enseignant-chercheur, artiste, militant !!! Les métiers liés à cela, et, en particulier à la transmission, ne payent pas et sont plus que précaires : médiateur scientifique, guide-conférencier, traducteur... (et adieu les week-ends)...Quant aux fameux métiers de cadre A dans la "culture" ??? Pour un organisateur de fedtivals pistonné, combien de managers d'équipes d'agents réfractaires (les discours sur la "conduite du changement"...)et combien de spécialistes des marchés publics... L'ennui profond ou la passion et la précarité ou encore un modus vivendi que nous sommes nombreux à chercher sans le trouver...
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