Recherche poème

Je suis à la recherche d'un poème sur la nourriture, la gourmandise. Qui aurait des titres svp ?
Merci d'avance

Ma foi, ça dépend... pour quel niveau ? Vu comme ça, je pense surtout à des chansons... par exemple "Les sucettes"

Y a quand même celui-là, de Gamarra, pas mal pour les petits surtout :

La
mouche et la crème

Une
mouche voyant une jatte de crème
S'écria: "Quelle chance ! Ah ! que cela me plait !
Ô délice ! Ô bonheur extrême !
Des oeufs frais, du sucre et du lait,
Un tendre arôme de vanille;
rien ne met plus de douceur en mon coeur."
Elle volette, elle frétille,
elle s'approche, elle gambille,
sur le rebord
et c'est alors
que sur la faïence trop lisse,
la mouche glisse
et succombe dans les délices
de cette crème couleur d'or.

Parfois,
les choses que l'on aime
sont des dangers.
Il n'est pas toujours sûr que l'on puisse nager
dans la meilleure des crèmes.

Merci Eole !

Tu as un recueil de textes en Librio pour chacun des péchés capitaux, donc pour la gourmandise aussi ; il doit bien y avoir des poèmes...

Saint-Amant parle sans arrêt de nourriture :
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/marc_antoine_girard_de_saint_amant/le_fromage.html
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/marc_antoine_girard_de_saint_amant/le_melon.html
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/marc_antoine_girard_de_saint_amant/les_goinfres.html
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/marc_antoine_girard_de_saint_amant/la_debauche.html

Si c'est pour des lycéens, tu peux lire F.Charbonneau, L'école de la gourmandise de Louis XIV à la Révolution sur l'écriture gastronomique et l'émancipation de la cuisine à l'égard de l'agriculture et de la phramacopée. Il cite des tas de textes, mais assez peu de poèmes. Voir aussi le livre de P. Camporesi, Le Goût du chocolat. L'art de vivre au XVIIIème siècle qui ne se limite pas au chocolat.

J'ai trempé mon doigt dans la confiture de Obaldia (je crois).

Mais c'est pour quel niveau ??

J'en ai un livre entier. Que recherchez-vous exactement, ma chère ?

Par exemple…

"L'huître gît, lamentable, au creux du plat fatal.
Pas un cri n'a jailli de son écaille ouverte ;
Mais le citron la lorgne, et d'un zeste brutal,
Fait frissonner d'horreur sa petite âme verte.

Stoïque, elle se tait. Son cour sentimental
Revit les jours heureux de son enfance alerte,
Et le doux rêve éclos sur le vieux roc natal,
D'être riche, un beau jour, et d eperles couverte.

Soudain, deux doigts mignons sont venus la saisir :
La bouche, écrin vivant, va troper son désir
Et prolonger encor l'illusion dernière,

Car sous vos lèvres, fleurs aux pétales ardents,
Devant la blancheur mate et pure de vos dents,
l'Armoricaine meurt, rêvant qu'elle est perlière."

(Albert Laroche)