- BastibJe viens de m'inscrire !
Bonsoir à tous.
Mon titre est assez explicite, je suis stagiaire et à ce stage de l'année, je souhaite démissionner, mais j'ai quelques questions.
J'ai commencé à enseigner l'allemand en septembre dernier. Au début, tout semblait se passer au mieux et j'étais extrêmement motivé, mais au fil des mois j'ai déchanté petit à petit. Plusieurs choses m'ont frustré dès le début et il y a eu un enchaînement d'éléments qui ont fait que maintenant je n'ai plus du tout envie d'exercer ce métier, au demeurant noble, mais qui n'est pas fait pour moi.
Déjà pour ce qui est du choix de carrière :
-Il y a eu une erreur d'appréciation au niveau de ma matière. J'ai toujours rêvé d'enseigner une autre langue, mais j'ai choisi l'allemand par facilité car la langue que je voulais initialement enseigner est ultra bouchée (deux à quatre postes par an et qu'avec l'agrégation) et que j'ai étudié en Allemagne, ce qui m'a permis de passer une certification C1.
-Ensuite, je crois que je suis pas du tout un fonctionnaire dans l'âme. Entre autre, je n'apprécie pas du tout le fait qu'un bureaucrate du ministère m'impose d'aller vivre dans une académie qui n'a rien à voir avec mes vœux, d'autant que dans la fonction publique, il n'y a aucune place pour la flexibilité. Partant du sud, je devrai aller à Créteil (alors que c'était mon 25ème vœu) et vu le nombre de postes à pourvoir par département, j'ai toutes les chances de finir dans le 93. Je ne dis pas qu'il faut fuir cet endroit, mais je ne comprends pas qu'on nous y envoie en début de carrière alors qu'un débutant est totalement inexpérimenté et pas du tout armé pour faire face à ça, surtout quand on voit les bien-maigres avantages qu'ils nous donnent pour cela...
Ensuite pour les aspects pratiques du métier :
-Je suis totalement démotivé, j'ai de moins en moins le courage de faire mes séquences, de préparer mes cours. Tout cela se ressent dans mes cours et les élèves, bien sûr, le sentent et me le rendent en étant plus agité qu'en début d'année.
-La formation de stagiaire fait que le rythme est infernal. Mon cours a été visité deux fois par une formatrice (visite conseil et première visite évaluative). Si la première s'est bien déroulée, la deuxième a été catastrophique et j'ai eu l'impression d'avoir tout raté de a à z et d'avoir assisté à mon procès, alors que ce que j'avais fait n'était pas si différent de la première visite. Elle m'a dit qu'elle fera une nouvelle visite, avant laquelle je dois rendre un certain nombre de comptes rendus, ce qui me met une pression pas possible.
-On m'a refusé une disponibilité pour passer l'agrégation au prétexte que je pouvais demander un congé de formation ou un mi-temps pour la passer en interne (mais alors là, j'ai halluciné, vous avez déjà vu un néo-titulaire avoir un congé de formation? Il faut attendre 6 ans, et encore!).
-J'ai vraiment de gros problèmes à faire des séquences dont chaque aspect doit converger vers un objectif final. Je pense que ça reflète un peu mon état d'esprit et ma motivation. J'ai toujours eu la volonté de bien faire en tout, mais là je n'ai pas la force et je n'ai plus la passion de continuer . Cela s'en ressent car des fois, depuis janvier, je me sabote carrément. Par exemple, je ne me suis pas levé pour aller à une formation et j'ai fini par louper plusieurs cours ESPE.
Voilà en bref les raisons qui me poussent à partir et à reprendre une formation à partir du M1 pour atterrir dans le privé. Je le dis que je suis jeune, c'est maintenant qu'il faut que je le fasse, car ça sera beaucoup plus difficile après!
Le souci c'est qu'il y a plusieurs zones d'ombre :
-Est-ce que je dois attendre de finir mon année et démissionner auprès de mon académie d'affectation? Ou est-ce qu'il vaut mieux que je démissionne maintenant? Quelle différence ça fait?
-Dans la mesure où j'ai suivi la formation et travaillé à mi-temps (9 heures par semaine), est-ce que je dois rembourser quelque chose à l’État? Ce point me fait particulièrement peur et quand je vois à quel point l'administration peut être vicieuse, rien ne m'étonne.
-Si vous avez des exemples de gens qui ont démissionné? Des suites? Heureuses? Moins heureuses? J'ai une idée plutôt précise de ce que je veux faire, j'en demeure pas moins inquiet pour mon avenir.
Désolé de vous embêter avec mon pavé, mais là, j'ai vraiment besoin que quelqu'un éclaire ma lanterne.
Mon titre est assez explicite, je suis stagiaire et à ce stage de l'année, je souhaite démissionner, mais j'ai quelques questions.
J'ai commencé à enseigner l'allemand en septembre dernier. Au début, tout semblait se passer au mieux et j'étais extrêmement motivé, mais au fil des mois j'ai déchanté petit à petit. Plusieurs choses m'ont frustré dès le début et il y a eu un enchaînement d'éléments qui ont fait que maintenant je n'ai plus du tout envie d'exercer ce métier, au demeurant noble, mais qui n'est pas fait pour moi.
Déjà pour ce qui est du choix de carrière :
-Il y a eu une erreur d'appréciation au niveau de ma matière. J'ai toujours rêvé d'enseigner une autre langue, mais j'ai choisi l'allemand par facilité car la langue que je voulais initialement enseigner est ultra bouchée (deux à quatre postes par an et qu'avec l'agrégation) et que j'ai étudié en Allemagne, ce qui m'a permis de passer une certification C1.
-Ensuite, je crois que je suis pas du tout un fonctionnaire dans l'âme. Entre autre, je n'apprécie pas du tout le fait qu'un bureaucrate du ministère m'impose d'aller vivre dans une académie qui n'a rien à voir avec mes vœux, d'autant que dans la fonction publique, il n'y a aucune place pour la flexibilité. Partant du sud, je devrai aller à Créteil (alors que c'était mon 25ème vœu) et vu le nombre de postes à pourvoir par département, j'ai toutes les chances de finir dans le 93. Je ne dis pas qu'il faut fuir cet endroit, mais je ne comprends pas qu'on nous y envoie en début de carrière alors qu'un débutant est totalement inexpérimenté et pas du tout armé pour faire face à ça, surtout quand on voit les bien-maigres avantages qu'ils nous donnent pour cela...
Ensuite pour les aspects pratiques du métier :
-Je suis totalement démotivé, j'ai de moins en moins le courage de faire mes séquences, de préparer mes cours. Tout cela se ressent dans mes cours et les élèves, bien sûr, le sentent et me le rendent en étant plus agité qu'en début d'année.
-La formation de stagiaire fait que le rythme est infernal. Mon cours a été visité deux fois par une formatrice (visite conseil et première visite évaluative). Si la première s'est bien déroulée, la deuxième a été catastrophique et j'ai eu l'impression d'avoir tout raté de a à z et d'avoir assisté à mon procès, alors que ce que j'avais fait n'était pas si différent de la première visite. Elle m'a dit qu'elle fera une nouvelle visite, avant laquelle je dois rendre un certain nombre de comptes rendus, ce qui me met une pression pas possible.
-On m'a refusé une disponibilité pour passer l'agrégation au prétexte que je pouvais demander un congé de formation ou un mi-temps pour la passer en interne (mais alors là, j'ai halluciné, vous avez déjà vu un néo-titulaire avoir un congé de formation? Il faut attendre 6 ans, et encore!).
-J'ai vraiment de gros problèmes à faire des séquences dont chaque aspect doit converger vers un objectif final. Je pense que ça reflète un peu mon état d'esprit et ma motivation. J'ai toujours eu la volonté de bien faire en tout, mais là je n'ai pas la force et je n'ai plus la passion de continuer . Cela s'en ressent car des fois, depuis janvier, je me sabote carrément. Par exemple, je ne me suis pas levé pour aller à une formation et j'ai fini par louper plusieurs cours ESPE.
Voilà en bref les raisons qui me poussent à partir et à reprendre une formation à partir du M1 pour atterrir dans le privé. Je le dis que je suis jeune, c'est maintenant qu'il faut que je le fasse, car ça sera beaucoup plus difficile après!
Le souci c'est qu'il y a plusieurs zones d'ombre :
-Est-ce que je dois attendre de finir mon année et démissionner auprès de mon académie d'affectation? Ou est-ce qu'il vaut mieux que je démissionne maintenant? Quelle différence ça fait?
-Dans la mesure où j'ai suivi la formation et travaillé à mi-temps (9 heures par semaine), est-ce que je dois rembourser quelque chose à l’État? Ce point me fait particulièrement peur et quand je vois à quel point l'administration peut être vicieuse, rien ne m'étonne.
-Si vous avez des exemples de gens qui ont démissionné? Des suites? Heureuses? Moins heureuses? J'ai une idée plutôt précise de ce que je veux faire, j'en demeure pas moins inquiet pour mon avenir.
Désolé de vous embêter avec mon pavé, mais là, j'ai vraiment besoin que quelqu'un éclaire ma lanterne.
- User5899Demi-dieu
En tout cas, vous n'avez rien à rembourser. Le service d'un enseignant, titulaire ou stagiaire, se définit non par un nombre d'heures, mais par un maximum. Quelle que soit la quotité du stagiaire, ce n'est pas un temps partiel, vous êtes payé plein pot et vous faites votre service complet. Pas de risques de ce côté.
- ChtitbatoNiveau 5
Non, tu dois rien à l'état. Vaut mieux attendre la fin de l'année, et écrire la lettre de démission pour le 31 août (ça évite de se retrouver sans le sou d'un coup) et trouver un job d'été avec contrat qui déborde de ta date de démission EN pour pas voir ses allocs à zéro. Tu peux postuler dans le privé en suppléance à la rentrée, et je vois pas pourquoi tu retournerais en M1 (différente matière?). Bon courage!
- BastibJe viens de m'inscrire !
Bonsoir, merci pour vos réponses! Me voilà rassuré!
Après il me semble que mon contrat de stagiaire se finit le 30 juin, je suis donc étonné d'être payé cet été y compris.
Ce qui m'arrangerait beaucoup car même si je n'ai jamais redoublé ni eu d'incident de parcours, mes parents (je les comprends) refusent d'assumer financièrement et n'étant pas éligible à une bourse étudiant, je n'ai pas d'autre choix que de trouver une formation en alternance à l'issue d'un nouveau M1.
Après il me semble que mon contrat de stagiaire se finit le 30 juin, je suis donc étonné d'être payé cet été y compris.
Ce qui m'arrangerait beaucoup car même si je n'ai jamais redoublé ni eu d'incident de parcours, mes parents (je les comprends) refusent d'assumer financièrement et n'étant pas éligible à une bourse étudiant, je n'ai pas d'autre choix que de trouver une formation en alternance à l'issue d'un nouveau M1.
- Blan6ineÉrudit
Je te conseille aussi de vérifier : je parierais pour le 31/08.Bastib a écrit:Après il me semble que mon contrat de stagiaire se finit le 30 juin, je suis donc étonné d'être payé cet été y compris.
- User5899Demi-dieu
Vous avez signé un contrat de stagiaire ?
Sérieusement, vous êtes stagiaire pour une année scolaire, du 1/9 au 31/8 suivant.
Sérieusement, vous êtes stagiaire pour une année scolaire, du 1/9 au 31/8 suivant.
- InvitéInvité
"Voilà en bref les raisons qui me poussent à partir et à reprendre une formation à partir du M1 pour atterrir dans le privé. Je le dis que je suis jeune, c'est maintenant qu'il faut que je le fasse, car ça sera beaucoup plus difficile après!"
+1
"Non, tu dois rien à l'état. Vaut mieux attendre la fin de l'année, et écrire la lettre de démission pour le 31 août (ça évite de se retrouver sans le sou d'un coup)"
+1 (même s'il est tout à fait possible de démissionner en cours d'année mais là vu le peu de temps qu'il reste...)
"Sérieusement, vous êtes stagiaire pour une année scolaire, du 1/9 au 31/8 suivant."
+1
+1
"Non, tu dois rien à l'état. Vaut mieux attendre la fin de l'année, et écrire la lettre de démission pour le 31 août (ça évite de se retrouver sans le sou d'un coup)"
+1 (même s'il est tout à fait possible de démissionner en cours d'année mais là vu le peu de temps qu'il reste...)
"Sérieusement, vous êtes stagiaire pour une année scolaire, du 1/9 au 31/8 suivant."
+1
- slfa2002Niveau 5
Tu es jeune, fonce !!! change de vie si seulement je pouvais revenir 15 ans en arrière avant d'avoir les traites de ma maison et des enfants à nourrir....tu ne dois rien à l'EN et bon vent à toi. Je pense à tous les collègues qui ont eu le courage de partir : certains galèrent et d'autres s'en sortent donc je te souhaite le meilleur.
- ChocolatGuide spirituel
Je ne dirai qu'une chose : si tu ne prends pas de plaisir en travaillant en tant qu'enseignant, change de métier !
(et je dirais exactement la même chose pour n'importe quel travail, car devenir aigri, à force d’exercer un métier sans plaisir, je trouve que ce serait lourd à porter)
(et je dirais exactement la même chose pour n'importe quel travail, car devenir aigri, à force d’exercer un métier sans plaisir, je trouve que ce serait lourd à porter)
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- ProvenceEnchanteur
Le problème est de savoir qui on y envoie: on en va pas muter de force des anciens qui ont construit leur vie ailleurs. Effectivement, quand on est fonctionnaire, on ne choisit pas vraiment son lieu de vie. Reste à savoir si on le choisit vraiment ailleurs.Bastib a écrit: mais je ne comprends pas qu'on nous y envoie en début de carrière alors qu'un débutant est totalement inexpérimenté et pas du tout armé pour faire face à ça, surtout quand on voit les bien-maigres avantages qu'ils nous donnent pour cela...
L'année de stage peut être sacrément éprouvante psychologiquement. Ce n'est pas normal de subir un simulacre de procès pour une bête heure de cours. Mais il faut distinguer ce qui relève du métier à proprement parler et ce qui n'en relève pas. En d'autres termes, après ta titularisation, tu n'auras plus à subir les abus d'autorité d'un tuteur.-La formation de stagiaire fait que le rythme est infernal. Mon cours a été visité deux fois par une formatrice (visite conseil et première visite évaluative). Si la première s'est bien déroulée, la deuxième a été catastrophique et j'ai eu l'impression d'avoir tout raté de a à z et d'avoir assisté à mon procès, alors que ce que j'avais fait n'était pas si différent de la première visite. Elle m'a dit qu'elle fera une nouvelle visite, avant laquelle je dois rendre un certain nombre de comptes rendus, ce qui me met une pression pas possible.
C'est sûr que l'Education nationale n'aide pas les enseignants à progresser dans leur carrière. :|-On m'a refusé une disponibilité pour passer l'agrégation au prétexte que je pouvais demander un congé de formation ou un mi-temps pour la passer en interne (mais alors là, j'ai halluciné, vous avez déjà vu un néo-titulaire avoir un congé de formation? Il faut attendre 6 ans, et encore!).
Peut-être que les méthodes qu'on t'impose, ce n'est pas "bien faire"? Je me suis épanouie dans mon métier en enseignant comme je le jugeais bon (et en jetant aux orties la satanée séquence).-J'ai vraiment de gros problèmes à faire des séquences dont chaque aspect doit converger vers un objectif final. Je pense que ça reflète un peu mon état d'esprit et ma motivation. J'ai toujours eu la volonté de bien faire en tout, mais là je n'ai pas la force et je n'ai plus la passion de continuer .
Il faut bien reconnaître que l'ESPE, si c'est comme l'IUFM, ça doit être peu supportable.Cela s'en ressent car des fois, depuis janvier, je me sabote carrément. Par exemple, je ne me suis pas levé pour aller à une formation et j'ai fini par louper plusieurs cours ESPE.
Je suis d'accord avec toi. Il est plus facile de partir maintenant, d'autant que les professeurs ont mauvaise presse dans bien des secteurs professionnels. Je me permets cependant de te suggérer, avant de perdre le bénéfice du concours, de bien distinguer ce qui te déplaît dans le métier de ce qui te déplaît dans l'année de stage.Voilà en bref les raisons qui me poussent à partir et à reprendre une formation à partir du M1 pour atterrir dans le privé. Je le dis que je suis jeune, c'est maintenant qu'il faut que je le fasse, car ça sera beaucoup plus difficile après!
- MiewHabitué du forum
Bonjour,
Ta décision semble mûrement réfléchie et je comprends tout à fait. Toutefois, pour les mutations, cela paraissait quasiment évident que, vu ta situation géographique, tu allais devoir partir loin ! (à moins d'avoir des points supplémentaires). Quand on choisit de faire ce métier, il faut faire avec... mais c'est difficile ! (mais moi-même je serais certainement en train de râler si je ne restais pas dans mon académie l'an prochain)
D'autant plus difficile quand on entend lesimbéciles gens dire que "prof c'est tranquille, toujours en vacances, 18h de cours par semaine !" alors que ce métier impose de faire quelques sacrifices, en début de carrière surtout.
A part ça, tu as tout à fait raison : tu es jeune ! Je te souhaite le meilleur.
Ta décision semble mûrement réfléchie et je comprends tout à fait. Toutefois, pour les mutations, cela paraissait quasiment évident que, vu ta situation géographique, tu allais devoir partir loin ! (à moins d'avoir des points supplémentaires). Quand on choisit de faire ce métier, il faut faire avec... mais c'est difficile ! (mais moi-même je serais certainement en train de râler si je ne restais pas dans mon académie l'an prochain)
D'autant plus difficile quand on entend les
A part ça, tu as tout à fait raison : tu es jeune ! Je te souhaite le meilleur.
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“Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse.”
Victor Hugo, Les Misérables.
- laMissSage
Pour l'agrégation, je suis étonnée de lire qu'on ne t'a pas accordé de report de stage afin de la préparer. Je pensais qu'on pouvait facilement l'obtenir.
Pour le reste, je rejoins les collègues.
J'ajouterais une chose : tu es jeune et visiblement très intelligent (d'après ce que je peux lire), je suis certaine que tu feras les bons choix. Attends la fin de l'année pour démissionner, tu n'as rien à perdre à le faire et tu auras encore plus de recul.
Pour le reste, je rejoins les collègues.
J'ajouterais une chose : tu es jeune et visiblement très intelligent (d'après ce que je peux lire), je suis certaine que tu feras les bons choix. Attends la fin de l'année pour démissionner, tu n'as rien à perdre à le faire et tu auras encore plus de recul.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- DimkaVénérable
Ciao,
De toute façon, si tu as la ferme intention de te barrer, ça te permet de largement relativiser la pression des formateurs, des inspecteurs et de la titularisation.
Plus les impôts.
D’ailleurs, pendant que j’y pense… si tu n’as pas de M2 par ailleurs, et que tu en fais un dans le cadre de ta formation de stagiaire, ça peut-être cool de le valider : un M2 meef, ça ne vaut pas forcément grand chose, mais ça donne toujours un niveau bac+5.
Tu présentes ta démission quand tu veux, tu dois seulement attendre qu’elle soit acceptée, ce qui peut être plus ou moins long. Tu peux aussi faire un abandon de poste (tu ne viens pas bosser, et tu finis viré, ce qui revient au même, sauf que c’est un peu moins fait dans les formes). Les différences, c’est donc le moment où tu cesses de travailler… et le moment où tu cesses d’être payé. C’est pour ça que j’aurais tendance à te conseiller de le faire le plus tard possible, si tu as le courage de finir l’année : fin août, pour profiter du salaire des vacances. Après tout, ce serait bête d’être arrivé jusqu’à là et de ne pas bénéficier des congés payés auxquels tout le monde à droit.Bastib a écrit:-Est-ce que je dois attendre de finir mon année et démissionner auprès de mon académie d'affectation? Ou est-ce qu'il vaut mieux que je démissionne maintenant? Quelle différence ça fait?
De toute façon, si tu as la ferme intention de te barrer, ça te permet de largement relativiser la pression des formateurs, des inspecteurs et de la titularisation.
Non, rien à rembourser. Par contre, si tu reçois des salaires après ton arrêté de radiation des cadres, ne dépense rien, on risque de te demander de rembourser. Idem si tu as l’impression d’avoir reçu des sommes en trop cette année. Par ailleurs, l’ircantec risque de te demander de compléter les cotisations versées par l’État, dans la mesure où tu n’as pas été fonctionnaire pendant quinze ans, et c’est une blinde. Tu peux les envoyer chier, mais tu perds tes droits sur cette année, y compris sur ce qui a été effectivement versé par l’éducation nationale.Bastib a écrit:-Dans la mesure où j'ai suivi la formation et travaillé à mi-temps (9 heures par semaine), est-ce que je dois rembourser quelque chose à l’État? Ce point me fait particulièrement peur et quand je vois à quel point l'administration peut être vicieuse, rien ne m'étonne.
Plus les impôts.
Moi, heureux, et pas encore complètement certain de mon avenir. Dis-toi que tu es jeune, pas encore de maison à rembourser ni de famille à assumer, et si tu as besoin de sous, tu peux encore te contenter d’un job. Et puis tu sais passer des concours : tu auras toujours la possibilité de passer un concours (n’importe quelle catégorie) pour t’assurer un emploi, ne serait-ce que temporaire.Bastib a écrit:-Si vous avez des exemples de gens qui ont démissionné? Des suites? Heureuses? Moins heureuses? J'ai une idée plutôt précise de ce que je veux faire, j'en demeure pas moins inquiet pour mon avenir.
D’ailleurs, pendant que j’y pense… si tu n’as pas de M2 par ailleurs, et que tu en fais un dans le cadre de ta formation de stagiaire, ça peut-être cool de le valider : un M2 meef, ça ne vaut pas forcément grand chose, mais ça donne toujours un niveau bac+5.
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- Spoiler:
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Tout à fait d'accord avec les autres néo : si tu ne le sens pas pour toi, mieux vaut tailler ta route. Tu es jeune, sans charges, tout est encore possible ! Et puis l'allemand, c'est un peu (malheureusement ...) comme les langues anciennes, très incertain pour la suite : : tu es peut-être encore plus clairvoyant que tu ne l'imagines ...
Bon courage pour la suite !
Bon courage pour la suite !
- BastibJe viens de m'inscrire !
Bonjour et merci à tous pour vos conseils ainsi que pour vos messages de soutien! =) Ca donne du baume au cœur et me donne déjà un peu de courage pour la suite.
J'ai pris ma décision : plutôt que de démissionner cette année, je vais demander un mi-temps pour l'année prochaine afin de préparer un concours d'entrée en école de commerce et chercher une entreprise pour une formation en alternance en 2 ou 3 ans (et éviter les frais de scolarité que je ne peux pas assumer, n'ayant pas spécialement envie de contracter un emprunt et de m'endetter pour 5-10 ans). C'est pas idéal, mais au moins je ne serai que peu confronté aux problèmes que me posent le métier de prof.
Et surtout, en cas d'échec, j'aurai toujours mon poste et ne risquerai pas de me retrouver sur la paille.
En tout cas je me sens un peu libéré d'un poids à l'idée que si je m'en donne les moyens, j'arriverai à échapper à ce que je fuis.
Bonne journée à tous!
J'ai pris ma décision : plutôt que de démissionner cette année, je vais demander un mi-temps pour l'année prochaine afin de préparer un concours d'entrée en école de commerce et chercher une entreprise pour une formation en alternance en 2 ou 3 ans (et éviter les frais de scolarité que je ne peux pas assumer, n'ayant pas spécialement envie de contracter un emprunt et de m'endetter pour 5-10 ans). C'est pas idéal, mais au moins je ne serai que peu confronté aux problèmes que me posent le métier de prof.
Et surtout, en cas d'échec, j'aurai toujours mon poste et ne risquerai pas de me retrouver sur la paille.
En tout cas je me sens un peu libéré d'un poids à l'idée que si je m'en donne les moyens, j'arriverai à échapper à ce que je fuis.
Bonne journée à tous!
- lisette83Érudit
Bonsoir,
Faites attention, les délais de demande de temps partiel sont passés, d'autant que ce n'est pas un temps partiel de droit.
Renseignez-vous auprès du rectorat sur la faisabilité.
Faites attention, les délais de demande de temps partiel sont passés, d'autant que ce n'est pas un temps partiel de droit.
Renseignez-vous auprès du rectorat sur la faisabilité.
- macassaNiveau 7
A 46 ans, après 20 de carrière, je meure d'envie de démissionner mais comme beaucoup d'entre nous, j' ai des charges de familles ( crédit/enfants/etc...) et je ne peux quitter ce poste de fonctionnaire...j'aimais beaucoup de métier au début mais maintenant c'est devenu " alimentaire"...et je regrette mon choix...si je pouvais revenir 20 ans en arrière
Si toi, tu te rends compte maintenant que tu n'es pas fait pour ça, il n'y a pas à hésiter, démissionne, va de l'avant, réfléchis à d'autres projets, tu es jeune, pas encore de charge !!
Si toi, tu te rends compte maintenant que tu n'es pas fait pour ça, il n'y a pas à hésiter, démissionne, va de l'avant, réfléchis à d'autres projets, tu es jeune, pas encore de charge !!
- laMissSage
Fais attention, pour les demandes de mi-temps, il y a un calendrier à respecter je pense.
edit : doublon avec lisette qui m'a devancée !
edit : doublon avec lisette qui m'a devancée !
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- floisaNiveau 9
lisette83 a écrit:Bonsoir,
Faites attention, les délais de demande de temps partiel sont passés, d'autant que ce n'est pas un temps partiel de droit.
Renseignez-vous auprès du rectorat sur la faisabilité.
Un temps partiel est toujours de droit, non? Ce n'est pas une dispo ou un congé. Par contre c'est aussi une paie partielle.
- JennyMédiateur
Non, certains temps partiels sont sur autorisation. C'est le cas ici.
Les délais sont effectivement dépassés.
Les délais sont effectivement dépassés.
- DaphnéDemi-dieu
Pour les stagiaires qui doivent participer à l'inter puis à l'intra les dates sont reportées.
Ici les TP de ces personnels sont à demander après le mouvement.
Ici les TP de ces personnels sont à demander après le mouvement.
- LefterisEsprit sacré
Je souscris à ce que dit DimkaBastib a écrit:Bonjour et merci à tous pour vos conseils ainsi que pour vos messages de soutien! =) Ca donne du baume au cœur et me donne déjà un peu de courage pour la suite.
J'ai pris ma décision : plutôt que de démissionner cette année, je vais demander un mi-temps pour l'année prochaine afin de préparer un concours d'entrée en école de commerce et chercher une entreprise pour une formation en alternance en 2 ou 3 ans (et éviter les frais de scolarité que je ne peux pas assumer, n'ayant pas spécialement envie de contracter un emprunt et de m'endetter pour 5-10 ans). C'est pas idéal, mais au moins je ne serai que peu confronté aux problèmes que me posent le métier de prof.
Et surtout, en cas d'échec, j'aurai toujours mon poste et ne risquerai pas de me retrouver sur la paille.
En tout cas je me sens un peu libéré d'un poids à l'idée que si je m'en donne les moyens, j'arriverai à échapper à ce que je fuis.
Bonne journée à tous!
Et puis tu sais passer des concours : tu auras toujours la possibilité de passer un concours (n’importe quelle catégorie) pour t’assurer un emploi, ne serait-ce que temporaire.
D’ailleurs, pendant que j’y pense… si tu n’as pas de M2 par ailleurs, et que tu en fais un dans le cadre de ta formation de stagiaire, ça peut-être cool de le valider : un M2 meef, ça ne vaut pas forcément grand chose, mais ça donne toujours un niveau bac+5.
Avec une nuance pour les concours, si jamais l'envie te prenait de passer un concours FP, même si ce n'est pas a priori ton but. Il vaut mieux être déjà fonctionnaire, donc ne pas avoir démissionné, ce qui permet de garder un indice égal, même en cas d'obtention d'un concours de niveau inférieur. Ca peut être une solution d'attente cependant: tu te fais titulariser, tu lèves le pied et passes un concours qui te permet de rester plus facilement chez toi, et tu te barres (obtention d'un concours => détachement accepté d'office).
Ceci dit, pour l'allemand, tu es visionnaire : matière à éviter particulièrement désormais, comme l'italien, les langues rares, les lettres classiques, premières victimes des "réformes". Pour te donner un exemple, mon collègue perd la moitié de son service, brutalement. Pour ne pas valser trop loin, on lui "arrange" des cours en primaire et du soutien . C'est le début de la casse des statuts, et ça commence par ce genre de matières.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- lisette83Érudit
Merci, je ne le savais pas mais c'est vrai qu'il serait difficile pour un stagiaire de demander ou pas un temps partiel dès le mois de janvier sans savoir où il va atterrir.Daphné a écrit:Pour les stagiaires qui doivent participer à l'inter puis à l'intra les dates sont reportées.
Ici les TP de ces personnels sont à demander après le mouvement.
C'est une bonne chose !
- DaphnéDemi-dieu
lisette83 a écrit:Merci, je ne le savais pas mais c'est vrai qu'il serait difficile pour un stagiaire de demander ou pas un temps partiel dès le mois de janvier sans savoir où il va atterrir.Daphné a écrit:Pour les stagiaires qui doivent participer à l'inter puis à l'intra les dates sont reportées.
Ici les TP de ces personnels sont à demander après le mouvement.
C'est une bonne chose !
Renseignez vous dans votre académie d'accueil quand même, les dates peuvent être académiques.
- BastibJe viens de m'inscrire !
Dans les faits, on m'a refusé une année de disponibilité pour me préparer à l'agrégation, en prétextant que je pouvais demander un temps partiel ou un congé de formation (courrier reçu le 14 avril). Pour le congé de formation je ne dis pas, car ils sont impossibles à obtenir pour moi. En revanche, je trouverais ça hallucinant qu'on me refuse un mi-temps avec le courrier qu'ils m'ont envoyé!! Cela rien ne peut m'étonner venant d'eux...
Quoiqu'il en soit, j'ai cherché des infos sur le site de l'académie de Créteil concernant la procédure à suivre pour demander un mi-temps à 50% : infos introuvables (on ne change pas une équipe qui gagne, il ne faut pas aller trop vite quand-même). Syndicats injoignables, je tente de les joindre demain matin.
Oui l'allemand est menacé, on nous fera faire d'autres matières apparemment et les classes bilangues épargnées cette année ne sont pas assurées de subsister les années suivantes... En cas d'alternance politique, il y a aucune chance qu'on revienne dessus à mon avis.
Quand on ajoute à ça la baisse de niveau encouragée par le ministère (du genre de la vidéo de l'académie de Toulouse sur Pierre-Paul Riquet pour expliquer la réforme des régions) et autres joyeusetés consistant à encourager la médiocrité, je me dis que le métier n'a pas de beaux jours devant lui... :/ Je vous souhaite donc bien du courage et j'admire ceux qui voient leur métier s'effriter mais qui, contrairement à moi, ont encore le courage de se battre
Quoiqu'il en soit, j'ai cherché des infos sur le site de l'académie de Créteil concernant la procédure à suivre pour demander un mi-temps à 50% : infos introuvables (on ne change pas une équipe qui gagne, il ne faut pas aller trop vite quand-même). Syndicats injoignables, je tente de les joindre demain matin.
Oui l'allemand est menacé, on nous fera faire d'autres matières apparemment et les classes bilangues épargnées cette année ne sont pas assurées de subsister les années suivantes... En cas d'alternance politique, il y a aucune chance qu'on revienne dessus à mon avis.
Quand on ajoute à ça la baisse de niveau encouragée par le ministère (du genre de la vidéo de l'académie de Toulouse sur Pierre-Paul Riquet pour expliquer la réforme des régions) et autres joyeusetés consistant à encourager la médiocrité, je me dis que le métier n'a pas de beaux jours devant lui... :/ Je vous souhaite donc bien du courage et j'admire ceux qui voient leur métier s'effriter mais qui, contrairement à moi, ont encore le courage de se battre
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