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- Reine MargotDemi-dieu
egomet a écrit:lisette83 a écrit:Mal vu, par qui ?
Même dans le privé c'est rarement "mal vu". Ça peut poser des problèmes d'organisation, ça peut coûter cher, mais ça ne fait pas tellement l'objet d'une réprobation morale, heureusement. L'éducation nationale, quant à elle, ne se pose pas trop ces questions. C'est sans doute une des meilleures organisations pour travailler et avoir des enfants.
Tout au plus te refusera-t-on les postes avec des enjeux importants. On te mettra moins facilement dans une classe à bac ou en prépa, si tu es déjà enceinte. C'est juste pour garantir la continuité du service, pas un jugement sur tes choix de vie ou tes compétences.
Lors de mon 1er entretien après le concours avec une cheffe, j'ai eu les questions suivantes (j'avais dépassé de peu les 30 ans): "vous êtes mariée? Vous avez des enfants? Vous allez en avoir? Vous allez prendre un temps partiel? Non mais parce que dans le service on aura besoin de gens disponibles...". je précise que c'était une femme, qui avait elle-même des enfants.
- MonarqueNiveau 7
merci à toutes et tous; nous avons décidé d'attendre la titularisation a minima. Ensuite, même si éloignés, je pense que nous tenterons notre chance pour avoir le "golden ticket " =)
- bleupastelNiveau 7
C'est lamentable.Reine Margot a écrit:
Lors de mon 1er entretien après le concours avec une cheffe, j'ai eu les questions suivantes (j'avais dépassé de peu les 30 ans): "vous êtes mariée? Vous avez des enfants? Vous allez en avoir? Vous allez prendre un temps partiel? Non mais parce que dans le service on aura besoin de gens disponibles...". je précise que c'était une femme, qui avait elle-même des enfants.
Mes chefs d'établissement ne m'ont jamais félicitée pour mes grossesses( et je n'ai "que" 2 enfants), ça les enquiquinaient plus qu'autre chose
Mais bon, leur avis sur la question....
Leszczynska, je ne peux que te souhaiter le meilleur !
- CowabungaHabitué du forum
J'en avais tellement marre d'attendre une situation professionnelle stable pour faire des enfants que j'ai fabriqué mon premier bébé l'année de mon stage. Ça n'a eu aucune incidence sur ma titularisation ni ma mutation (faut dire aussi que je demandais un poste dont personne ne voulait).
Quand j'ai pris contact avec mon établissement, je leur ai dit : "Au fait, vous avez eu mon dossier ? Vous savez que je suis enceinte et que je ne fais pas la rentrée ?" Ben non, personne ne savait. On m'a trouvé une remplaçante, j'ai pris mon poste en janvier... et j'ai fait un deuxième bébé l'année suivante !
A la rigueur, quand tu enchaînes deux années incomplètes, ce qui est un peu difficile, c'est de construire ta réputation au sein de l'établissement, auprès des élèves et de tes collègues. Pas ton rapport à l'administration, pour qui tu n'es jamais qu'un numéro parmi d'autres.
Bref, tout ça pour dire que l'administration se moque de ta situation personnelle comme de ta première culotte, et que la seule question qui vaille c'est : tu le veux maintenant, ce bébé, ou pas ?
Quand j'ai pris contact avec mon établissement, je leur ai dit : "Au fait, vous avez eu mon dossier ? Vous savez que je suis enceinte et que je ne fais pas la rentrée ?" Ben non, personne ne savait. On m'a trouvé une remplaçante, j'ai pris mon poste en janvier... et j'ai fait un deuxième bébé l'année suivante !
A la rigueur, quand tu enchaînes deux années incomplètes, ce qui est un peu difficile, c'est de construire ta réputation au sein de l'établissement, auprès des élèves et de tes collègues. Pas ton rapport à l'administration, pour qui tu n'es jamais qu'un numéro parmi d'autres.
Bref, tout ça pour dire que l'administration se moque de ta situation personnelle comme de ta première culotte, et que la seule question qui vaille c'est : tu le veux maintenant, ce bébé, ou pas ?
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- egometDoyen
Reine Margot a écrit:egomet a écrit:lisette83 a écrit:Mal vu, par qui ?
Même dans le privé c'est rarement "mal vu". Ça peut poser des problèmes d'organisation, ça peut coûter cher, mais ça ne fait pas tellement l'objet d'une réprobation morale, heureusement. L'éducation nationale, quant à elle, ne se pose pas trop ces questions. C'est sans doute une des meilleures organisations pour travailler et avoir des enfants.
Tout au plus te refusera-t-on les postes avec des enjeux importants. On te mettra moins facilement dans une classe à bac ou en prépa, si tu es déjà enceinte. C'est juste pour garantir la continuité du service, pas un jugement sur tes choix de vie ou tes compétences.
Lors de mon 1er entretien après le concours avec une cheffe, j'ai eu les questions suivantes (j'avais dépassé de peu les 30 ans): "vous êtes mariée? Vous avez des enfants? Vous allez en avoir? Vous allez prendre un temps partiel? Non mais parce que dans le service on aura besoin de gens disponibles...". je précise que c'était une femme, qui avait elle-même des enfants.
Tu avoueras que la question se pose. C'est vrai qu'une interruption de plusieurs mois peut désorganiser un service. Il y a des manières plus ou moins subtiles de gérer ça, plus ou moins humaine, mais c'est quand même une contrainte majeure. Ça n'implique pas nécessairement une réprobation. Ta cheffe avait besoin de savoir et de s'organiser en conséquence. Elle était bien placée, ayant elle-même des enfants, pour savoir ce que ça implique en termes de disponibilité au travail.
Ce qu'on pourrait reprocher à une femme enceinte, c'est de cacher son état ou de refuser les choix nécessaires. Pas de faire le choix de la maternité. Tu fais un bébé, très bien. Tu préfères poursuivre ta carrière, très bien. Faire les deux en même temps, ça va être compliqué, matériellement. Et pas seulement pour toi.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Patience et raisonFidèle du forum
Je ne vois pas pourquoi on devrait choisir entre avoir un bébé et faire carrière.
Vraiment.
Je suis de l'autre coté de la barrière (administratif au rectorat) mais franchement, je ne vois pas quand ma vie de famille a pu impacter mon travail.
Une réunion à 18h: ok, c'est le papa qui récupère ma fille.
Une grosse urgence au boulot: dossier à la maison.
Innocemment je ne pensais même de la conciliation était plus facile pour les enseignants.
Vraiment.
Je suis de l'autre coté de la barrière (administratif au rectorat) mais franchement, je ne vois pas quand ma vie de famille a pu impacter mon travail.
Une réunion à 18h: ok, c'est le papa qui récupère ma fille.
Une grosse urgence au boulot: dossier à la maison.
Innocemment je ne pensais même de la conciliation était plus facile pour les enseignants.
- Reine MargotDemi-dieu
egomet a écrit:Reine Margot a écrit:egomet a écrit:lisette83 a écrit:Mal vu, par qui ?
Même dans le privé c'est rarement "mal vu". Ça peut poser des problèmes d'organisation, ça peut coûter cher, mais ça ne fait pas tellement l'objet d'une réprobation morale, heureusement. L'éducation nationale, quant à elle, ne se pose pas trop ces questions. C'est sans doute une des meilleures organisations pour travailler et avoir des enfants.
Tout au plus te refusera-t-on les postes avec des enjeux importants. On te mettra moins facilement dans une classe à bac ou en prépa, si tu es déjà enceinte. C'est juste pour garantir la continuité du service, pas un jugement sur tes choix de vie ou tes compétences.
Lors de mon 1er entretien après le concours avec une cheffe, j'ai eu les questions suivantes (j'avais dépassé de peu les 30 ans): "vous êtes mariée? Vous avez des enfants? Vous allez en avoir? Vous allez prendre un temps partiel? Non mais parce que dans le service on aura besoin de gens disponibles...". je précise que c'était une femme, qui avait elle-même des enfants.
Tu avoueras que la question se pose. C'est vrai qu'une interruption de plusieurs mois peut désorganiser un service. Il y a des manières plus ou moins subtiles de gérer ça, plus ou moins humaine, mais c'est quand même une contrainte majeure. Ça n'implique pas nécessairement une réprobation. Ta cheffe avait besoin de savoir et de s'organiser en conséquence. Elle était bien placée, ayant elle-même des enfants, pour savoir ce que ça implique en termes de disponibilité au travail.
Ce qu'on pourrait reprocher à une femme enceinte, c'est de cacher son état ou de refuser les choix nécessaires. Pas de faire le choix de la maternité. Tu fais un bébé, très bien. Tu préfères poursuivre ta carrière, très bien. Faire les deux en même temps, ça va être compliqué, matériellement. Et pas seulement pour toi.
Oui mais disons que poser cette question immédiatement en entretien ça refroidit un peu quand même. Et puis à cela s'ajoutaient les remarques sur le fait que hein, étais-je bien consciente que j'allais faire plus d'heures qu'étant prof, toussa.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- mblondeNiveau 9
Reine Margot a écrit:egomet a écrit:Reine Margot a écrit:egomet a écrit:
Même dans le privé c'est rarement "mal vu". Ça peut poser des problèmes d'organisation, ça peut coûter cher, mais ça ne fait pas tellement l'objet d'une réprobation morale, heureusement. L'éducation nationale, quant à elle, ne se pose pas trop ces questions. C'est sans doute une des meilleures organisations pour travailler et avoir des enfants.
Tout au plus te refusera-t-on les postes avec des enjeux importants. On te mettra moins facilement dans une classe à bac ou en prépa, si tu es déjà enceinte. C'est juste pour garantir la continuité du service, pas un jugement sur tes choix de vie ou tes compétences.
Lors de mon 1er entretien après le concours avec une cheffe, j'ai eu les questions suivantes (j'avais dépassé de peu les 30 ans): "vous êtes mariée? Vous avez des enfants? Vous allez en avoir? Vous allez prendre un temps partiel? Non mais parce que dans le service on aura besoin de gens disponibles...". je précise que c'était une femme, qui avait elle-même des enfants.
Tu avoueras que la question se pose. C'est vrai qu'une interruption de plusieurs mois peut désorganiser un service. Il y a des manières plus ou moins subtiles de gérer ça, plus ou moins humaine, mais c'est quand même une contrainte majeure. Ça n'implique pas nécessairement une réprobation. Ta cheffe avait besoin de savoir et de s'organiser en conséquence. Elle était bien placée, ayant elle-même des enfants, pour savoir ce que ça implique en termes de disponibilité au travail.
Ce qu'on pourrait reprocher à une femme enceinte, c'est de cacher son état ou de refuser les choix nécessaires. Pas de faire le choix de la maternité. Tu fais un bébé, très bien. Tu préfères poursuivre ta carrière, très bien. Faire les deux en même temps, ça va être compliqué, matériellement. Et pas seulement pour toi.
Oui mais disons que poser cette question immédiatement en entretien ça refroidit un peu quand même. Et puis à cela s'ajoutaient les remarques sur le fait que hein, étais-je bien consciente que j'allais faire plus d'heures qu'étant prof, toussa.
Oui enfin c'est surtout complètement illégal de poser ces questions en entretien... Pour l'organisation on peut comprendre que c'est compliqué mais après tout c'est comme ça.
Pour les hommes, oui bien sur que la moitié des problèmes de couple qui n'arrivent pas à avoir des enfants sont à cause des hommes mais ils n'ont pas ce problème d'horloge biologique (moins disons). Et ma comparaison valait entre une "jeune" femme et une femme dans la trentaine (toujours jeune à notre époque)
- bleupastelNiveau 7
+ 1mblonde a écrit:
Oui enfin c'est surtout complètement illégal de poser ces questions en entretien...
- CarmenLRNeoprof expérimenté
egomet a écrit:Reine Margot a écrit:egomet a écrit:lisette83 a écrit:Mal vu, par qui ?
Même dans le privé c'est rarement "mal vu". Ça peut poser des problèmes d'organisation, ça peut coûter cher, mais ça ne fait pas tellement l'objet d'une réprobation morale, heureusement. L'éducation nationale, quant à elle, ne se pose pas trop ces questions. C'est sans doute une des meilleures organisations pour travailler et avoir des enfants.
Tout au plus te refusera-t-on les postes avec des enjeux importants. On te mettra moins facilement dans une classe à bac ou en prépa, si tu es déjà enceinte. C'est juste pour garantir la continuité du service, pas un jugement sur tes choix de vie ou tes compétences.
Lors de mon 1er entretien après le concours avec une cheffe, j'ai eu les questions suivantes (j'avais dépassé de peu les 30 ans): "vous êtes mariée? Vous avez des enfants? Vous allez en avoir? Vous allez prendre un temps partiel? Non mais parce que dans le service on aura besoin de gens disponibles...". je précise que c'était une femme, qui avait elle-même des enfants.
Tu avoueras que la question se pose. C'est vrai qu'une interruption de plusieurs mois peut désorganiser un service. Il y a des manières plus ou moins subtiles de gérer ça, plus ou moins humaine, mais c'est quand même une contrainte majeure. Ça n'implique pas nécessairement une réprobation. Ta cheffe avait besoin de savoir et de s'organiser en conséquence. Elle était bien placée, ayant elle-même des enfants, pour savoir ce que ça implique en termes de disponibilité au travail.
Ce qu'on pourrait reprocher à une femme enceinte, c'est de cacher son état ou de refuser les choix nécessaires. Pas de faire le choix de la maternité. Tu fais un bébé, très bien. Tu préfères poursuivre ta carrière, très bien. Faire les deux en même temps, ça va être compliqué, matériellement. Et pas seulement pour toi.
Tiens, c'est marrant, en théorie, ça devrait marcher aussi si je remplace "femme enceinte" par "père" et "maternité" par "paternité"...
Ben, si Kevin est malade, papa ou mamanbis peuvent s'y coller aussi, en 2016...
Bref, je trouve ces questions inacceptables de la part d'un chef de service et elles tombent d'ailleurs sous le coup de la loi.
Avoir un enfant, c'est la vie, pour un homme, une femme, deux hommes, deux femmes, et aujourd'hui encore plus qu'hier, ça se fait en faisant "carrière" (dans l'enseignement, ce mot fait doucement sourire !).
- mblondeNiveau 9
CarmenLR a écrit:egomet a écrit:Reine Margot a écrit:egomet a écrit:
Même dans le privé c'est rarement "mal vu". Ça peut poser des problèmes d'organisation, ça peut coûter cher, mais ça ne fait pas tellement l'objet d'une réprobation morale, heureusement. L'éducation nationale, quant à elle, ne se pose pas trop ces questions. C'est sans doute une des meilleures organisations pour travailler et avoir des enfants.
Tout au plus te refusera-t-on les postes avec des enjeux importants. On te mettra moins facilement dans une classe à bac ou en prépa, si tu es déjà enceinte. C'est juste pour garantir la continuité du service, pas un jugement sur tes choix de vie ou tes compétences.
Lors de mon 1er entretien après le concours avec une cheffe, j'ai eu les questions suivantes (j'avais dépassé de peu les 30 ans): "vous êtes mariée? Vous avez des enfants? Vous allez en avoir? Vous allez prendre un temps partiel? Non mais parce que dans le service on aura besoin de gens disponibles...". je précise que c'était une femme, qui avait elle-même des enfants.
Tu avoueras que la question se pose. C'est vrai qu'une interruption de plusieurs mois peut désorganiser un service. Il y a des manières plus ou moins subtiles de gérer ça, plus ou moins humaine, mais c'est quand même une contrainte majeure. Ça n'implique pas nécessairement une réprobation. Ta cheffe avait besoin de savoir et de s'organiser en conséquence. Elle était bien placée, ayant elle-même des enfants, pour savoir ce que ça implique en termes de disponibilité au travail.
Ce qu'on pourrait reprocher à une femme enceinte, c'est de cacher son état ou de refuser les choix nécessaires. Pas de faire le choix de la maternité. Tu fais un bébé, très bien. Tu préfères poursuivre ta carrière, très bien. Faire les deux en même temps, ça va être compliqué, matériellement. Et pas seulement pour toi.
Tiens, c'est marrant, en théorie, ça devrait marcher aussi si je remplace "femme enceinte" par "père" et "maternité" par "paternité"...
Ben, si Kevin est malade, papa ou mamanbis peuvent s'y coller aussi, en 2016...
Bref, je trouve ces questions inacceptables de la part d'un chef de service et elles tombent d'ailleurs sous le coup de la loi.
Avoir un enfant, c'est la vie, pour un homme, une femme, deux hommes, deux femmes, et aujourd'hui encore plus qu'hier, ça se fait en faisant "carrière" (dans l'enseignement, ce mot fait doucement sourire !).
+1 pour les jeunes pères (bon à la différence près qu'il y a l'histoire du congé mat mais a près tout ce n'est guère que 16 semaines soit peanuts sur la carrière (bon avouons quand même que c'est court 10 semaine après la naissance surtout quand on allaite). Pour l'autoplacardisation des femmes évoquées plus haut, c'est aussi au femmes de demander/ laisser faire davantage leur compagnon/mari.
- dandelionVénérable
Un des collègues de mon mari a dit qu'il travaillait très bien, mais que le seul problème avec lui c'est qu'il accordait trop d'importance à sa famille.
Quant à la carrière, toutes les femmes savent qu'il faut mentir lors d'un entretien d'embauche (où l'on pose souvent la question, toute illégale soit-elle, parce qu'au fond, qu'est-ce qu'on risque en ces temps de fort chômage?). Et les congés maternité privent souvent au mieux d'une promotion, au pire d'un boulot, puisqu'il suffit d'attendre la fin du délai légal pour licencier.
Attention aux fausses informations: l'infertilité liée à l'âge est très réelle pour les femmes:
Quant à la carrière, toutes les femmes savent qu'il faut mentir lors d'un entretien d'embauche (où l'on pose souvent la question, toute illégale soit-elle, parce qu'au fond, qu'est-ce qu'on risque en ces temps de fort chômage?). Et les congés maternité privent souvent au mieux d'une promotion, au pire d'un boulot, puisqu'il suffit d'attendre la fin du délai légal pour licencier.
Attention aux fausses informations: l'infertilité liée à l'âge est très réelle pour les femmes:
"http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/NOS-DOSSIERS/2007-Grossesse-apres-40-ans-les-reponses-du-Pr-Francois-Olivennes"
Comment diminue la courbe de chance de grossesse naturelle ?
Pr François Olivennes : A 36, 37 ans, la fertilité de la femme commence à diminuer. A 40, elle diminue nettement, et à 42, très nettement. Une femme de 30 ans a 80 % de chances d’avoir un bébé, et à 40 ans, elle n’en a plus que 40 à 45 %.
Mais il y a une énorme variation d’une femme à l’autre. Si on prend l’extrême, à la ménopause, il n’y a plus du tout de possibilités ; physiologiquement, elle survient entre 40 et 60 ans. Il y a des femmes ménopausées à 40 ans, d’autres le sont à 60 ans. Comme l’infertilité survient 10 ans avant la ménopause, on peut donc imaginer qu’il y a des femmes infertiles dès 30 ans, et que d’autres pourront avoir un bébé à 47, 48 ou 49 ans.
- TecamacNiveau 6
Juste pour apporter ma petite contribution...
Je suis enceinte de mon troisième enfant (4ème mois) et en pleine année de stage (je suis en reconversion). Si les grossesses de mes deux premiers se sont révélées idylliques, ce n'est vraiment pas le cas de celle-ci. Du coup, les trois premiers mois ont été hyper compliqués : nausées, grosse fatigue, asthme qui revient au galopn tout ça du à la grossesse et surcharge de boulot avec mémoire, dossier ESPE, différentes soutenances, inspection de titularisation. Heureusement que l'année côté ESPE touche à sa fin parce que j'arrive vraiment à saturation.
Je pense donc que la grossesse peut rendre encore plus compliquée une année de stage déjà bien chargée...
Je suis enceinte de mon troisième enfant (4ème mois) et en pleine année de stage (je suis en reconversion). Si les grossesses de mes deux premiers se sont révélées idylliques, ce n'est vraiment pas le cas de celle-ci. Du coup, les trois premiers mois ont été hyper compliqués : nausées, grosse fatigue, asthme qui revient au galopn tout ça du à la grossesse et surcharge de boulot avec mémoire, dossier ESPE, différentes soutenances, inspection de titularisation. Heureusement que l'année côté ESPE touche à sa fin parce que j'arrive vraiment à saturation.
Je pense donc que la grossesse peut rendre encore plus compliquée une année de stage déjà bien chargée...
- User19328Niveau 3
Félicitations pour ton concours, tu peux être fière de toi!! Bonne continuation et bonne chance pour bb
- Estelle69Niveau 2
Il ne faut pas choisir entre un enfant et ta carrière.
- CasparProphète
Daphné a écrit:leszczynska a écrit:Bonjour,
Je serai stagiaire à la rentrée, sans enfant. Nous voudrions mettre en route un bébé avec mon conjoint, lui est jeune, mais moi je commence (pour un 1er enfant) à prendre de l'âge. Monsieur fait un bts en alternance et est donc bloqué dans son entreprise et organisme pour adultes jusque là. Je ne veux pas l'empêcher de finir ses études.
Je voudrais faire mon année de stage sereinement et idéalement, lancer ensuite l'agrandissement de la famille, peut-être commencer les essais bébé en fin de stage. Ce qui nous laisse perplexe, c'est l'avenir de mutation...
En effet, après le stage, si j'obtiens une académie éloignée, cela ne nous semble pas idéal pour lancer une grossesse. Je sais que ce n'est pas insurmontable, mais je me vois mal enceinte et seule dans une académie éloignée...
Que dois-je faire alors? Repousser encore le bonheur d'être maman...?
De plus, n'est-ce pas mal vu de tomber enceinte juste après le stage?
Mal vu d'avoir un enfant et puis quoi encore !
Je ne sais pas quel âge tu as mais enfin quand même ça ne doit pas être si terrible que ça :lol:
Enfin pour la mutation un enfant rapporte des points.
La question ne serait pas idiote dans le privé : une de mes cousines a été mise au placard puis virée sous de faux prétextes quand elle est tombée enceinte. Un de ses collègues lui a aimablement dit qu"elle "s'était mises dans la m...toute seule".
Leszcynska, si tu as envie de faire un bébé, n'hésite pas, je pense que les inspecteurs et l'administration s'en fichent comme de l'an 40.
- ElaïnaDevin
Ancienne thésarde, j'ai un certain nombre de copines qui attendaient "la fin de la thèse", puis le poste en fac, pour avoir un bébé. Bien sûr, la thèse, ça dure toujours plus longtemps que prévu, et les postes en fac, bah, ça court pas les rues... ça donne parfois de gros regret (une copine me disait encore récemment, "si j'avais si, j'aurais pas attendu aussi longtemps pour rien")
Pour ma part, j'ai su très vite qu'entre docteur et mère de famille, c'était le deuxième qui m'importait le plus. J'ai choisi de faire mon premier enfant alors que j'étais allocataire de recherche et le 2e quand j'étais ATER. Demi-ATER, en fait, donc avec un demi-salaire.
J'ai fini ma thèse de façon chaotique, avec deux enfants en bas âge et un temps plein en lycée (récupéré entre-temps, car le demi-poste, ça ne nourrit pas tellement la famille). Bon, aujourd'hui, faut pas rêver, le poste en fac, on me dit que je l'aurai un jour mais soyons réalistes, ça n'arrivera jamais. J'ai ma thèse, et surtout mes enfants, je fais des colles dans mon ancienne prépa. J'ai fait mes preuves côté pro et côté perso je suis heureuse de n'avoir pas dû choisir.
En revanche, je dors peu, je suis crevée. Mais bon, c'est un autre problème.
Alors si vous voulez un bébé, faites-le ! parce que bon, si on commence à réfléchir, ce n'est jamais le bon moment...
Pour ma part, j'ai su très vite qu'entre docteur et mère de famille, c'était le deuxième qui m'importait le plus. J'ai choisi de faire mon premier enfant alors que j'étais allocataire de recherche et le 2e quand j'étais ATER. Demi-ATER, en fait, donc avec un demi-salaire.
J'ai fini ma thèse de façon chaotique, avec deux enfants en bas âge et un temps plein en lycée (récupéré entre-temps, car le demi-poste, ça ne nourrit pas tellement la famille). Bon, aujourd'hui, faut pas rêver, le poste en fac, on me dit que je l'aurai un jour mais soyons réalistes, ça n'arrivera jamais. J'ai ma thèse, et surtout mes enfants, je fais des colles dans mon ancienne prépa. J'ai fait mes preuves côté pro et côté perso je suis heureuse de n'avoir pas dû choisir.
En revanche, je dors peu, je suis crevée. Mais bon, c'est un autre problème.
Alors si vous voulez un bébé, faites-le ! parce que bon, si on commence à réfléchir, ce n'est jamais le bon moment...
- Une passanteEsprit éclairé
juste parce qu'à chaque fois que je lis (mal) le titre de ce topic, et que j'ai toujours la même réponse qui me vient : alors, il faut que le papa mette sa petite graine dans le ventre de la maman...
(pardon, je sature des copies, mon cerveau a besoin de se détendre)
(pardon, je sature des copies, mon cerveau a besoin de se détendre)
- User19328Niveau 3
Coucou,
Faire un bébé pendant l'année de stage n'est pas mal vu, je connais pleins de filles dans ce cas. Elles ont eu leur bébé, puis prolongées et validées. Elle est pas belle la vie?
Si c'est ce que vous désirez, foncez!
Faire un bébé pendant l'année de stage n'est pas mal vu, je connais pleins de filles dans ce cas. Elles ont eu leur bébé, puis prolongées et validées. Elle est pas belle la vie?
Si c'est ce que vous désirez, foncez!
- Marie-HenrietteNiveau 8
À mon avis il ne faut pas attendre "les conditions idéales", car celles-ci risquent de ne jamais arriver.
J'ai fait mon premier enfant avec un conjoint qui travaillait et habitait à 150 km, il ne rentrait, sauf exception, que le week-end, et moi j'étais TZR.
Ça n'a pas été facile tous les jours mais c'est sans regret.
J'ai fait mon premier enfant avec un conjoint qui travaillait et habitait à 150 km, il ne rentrait, sauf exception, que le week-end, et moi j'étais TZR.
Ça n'a pas été facile tous les jours mais c'est sans regret.
- Dr RaynalHabitué du forum
Désolé de faire le biologiste de service, mais étant donné que la durée de vie "naturelle" des humains est voisine de 40 ans, 33 cela commence à être vraiment tard, biologique parlant. La fécondité décroit fortement à partir de 35, mais elle diminue dès le début de la trentaine.
Pour avoir connu ce problème (même situation,même écart d'age), un seul conseil: faites le maintenant !
Pour avoir connu ce problème (même situation,même écart d'age), un seul conseil: faites le maintenant !
- CleroliDoyen
Peux-tu m'expliquer ce que j'ai mis en gras ? merci !Dr Raynal a écrit:Désolé de faire le biologiste de service, mais étant donné que la durée de vie "naturelle" des humains est voisine de 40 ans, 33 cela commence à être vraiment tard, biologique parlant. La fécondité décroit fortement à partir de 35, mais elle diminue dès le début de la trentaine.
Pour avoir connu ce problème (même situation,même écart d'age), un seul conseil: faites le maintenant !
- Dr RaynalHabitué du forum
Simple : à l'état de "nature" tel que déifiée par nombre d'écologistes de salon, la vie des grands primates comme nous se limite à une quarantaine d'années. D'où la ménopause.
La plupart des fossiles humains découverts avaient un âge inférieur à la quarantaine. Ce n'est pas pour rien.
Sans médecine, par exemple, une infection des dents de sagesses, et c'est la tombe.
Et à chaque accouchement, c'est la roulette russe.
La fertilité des humaines et "calée" sur nitre durée de vie "moyenne" biologiquement parlant.
Donc, vive la culture !
La plupart des fossiles humains découverts avaient un âge inférieur à la quarantaine. Ce n'est pas pour rien.
Sans médecine, par exemple, une infection des dents de sagesses, et c'est la tombe.
Et à chaque accouchement, c'est la roulette russe.
La fertilité des humaines et "calée" sur nitre durée de vie "moyenne" biologiquement parlant.
Donc, vive la culture !
- CleroliDoyen
Merci Dr Raynal, je te posais cette question car je venais de lire un article expliquant qu'on ne connaît pas l'espérance de vie max d'un humain car elle dépend à la fois de facteurs biologiques et de facteurs environnementaux (ces derniers expliquent, je suppose, la faible espérance de vie des humains pendant des siècles mais qu'en est-il d'un point de vue biologique ? ). Je n'arrive plus à mettre la main dessus (il me semble que c'était dans Le Monde).
Par ailleurs, sachant que l'âge moyen du début de ménopause est autour de 50 ans (source ici :
http://www.cwhn.ca/fr/node/44793), peut-on considérer que la durée naturelle de vie est d'une quarantaine d'années ? En clair (ce n'est pas mon domaine), les 2 sont-ils forcément reliés ?
Par ailleurs, sachant que l'âge moyen du début de ménopause est autour de 50 ans (source ici :
http://www.cwhn.ca/fr/node/44793), peut-on considérer que la durée naturelle de vie est d'une quarantaine d'années ? En clair (ce n'est pas mon domaine), les 2 sont-ils forcément reliés ?
- egometDoyen
Dr Raynal a écrit:Simple : à l'état de "nature" tel que déifiée par nombre d'écologistes de salon, la vie des grands primates comme nous se limite à une quarantaine d'années. D'où la ménopause.
La plupart des fossiles humains découverts avaient un âge inférieur à la quarantaine. Ce n'est pas pour rien.
Sans médecine, par exemple, une infection des dents de sagesses, et c'est la tombe.
Et à chaque accouchement, c'est la roulette russe.
La fertilité des humaines et "calée" sur nitre durée de vie "moyenne" biologiquement parlant.
Donc, vive la culture !
Mouais, concept assez curieux.
J'ai lu une interprétation évolutionniste, qui m'a parue plus convaincante. Avec le vieillissement, le risque d'une nouvelle grossesse augmente, surtout dans l'espèce humaine qui est mal configurée pour les accouchements. Or la mère est indispensable longtemps après la naissance pour assurer la survie de la descendance. Alors que les autres espèces sont autonomes au bout d'un an ou deux, il faut beaucoup plus de temps pour nos enfants. La ménopause assure 20 ans de survie supplémentaires après la naissance du dernier enfant. Dans le cas contraire, c'est tous les enfants de la famille qui seraient mis en danger par la naissance du bébé de trop, y compris ceux qui ont été faits à un âge plus raisonnable mais ne sont pas encore en mesure de subvenir à leurs besoins.
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- Dr RaynalHabitué du forum
Sauf que le "vieillissement" est un concept culturel.
Dans la nature, il n'existe que très peu d'animaux "vieux". La plupart ne connaissent jamais le viellissement. Ils sont morts avant.
Les risques de l'accouchement sont ils dépendants de l'âge ? Il me semble que l'accouchement le plus dangereux, c'est le premier.
Ceci dit, l'interprétation mentionnée ne me semble pas exclure ce que j'ai dit, mais plutôt le compléter et le légitimer. La vie humaine " à l'état sauvage" est bien plus courte que la notre. D'ou cette stupide ménopause qui touche des femmes qui nous "semblent" jeunes (et qui le sont, culturellement et désormais biologiquement).
La durée de vie maximale d'un humain devrait approcher les 130 à 140 ans, d'après les études menées sur else centenaires. Mais elle est si dépendante de progrès médicaux et techniques que c'est assez indicatif. Pour nous, la durée de vie "en bonne santé" est plus intéressante . L'espérance de vie, c'est autre chose.
Dans la nature, il n'existe que très peu d'animaux "vieux". La plupart ne connaissent jamais le viellissement. Ils sont morts avant.
Les risques de l'accouchement sont ils dépendants de l'âge ? Il me semble que l'accouchement le plus dangereux, c'est le premier.
Ceci dit, l'interprétation mentionnée ne me semble pas exclure ce que j'ai dit, mais plutôt le compléter et le légitimer. La vie humaine " à l'état sauvage" est bien plus courte que la notre. D'ou cette stupide ménopause qui touche des femmes qui nous "semblent" jeunes (et qui le sont, culturellement et désormais biologiquement).
La durée de vie maximale d'un humain devrait approcher les 130 à 140 ans, d'après les études menées sur else centenaires. Mais elle est si dépendante de progrès médicaux et techniques que c'est assez indicatif. Pour nous, la durée de vie "en bonne santé" est plus intéressante . L'espérance de vie, c'est autre chose.
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