- AnaxagoreGuide spirituel
On pourrait se poser les questions essentielles au lieu de promener le chien.
- Shere KhanNiveau 10
Du moment qu'ils n'ont pas de vices...Rendash a écrit:Ingeborg B. a écrit:Il faut savoir enfoncer les clous !Rendash a écrit:C'est la troisième fois que cette réponse est postée :lol:
Surtout avec des Néos complètement marteau
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Dans l'académie de Versailles, non. J'explique : les rep et rep + ont une marge supplémentaire mais aupravant, ils avaient en plus une dhg calculée sur la base d'effectifs plus réduits. Comme "on ne finance pas deux fois la difficulté sociale", leur dhg est calculé comme celle des autres cette annee. Autre élément, avant pour cette marge supplémentaire, il y avait 5 catégories d'établissements. (% de la dhg... donc ,plus le collège scolarise un public aisé, moins le % est éleve). Maintenant, il y en a 6. La réforme est financée sur le dos des rep et des lycées....ylm a écrit:Surpris je suis. En formation la semaine dernière une collègue de REP nous disait qu'ils avaient des classes à moins de 20 et tellement d'heures qu'ils ne savaient même pas quoi en faire.Ingeborg B. a écrit:Franchement Elyas, comment dire que le cadre s'améliore quand les dhg en rep et rep + sont calculées sur la base de 30 élèves par classe ?
- RendashBon génie
Ingeborg B. a écrit:Dans l'académie de Versailles, non. J'explique : les rep et rep + ont une marge supplémentaire mais aupravant, ils avaient en plus une dhg calculée sur la base d'effectifs plus réduits. Comme "on ne finance pas deux fois la difficulté sociale", leur dhg est calculé comme celle des autres cette annee. Autre élément, avant pour cette marge supplémentaire, il y avait 5 catégories d'établissements. (% de la dhg... donc ,plus le collège scolarise un public aisé, moins le % est éleve). Maintenant, il y en a 6. La réforme est financée sur le dos des rep et des lycées....ylm a écrit:Surpris je suis. En formation la semaine dernière une collègue de REP nous disait qu'ils avaient des classes à moins de 20 et tellement d'heures qu'ils ne savaient même pas quoi en faire.Ingeborg B. a écrit:Franchement Elyas, comment dire que le cadre s'améliore quand les dhg en rep et rep + sont calculées sur la base de 30 élèves par classe ?
Ce que se gardent bien d'expliquer la ministre et ses lèche-bottes. Et tous ceux qui soutiennent cette réforme "au nom de la justice sociale", tous ces embrennés malhonnêtes ou stupides qui ne veulent ou ne peuvent voir à quel point ces mesures sont néfastes pour les couches sociales les plus en difficulté.
"On ne finance pas deux fois la difficulté sociale". Par contre, on finance combien de fois les élus, via leurs cumuls et leurs avantages? Et ces ordures se targuent d'être républicains.
- OlympiasProphète
Rendash a écrit:C'est la troisième fois que cette réponse est postée :lol:
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Elyas a écrit:
Hummmm... Dans les guerres forumiques autour de la réforme, nous sommes nombreux à avoir écrit des phrases qui dépassent notre pensée. C'est mon cas, en tout cas, si l'idée que je veuille imposer des méthodes a pu passer (ou aussi que je n'ai pas voulu me défendre lors des nombreuses fois où tu m'as accusé de ça).
Je ne suis pas pour imposer des méthodes, c'est inutile. Cela ne sert à rien. En revanche, demander que pour 3h sur 26h (et la question des 26h me pose problème mais bref), des professeurs (et pas tous) essaient d'autres méthodes (nouvelles au sens où ils ne les ont pas utilisées) pour varier leurs pratiques , et dans ces pratiques je mets autant les différentes pédagogies explicites que coopératives, différenciées et compagnie, au choix des enseignant, cela ne me pose absolument aucun souci de principe dans le contexte actuel de l'école où la formation initiale échoue à proposer différentes pratiques pédagogiques et qu'il faut bien lancer une impulsion pour qu'une appétence se crée. Ce n'est absolument pas la meilleure méthode, j'en conviens, mais la situation est si catastrophique qu'il faut bien choisir une option. Il se trouve que cela fonctionne assez bien de ce que je vois mais ce que je vois est limité à mon réseau personnel. De toute façon, en France, on fait rarement dans la mesure. C'est regrettable.
En clair, je ne suis pas pour imposer des méthodes mais pour créer un cadre qui permette de créer une renaissance et une diversification des pratiques pédagogiques.
Après, les EPI, c'est encore autre chose. Je ne trouve pas le choix de leur mise en œuvre des plus heureux.
Ha, non, pardon. Tu l'as écrit noir sur blanc, ce n'est pas dû à tes refus de me répondre. Tu as expliqué pourquoi, notamment en te fondant sur le sentiment d'urgence que tu as développé à de nombreuses reprises. C'est notre principal point de désaccord quant à cette réforme, d'ailleurs :
Tu reliras le début de mon message où j'exprimais l'idée qu'avec la violence des débats, j'ai pu aussi dire des choses qui dépassaient ma pensée et pourquoi j'ai pu refuser de te répondre (par lassitude et parce que de toute façon, je devrais voir chacune de mes phrases étrillées et passées à la vérification orthographique).
Rendash a écrit:la formation initiale échoue à proposer différentes pratiques pédagogiques et [...]il faut bien lancer une impulsion pour qu'une appétence se crée. Ce n'est absolument pas la meilleure méthode, j'en conviens,
J'ai dit, répété et martelé que c'est précisément la formation initiale qui doit être réformée, avant toute chose, et qu'il eût fallu se battre pour ça, bec et ongles. Quitte à faire barrage à tout le reste, pour obtenir ça.
Pour le reste, ma foi, on est sur la même longueur d'onde, globalement. Mais nos conclusions diffèrent : là où tu estimes que quelques choses vont dans le bon sens et permettent de passer sur ce qui déconne dans cette réforme, je crois au contraire que trop de choses déconnent pour que l'on puisse défendre cette réforme. Sans même évoquer les collègues qui s'apprêtent à morfler sévère, la seule possibilité d'imposer des modalités d'organisation de l'AP, ou des EPI, et le sort fait aux TZR et vacataires qui seront contraints de prendre à leur compte des projets qu'ils ne veulent pas, est une aberration qui, à mon sens, méritait de refuser le tout en bloc.
Cela étant dit, tu expliques aussi que les pratiques majoritaires, que tu condamnes, sont très nocives, autant pour les élèves que pour la discipline elle-même. Est-on si éloigné des propos de M. Prost? Je ne crois pas.
Tu déplaces les choses, là. Je ne traitais que de l'AP qui est un dispositif demandant de travailler de façon autre qu'usuellement pour consolider les compétences et les connaissances des élèves. L'AP, qu'on soit TZR ou autre, n'est pas un problème dans cette conception qui est celle des textes. Après, on est d'accord pour dire que sur le terrain, les visions des cde et de certains collègues diffèrent (les textes sont mal écrits et les cde contestent la circulaire) provoquent de vraies contraintes qui sont déplorables.
Pour ton dernier paragraphe que j'ai mis en gras, c'est ton avis. Je n'étais pas intervenu sur ce fil et tu m'as cité pour me mettre dans le même moule que Prost. J'avoue ne pas comprendre ce besoin de me mettre dans toutes les diatribes contre des gens qui disent des choses que, personnellement, je n'approuve pas. Seul toi sais pourquoi tu fais cela.
- OlympiasProphète
La situation n'est catastrophique que parce que des gamins sortent de plus en plus nombreux de l'école primaire sans connaître les bases qui permettent ensuite la construction de la maison.
Étant donné qu'on demande aux PE de faire de tout, au détriment des bases, qu'on se décharge de tout sur l'école, il ne faut pas être grand clerc pour réaliser qu'on court à la catastrophe.
Certains de mes secondes ont un champ lexical très faible, ne savent pas écrire. Je ne peigne pas la girafe, j'essaie de limiter les dégâts et c'est bien difficile.
Étant donné qu'on demande aux PE de faire de tout, au détriment des bases, qu'on se décharge de tout sur l'école, il ne faut pas être grand clerc pour réaliser qu'on court à la catastrophe.
Certains de mes secondes ont un champ lexical très faible, ne savent pas écrire. Je ne peigne pas la girafe, j'essaie de limiter les dégâts et c'est bien difficile.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
L'académie de Versailles est la plus grosse de France, elle coûte donc cher.... Les moyens attribués sont insuffisants, d'autant plus que les inspections comme celles du 92 doivent aussi répondre à la forte croissance des effectifs dans les lycées... Bref,comme la réforme en elle-même bouffe pas mal d'heures, il a fallu aller les chercher quelque part....Rendash a écrit:Ingeborg B. a écrit:Dans l'académie de Versailles, non. J'explique : les rep et rep + ont une marge supplémentaire mais aupravant, ils avaient en plus une dhg calculée sur la base d'effectifs plus réduits. Comme "on ne finance pas deux fois la difficulté sociale", leur dhg est calculé comme celle des autres cette annee. Autre élément, avant pour cette marge supplémentaire, il y avait 5 catégories d'établissements. (% de la dhg... donc ,plus le collège scolarise un public aisé, moins le % est éleve). Maintenant, il y en a 6. La réforme est financée sur le dos des rep et des lycées....ylm a écrit:Surpris je suis. En formation la semaine dernière une collègue de REP nous disait qu'ils avaient des classes à moins de 20 et tellement d'heures qu'ils ne savaient même pas quoi en faire.Ingeborg B. a écrit:Franchement Elyas, comment dire que le cadre s'améliore quand les dhg en rep et rep + sont calculées sur la base de 30 élèves par classe ?
Ce que se gardent bien d'expliquer la ministre et ses lèche-bottes. Et tous ceux qui soutiennent cette réforme "au nom de la justice sociale", tous ces embrennés malhonnêtes ou stupides qui ne veulent ou ne peuvent voir à quel point ces mesures sont néfastes pour les couches sociales les plus en difficulté.
"On ne finance pas deux fois la difficulté sociale". Par contre, on finance combien de fois les élus, via leurs cumuls et leurs avantages? Et ces ordures se targuent d'être républicains.
Bilan : sur le papier, les collèges semblent avoir plus de moyens mais dans la réalité' cette réforme affaiblit les collèges en difficultés puisque leurs moyens supplémentaires sont rabotés au nom de la réforme. Les collègues devront donc choisir entre le maintien des dispositifs d'aide et l'utilisatuon de leurs marges pour alléger les effectifs. Les joies de l'autonomie ! Et n'oublions pas que la réforme de l'Éducation prioritaire a permis de faire aussi pas mal d'économies.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Elyas, j'aimerais bien que tu me répondes sur les points concrets que j'ai exposés...Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:
Hummmm... Dans les guerres forumiques autour de la réforme, nous sommes nombreux à avoir écrit des phrases qui dépassent notre pensée. C'est mon cas, en tout cas, si l'idée que je veuille imposer des méthodes a pu passer (ou aussi que je n'ai pas voulu me défendre lors des nombreuses fois où tu m'as accusé de ça).
Je ne suis pas pour imposer des méthodes, c'est inutile. Cela ne sert à rien. En revanche, demander que pour 3h sur 26h (et la question des 26h me pose problème mais bref), des professeurs (et pas tous) essaient d'autres méthodes (nouvelles au sens où ils ne les ont pas utilisées) pour varier leurs pratiques , et dans ces pratiques je mets autant les différentes pédagogies explicites que coopératives, différenciées et compagnie, au choix des enseignant, cela ne me pose absolument aucun souci de principe dans le contexte actuel de l'école où la formation initiale échoue à proposer différentes pratiques pédagogiques et qu'il faut bien lancer une impulsion pour qu'une appétence se crée. Ce n'est absolument pas la meilleure méthode, j'en conviens, mais la situation est si catastrophique qu'il faut bien choisir une option. Il se trouve que cela fonctionne assez bien de ce que je vois mais ce que je vois est limité à mon réseau personnel. De toute façon, en France, on fait rarement dans la mesure. C'est regrettable.
En clair, je ne suis pas pour imposer des méthodes mais pour créer un cadre qui permette de créer une renaissance et une diversification des pratiques pédagogiques.
Après, les EPI, c'est encore autre chose. Je ne trouve pas le choix de leur mise en œuvre des plus heureux.
Ha, non, pardon. Tu l'as écrit noir sur blanc, ce n'est pas dû à tes refus de me répondre. Tu as expliqué pourquoi, notamment en te fondant sur le sentiment d'urgence que tu as développé à de nombreuses reprises. C'est notre principal point de désaccord quant à cette réforme, d'ailleurs :
Tu reliras le début de mon message où j'exprimais l'idée qu'avec la violence des débats, j'ai pu aussi dire des choses qui dépassaient ma pensée et pourquoi j'ai pu refuser de te répondre (par lassitude et parce que de toute façon, je devrais voir chacune de mes phrases étrillées et passées à la vérification orthographique).Rendash a écrit:la formation initiale échoue à proposer différentes pratiques pédagogiques et [...]il faut bien lancer une impulsion pour qu'une appétence se crée. Ce n'est absolument pas la meilleure méthode, j'en conviens,
J'ai dit, répété et martelé que c'est précisément la formation initiale qui doit être réformée, avant toute chose, et qu'il eût fallu se battre pour ça, bec et ongles. Quitte à faire barrage à tout le reste, pour obtenir ça.
Pour le reste, ma foi, on est sur la même longueur d'onde, globalement. Mais nos conclusions diffèrent : là où tu estimes que quelques choses vont dans le bon sens et permettent de passer sur ce qui déconne dans cette réforme, je crois au contraire que trop de choses déconnent pour que l'on puisse défendre cette réforme. Sans même évoquer les collègues qui s'apprêtent à morfler sévère, la seule possibilité d'imposer des modalités d'organisation de l'AP, ou des EPI, et le sort fait aux TZR et vacataires qui seront contraints de prendre à leur compte des projets qu'ils ne veulent pas, est une aberration qui, à mon sens, méritait de refuser le tout en bloc.
Cela étant dit, tu expliques aussi que les pratiques majoritaires, que tu condamnes, sont très nocives, autant pour les élèves que pour la discipline elle-même. Est-on si éloigné des propos de M. Prost? Je ne crois pas.
Tu déplaces les choses, là. Je ne traitais que de l'AP qui est un dispositif demandant de travailler de façon autre qu'usuellement pour consolider les compétences et les connaissances des élèves. L'AP, qu'on soit TZR ou autre, n'est pas un problème dans cette conception qui est celle des textes. Après, on est d'accord pour dire que sur le terrain, les visions des cde et de certains collègues diffèrent (les textes sont mal écrits et les cde contestent la circulaire) provoquent de vraies contraintes qui sont déplorables.
Pour ton dernier paragraphe que j'ai mis en gras, c'est ton avis. Je n'étais pas intervenu sur ce fil et tu m'as cité pour me mettre dans le même moule que Prost. J'avoue ne pas comprendre ce besoin de me mettre dans toutes les diatribes contre des gens qui disent des choses que, personnellement, je n'approuve pas. Seul toi sais pourquoi tu fais cela.
- OlympiasProphète
Mais certains lou ravis du PS expliquent que tout va bien en REP et autres sigles et que les gens sont contents.Ingeborg B. a écrit:L'académie de Versailles est la plus grosse de France, elle coûte donc cher.... Les moyens attribués sont insuffisants, d'autant plus que les inspections comme celles du 92 doivent aussi répondre à la forte croissance des effectifs dans les lycées... Bref,comme la réforme en elle-même bouffe pas mal d'heures, il a fallu aller les chercher quelque part....Rendash a écrit:Ingeborg B. a écrit:Dans l'académie de Versailles, non. J'explique : les rep et rep + ont une marge supplémentaire mais aupravant, ils avaient en plus une dhg calculée sur la base d'effectifs plus réduits. Comme "on ne finance pas deux fois la difficulté sociale", leur dhg est calculé comme celle des autres cette annee. Autre élément, avant pour cette marge supplémentaire, il y avait 5 catégories d'établissements. (% de la dhg... donc ,plus le collège scolarise un public aisé, moins le % est éleve). Maintenant, il y en a 6. La réforme est financée sur le dos des rep et des lycées....ylm a écrit:
Surpris je suis. En formation la semaine dernière une collègue de REP nous disait qu'ils avaient des classes à moins de 20 et tellement d'heures qu'ils ne savaient même pas quoi en faire.
Ce que se gardent bien d'expliquer la ministre et ses lèche-bottes. Et tous ceux qui soutiennent cette réforme "au nom de la justice sociale", tous ces embrennés malhonnêtes ou stupides qui ne veulent ou ne peuvent voir à quel point ces mesures sont néfastes pour les couches sociales les plus en difficulté.
"On ne finance pas deux fois la difficulté sociale". Par contre, on finance combien de fois les élus, via leurs cumuls et leurs avantages? Et ces ordures se targuent d'être républicains.
Bilan : sur le papier, les collèges semblent avoir plus de moyens mais dans la réalité' cette réforme affaiblit les collèges en difficultés puisque leurs moyens supplémentaires sont rabotés au nom de la réforme. Les collègues devront donc choisir entre le maintien des dispositifs d'aide et l'utilisatuon de leurs marges pour alléger les effectifs. Les joies de l'autonomie ! Et n'oublions pas que la réforme de l'Éducation prioritaire a permis de faire aussi pas mal d'économies.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Tu reliras le début de mon message où j'exprimais l'idée qu'avec la violence des débats, j'ai pu aussi dire des choses qui dépassaient ma pensée et pourquoi j'ai pu refuser de te répondre (par lassitude et parce que de toute façon, je devrais voir chacune de mes phrases étrillées et passées à la vérification orthographique).
Mais je l'ai lu, et j'en suis ravi. Je me demande donc, comme depuis des mois, par quel mécanisme tu en viens à soutenir cette réforme, dont tu as pourtant condamné ou déploré autant d'éléments, mais j'ai renoncé à avoir une réponse. Et je ne me sens pas concerné par ton allusion à la "vérification orthographique", par ailleurs.
Elyas a écrit:Pour ton dernier paragraphe que j'ai mis en gras, c'est ton avis. Je n'étais pas intervenu sur ce fil et tu m'as cité pour me mettre dans le même moule que Prost. J'avoue ne pas comprendre ce besoin de me mettre dans toutes les diatribes contre des gens qui disent des choses que, personnellement, je n'approuve pas. Seul toi sais pourquoi tu fais cela.
Pas dans le même moule, c'est faux. J'explique simplement en quoi je vois une communauté de pensée, sur un point précis, entre une partie des propos de M. Prost, et une partie des tiens en tant que soutien de la réforme du collège ; communauté de pensée que tu as ensuite réfutée.
- RendashBon génie
Ingeborg B. a écrit:L'académie de Versailles est la plus grosse de France, elle coûte donc cher.... Les moyens attribués sont insuffisants, d'autant plus que les inspections comme celles du 92 doivent aussi répondre à la forte croissance des effectifs dans les lycées... Bref,comme la réforme en elle-même bouffe pas mal d'heures, il a fallu aller les chercher quelque part....Rendash a écrit:Ingeborg B. a écrit:Dans l'académie de Versailles, non. J'explique : les rep et rep + ont une marge supplémentaire mais aupravant, ils avaient en plus une dhg calculée sur la base d'effectifs plus réduits. Comme "on ne finance pas deux fois la difficulté sociale", leur dhg est calculé comme celle des autres cette annee. Autre élément, avant pour cette marge supplémentaire, il y avait 5 catégories d'établissements. (% de la dhg... donc ,plus le collège scolarise un public aisé, moins le % est éleve). Maintenant, il y en a 6. La réforme est financée sur le dos des rep et des lycées....ylm a écrit:
Surpris je suis. En formation la semaine dernière une collègue de REP nous disait qu'ils avaient des classes à moins de 20 et tellement d'heures qu'ils ne savaient même pas quoi en faire.
Ce que se gardent bien d'expliquer la ministre et ses lèche-bottes. Et tous ceux qui soutiennent cette réforme "au nom de la justice sociale", tous ces embrennés malhonnêtes ou stupides qui ne veulent ou ne peuvent voir à quel point ces mesures sont néfastes pour les couches sociales les plus en difficulté.
"On ne finance pas deux fois la difficulté sociale". Par contre, on finance combien de fois les élus, via leurs cumuls et leurs avantages? Et ces ordures se targuent d'être républicains.
Bilan : sur le papier, les collèges semblent avoir plus de moyens mais dans la réalité' cette réforme affaiblit les collèges en difficultés puisque leurs moyens supplémentaires sont rabotés au nom de la réforme. Les collègues devront donc choisir entre le maintien des dispositifs d'aide et l'utilisatuon de leurs marges pour alléger les effectifs. Les joies de l'autonomie ! Et n'oublions pas que la réforme de l'Éducation prioritaire a permis de faire aussi pas mal d'économies.
Et donc, au motif qu'on "ne finance pas deux fois la difficulté sociale", on soutient une réforme profondément inégalitaire. C'est déprimant.
- ElyasEsprit sacré
Ingeborg B. a écrit:Franchement Elyas, comment dire que le cadre s'améliore quand les dhg en rep et rep + sont calculées sur la base de 30 élèves par classe ?Elyas a écrit:Rendash a écrit:pailleauquebec a écrit:Ce qui m'a frappé c'est le décalage entre la violence des propos sur le fond et la bonhommie, l'accent suave, la gentillesse apparente de M. Prost.
Autant de haine dites au nom de l'amour et des bons sentiments, cela m'a mis très mal à l'aise.
Autant de constats modérés et nuancés, suivis dans la phrase d'après d'accusations particulièrement binaires. Je reste sans voix.
Je pense que le constat de M. Prost est complètement faux : pour faire court si cela va aussi mal ce n'est pas majoritairement à cause des enseignants.
Les solutions qu'il propose sont effrayantes : mettre au pas les enseignants dans une forme d’extrémisme pédagogique totalitaire.
M. Prost, vous êtes un homme du passé, vous n'avez rien compris à la situation actuelle.
Vos solutions ont été largement mises à l'épreuve des faits et nous ont conduit dans les difficultés actuelles.
Merci de prendre votre retraite et de nous laisser travailler au mieux.
+1. Sauf qu'on écrit bonhomie. Et toc.
Mais M. Prost ne fait qu'exprimer ce que nombre de partisans de la réforme affirment. Quand je lis certains posts, sur certains blogs notamment (celui de Laurent Fillion ou de Mila Saint-Anne, par exemple), je retrouve peu ou prou le même mode de pensée. Jusqu'à Elyas qui, quoiqu'infiniment plus modéré dans ses propos, et plus crédible parce qu'exposant et expliquant ses pratiques pour chercher à convaincre, estime qu'il faut imposer les bonnes pratiques pour limiter les dégâts, causés d'ailleurs par cette imposition de pratiques jugées autrefois bonnes.
Hummmm... Dans les guerres forumiques autour de la réforme, nous sommes nombreux à avoir écrit des phrases qui dépassent notre pensée. C'est mon cas, en tout cas, si l'idée que je veuille imposer des méthodes a pu passer (ou aussi que je n'ai pas voulu me défendre lors des nombreuses fois où tu m'as accusé de ça).
Je ne suis pas pour imposer des méthodes, c'est inutile. Cela ne sert à rien. En revanche, demander que pour 3h sur 26h (et la question des 26h me pose problème mais bref), des professeurs (et pas tous) essaient d'autres méthodes (nouvelles au sens où ils ne les ont pas utilisées) pour varier leurs pratiques , et dans ces pratiques je mets autant les différentes pédagogies explicites que coopératives, différenciées et compagnie, au choix des enseignant, cela ne me pose absolument aucun souci de principe dans le contexte actuel de l'école où la formation initiale échoue à proposer différentes pratiques pédagogiques et qu'il faut bien lancer une impulsion pour qu'une appétence se crée. Ce n'est absolument pas la meilleure méthode, j'en conviens, mais la situation est si catastrophique qu'il faut bien choisir une option. Il se trouve que cela fonctionne assez bien de ce que je vois mais ce que je vois est limité à mon réseau personnel. De toute façon, en France, on fait rarement dans la mesure. C'est regrettable.
En clair, je ne suis pas pour imposer des méthodes mais pour créer un cadre qui permette de créer une renaissance et une diversification des pratiques pédagogiques.
Après, les EPI, c'est encore autre chose. Je ne trouve pas le choix de leur mise en œuvre des plus heureux.
Cela ne peut pas. Cependant, ce n'est pas ce que je disais. Je ne fais que défendre l'AP collège.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:
Je ne fais que défendre l'AP collège.
Ta conception de l'AP collège, laquelle me semble éminemment défendable, mais ne sera malheureusement pas forcément celle retenue par de nombreux établissements, grâce à la réforme telle qu'elle a été pensée et écrite. Je regrette vraiment que tu refuses de tenir compte de ce point pourtant essentiel
J'ai retrouvé un entretien de M. Prost pour le Café Pédagogique, dans lequel il disait ceci :
On le sait même depuis plus longtemps. L'idée de l'élève au centre est déjà exprimée par Léon Bourgeois en 1890. Mais les pratiques résistent parce qu'il y a une résistance des enseignants mais aussi du corps social dans son ensemble. Du côté des enseignants, on a assisté à une secondarisation des collèges qui a été nuisible. Maintenant je crains une secondarisation de l'école primaire. Ce serait catastrophique.
[...] Il faut trois ans pour s'approprier un programme. On ne peut pas refaire tous ses cours chaque année. L'école ne peut pas être ballottée par les campagnes électorales.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/10/10102013Article635169795179603439.aspx
C'est du coup la primarisation du collège qui a été retenue -_-' Et il n'a rien à dire sur l'alignement de la réforme sur le calendrier électoral, en revanche.
- Luigi_BGrand Maître
La "secondarisation des collèges", un concept qui laisse un songeur.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Tu ne peux pas isoler un élément du reste... Surtout, quand ce type de dispositif justifie d'imposer des effectifs plus nombreux dans les classes. Encore une fois, comment pourras-tu proposer des pratiques pédagogiques infaisables dans des collèges REP+ où les profs doivent gérer au quotidien 30 élèves dans leur classe !! Je te signale que l'AP a servi de prétexte dans les lycées ZEP pour supprimer les seuils d'effectifs et les heures financées pour des dispositifs particuliers. Je le sais, je l'ai vécu amèrement dans mon ancien lycée.Elyas a écrit:Ingeborg B. a écrit:Franchement Elyas, comment dire que le cadre s'améliore quand les dhg en rep et rep + sont calculées sur la base de 30 élèves par classe ?Elyas a écrit:Rendash a écrit:
+1. Sauf qu'on écrit bonhomie. Et toc.
Mais M. Prost ne fait qu'exprimer ce que nombre de partisans de la réforme affirment. Quand je lis certains posts, sur certains blogs notamment (celui de Laurent Fillion ou de Mila Saint-Anne, par exemple), je retrouve peu ou prou le même mode de pensée. Jusqu'à Elyas qui, quoiqu'infiniment plus modéré dans ses propos, et plus crédible parce qu'exposant et expliquant ses pratiques pour chercher à convaincre, estime qu'il faut imposer les bonnes pratiques pour limiter les dégâts, causés d'ailleurs par cette imposition de pratiques jugées autrefois bonnes.
Hummmm... Dans les guerres forumiques autour de la réforme, nous sommes nombreux à avoir écrit des phrases qui dépassent notre pensée. C'est mon cas, en tout cas, si l'idée que je veuille imposer des méthodes a pu passer (ou aussi que je n'ai pas voulu me défendre lors des nombreuses fois où tu m'as accusé de ça).
Je ne suis pas pour imposer des méthodes, c'est inutile. Cela ne sert à rien. En revanche, demander que pour 3h sur 26h (et la question des 26h me pose problème mais bref), des professeurs (et pas tous) essaient d'autres méthodes (nouvelles au sens où ils ne les ont pas utilisées) pour varier leurs pratiques , et dans ces pratiques je mets autant les différentes pédagogies explicites que coopératives, différenciées et compagnie, au choix des enseignant, cela ne me pose absolument aucun souci de principe dans le contexte actuel de l'école où la formation initiale échoue à proposer différentes pratiques pédagogiques et qu'il faut bien lancer une impulsion pour qu'une appétence se crée. Ce n'est absolument pas la meilleure méthode, j'en conviens, mais la situation est si catastrophique qu'il faut bien choisir une option. Il se trouve que cela fonctionne assez bien de ce que je vois mais ce que je vois est limité à mon réseau personnel. De toute façon, en France, on fait rarement dans la mesure. C'est regrettable.
En clair, je ne suis pas pour imposer des méthodes mais pour créer un cadre qui permette de créer une renaissance et une diversification des pratiques pédagogiques.
Après, les EPI, c'est encore autre chose. Je ne trouve pas le choix de leur mise en œuvre des plus heureux.
Cela ne peut pas. Cependant, ce n'est pas ce que je disais. Je ne fais que défendre l'AP collège.
- titus06Habitué du forum
Rendash a écrit:Elyas a écrit:
Je ne fais que défendre l'AP collège.
Ta conception de l'AP collège, laquelle me semble éminemment défendable, mais ne sera malheureusement pas forcément celle retenue par de nombreux établissements, grâce à la réforme telle qu'elle a été pensée et écrite. Je regrette vraiment que tu refuses de tenir compte de ce point pourtant essentiel
J'ai retrouvé un entretien de M. Prost pour le Café Pédagogique, dans lequel il disait ceci :
On le sait même depuis plus longtemps. L'idée de l'élève au centre est déjà exprimée par Léon Bourgeois en 1890. Mais les pratiques résistent parce qu'il y a une résistance des enseignants mais aussi du corps social dans son ensemble. Du côté des enseignants, on a assisté à une secondarisation des collèges qui a été nuisible. Maintenant je crains une secondarisation de l'école primaire. Ce serait catastrophique.
[...] Il faut trois ans pour s'approprier un programme. On ne peut pas refaire tous ses cours chaque année. L'école ne peut pas être ballottée par les campagnes électorales.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/10/10102013Article635169795179603439.aspx
C'est du coup la primarisation du collège qui a été retenue -_-' Et il n'a rien à dire sur l'alignement de la réforme sur le calendrier électoral, en revanche.
En faisant mes recherches sur A.Prost, j'étais tombé sur cette interview et j'en avais conclu la même chose que toi.Pour le coup, la primarisation du collège serait (sera ?) une vraie catastrophe.
On nous cesse de nous bassiner avec les pauvres petits 6e perdus et déstabilisés à leur entrée au collège à cause du nombre trop important d'enseignants. Moi, je les trouve plutôt à l'aise et la totalité des collègues qui en ont pense de même.
- ElyasEsprit sacré
Ingeborg B. a écrit:Tu ne peux pas isoler un élément du reste... Surtout, quand ce type de dispositif justifie d'imposer des effectifs plus nombreux dans les classes. Encore une fois, comment pourras-tu proposer des pratiques pédagogiques infaisables dans des collèges REP+ où les profs doivent gérer au quotidien 30 élèves dans leur classe !! Je te signale que l'AP a servi de prétexte dans les lycées ZEP pour supprimer les seuils d'effectifs et les heures financées pour des dispositifs particuliers. Je le sais, je l'ai vécu amèrement dans mon ancien lycée.Elyas a écrit:Ingeborg B. a écrit:Franchement Elyas, comment dire que le cadre s'améliore quand les dhg en rep et rep + sont calculées sur la base de 30 élèves par classe ?Elyas a écrit:
Hummmm... Dans les guerres forumiques autour de la réforme, nous sommes nombreux à avoir écrit des phrases qui dépassent notre pensée. C'est mon cas, en tout cas, si l'idée que je veuille imposer des méthodes a pu passer (ou aussi que je n'ai pas voulu me défendre lors des nombreuses fois où tu m'as accusé de ça).
Je ne suis pas pour imposer des méthodes, c'est inutile. Cela ne sert à rien. En revanche, demander que pour 3h sur 26h (et la question des 26h me pose problème mais bref), des professeurs (et pas tous) essaient d'autres méthodes (nouvelles au sens où ils ne les ont pas utilisées) pour varier leurs pratiques , et dans ces pratiques je mets autant les différentes pédagogies explicites que coopératives, différenciées et compagnie, au choix des enseignant, cela ne me pose absolument aucun souci de principe dans le contexte actuel de l'école où la formation initiale échoue à proposer différentes pratiques pédagogiques et qu'il faut bien lancer une impulsion pour qu'une appétence se crée. Ce n'est absolument pas la meilleure méthode, j'en conviens, mais la situation est si catastrophique qu'il faut bien choisir une option. Il se trouve que cela fonctionne assez bien de ce que je vois mais ce que je vois est limité à mon réseau personnel. De toute façon, en France, on fait rarement dans la mesure. C'est regrettable.
En clair, je ne suis pas pour imposer des méthodes mais pour créer un cadre qui permette de créer une renaissance et une diversification des pratiques pédagogiques.
Après, les EPI, c'est encore autre chose. Je ne trouve pas le choix de leur mise en œuvre des plus heureux.
Cela ne peut pas. Cependant, ce n'est pas ce que je disais. Je ne fais que défendre l'AP collège.
Sur ce point là, tu sais que nous ne sommes pas d'accord.
- TangledingGrand Maître
Peux-tu préciser vos points de désaccord ?Elyas a écrit:Sur ce point là, tu sais que nous ne sommes pas d'accord.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je me permets de rebondir sur ce que tu dis, Elyas, car je ne vois pas bien la différence entre "imposer des pratiques" et "demander que pour 3h sur 26h (et la question des 26h me pose problème mais bref), des professeurs (et pas tous) essaient d'autres méthodes", dans le cadre de la réforme : pour l'EPI, il s'agit bien d'imposer une manière de travailler, au moins le fait de faire une projet commun avec une autre matière.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- ElyasEsprit sacré
Tangleding a écrit:Peux-tu préciser vos points de désaccord ?Elyas a écrit:Sur ce point là, tu sais que nous ne sommes pas d'accord.
Le rapprochement AP lycée et AP collège 2016.
@Fires of Pompeie : je ne parlais pas des EPI mais de l'AP et j'aurais dû être plus précis en disant 3h en 6e et 1 à 2h en 5e-4e-3e.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Non mais, je sais bien que ce n'est pas la même chose ! Je te parle surtout du reste et du fait, que, tu ne peux pas vanter des pratiques pédagogiques sans tenir compte des conditions matérielles. Je le répète, réalises-tu que certains profs dans notre académie (il suffit d'aller dans quelques collèges de Nanterre ou du 95), en sont à se demander comment faire classe dans un contexte très tendu ? Or, ces profs vont voir leurs conditions, et surtout celles de leurs élèves, encore plus se dégrader !Elyas a écrit:Tangleding a écrit:Peux-tu préciser vos points de désaccord ?Elyas a écrit:Sur ce point là, tu sais que nous ne sommes pas d'accord.
Le rapprochement AP lycée et AP collège 2016.
@Fires of Pompeie : je ne parlais pas des EPI mais de l'AP et j'aurais dû être plus précis en disant 3h en 6e et 1 à 2h en 5e-4e-3e.
Par ailleurs, je sais que certains défenseurs de la réforme prétendent que la question des effectifs est un faux prétexte. Mais, là où je ris jaune c'est quand je sais qu'ils ont au maximum 20 élèves par classe.
Tu as tout de même parfois un raisonnement hors-sol totalement décontextualisé qui peut heurter certains collègues confrontés à des situations intenables.
- ElyasEsprit sacré
Ingeborg B. a écrit:Non mais, je sais bien que ce n'est pas la même chose ! Je te parle surtout du reste et du fait, que, tu ne peux pas vanter des pratiques pédagogiques sans tenir compte des conditions matérielles. Je le répète, réalises-tu que certains profs dans notre académie (il suffit d'aller dans quelques collèges de Nanterre ou du 95), en sont à se demander comment faire classe dans un contexte très tendu ? Or, ces profs vont voir leurs conditions, et surtout celles de leurs élèves, encore plus se dégrader !Elyas a écrit:Tangleding a écrit:Peux-tu préciser vos points de désaccord ?Elyas a écrit:Sur ce point là, tu sais que nous ne sommes pas d'accord.
Le rapprochement AP lycée et AP collège 2016.
@Fires of Pompeie : je ne parlais pas des EPI mais de l'AP et j'aurais dû être plus précis en disant 3h en 6e et 1 à 2h en 5e-4e-3e.
Par ailleurs, je sais que certains défenseurs de la réforme prétendent que la question des effectifs est un faux prétexte. Mais, là où je ris jaune c'est quand je sais qu'ils ont au maximum 20 élèves par classe.
Tu as tout de même parfois un raisonnement hors-sol totalement décontextualisé qui peut heurter certains collègues confrontés à des situations intenables.
Hors-sol et décontextualisé. Le couperet est tombé. Soit !
- TangledingGrand Maître
Merci pour la précision.Elyas a écrit:Tangleding a écrit:Peux-tu préciser vos points de désaccord ?Elyas a écrit:Sur ce point là, tu sais que nous ne sommes pas d'accord.
Le rapprochement AP lycée et AP collège 2016.
@Fires of Pompeie : je ne parlais pas des EPI mais de l'AP et j'aurais dû être plus précis en disant 3h en 6e et 1 à 2h en 5e-4e-3e.
L'AP lycée pourrait être l'AP collège que tu défends, non ?
Après tu parles de la circulaire, mais sa valeur réglementaire est de fait des plus légères... S'il n'y pas pas localement le rapport de force pour imposer le respect d'icelle... (déjà pour des textes réglementaires plus contraignants, l'absence de rapport de force conduit bien souvent à leur non respect par l'administration...)
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- Ingeborg B.Esprit éclairé
Ce n'est pas un couperet mais une tentative de te faire comprendre pourquoi tes propos, qui sont par ailleurs intéressants, peuvent heurter certains collègues ou tomber à plat. Il n'y a aucune attaque personnelle !Elyas a écrit:Ingeborg B. a écrit:Non mais, je sais bien que ce n'est pas la même chose ! Je te parle surtout du reste et du fait, que, tu ne peux pas vanter des pratiques pédagogiques sans tenir compte des conditions matérielles. Je le répète, réalises-tu que certains profs dans notre académie (il suffit d'aller dans quelques collèges de Nanterre ou du 95), en sont à se demander comment faire classe dans un contexte très tendu ? Or, ces profs vont voir leurs conditions, et surtout celles de leurs élèves, encore plus se dégrader !Elyas a écrit:Tangleding a écrit:
Peux-tu préciser vos points de désaccord ?
Le rapprochement AP lycée et AP collège 2016.
@Fires of Pompeie : je ne parlais pas des EPI mais de l'AP et j'aurais dû être plus précis en disant 3h en 6e et 1 à 2h en 5e-4e-3e.
Par ailleurs, je sais que certains défenseurs de la réforme prétendent que la question des effectifs est un faux prétexte. Mais, là où je ris jaune c'est quand je sais qu'ils ont au maximum 20 élèves par classe.
Tu as tout de même parfois un raisonnement hors-sol totalement décontextualisé qui peut heurter certains collègues confrontés à des situations intenables.
Hors-sol et décontextualisé. Le couperet est tombé. Soit !
Alors, partons de mon expérience. Dans mon lycée tranquille, je peux aussi différencier avec 36 élèves mais j'ai bien conscience que mes conditions de travail n'ont rien à voir avec celles du lycée ZEP d'à côté, ne serait-ce parce que je n'ai pas besoin de me préoccuper des difficultés sociales de mes élèves. C'est ce que j'essaie de te faire comprendre.
Tu peux proposer les meilleurs dispositifs pédagogiques, tant que les conditions matérielles y font obstacle, ils sont voués à l'échec.
Ce sentiment de certains collègues est aggravé par le manque d'écoute auquel ils se heurtent.
- Shere KhanNiveau 10
Je dirais même que c'est encore plus sournois comme démarche.Fires of Pompeii a écrit:Je me permets de rebondir sur ce que tu dis, Elyas, car je ne vois pas bien la différence entre "imposer des pratiques" et "demander que pour 3h sur 26h (et la question des 26h me pose problème mais bref), des professeurs (et pas tous) essaient d'autres méthodes", dans le cadre de la réforme : pour l'EPI, il s'agit bien d'imposer une manière de travailler, au moins le fait de faire une projet commun avec une autre matière.
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
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