Des hôtels interdits aux enfants rencontrent un vif succès.

Marcel Khrouchtchev a écrit:

JPhMM a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:J'ai moi aussi eu la chance de ne jamais avoir eu à enseigner à des moins de 15 ans, alors je ne vais pas te jeter la pierre

Tu ignores le bonheur d'avoir des sixièmes ? :shock:
Tu ne sais pas ce que tu rates.

Je pensais plus aux 4es

:lol:

Condorcet a écrit:La tendance est surtout au repli sur son nombril : c'est à se demander pourquoi sortir de chez soi si on ne veut aucune gêne.

La philosophie a sa théorie des sphères, je me demande si la sociologie a une théorie des cercles, plus pertinente à mon avis que la théorie des réseaux. Internet développe cette tendance à chercher son environnement à l'intérieur d'un cercle de rayon défini par les fameux critères et de centre soi-même, à s'enfermer dans un cercle qui modèle deux espaces devenus précis : l'espace intérieur du nous et l'espace extérieur des autres.

JPhMM a écrit:
La philosophie a sa théorie des sphères, je me demande si la sociologie a une théorie des cercles, plus pertinente à mon avis que la théorie des réseaux. Internet développe cette tendance à chercher son environnement à l'intérieur d'un cercle de rayon défini par les fameux critères et de centre soi-même, à s'enfermer dans un cercle qui modèle deux espaces devenus précis : l'espace intérieur du nous et l'espace extérieur des autres.

Voir Georg Simmel, Sociologie. Études sur les formes de la socialisation, dès 1908 ! Avec des chapitres sur les cercles sociaux si je me souviens bien.

Merci beaucoup

Condorcet a écrit:La tendance est surtout au repli sur son nombril : c'est à se demander pourquoi sortir de chez soi si on ne veut aucune gêne.

Si au moins chez soi on avait la paix...

Eh oh ! Personne ne vous a obligé à avoir un chat qui ne veut pas que vous bossiez !

Babsie a écrit:

Reine Margot a écrit:

Rabelais a écrit:

Dalva a écrit:
On n'interdit pas les enfants, on interdit le bruit.
On n'interdit pas les fumeurs, on interdit de fumer.
On n'interdit pas les bavards, on interdit l'usage du téléphone portable à certains endroits.
Etc.

Sauf qu'on sait bien que ça n'empêche ni le bruit, ni les fumeurs de fumer, ni certains pénibles de téléphoner à haute voix.

J'allais répondre ça à la tirade idéaliste et quelque peu empreinte d'angélisme de Dalva. Il est interdit de fumer dans les gares, les gens le font, et non, ce n'est pas chouette. Il est interdit de jeter ses déchets par terre, les gens le font, et non, ce n'est pas chouette. Il est interdit de télécharger, les gens le font, et non ce n'est pas chouette... pour tout le monde.

J'ai du mal à comprendre qu'on puisse trouver chouette d'emmerder son voisin.

Alors qu'est-ce qu'on fait pour me satisfaire, moi qui ne supporte pas la fumée de cigarette ni la saleté ? On fouille tout le monde à l'entrée de la gare et on en interdit l'entrée à ceux qui possèdent des cigarette et du papier susceptible d'être jeté par terre ?
Ben non. Et c'est très bien comme ça.

Cripure a écrit:

Dalva a écrit:Des vieux qui puent, j'en ai croisé pas mal. J'ai même dû subir à plusieurs reprises l'odeur de pisse et de pet plusieurs heures d'affilée sans rien pouvoir y faire, et sans non plus me permettre de dire quoi que ce soit (alors qu'à un enfant, on peut lui demander de se calmer, que ça plaise à ses parents ou non).

Sympa, quand même, de mêler des gens diminués et d'autres, en pleine forme, laissés croître en friche par des feignasses inconscientes et égocentrées...

Je rappelle à tout hasard qu'il y a souvent, parmi les enfants qu'on a tendance à trouver les plus insupportables, et comme rappelé déjà il y a plusieurs pages, des personnes diminuées - à savoir handicapées. Et parfois, ça ne se voit pas.
On les voyait moins souvent avant, on n'avait pas besoin de les supporter. Parce que les parents les cachaient chez eux.

Enfin bon, je vis à la campagne où les CSP--- se mêlent à la consanguinité, des gosses élevés aux cris, aux coups et aux injures, j'en rencontre plus qu'à mon tour, et je n'ai jamais vécu tout ce que raconte Babsie. Pas dans les dimensions annoncées, en tout cas. Au supermarché, j'assiste à un caprice par an environ, ce qui me paraît raisonnable. Dans le train, je n'ai été vraiment gênée par des enfants qu'une seule véritable fois (je ne compte pas la colonie, qui est un cas tout à fait spécial), mais quasi systématiquement par des adultes en pleine possession de leurs moyens intellectuels.

Globalement, j'essaye toujours de faire en sorte que les filles soient le plus calme possible quand on est dans un lieu public.... Mais parfois, c'est compliqué. Exemple: l'avion.
Alors, c'est le seul moyen pour nous d'aller en métropole, et à moins qu'il existe une loi qui empêche mes parents de voir leurs petites filles, je n'ai pas vraiment d'autres possibilités que de les enfermer 11h dans un avion... Je les shoote avec un sirop pour dormir, je prends des tonnes des jeux et de livres.... Mais ça reste des enfants et 11h d'avion plus l'attente avant à l'aéroport, c'est long, et j'ai beau prévoir au maximum, je ne peux pas tout maîtriser!
Et puis, a priori, quand mon bébé pleure, je ne peux pas aller sur une aile pour cacher le bruit qu'elle fait...

Généralement les gens sont plutôt sympa, mais lors de mon dernier voyage, il y avait un mec qui ne supportait pas les enfants, et qui avait demandé une place "issue de secours", donc à côté des toilettes. Forcément, sur 11h de vol, avec 500 passagers, y avait quand même des chances que des enfants doivent attendre devant lui... Il a terrorisé une bonne partie des enfants en leur hurlant dessus dès qu'ils s'agitaient un peu devant lui ( et honnêtement, ce n'était pas des enfants tyrans...) il a aussi hurlé sur mon bébé d'un an, qui pleurait parce qu'elle avait mal aux oreilles... Ce qui a grandement amélioré les choses puisqu'elle pleurait encore plus, et il a mis tous les parents de la zone dans un stress pas possible... mais personne ne lui a rien dit..... Nous nous considérions comme en tort... Alors qu'on était sur une compagnie " amie des familles" et sur un vol de jour, où il était évident que les enfants n'allaient pas dormir....

J'ai déjà vu des enfants mal élevés dont les parents n'interviennent pas,
Mais là, ce n'était vraiment pas le cas.... Et ce monsieur n'a fait qu'empirer les choses....

Donc ok, y a des enfants pénibles, mais des adultes intolérants aussi.
Perso, j'aimerais qu'il y ait des vols proposés sans enfants pour que les types comme celui décrit ne puisse plus se retrouver sur le même vol que moi... Et s'il y est quand même, ce serait en toute connaissance de cause....

Dalva a écrit:Eh oh ! Personne ne vous a obligé à avoir un chat qui ne veut pas que vous bossiez !

Babsie a écrit:

Reine Margot a écrit:


Sauf qu'on sait bien que ça n'empêche ni le bruit, ni les fumeurs de fumer, ni certains pénibles de téléphoner à haute voix.

J'allais répondre ça à la tirade idéaliste et quelque peu empreinte d'angélisme de Dalva. Il est interdit de fumer dans les gares, les gens le font, et non, ce n'est pas chouette. Il est interdit de jeter ses déchets par terre, les gens le font, et non, ce n'est pas chouette. Il est interdit de télécharger, les gens le font, et non ce n'est pas chouette... pour tout le monde.

J'ai du mal à comprendre qu'on puisse trouver chouette d'emmerder son voisin.

Alors qu'est-ce qu'on fait pour me satisfaire, moi qui ne supporte pas la fumée de cigarette ni la saleté ? On fouille tout le monde à l'entrée de la gare et on en interdit l'entrée à ceux qui possèdent des cigarette et du papier susceptible d'être jeté par terre ?
Ben non. Et c'est très bien comme ça.

.

Alors est-il inacceptable qu'il y ait des lieux réservés aux non-fumeurs?

Il me semble qu'on n'interdit pas aux fumeurs d'y pénétrer.

S'ils ne fument pas. Certains en sont incapables.

Ce qui est amusant dans les propos de Babsie c'est qu'ils me rappellent ceux tenus par la copine de mon cousin sur les enfants avec les mêmes termes "chiards" et les mêmes propos sur les parents qui laissaient tout faire émerveillés...
La même, quelques années plus tard pourvue à son tour d'un "chiard" (c'était ça ou son mec partait): 'on a eu droit à toutes les échos, à un faire part d'anthologie dans le genre "j'ai pondu une merveille ce que personne avant n'avait fait"; et le petit âgé de trois ans courant les mains pleines de chocolat dans une maison aux murs blancs (celle de cousins), je l'arrête gentiment pour lui dire d'aller se les laver, elle arrive immédiatement "Ah mais Mon chéri, si tu ne veux pas te laver les mains, tu ne le fais pas",(mes cousines, ma sœur et moi on a rigolé vu les réflexions qu'on s'était prises sur nos chiards mal élevés qui en l'occurrence avaient les mains lavées) ils ont été convoqués quasiment tous les jours à l'école maternelle...
Donc , miss Babsie, on en reparle dans quelques temps...

Spoiler:

Pour ma part, je trouve le concept sympa. D'une part parce que même si j'aime les enfants, j'apprécie aussi de ne pas être obligé de vivre auprès d'eux en vacances, et d'autre part parce que tout ce qui peut gâcher vos vacances ayant énormément d'origines diverses, le fait d'en supprimer au moins une me semble sympa. Il restera forcément tous les fâcheux habituels, mais bon, comme dirait JphMM, n-1 < n !

roxanne a écrit:Ce qui est amusant dans les propos de Babsie c'est qu'ils me rappellent ceux tenus par la copine de mon cousin sur les enfants avec les mêmes termes "chiards" et les mêmes propos sur les parents qui laissaient tout faire émerveillés...
La même, quelques années plus  tard pourvue à son tour d'un "chiard" (c'était ça ou son mec partait): 'on a eu droit à toutes les échos,  à un faire part d'anthologie dans le genre "j'ai pondu une merveille ce que personne avant n'avait fait"; et le petit âgé de trois ans courant les mains pleines de chocolat dans une maison aux murs blancs (celle de cousins), je l'arrête gentiment pour lui dire d'aller se les laver, elle arrive immédiatement "Ah mais Mon chéri, si tu ne veux pas te laver les mains, tu ne le fais pas",(mes cousines, ma sœur et moi on a rigolé vu les réflexions qu'on s'était prises sur nos chiards mal élevés qui en l'occurrence avaient les mains lavées) ils ont été convoqués quasiment tous les jours à l'école maternelle...
Donc , miss Babsie, on en reparle dans quelques temps...

Spoiler:

Oui, enfin, roxanne, vu la façon don Babsie envisage la parentalité (des "choses à sacrifier au rythme d'un enfant"), elle a carrément raison de ne pas vouloir d'enfant : elle a la lucidité de voir que son mode de fonctionnement extrêmement auto-centré sur son confort personnel ne laisse guère de place à un enfant.

Après, oui, en mûrissant, les gens peuvent changer et se rendre compte que leur petite personne et son confort n'est pas nécessairement la chose la plus importante au monde - ou se retrouvent obligés de le faire, comme dans le cas que tu cites (j'en connais plusieurs, des comme ça :lol: ), mais alors, ce n'est pas franchement une réussite éducative non plus.

Ashtrak a écrit:Pour ma part, je trouve le concept sympa. D'une part parce que même si j'aime les enfants, j'apprécie aussi de ne pas être obligé de vivre auprès d'eux en vacances, et d'autre part parce que tout ce qui peut gâcher vos vacances ayant énormément d'origines diverses, le fait d'en supprimer au moins une me semble sympa. Il restera forcément tous les fâcheux habituels, mais bon, comme dirait JphMM, n-1 < n !

Voila, c'est ça. Il ne s'agit pas de détester les enfants, juste d'avoir quelques moments, juste quelques moments avec un peu moins de nuisances.

Et sinon, il y a peut-être des parents qui vont dans ces hôtels, juste pour avoir la paix une semaine dans l'année...

Reine Margot a écrit:

Ashtrak a écrit:Pour ma part, je trouve le concept sympa. D'une part parce que même si j'aime les enfants, j'apprécie aussi de ne pas être obligé de vivre auprès d'eux en vacances, et d'autre part parce que tout ce qui peut gâcher vos vacances ayant énormément d'origines diverses, le fait d'en supprimer au moins une me semble sympa. Il restera forcément tous les fâcheux habituels, mais bon, comme dirait JphMM, n-1 < n !

Voila, c'est ça. Il ne s'agit pas de détester les enfants, juste d'avoir quelques moments, juste quelques moments avec un peu moins de nuisances.

On tourne en rond du côté de ceux qui considèrent que les enfants sont nécessairement et toujours une nuisance. Et qu'on peut légitimement interdire le bruit sans se donner le droit d'interdire les enfants.

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Reine Margot a écrit:

Ashtrak a écrit:Pour ma part, je trouve le concept sympa. D'une part parce que même si j'aime les enfants, j'apprécie aussi de ne pas être obligé de vivre auprès d'eux en vacances, et d'autre part parce que tout ce qui peut gâcher vos vacances ayant énormément d'origines diverses, le fait d'en supprimer au moins une me semble sympa. Il restera forcément tous les fâcheux habituels, mais bon, comme dirait JphMM, n-1 < n !

Voila, c'est ça. Il ne s'agit pas de détester les enfants, juste d'avoir quelques moments, juste quelques moments avec un peu moins de nuisances.

On tourne en rond du côté de ceux qui considèrent que les enfants sont nécessairement et toujours une nuisance. Et qu'on peut légitimement interdire le bruit sans se donner le droit d'interdire les enfants.

Mais il n'est pas possible d'interdire le bruit! Les enfants les plus bruyants (oui, il y en a de bien élevés, je sais) ont des parents qui n'accepteront aucune remarque. A partir du moment où on accepte les enfants, on accepte les enfants mal élevés, et leurs parents qui laisseront faire et à qui il n'y aura rien à dire.

Ce terme ne "nuisance" me heurte vraiment. On ne parle pas de proximité de l'autoroute, de bout de piste d'aéroport, ou d'insectes gênants, là. Ce mot me semble vraiment déplacé.

A moins que je n'aie lu trop vite je n'ai pas vu de rappel de l'existence de ceci -puisque, nous sommes bien d'accord, ce qui est en jeu est une question de principes. C'est bien connu que les femmes font trop de bruit... Alors je remets une pièce dans le juke-box avant de sortir profiter du soleil...
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À Paris, une poignée de gentlemen's clubs restent réservés aux hommes. Au Royaume-Uni, certains de ces cercles très privés débattent de l'intégration des femmes dans leurs rangs. Non sans susciter la crispation des plus attachés à la tradition[...]Les membres, surnommés les « travailleurs », sont des financiers et des avocats qui ne désirent pas se retrouver en présence de femmes seules, parce que « l’ambiance ne serait pas aussi familière, et qu'ils préfèrent rester entre eux ». Pour eux, le club est un « deuxième chez soi », un lieu qui permet de « fuir la maison pour se retrouver devant un jeu de cartes ou un verre ». Ou pour déjeuner et cultiver son réseau entre hommes issus du même sérail.  

Ponocrates a écrit:A moins que je n'aie lu trop vite je n'ai pas vu de rappel de l'existence de ceci -puisque, nous sommes bien d'accord, ce qui est en jeu est une question de principes. C'est bien connu que les femmes font trop de bruit... Alors je remets une pièce dans le juke-box avant de sortir profiter du soleil...
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À Paris, une poignée de gentlemen's clubs restent réservés aux hommes. Au Royaume-Uni, certains de ces cercles très privés débattent de l'intégration des femmes dans leurs rangs. Non sans susciter la crispation des plus attachés à la tradition[...]Les membres, surnommés les « travailleurs », sont des financiers et des avocats qui ne désirent pas se retrouver en présence de femmes seules, parce que « l’ambiance ne serait pas aussi familière, et qu'ils préfèrent rester entre eux ». Pour eux, le club est un « deuxième chez soi », un lieu qui permet de « fuir la maison pour se retrouver devant un jeu de cartes ou un verre ». Ou pour déjeuner et cultiver son réseau entre hommes issus du même sérail.  

Voilà. Belle illustration d'un principe scandaleux. Merci Ponocrates!

Disons que quand on subit le bruit d'enfants qui courent et jouent bruyamment alors qu'on est par exemple en vacances et qu'on veut être tranquille, je ne trouvais pas vraiment d'autre mot. Inconvénient peut-être?

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Reine Margot a écrit:

Ashtrak a écrit:Pour ma part, je trouve le concept sympa. D'une part parce que même si j'aime les enfants, j'apprécie aussi de ne pas être obligé de vivre auprès d'eux en vacances, et d'autre part parce que tout ce qui peut gâcher vos vacances ayant énormément d'origines diverses, le fait d'en supprimer au moins une me semble sympa. Il restera forcément tous les fâcheux habituels, mais bon, comme dirait JphMM, n-1 < n !

Voila, c'est ça. Il ne s'agit pas de détester les enfants, juste d'avoir quelques moments, juste quelques moments avec un peu moins de nuisances.

On tourne en rond du côté de ceux qui considèrent que les enfants sont nécessairement et toujours une nuisance. Et qu'on peut légitimement interdire le bruit sans se donner le droit d'interdire les enfants.

Non cher ami, il n'est pas dit que les enfants sont nécessairement et toujours une nuisance.
Comprenez plutôt :
La totalité des enfants qui font du bruit sont des enfants mais la totalité des personnes qui font du bruit ne sont pas des enfants.

Ponocrates a écrit:A moins que je n'aie lu trop vite je n'ai pas vu de rappel de l'existence de ceci -puisque, nous sommes bien d'accord, ce qui est en jeu est une question de principes. C'est bien connu que les femmes font trop de bruit... Alors je remets une pièce dans le juke-box avant de sortir profiter du soleil...
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À Paris, une poignée de gentlemen's clubs restent réservés aux hommes. Au Royaume-Uni, certains de ces cercles très privés débattent de l'intégration des femmes dans leurs rangs. Non sans susciter la crispation des plus attachés à la tradition[...]Les membres, surnommés les « travailleurs », sont des financiers et des avocats qui ne désirent pas se retrouver en présence de femmes seules, parce que « l’ambiance ne serait pas aussi familière, et qu'ils préfèrent rester entre eux ». Pour eux, le club est un « deuxième chez soi », un lieu qui permet de « fuir la maison pour se retrouver devant un jeu de cartes ou un verre ». Ou pour déjeuner et cultiver son réseau entre hommes issus du même sérail.  

J'allais en parler, les clubs masculins existent depuis toujours (là, il n'y a pas que l'idée de tranquillité mais vraiment la culture d'un réseau qui permet aux hommes de conserver le pouvoir, c'est la grande différence avec les hôtels sans enfants)

Reine Margot a écrit:Disons que quand on subit le bruit d'enfants qui courent et jouent bruyamment alors qu'on est par exemple en vacances et qu'on veut être tranquille, je ne trouvais pas vraiment d'autre mot. Inconvénient peut-être?

Je dirais plutôt "la vie", mais c'est une question de point de vue.

henriette a écrit:

Reine Margot a écrit:Disons que quand on subit le bruit d'enfants qui courent et jouent bruyamment alors qu'on est par exemple en vacances et qu'on veut être tranquille, je ne trouvais pas vraiment d'autre mot. Inconvénient peut-être?

Je dirais plutôt "la vie", mais c'est une question de point de vue.

Ah, moi quand j'entends des enfants jouer bruyamment ça me casse les oreilles, mais c'est sans doute parce que je n'en ai pas.
Sinon la vie on peut la retrouver en dehors des enfants aussi.

Je ne dis pas du tout le contraire, Reine.
Pour moi, c'est une question de tolérance et d'ouverture aux autres, pas d'avoir ou de ne pas avoir d'enfants soi-même, en fait.

Interdire les enfants me semble tout de même un concept dingue !

Et c'est quoi la suite ?

Un hôtel interdit aux "vieux", parce que les vieux, ils nous rappellent qu'on va bientôt tous y passer !
Un hôtel interdit aux "moches", parce que c'est tout de même plus agréable de se trouver entre gens bien faits !
Un hôtel interdit aux "gros", parce que les gros prennent trop de place dans l’ascenseur !
Un hôtel interdit à ceux qui n'ont pas faits d'études pour ne pas supporter les conversations inintéressantes !
Un hôtel interdit aux jeunes, parce que les jeunes mettent la musique trop fort jusque tard dans la nuit !
Un hôtel interdit aux cons (oui mais là je vote "pour" !!! :lol: )